L'introduction
Bonjour,
les vacances sont à nouveau là ! Bureau fermé, j'ai donc le choix entre partir en vacances ou trouver un travail dans une entreprise qui n'impose pas les congés. Grandes premières pour moi : voyage organisé par les soins d'une agence, en groupe et dans le Caucase. Qui dit voyage organisé dit pas le choix des vols. Avant le départ, l'agence a indiqué que la compagnie aérienne serait l'une de la liste suivante : Aeroflot, Air France, Austrian Airlines, Czech Airlines, LOT ou Ukraine Airlines, et uniquement au départ de Paris. Grosse surprise deux semaines avant le départ : en fait ça sera Belavia, superbe compagnie Biélorusse. Et les horaires seront totalement improbables, avec des escales de 6 à 8 heures et des arrivées (ou départs) vers 3 ou 4 heures du matin. Ça a la don d'énerver la consommatrice en moi (pourquoi donner une longue liste de compagnies pour en choisir une autre ? N'est-ce pas une pratique commerciale trompeuse ?). En plus, en cours de séjour, j'apprendrai que l'un des participants a réussi à négocier le séjour sans transports X-(. D'un autre côté, ça me permettra d'ajouter une compagnie un peu confidentielle à mon tableau de chasse, et cela réjouit l'avgeek en moi ^^. Et je passerai quelques heures dans ce riant pays qu'est la Biélorussie.
L'itinéraire est le suivant:
09/08/2017: B2864 CDG - MSQ, Y, c'est maintenant (bonus aéronautique "soviétique" et touristique Minsk à la fin)
09/08/2017: B2733 MSQ - EVN, Y, plus tard (bonus Arménie)
20/08/2017: B2736 TBS - MSQ, Y, encore plus tard (bonus Géorgie)
20/08/2017: B2865 MSQ CDG, Y, ne sera pas reporté
A l'aéroport
Je me rends à la capitale la veille en TGV. Et oui, comme plus de 55 millions de Français, je n'ai pas l'honneur d'habiter en région parisienne. Après une journée de touriste, je me dirige vers mon palace d'un soir, le Première Classe Roissy Villepinte. Je pense que le point commun avec le première classe d'Air France est la taille de l'espace personnel de la chambre ou du siège.

Le lendemain, direction CDG par RER. Le RER arrive environ trois minutes après mon arrivée sur le quai.



Je monte donc pour deux arrêts, et quoi que vous en pensiez amis parisiens, je l'ai trouvé fréquent, propre et raisonnablement occupé.




En sortant, je vérifie le panneau d'affichage, tout va bien !


Je commence à connaître le chemin après la sortie de la gare et je file vers le terminal 2D. Ce terminal semble regrouper Easyjet et toutes les glorieuses compagnies hors alliance qu'on ne savait pas où mettre.



Évidement il est impossible de s'enregistrer en ligne avec Belavia donc il faut faire la queue. J'arrive à l'enregistrement vers 9h15, soit 1h45 avant le décollage prévu. Deux comptoirs sont ouverts : un pour la classe éco et un classe affaires qui prend des gens de la file éco quand il n'y a personne. Une troisième personne est assise derrière un autre comptoir mais se contente d'observer ses collègues travailler (véridique !). Il y a déjà pas mal de monde et ça sera extrêmement long, ce qui me donnera une idée de ce qui m'attend par la suite. Il y a trois lignes de serpentin de 3 ou 4 mètres, et ça m'a pris plus de 30 minutes pour arriver jusqu'au comptoir. D'ailleurs j'ai tellement attendu que j'ai eu le temps d'observer attentivement les bandeaux qui délimitent le serpentin. Malheur, ce n'est pas siglé Belavia, mais Ukraine International ! Ya du laisser aller ^^

