Avis du vol entre Paris et Porto en classe Economique avec Transavia

Bonjour,
Afflux de reports de ma part en ce moment puisque je tente tant bien que mal de combler mon retard !
Aujourd'hui la dernière escapade estivale et mes premiers vols avec Transavia !
Ce séjour s'est décidé sur un coup de tête à quelques jours du départ, alors autant dire que le choix de billets à un prix "raisonnable" était restreint. EasyJet ou Transavia, qui proposait des horaires meilleures (du moins dans un esprit de maximiser le temps passé sur place) donc ce sera un décollage à 6h20 sur la low-cost d'AF/KLM..!
Vu l'heure de départ (et celle de retour), compliqué sinon impossible d'y aller en transports en commun, et les 40€ de VTC dans chaque sens achèvent de me décider de tester les parkings d'ADP. Les tarifs sont clairement aberrants, à 89€ les 3 jours pour un client lambda… Petite astuce pour de menues économies, installer l'appli iPhone 'Paris Aéroports' et s'enregistrer, pour obtenir 5% de réduction sur toutes les réservations de parking. Au final c'est le prix de 2 Uber, les contraintes d'attente en moins.
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Jour J : à 4h45 c'est le grand départ, avec un trajet Porte de Saint-Cloud qui n'excède pas 20 minutes…et 10 grosses minutes d'attente pour atteindre l'entrée du parking puisque dépose minute et accès au P1 sont réunis dans une unique file…
Pour tout arranger, le code de réservation ne fonctionne pas. Peu importe, je prends un ticket on verra ça au retour…
Une fois garé, direction la sécurité directement. Mais c'est où ?
Une fois venu à bout des interminables couloirs glauques des sous-sols d'Orly Sud, je me retrouve…dans le hall d'enregistrement. L'occasion de tirer une carte d'embarquement sur la borne automatique pour la forme.

Après un nouveau périple à l'aveugle (pas le moindre panneau indicateur ni le moindre agent ADP), on arrive tant bien que mal au PIF qui ne sera qu'une simple formalité.
Rapide tour au Relay, qui est à peu près la seule boutique ouverte à cette heure, puis une longue file se forme au niveau de la porte pour…vérifier scrupuleusement la taille des bagages cabine. Première fois que je vois ça sur une quelconque low-cost.

Et surtout première fois que l'on me signifie que ma valise sera enregistrée en soute car le tiers d'une roue dépasse du gabarit. Tentative de négociation puis altercation verbale avec la préposée au sol, rien n'y fait.
L'objet du délit, qui se trouve marqué par une horrible étiquette.

Et son bourreau

Verrouillage en catastrophe (heureusement que j'avais la clé !) alors que l'embarquement commence.
Deuxième tentative de négociation une fois sur le tarmac, mais rien à faire ma valise ne connaitra pas le confort douillet des coffres de ce Boeing 737…

Entrée par la porte arrière et installation dans la foulée. Les teintes de la cabine ne sont pas des plus sobres.

Quant à l'état de mon siège, une photo valant mieux qu'un long discours je vous laisse en juger par vous mêmes !

Le pitch, vraiment très moyen

L'embarquement se termine, avec à la clé un remplissage atteignant tout au plus 40%. Et que dire des coffres à bagages… Autant dire que ma valise et ses roulettes de graaaannnd diamètre n'y aurait pas eu de place.

Repoussage légèrement en avance avec un copain à côté

C'est parti alors que le jour commence tout juste à se lever sur l'IDF, avec de belles lumières qui rendent infiniment mieux à l'oeil qu'à l'objectif

Après une tentative de sieste infructueuse, un essai du BoB s'impose. Enfin avec un jus de pomme je ne risque pas grand chose vous allez me dire ;) Une offre petit-déjeuner, assez avantageuse semble t'il, était aussi disponible.

Une fois le gobelet vidé, pas grand chose d'autre à faire que somnoler tant bien que mal puisque je réalise que j'ai oublié mon livre dans ma valise en cabine, qui n'y est plus… Différents canaux audio étaient disponibles dans l'accoudoir, à l'ancienne, avec une programmation éclectique et plutôt convaincante. Seul problème : avec un casque Bose, même en mettant le volume au minimum, c'est vite beaucoup trop fort pour pouvoir dormir…

Le jour se lève sur les reliefs au nord du Portugal, couverts de champs éoliens

Et alors qu'on s'approche de Porto, la couverture nuageuse descend en même temps que nous pour envelopper tous les reliefs de ses replis cotonneux. Magnifique !

Personne n'y coupe, pas même les édifices un peu hauts, dont le pont Dom Luis I

Le Stade du Dragao, maison du FC Porto

On traverse brièvement le brouillard et nous voilà arrivés

Direction les tapis à bagages… merci Transavia !

Puis direction le centre-ville en métro.
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Au sujet de la valise, c'était mal me connaitre que de penser que j'allais laisser passer ça. Dès mon retour je me suis donc fendu d'un mail de protestation au service client, protestant tant contre cette mise en soute injustifiée que contre l'état désastreux de mon siège :

La réponse s'est un peu faite attendre mais en valait la peine (et vous vaudra sans doute au moins un autre FR sur TO France en plus du vol retour qui viendra prochainement)

Merci pour la lecture, à bientôt !