Avis du vol entre Paris et Stockholm en classe Economique avec Air France

(This report is posted simultaneously in English here)
Ce récit de vol est un peu particulier, car comme les plus observateurs de mes lecteurs l’ont déjà remarqué en consultant mon profil, c’est celui-ci qui me fait franchir le cap du million de km reportés sur FR. On m’objectera que ce seuil est franchi grâce à un peu plus de 400 000 km cumulés de FR publiés aussi en anglais. Mais c’est aussi ce vol qui me fait passer le cap du million de « life km » aériens depuis un ORY-NCE en Caravelle dans les bras de ma mère. Je n’en ai évidemment aucun souvenir, mais ma mère si, car elle avait tiré le lot perdant à la loterie PNC (une longue tradition chez AF), au scandale d'un anonyme PAX d'âge mur qui avait fermement rappelé cette PNC à ses devoirs envers une jeune PAX encombrée d'un bébé et d'un bagage à main.
(La reconstruction de mon CV de passager aérien est à 40 000 km près : on ne va pas pinailler entre amis pour un tour de la terre en plus ou en moins !)
J'ai aussi crédité peu ou prou un million de miles Flying Blue (en y ajoutant la contre-valeur de points Fréquence Plus - les djeunn's ne peuvent pas comprendre ;), mais je n'ai pas cherché à fouiller mes archives pour conforter cette estimation.
Pour fêter ce triple statut de millionnaire, je vous propose de compléter les paysages vus pendant ce vol, peu nombreux en raison des nuages, par une rétrospective de tous les terrains d’aviation aperçus sur cette ligne en empruntant ce vol AF1262 de semaine en semaine. En prenant un vol de l’après-midi, et donc un siège au hublot côté droit pour ne pas être à contre-jour, on pourrait certainement en apercevoir encore d’autres, comme par exemple XVS (Valenciennes – Denain) aperçu en fin de journée lors d’un récent vol AF1462.
Bien sûr, tous ne peuvent pas être vus lors d’un même vol, même avec une météo idéale, car ils ne sont pas tous sur la même route aérienne. Beaucoup de ces pistes sont trop courtes pour un Airbus, mais il est néanmoins évident que les aéroports de déroutement ne manquent pas sur cette ligne (merci gcmap.com)

Mais avant de décoller, il faut d’abord arriver à l’aéroport, et avant cela on peut choisir son siège, ce que j’ai fait avant l’ouverture de l’OLCI. Siège au hublot côté gauche, devant l’aile parce que sans gros bagage à main : la routine. A l’OLCI, je conserve mon 6A, car le 5A a un hublot mal aligné dans les A321 et je soupçonne qu’il pourrait en être de même dans un A320.

Trajet assez fluide en taxi jusqu’à CDG

En taxi ordinaire, pas en moto-taxi : les premiers juilletistes sont déjà partis et cela se sent.

Entrée dans le Terminal 2F landside

Ce n’est pas la foule des grands jours

Le vol pour ARN est affiché à l’heure

Passage du PIF rapide, par l’accès Skypriority, mais je doute qu’il y ait eu du monde au PIF ordinaire cette fois-ci

Les présentoirs sont plus remplis que d’habitude de presse quotidienne française et étrangère offerte par AF à ses PAX. Ces présentoirs ne tombent pas sous les yeux et leur taux de remplissage inhabituel est un indice parmi d’autres que la clientèle d’affaire qui connait bien ce terminal a été en partie remplacée par une clientèle vacances moins expérimentée.

Pour ce qui est du spotting, c’est tout aussi maigre que d’habitude, avec ce 737 Air Europa et la frustration de ne pouvoir faire de cliché acceptable d’un retrojet KLM

Accueil cordial par l’une des trois bornes libre-service de scan de son BP (il y a une option dragonnes en face, mais elles sont occupées)

La sélection de langues vivantes faites par AF est intéressante. Admettons que l’arabe (n°5 au classement mondial du nombre de locuteurs) soit omis parce qu’il n’y a pas de vol ici vers des pays arabophones. Mais il n’y en a pas non plus vers la Norvège (ils sont au 2G), ni vers les pays d’Extrême-Orient ou la Russie. Le suédois, qui émarge tout juste au Top 100 mondial, a fait le cut.

Comme d’habitude, le niveau inférieur est signalé par un plateau avec de la vaisselle sale

… sans doute parce que c’est là qu’il y a des tables garnies de vaisselle sale.

Je suis mauvaise langue car en fait, avec le mois de juillet arrivent les vacances des PAX Skypriority, et ce salon n’a pas l’affluence du mois dernier

C’est grâce à mon passage au salon du Terminal 2G à l’occasion de ce vol CDG-OSL que je sais qu’il peut y avoir des sachets de muesli cachés sous ceux de corn flakes, et ce matin, ils ne sont même pas cachés.