Apparemment j'ai eu de la chance car en discutant avec d'autres personnes qui se rendaient en Arménie, j'ai appris que les agents n'étaient pas au courant qu'il n'y avait pas besoin de visa pour s'y rendre, et que ça a pris un temps fou pour avoir les confirmations "officielles".
Passé cette épreuve (je n'ai plus l'habitude !), je vais vers le contrôle de sécurité qui sera rapide et aimable. Il y avait beaucoup de postes ouverts et une ou deux personnes faisant la queue à chaque poste. Je suis sélectionnée pour un contrôle aux explosifs, l'agent est à nouveau très souriant et s'excuse pour la gêne occasionnée. Une fois en zone réservée, j'en profite pour remplir ma bouteille d'eau à une fontaine, puis je passe le contrôle de police. Une fois de plus, pas d'attente, mais la policière ne me dira pas un mot. La zone réservée est peuplée de gens plus ou moins élégants (plus moins que plus).


Je trouve rapidement un siège, et je me connecte au wifi pour passer le temps. Pas grand chose à se mettre sous la dent ce matin….



Dans l'avion
Après une bonne heure d'attente, l'avion arrive en porte. Surprise (encore !), il ne s'agit pas d'un E-195 comme annoncé, mais d'un vieux 737-500 croulant. Au moins sur cet appareil, la livrée


L'embarquement est lancé dans le calme, je ne sais plus s'il y avait des priorités.

L'accueil est normal, et je traverse la classe Affaires (en 2+2) pour aller vers le fond de l'avion, en éco (3+3). Comme cette compagnie inclut un bagage de soute dans tous ses tarifs, il n'y a pas de bagarre pour les coffres et tout est terminé assez rapidement. Je suis au couloir (17C), j'ai un voisin, mais le hublot n'est pas occupé. Je demande alors à une hôtesse si je peux changer de place, et elle me dit que c'est possible après le décollage. Voici donc un aperçu de la cabine. Le pas est assez bon, et le siège est globalement confortable même s'il montre des signes de faiblesse.




Le hublot est presque rectangulaire….

Tout est en Russe et Anglais dans l'avion, ça met dans l'ambiance !


Les portes sont fermées à l'heure, et le service commence pendant le roulage avec un petit bonbon Belavia. Les consignes de sécurité sont effectuées à la main, en Russe et dans un sabir ressemblant à de l'anglais, mais je ne suis pas sûre ^^. Le roulage est assez long, il y a des bouchons, et finalement on décolle vers 11h35. Malgré les encombrements au sol, on arrivera à Minsk à l'heure prévue. Vérification tablette, c'est sale !

Je commence à explorer l'unique divertissement de ce vol (3 heures), c'est à dire le magazine de bord. C'est à 90% en Russe, et les 10% en Anglais sont assez étranges !



Je migre ensuite au 17A, à la fenêtre. Vérification winglet, il est bien là !


Ensuite il ne se passe pas grand-chose, du coup je discute avec mon voisin, qui se rend en Biélorussie pour rendre visite à des amis Biélorusses. Il connaît très bien la Russie, l'Ukraine, et en général toute l'Europe de l'Est, et nos discussions sur la situation géopolitique de la région et au-delà sont fort intéressantes. Le service en vol commence alors avec un premier passage du chariot à boissons. Le choix est simple: eau, jus de pommes ou jus de tomates (pas d'alcool sur Belavia). Je prends un verre d'eau et un verre de jus de pomme. Le tout est servi dans des verres en carton siglés.

Et j'en profite pour vous présenter les documents de voyages en véritable papier cartonné Belavia (point très positif !!).

Et voici les consignes de sécurité pour les fans….


Les verres sont récupérés 15 minutes chrono après, et les plateaux-repas sont distribués. Il y a une boîte en carton et une barquette en aluminium. Je vous laisse découvrir ce chef d’œuvre de gastronomie.

Il y a donc un bout de "pain" qui a sans doute séché 2 ou 3 jours avant d'être emballé (ou alors il y a de la mousse à la place de la mie, je ne sais pas trop), un bout de préparation de type fromagère indéterminée et un petit gâteau dans la boîte. Bon point à noter, une serviette rafraîchissante.


