Avis du vol entre Heraklion et Marseille en classe Economique avec Aegean Airlines

Bonjour à tous,
je prends enfin le temps de reporter le vol retour de notre voyage en Crète de juillet dernier. Pour rappel, j'avais choisi Aegean, qui propose des vols directs entre Marseille et Héraklion et qui a la réputation d'être une bonne compagnie. L'aller s'était plutôt bien passé (c'est par ici) et nous avait laissé une bonne impression.
Nous arrivons à l'aéroport d'Héraklion et déposons notre véhicule de location. L'accès à l'aéroport est très simple. Ici les arrivées.

Nous c'est par là-bas. De l'extérieur, il semblerait presque moderne…

Diantre, un attroupement pour entrer dans l'aérogare (mauvais souvenir de HKT en janvier dernier…). Heureusement il n'en est rien, juste quelques badauds profitant du soleil avant de pénétrer dans l'aérogare.

Et on les comprend, quand on voit l'état du terminal, bien vieillot et éclairé au néon. Les comptoirs des compagnies sont alignés les uns derrière les autres.

Du côté d'Easyjet, ça va encore…

Mais il y a qui vont attendre un peu avant de s'enregistrer !… Du coup il faut se frayer un passage pour accéder au comptoir A3.

Ouf, pratiquement personne chez A3, les bagages seront enregistrés très rapidement.

On est arrivés au bon moment, la file d'attente s'est remplie d'un coup.

Le FIDS, so vintage.

HER veille à réunir toutes les commodités pour simplifier la vie des passagers : toilettes, FIDS et téléphone…

Le planning des vols est chargé ce midi. On voit clairement le facteur héliotropique de HER auprès de nos amis d'Europe du Nord. TLV et MRS détonnent un peu…

L'administration grecque (personne aux comptoirs…)

Le côté landside n'ayant aucun intérêt, nous nous dirigeons vers le PIF, étonnament vide. L'agente est charmante et voyant MRS sur nos BP s'essaient même à quelques mots de français.

En 2 minutes nous nous retrouvons airside. Et là c'est l'enfer, on sent qu'on n'est pas seuls à partir…

Non seulement il n'y a pas de place pour s'asseoir, mais en plus il fait chaud.

Nous décidons de nous rendre au dutyfree, à l'étage, qui est moins chargé et climatisé.

On y retrouve les spécialités locales, solides…

… et liquides.

A l'heure prévue, nous redescendons pour l'embarquement. Le vol pour MRS est prévu en porte 1, mais le vol pour Eindhoven n'a toujours pas embarqué. Les Français s'interrogent et essaient de se faufiler vers la porte 1, ce qui fait râler les Allemands qui attendent pour embarquer. Une file de Belges par-dessus tout ça et c'est peu le bazar…

Le hall pourrait être spotter-friendly mais il y a peu d'avions visibles, la plupart étant garé assez au large et non visibles depuis là où nous sommes.

Bon point, l'appli Aegean m'envoie une notification pour m'indiquer le changement de porte.

Nous embarquons avec 10 minutes de retard.

Les agents ont placé un panneau, mais il n'y a pas de J sur ce vol et les *A Gold n'étaient pas légion… Y a des jours où la notion de "respect des priorités" n'a pas beaucoup de sens !

Forcément, c'est du paxbus.

En chemin on voit un peu mieux les oiseaux du coin.

Le remplissage du bus est raisonnable, ce qui est assez agréable (surtout vu la chaleur).

Notre oiseau du jour. A noter l'agent A3 qui indique un embarquement par l'avant et par l'arrière en fonction de la rangée. Etonnant de dédier un agent à ça, les bras levés (bonjour les crampes à la fin de l'embarquement !).

Arrivée en porte.

Fuselage shot.

Nous prenons place. La vue pour l'instant n'est pas extra…

L'embarquement continue tranquillement. On sent que les gens sont en vacances…

Pitch bof (moins bon qu'à l'aller !).

En revanche le plafonnier est plus moderne.

Les têtières sont propres. Sympa le logo brodé.

Le magazine de la compagnie, présenté dans le FR aller.

Tiens, je ne l'avais pas remarqué à l'aller, mais même la moquette est siglée.

Il manque la littérature de bord pour le siège du milieu.

L'embarquement est presque terminé. Si j'avais pu m'enregistrer plus tôt sur internet, j'aurais pu réserver les sièges situés à l'avant, avec un meilleur pitch.

