Avis du vol entre Seoul et Osaka en classe Economique avec Peach

A l'attention des modérateurs : Merci d'ajouter la compagnie PEACH à la liste, j'ai choisis aléatoirement une autre compagnie ;)
Chers FRistes, êtes vous prêts à voir la vie en rose ou plutôt
la vie en Peach ?
Me revoilà avec une compagnie low cost asiatique inédite. Il s’agit de Peach, filiale de All Nippon Airways dont le premier vol à eu lieu en Mars 2012. C’est donc une compagnie toute jeune opérant une flotte de 5 Airbus A320 qui lui ont été livrés neufs.
J’ai emprunté ce vol dans le cadre de mon premier séjour au Japon, au programme 3 jours à Kyoto et une journée à Osaka.
Mon voyage commence une fois de plus de bon matin dans la navette qui me conduit depuis la ville où je suis en échange (Suwon) à l’aéroport d’Incheon. En cette heure matinale le trafic est encore light dans l’agglomération de Séoul et la soixantaine de kilomètres est engloutie en une petite heure. A bord sièges en cuire en configuration 2-1 largement inclinables et courbette du driver avant le départ en prime. Le Roissybus peut aller se rhabiller. La plupart des passagers finissent leur nuit à bord, comme à l’accoutumée plusieurs hôtesse de Korean Air et Asiana tirée à quatre épingles sont du voyage.
Arrivée à Incheon à 7h30 tapantes, ce jour là sous un beau soleil juste à l’heure pour l’ouverture de l’enregistrement. Celui ci a lieu en lieu en zone K à coté de Zest Air (compagnie low cost Philippine) qui opérait plusieurs vols depuis ICN et en face d’une large zone dédiée à la Thai. Une odeur - comment dire – plutôt particulière pour un aéroport embaume les environs, on se croirait à la Criée de Rungis. J’en descelle la provenance, un couple de sexagénaires Coréen aidé d’une femme trentenaire sont occupé sur le coté de la zone d’enregistrement à transvaser de boite en polystyrène en boite en polystyrène ce qui m’a semblé être un mélange de homards et de crevettes surgelées
Surprenant.
Trois comptoirs sont dédiés à l’enregistrement du vol dont un dédié aux passages sans bagages en soute avec file dédiée. Je m’engouffre dans cette dernière. Les bagages en soute sont en supplément chez Peach mais 10 kg sont autorisés en cabine. Un gabarit sans balance était présent mais je n’ai vu personne se faire contrôler. J’attend une petite dizaine de minutes que les passagers me précédents soient enregistrés avant d’être dirigé vers le comptoir. Mon enregistrement prendra une quinzaine de minute, les employés de la société de Handling vérifient en effet tous mes documents minutieusement (visa coréen, titre de séjour
) et me posent des questions sur la durée de mon séjour au Japon et en Corée. Au retour il en sera de même à l’aéroport d’Osaka où l’agent a du appeler son supervisor car je n’étais d’après lui non ré-admiscible en Corée. Les compagnies aériennes asiatiques semblent assez suspicieuses sur les documents des voyageurs étrangers et les vérifient plutôt deux fois qu’une, surement pour éviter un retours à leurs frais en cas de refus d’entrée dans le pays à l’arrivé

A noter que l’enregistrement en ligne n’est pas disponible chez Peach, il faut impérativement passer au comptoir d’enregistrement pour obtenir son boarding pass. Lors de mon vol retours les boarding pass étaient imprimés sur de simples « tickets de caisse » pratique apparemment courante chez les low costs asiatiques si j’en crois certains précédents FR.
Direction la sécurité ensuite, ça bouchonne au filtre. C’est l’heure de pointe à Incheon et il me faudra pas moins de 30 minutes pour passer le contrôle et enchainer directement après avec la PAF dont le passage quand à lui est expédié. Comme quoi même dans les meilleurs aéroports de la planète ça peut bouchonner aux heures de pointe
Les Asiana Girls s'apprètent à passer la sécurité

Je ne vous présente plus Incheon. Pour ceux qui auraient loupé mon précédent FR depuis cet aéroport rendez vous ici :
http://www.flight-report.com/reportage/2506/ICN-HKG.html
Mon vol comme tous les vols opéré par des compagnies non coréennes part du Concourse au large et nécessite donc d’emprunter le métro automatique. Je comprend pourquoi Peach impose une heure limite d’enregistrement de 50 minutes, il faut en effet un petit bout de temps pour rejoindre le satellite une fois l’enregistrement effectué, pour peu qu’il y ai du monde aux controles il ne faut pas trainer.
Au programme ce jour :
A330 Asiana

B747-400 Korean

B777 Korean

C'est l'heure de la pause chez Asiana

A330 Air Calin pour Nouméa à coté d'un A330 Vietnam Airlines

Encore vous!

B737-800 T'Way airlines Compagnie low cost Coréenne dont le site ne propose pas de version anglaise donc impossibilité pour moi de voyager avec eux

A330 Air Asia pour Kuala Lumpur

B737-800 Korean livrée Skyteam

A330 Asiana

A330 Malaysia Airlines pour Kuala Lumpur

Le B777-300 d'Air France s'en va pour CDG with winglet Air Asia

Mérou Korean & B777

Ma salle d'embarquement

L’embarquement est appelé, deux files ordonnées se forment, nous embarquons et en 15 minutes tout le monde est à bord. Aucun contrôle des bagages cabine malgrès la présence d’un gabarit en porte (nous ne somme pas chez Ryanair).
Accueil souriant à bord avec la traditionnelle petite inclinaison. Je serais sur ce vol le seul occidental à bord. Dès le passage de la porte ça sent le neuf
J’aime beaucoup l’identité visuelle de Peach, ce rose donne un coté « fun» que l’on peut espérer d’une compagnie low cost. En cabine c’est plus le violet qui est décliné sous plusieurs tons sur les sièges, les cloisons arborent le même rose que la livrée avec le logo de la compagnie. On retrouve aussi le violet sur la « main courante » sous les coffres à bagages. L’avion est équipé des intérieurs Airbus le plus récent que je trouve très réussi.