Le plat est constitué de patates non épluchées et dont je me demande si elles ont été lavées tellement le goût de terre est présent, de carottes, de champignons et de fromage qui aurait certainement dû être fondu.

Inutile de préciser que c'est aussi bon que beau, c'est à dire infâme, et surtout très sec. Heureusement, un deuxième service de boissons arrive, avec eau, thé ou café. Finalement, le dessert sauve le tout, c'est un petit gâteau avec des pépites de chocolat qui est bon. Je me console avec la vue extérieure et une petite photo du plafonnier qui confirme l'âge avancé de la bête du jour.




L'équipage disparaîtra alors pendant une bonne heure et sans ramasser les plateaux avant. Ils s'activent à nouveau +/- 45 minutes avant l'arrivée, avec le ramassage des plateaux et la distribution des fiches d'arrivée sur le territoire biélorusse, qu'il faut remplir en pattes de mouche. Tout le monde a aussi droit à une petite carte postale de l'office de tourisme biélorusse (et oui ça existe !).

La descente est amorcée avec beaucoup de turbulences, et une belle vue sur la forêt.




L'atterrissage se fait sous les applaudissements des passagers.




Il y a d'étranges avions au loin….

Le roulage est assez court, et le débarquement est long car je suis presque au dernier rang. On entre dans un bus sous l’œil vigilant d'un militaire en uniforme pour ensuite monter dans un bus qui nous transportera sur 20 bons mètres, voire même peut-être 25. Il faut savoir que l'aéroport ne semble pas disposer de passerelles.
Bienvenue à Minsk
Comme j'ai huit bonnes heures avant mon prochain vol, j'ai pris mes dispositions pour franchir la frontière. Il n'y a pas beaucoup de queue (juste les passagers du vol), mais c'est très long, genre 3 à 5 minutes par passager. Arrive mon tour, et là je me sens comme en Union Soviétique (ou du moins c'est l'image que j'en ai). La policière (en grand uniforme vert militaire) ouvre mon passeport, regarde attentivement toutes les pages, puis regarde avec une loupe la page de la photo. Elle fixe le passeport, puis elle me fixe, elle refixe le passeport, elle me reregarde [continuer pendant 30 secondes] et finit par me demander si j'ai une assurance santé pour la durée de mon séjour. Par chance, j'ai imprimé une attestation à l'avance, que je lui donne. Elle met trois bonnes minutes à lire les 5 lignes, puis finalement appose les tampons nécessaires et me laisse passer. J'avais vraiment l'impression d'être une criminelle. Petite info aux futurs touristes (ah ah), il est possible d'acheter une assurance santé sur place pour 2€. Certains de mes compagnons de voyages ont réussi à passer avec leur carte européenne d'assurance maladie, mais apparemment ça ne marche pas avec tous les flics. Voici donc le précieux sésame !

Suite à cela, je vais changer de l'argent, puis je pars à la recherche de l'arrêt de bus, qui est bien indiqué. Il y a un bus toutes les 40 minutes, et le trajet vers le centre ville dure environ une heure et coûte 4 roubles par trajet (environ 2€). Le bus part exactement à l'heure prévue avec une précision toute japonaise biélorusse. D'autres membres de mon groupe ont eu le malheur de prendre des taxis et se sont fait extorquer plus de 150€ pour un aller retour par des conducteurs plus que douteux et un temps de parcours plus court de 10 minutes par rapport au bus. Et sonc, bienvenue en Biélorussie !


Le bonus aéronautique
Juste à la sortie de l'aéroport de Minsk, il y a quelques carcasses d'avions soviétiques. Je les ai photographiés à mon retour (je n'avais que 6 heures à attendre après tout). On peut s'approcher tout près et c'est assez impressionnant, mais je pense qu'il ne reste à peu près que la carlingue de ces avions. C'est assez impressionnant
Tupolev 154



Illiouchine 76. Probablement l'avion le plus impressionnant que j'aie jamais vu !








