Avis du vol entre Marseille et Paris en classe Economique avec Air France

Bonjour à tous,
Sans avoir la prétention de concourir pour la proposition du FR le plus banal et ennuyeux du moment, je poste tout de même une petite contribution sur un vol effectué ce dimanche sur La Navette, entre Marseille (MRS) et Paris Orly (ORY). Nous partîmes en TGV vendredi soir avec un ami direction Marseille pour une petite mise au vert, avec l'idée d'y arpenter les calanques, ce que nous fîmes sous un soleil radieux. Le coût du trajet de l'aller en train (1ère classe) était sensiblement identique au coût du billet de retour en avion, pour une même période de réservation.
Je m'excuse par avance pour la qualité de certaines photos (reflets et luminosité), la météo se dégradant au cours de la journée du retour n'a pas arrangé les choses.
Rien à dire, l'endroit présente toujours autant de charme…

Après ce week-end de détente, direction l'aéroport de Marseille dès dimanche midi dans l'optique du retour à la maison. Nous prenons le chemin du hall 1 pour un peu de spotting en début d'après-midi.
Au programme des vols :
Air Transat pour Montréal-Trudeau, 3 liaisons directes par semaine, opérées en A310.

737 RAM au roulage (certifié ETOPS s'iou plait !)

763 El Al Israël en provenance de Tel Aviv (3 vols par semaine)

A320 BIE SX-BHV

A319-100 AAF F-HBAL en provenance de Tlemcen et qui s'apprête à repartir pour Constantine

Le 310 d'Air Transat semble prêt à partir, la passerelle est retirée…

… mais il ne s'agira en réalité que d'un faux départ. La mécanique de l'appareil semble faire des siennes. On peut constater un écoulement de carburant au niveau de l'aile droite.

La passerelle est alors immédiatement redéployée et les pompiers ne tardent pas à circonscrire l'ancêtre bien mal en point.

L'assistance s'organise pour porter secours au papy-Airbus.

Ce qui n'empêchera pas Vueling de s'envoler pour Barcelone.

Pendant qu'on s'active à la résolution du problème, voici le F-GHQG d'AF en provenance de CDG, qui repartira bientôt vers Venise.

Une fine mousse est répandue sur la flaque de kérosène produite.
Au passage, j'aime beaucoup l'habillage de cette dérive Air Transat.

Puis débute une série d'opérations techniques sur lesquelles seuls les connaisseurs pourront nous éclairer.

Retour au hall 4 après ce divertissement afin de passer les formalités de sécurité et ne pas manquer l'embarquement de 15h00.
Entre temps, F-HBNF (livré en mai 2011) est arrivé d'Istanbul. Il prendra la direction de Nantes un peu plus tard.

L'embarquement est prévu en porte 42. L'espace vital est agréable dans le hall 4 en ce dimanche après-midi.

Notre appareil est déjà au contact. Il s'agit du F-GPMB, A319 de 1996 ayant volé pour Air Inter, et toujours aux anciennes couleurs d'Air France. Il vient de faire 2 A/R ORY/MRS avant le notre, et il servira de nouveau sur un MRS/LIL un peu plus tard dans la journée.

Vous remarquerez comme le temps s'est particulièrement dégradé en quelques heures.

J'apprécie cette livrée Air Corsica, aux allures très régionalistes.

Non, il ne s'agit pas d'un nouvel assaut du GIGN à Marseille…

Tandis qu'El Al repart pour Tel Aviv.

Air Transat décolle enfin avec 2h de retard sur l'horaire prévu.

Nous embarquons à l'heure.

Notre voisin pour Nantes (AF7612).

Je choisis la place 25A, tout au fond de l'appareil, ce qui me permettra de bénéficier de 2 places pour moi seul, tandis que l'avion affiche un bon taux de remplissage (90% environ).

Le roulage commence sous un temps exécrable, et je ne pourrai prendre de photos nettes de celui-ci.

Nous nous dirigeons vers la piste 13L, le vent étant orienté sud-est. J'ai toujours décollé de la 31, première expérience pour moi, donc.

Les 5 minutes qui vont suivre vont être particulièrement éprouvantes puisque les turbulences vont être très sévères. Nous avons décollé environ 30mn avant la tempête qui a balayé Marseille ce dimanche, autant dire que les conditions n'étaient pas particulièrement favorables pour ce début de vol. Après avoir été secoués dans tous les sens, nous atteignons un niveau de vol plus calme, puis assez rapidement la croisière.

Puis un questionnaire de satisfaction est distribué à certains passagers. Je joue le jeu.

Le voyage continue au-dessus de la grisaille.

Le début de la descente vers Paris est particulièrement désagréable pour les tympans, puis nous passons la couche nuageuse au c'ur de turbulences cette fois modérées.

Nous survolons Auxerre et Fontainebleau pour pouvoir atterrir face à l'Est.

L'atterrissage piste 06 est soft.

L'arrivée à Orly se fera sous un ciel tout aussi maussade qu'au départ de Marseille. Au parking : de l'Iberia, un petit CRJ700 de Britair, un des trois 757 d'Openskies entre deux rotations pour Newark, et quelques long-courriers Air France.
A ce propos, le rapatriement de l'ensemble des long-courriers d'AF vers Roissy est-il toujours d'actualité ?

La cabine se prépare a être désertée.

Une dernière vue d'Orly Ouest un dimanche soir, avant de repartir dans les tréfonds ténébreux et déprimants de l'Orlyval.