Au niveau confort le pitch est très limité, je ne peu laisser mes jambes droite, je suis obligé de les mettre en biais pour pouvoir rentrer dans le siège et je ne mesure qu’un mètre 80. Le siège est cependant inclinable. Est ce vraiment un plus quand on a déjà aussi peu d’espace personnel ? Je ne sais pas comment j’aurais pu tenir sur ce siège avec en plus le dossier de celui de devant abaissé
j’ai pu heureusement incliner le mien le siège derrière moi étant inoccupé.
Les hôtesses sont très actives pendant l’embarquement n’hésitant pas à aider les passagers à mettre leurs bagages dans les coffre. A peine les portes fermées elles commenceront à distribuer les formulaires d’entrée au Japon.
Nous repoussons en avance.
Les démo de sécurités sont effectués en japonais uniquement, une annonce en anglais invitant à consulter la notice de sécurité.
Roulage:
J'ai été étonné de voir le nombre d'appareil Korean au large au repos, je me demande comment la compagnie fait pour rentabiliser sa flotte

Un 747 cargo de Korean devant un hangar Asiana et dans le fond ce qui semble être un nouveau hangar en construction

Après un long roulage nous nous élançons.
Le temps de vol annoncé est d’une heure dix.
La zone cargo Korean. Vous pouvez apercevoir un 747 avec le nez ouvert

Un golf en bordure de l'aéroport

Le pont reliant l'ile ou se situe l'aéroport d'Incheon au continent

L'agglomération de Séoul

Qui dit low cost dit BOB ! Je n’ai rien pris mais plusieurs plats chauds étaient proposés dont du bibimbap, pour le reste c’était du classique (Pringles, muffins
). Les prix m’ont semblés raisonnables, entre 6 et 7 euros le plat chaud, 2 euros la canette.
Un service duty free était aussi proposé.
Les PNC (toutes la vingtaine et charmantes) ont été d’un grand professionnalisme pendant tout le vol, souriante et très présentes en cabine : l’excellence du service à la japonaise que l’on retrouve partout. J’aime beaucoup leur uniforme que je trouve à la fois original et élégant avec le petit foulard autours de la taille. Comme quoi on peut être une compagnie low cost et avoir des uniformes sympas, suivez mon regard

Arrivée sur les cotes japonaises

Arrivée à Osaka Kansai avec 20 minutes d’avance. Débarquement par bus. Tous les embarquements et débarquements des vols Peach s’effectuent par bus. A la sortie de la passerelle je prend une photos de notre appareil rapidement pensant que cela était interdit, l’employée au sol s’écartera pour que je puisse mieux prendre ma photo (wow !), à CDG je me serais fait hurler dessus.
L'avion ayant opéré notre vol:

B747-400 China Airlines from Taipei

A330 Alitalia from Rome

L’attente à la douane fut assez longue de nombreux vols arrivant à ce moment là notamment de China. Très longue attente également pour acheter un billet de train pour Kyoto depuis la gare de l’aéroport, automates & ATM uniquement en Japonais et personnel dépassé.
BONUS
Lors de mon retours vers Séoul j’ai fait un petit tours à « l’Observation Center » de l’aéroport d’Osaka Kansai. Il s’agit d’un bâtiment de 5 étages relié au terminal par une navette gratuite, le trajet dure environ 5 minutes. Il comprend un petit musée, un restaurant sur le thème du Concorde et surtout Deux grande terrasses d’observation avec une superbe vue sur le terminal et les pistes, parfait pour spotters. L’accès a ces terrasses d’observation est totalement gratuit et libre et propose même des jeux pour les enfants. J’ai trouvé ce concept très sympa, quand on attend un vol cela permet de passer le temps agréablement, plusieurs japonais semblait également être venus là en famille dans le cadre de leurs loisirs (« un dimanche à Orly Osaka »). On aimerait retrouver ce genre d’initiative et d’infrastructures dans plus d’aéroports, un bon moyen d’encadre les spotters.
Un écran indique en temps réel les arrivées et les départ avec simulation de la trajectoire en image de synthèse

Ci dessous une sélection de quelques clichés que j’ai pu y prendre :
A320 Jetstar, B777-200 United, B747-400 Asiana, ANA

A320 Jetstar

A320 ANA

B737-800 JejuAir arrivant de Séoul

B767-300 ANA

Arrivée d'un deuxième B737-800 mais sans winglet de Jeju Air from Jeju

Décollage A320 China Southern

Aterrissage B737-800 ANA

B737-800 Japan Airlines

Décollage B737-800 Japan Airlines

A320 Jetstar

Les deux B737-800 Jeju AIr, B777 Thai, A330 Delta, B747-400 Cathay Pacific

Helico des gardes cotes japonais

L’aéroport du Kansai à la particularité d’être construit sur une ile totalement artificielle reliée au continent par un pont. Il fut inauguré en 1994 prenant le relais pour les vols internationaux de l’aéroport d’Osaka Itami d’où certains vols domestiques sont encore opérés. D’après Wikipedia il s’agit de l’aéroport du monde où les taxes d’atterrissage sont les plus élevées après celui de Tokyo Narita. J’ai trouve l’architecture sympa mais le terminal reste très sombre et je l’ai trouvé peu fonctionnel et pas du tout spotter friendly (l’Observation building compense)
Le pont qui relie l'aéroport au continent