Tupolev 134






Détail du nez vitré


Antonov 24RV



Yak 40


Antonov 2



La brochette !

Le bonus Touristique
Minsk et la Biélorussie ne sont certainement pas des destinations touristiques, mais l'aperçu que j'ai eu de la ville me semble sympathique et agréable. La ville est parcourue de larges avenues, et tout est d'une propreté parfaite. L'ordre règne en maître.




La vieille ville est très sympa pour se balader et se poser. Il y avait pas mal de monde dans la vieille ville, aux terrasses, dans les parcs ou sur des pédalos. Ça ne doit pas être la même ambiance en hiver !







merci de votre lecture et à bientôt pour la suite ! !
Hello AK !
Un grand coup de chapeau pour ce voyage, qui, outre le mérite de la rareté (pour la compagnie) et la qualité rédactionnelle (j'ai bien ri !), a un ultime mérite, celui de tenter la visite d'une ville si accueillante, chaleureuse, où le touriste est accueilli à bras ouverts (mais avec le pistolet au ceinturon et le couteau à la ceinture...) Je suis impatient de lire la suite !!
PS : si la liste des compagnies possibles est annoncée telle qu'elle, alors oui, c'est une pratique commerciale trompeuse !
Merci pour ce tree beau FR,
Bien détaillé et très bien narré,
Vol atypique avec un service étonnant!
J'envisage ce voyage avec un autre FRiste et vos conseils sont très précieux!
Vous confirmez le fait que Mink respire l'ordre.
Vie assez agréable en terme de restaurants le soir?
Bonne journée et à bientôt
Et le prix d'un coca? ;-)
Merci des commentaires ! Je n'ai pas eu le temps de manger en ville le soir, mais pour vous donner une idée des tarifs, j'ai payé 11.50 roubles (+/- 6€) pour un wrap, un coca et un fanta au Burger King de l'aéroport, ce qui est très raisonnable.
Côté ambiance, on est repartis vers 19 heures et il y avait pas mal de monde en centre-ville. Par contre je n'ai pas vu beaucoup de terrasses.
Merci pour ce FR.
La suppression des visas incite un peu plus à voler sur Belavia, pour l'expérience soviétique plus que pour le confort ou le service.
Bonus sympa, mais je doute que tout Minsk ressemble à ça, les barres d'immeubles style URSS doivent aussi être légion.
En effet, là je n'ai pris que des photos du centre-ville. Les abords de la ville sont beaucoup moins jolis, avec de grands immeubles gris. Par contre, une fois sorti de Minsk, il y a d'immenses plaines, des forêts, des petits villages qui m'ont eu l'air charmants (en tous cas depuis le bus).
Merci pour ce FR,
Très beau bonus aussi bien aéronautique que citadin.
Belavia ne fait pas rêver mais la suppression du visa devrait inciter les gens à se rendre au Bélarus.
A bientôt
En effet, après discussion avec une Biélorusse sur un des vols retours, il paraît que la suppression des visas a eu un très fort impact sur le tourisme dans le pays (il faut dire qu'ils partent de très bas). Elle m'a dit que le gouvernement envisageait même de porter l'exemption de visa de 5 à 10 jours dans un futur proche !
Pour vous rendre à Minsk, vous pouvez aussi utiliser Austrian Airlines, Aeroflot, Lufthansa, LOT, UIA. Il y a de quoi faire....
Un voyage organisé avec une compagnie qui à l'air de l'être un peu moins. Un catering qui est plus beau que bon. Des docs de voyage qui incluent également une carte postale pour l'ambiance totalement vintage. Un bonus ville/aviation (musée non volant). Et un style rédactionnel un poil acide... On dirait la recette de la sauce okapi ;-) Je me suis bien fendu en lisant ce FR. Il aurait quand même fallu emmener votre fameux collègue du vol vers Bergen et là, c'eut été l'apothéose.
Merci beaucoup pour ce FR très insolite. Belavia donne envie de voyager, tout d'un coup.
À bientôt!