Distribution de bonbons pour tout le monde !

Contrairement au vol aller, nous avons un IFE collectif, avec géovision.

Diffusion des consignes de sécurité.

Détail amusant, la PNC qu'on aperçoit à droite est la même que sur le vol aller.
Départ à l'heure.

Taxiing.

Le vent souffle assez fort, comme d'ailleurs pendant une bonne partie de notre semaine crétoise.

A3 ne manque pas une occasion de rappeler ses glorieux trophées.

On retrouve nos amis belges de tout à l'heure.

Alignement et décollage.

Tuifly est ici en force !

Nous survolons Héraklion.

Le temps est bien dégagé et la vue sur la côte est superbe.

La côte nord-ouest de la Crète, avec à gauche le massif du Mont Ida, où serait né Zeus.

Puis nous nous éloignons de l'île. Snif, au revoir la Crète !

Sur l'IFE, la géovision alterne avec un film promotionnel sur les différentes régions de Grèce, qui serait intéressant s'il ne tournait pas en boucle.

Les PNC distribuent des goodies pour les enfants. Ici un livret pour référencer ses voyages (une sorte de kid-flightreport, quoi). Je trouve l'attention d'autant plus sympa qu'il est différent de celui obtenu à l'aller.

Le réseau domestique Aegean, qui me donne bien envie de replanifier un voyage avec sauts de puce à la découverte des îles grecques.

Le réseau européen, avec quand même beaucoup de lignes saisonnières.

A noter une étonnante couverture de l'aire ouralo-sibérienne !

Pour les plus récalcitrants aux vols en collectivité (et les plus fortunés), Aegean propose des vols en jet de luxe.

Nous arrivons en vue du Péloponnèse, avec l'île de Cythère au sud.

La distribution des plateaux repas débute, avec les commandes spéciales.

Le fond du Golfe de Laconie, avec une longue plage.

Distribution des plateaux repas.

C'est mieux comme ça !

Les hôtesses distribuent également des lingettes rafraîchissantes.

Pendant le repas je vois défiler les beaux paysages du Péloponnèse. Ici le Golfe de Messénie avec Kalamata.

C'était correct et en quantité finalement suffisante. Par contre le café est toujours aussi dég…

Lors du passage du troley pour le débarrassage, je note cette pancarte. Je trouve l'initiative louable.

L'IFE nous permet de suivre notre parcours, ici passage près de Rome.

Puis passage au-dessus de la Corse.

On est bientôt arrivés.

On passe au-dessus de la maison : les îles d'Or, la Presqu'ïle de Giens, la rade de Toulon.

Six-Fours et les îles des Embiez.

Le port de la Ciotat.

Cassis et ses calanques.

Marseille.

En approche.

Et atterrissage.

Etrange ce jet tout blanc et surtout sans hublots.

Des avions assez dispersés sur le tarmac.

Pas grand-monde au contact.

Un débarquement Ryanair au MP2.

Arrivée au contact, et comme d'habitude tout le monde se lève pour préparer ses affaires.

Le débarquement sera assez rapide.

Escalator ou escalier ? Le dilemme…

Je trouve ces structures de verre et d'acier assez esthétiques quoiqu'un peu froides (pas de palmiers comme à NCE).

La passerelle est très agréable pour débarquer, large et très lumineuse.

Un dernier regard à notre destrier.

Bienvenue à Marseille…

Etant dans les premiers, la PAF sera passée très rapidement, avec un PAFman souriant et dissert (il commençait même à me demander comment s'étaient passées nos vacances !).

Le terminal est désert, notre vol est le seul, du coup ça change de l'arrivée à HER une semaine plus tôt…

On voit encore notre A320.

Bienvenue à Marseille ! (version plus accueillante)

De la zone d'attente des bagages, nous voyons passer le buggy avec nos bagages. Or est-il nécessaire de rappeler que la célérité marseillaise n'a d'égale que la farouche gravité à laquelle sont sujets nos valises…

La scène se produit sous les yeux des pax, tiraillés entre le rire et l'inquiétude de la gestion de leurs valises…

Immédiatement, l'écran nous indique que la livraison des bagages sera retardée. J'ai bien rigolé.

Récupération des bagages finalement assez rapidement.
Merci de m'avoir lu et à bientôt !