Merci pour le commentaire. Le transport était le seul point noir du voyage, tout le reste a été très bien pensé. Je pense que Belavia était la compagnie la moins chère. J'ai regardé avant de partir, les Paris - Yerevan et Paris-Tbilisi étaient dans les 300-400€ 2 semaines avant le départ, soit bien moins que la moyenne (qui était dans les 600-700). Quand on paye ce prix là, il ne faut pas attendre des choses extraordinaires.
Merci pour ce FR très riche en découverte.
Des horaires de vols improbables (une économie du TO ?) mais largement compensé par la découverte de la ville.
Un vieux coucou (en plus en livré vintage) d’une vingtaine d’année, c’est le charme de ce genre de destination.
La boîte repas fait penser à une boîte de mouchoir en papier ; et que dire de ce plat chaud : spécial…
Super bonus.
A bientôt
Disons qu'avoir un avion récent aurait presque été dommage pour un tel voyage dans le temps !
Merci pour ce FR et pour la visite guidée du musée à ciel ouvert de l'aéroport de Minsk. Quel régal ! On en s'en lasse pas !
Ayant voyagé plusieurs fois sur B2, je confirme que ce n'est ni pour son catering ni pour son service en à bord en général qu'il faut prendre cette compagnie...
Concernant les obligations de tout voyagiste français en matière d'information du client sur les compagnies aériennes utilisées, il doit effectivement prévenir d'un éventuel changement dès qu'il en a connaissance, donc dès qu'il a pris sa décision de vous mettre sur telle ou telle compagnie si celle-ci ne figure pas sur la liste qu'il a déjà publiée, ce qu'il semble avoir fait 2 semaines avant le départ. La conséquence de cette notification à l'avance est que le client doit avoir la possibilité d'annuler son voyage sans frais si cette compagnie ne lui convient pas, puisqu'il s'agit d'une modification substantielle du contrat qui le lie au voyagiste.
Au delà du choix de B2, sans doute comme vous l'indiquez pour des raisons de tarif, ce sont les 8 heures de transit à Minsk sans prise en charge qui sont déplorables de la part de ce voyagiste : une excursion gratuite avec un repas en centre ville aurait sans doute été le meilleur moyen de compenser tout ça. Donc c'est bien un voyagiste radin, à défaut d'être dans l'illégalité, sur lequel vous êtes tombée.
A bientôt pour la suite et merci pour le partage.
Merci pour le commentaire. Le voyagiste n'a pas été très réglo car il a émis le billet sans prévenir du changement de compagnie et donc m'a mis devant le fait accompli. J'ai eu beau râler, il ne s'est pas passé grand chose.... Affaire à suivre !
Merci pour ce FR de cette expérience qui, à défaut d'être des plus agréables, a au moins le mérite d'être originale !
Tout cela me donne envie d'aller faire une petite visite de Minsk un de ces jours tiens... La ville a l'air d'être encore dans son jus soviétique, ça lui donne un certain charme je trouve (un peu comme le contrôle PAF à l'arrivée !).
Par contre, j'éviterai peut-être Belavia, je ne suis pas difficile sur le catering, mais je pense que j'aurais eu du mal à manger ce... plat ?
Quand au contenu en anglais du magazine de bord, c'est effectivement assez originale cette partie en anglais.
A bientôt pour la suite de ce périple !
Et ben, je ne pensais pas déclencher toute cette masse de commentaires ^^ ! Ça fait plaisir. La ville m'a eu l'air typique soviétique, même si je suis trop jeune pour avoir connu cette époque. Il n'y a pratiquement rien écrit en alphabet latin hors de l'aéroport, donc il vaut mieux lire le cyrillique et parler trois mots de Russe facilite la vie.
Il y a cependant des détails qui font "moderne", comme les voitures (il n'y a pratiquement aucune vieille Lada ou équivalent), et les enseignes de restauration rapide, etc.