Je plaide cependant la bonne foi, car en quittant le salon, j’ai constaté qu’il n’y a pas / plus de muesli au niveau supérieur

… mais il y a en revanche ces feuilletés pas vus en bas, que je ne regrette pas particulièrement

Donc en bas, il y a l’assortiment habituel de tranches de jambon et de dinde, du fromage, etc. Les quantités ne sont pas considérables, mais c’est bien assez pour moi.

Les viennoiseries n’ont pas fait recette, ou bien les paniers viennent d’être réapprovisionnés

Il y a bien sûr du café et du thé

Et avec ça ? Le tout-venant ayant été mis hors de portée des mômes,

… comme celui-ci à gauche,

… un jus de fruit, peut-être ? C’est le bouton de droite pour la pomme,

… mais voici tout ce qu’il en reste, à compléter par le jus multifruit de gauche..

Vous avez beau dire, il n’y a pas seulement que de la pomme, il y a autre chose.

J'ai connu une Polonaise qui en prenait au petit déjeuner. Faut quand même admettre : c'est plutôt une boisson d'homme.

Pour ce qui est des distractions, il y a des journaux et magazines en tournant le coin après l’accueil – il y en a d’autres en face en entrant.

L’amateur de spotting est marginalement mieux loti, en raison des passerelles toujours aussi nombreuses dans le champ où qu’on se place, avec des avions vus au ras du tarmac comme cet A32x AF.

Voici la meilleure vue que j’aurai eue du retrojet KLM

Les passerelles en question, les voici

Je ne peux nier qu’elles sont bien pratiques pour certains PAX que je me garderai bien de dénigrer, car Dieu seul sait ce que me réserve l’avenir.

L’heure d’embarquer est arrivée. La queue Skypriority est assez courte. Ça sent ici aussi le début des vacances

Au Terminal 2D, les dérives d’appareils Austrian, American Airlines, Air Baltic, Air Serbia et Easyjet

L’instant porte, avec un logo dont je me passerais volontiers

Le départ est prévu à l’heure (mais ne le sera pas)

Mes fiches étaient correctes : le hublot du rang est bien aligné. Comme toujours, un coup de chiffon sec n’est pas de trop.

Il y a dû y avoir un enfant bruyant dans le vol précédent : un PAX a utilisé des bouchons auditifs

L’appareil au contact à la porte voisine est un peu particulier

Cet A321 contribue à chercher à sauver la planète

… en consommant un peu de jus de colza ou autre carburant cultivé

Ce sont vraiment les vacances : le siège milieu reste libre

Un bon point pour le CdB qui fait face aux PAX pour leur annoncer qu’on va partir en retard, pour cause de déchargement du bagage en soute d’un PAX no-show. Il a de plus l’élégance de ne pas faire la morale aux PAX à ce sujet. Le CC fera aussi son topo d’accueil face aux PAX.

Le bio-jet s’éloigne

Vu de l’arrière, il ressemble à n’importe quel A32x

Un intrus se cache parmi ces A32x AF stationnés au large en face du Terminal 2D

L’angle ayant changé, apparaissent au Terminal 2D Air Serbia, CSA, Austrian, Easyjet, Air Malta et American Airlines

Ce dernier est bien sûr le seul long courrier de la brochette :

Passage le long du parking d’appareils Skyteam long courrier : un A340, deux 777 et un Airbus indéterminé

Le 777 en livrée Skyteam

De l’autre côté, c’est un 777-200ER qui est au premier plan (merci Lmion…)

Vue la position de cet A319 Brussel Airlines, ça sera un décollage piste 27L

Un 777-200LR Ethiopian Airlines stationné au large du Terminal 1

Le Terminal 1 et un 737 SAS

Au contact de l’un de ses satellites, A330 Turkish Airlines, 777 Eva Air, A380 Thai, 757 La Compagnie et deux appareils United Airlines. Un Airbus Lufthansa au premier plan.

Le stade de France à gauche, et des voies en direction de la Gare du Nord qui donne l’impression d’être prolongées par la Seine.

Vous avez repéré l’avion au-dessus de l’horizon, à gauche dans la photo précédente ? C’est l’Avro RJ-85 Cityjet en livrée Leinster Rugby (EI-RJX, merci Google Images), partant à DUB (merci Flightradar24)

La tour de télécommunications d’Andilly

Un alignement d’éoliennes picardes

La météo, comme annoncée dans mon introduction, cache rapidement le paysage au sol

Mais, en altitude, voici deux appareils au loin. On tente un doublé ? Ça ne se refuse pas !

Voici EI-DCR, un 738 Ryanair, assurant le vol FR8062 BHX-CFU

Et D-AIKS, un A330-300 Lufthansa, assurant le vol LH421 BOS-FRA

Je vous avais annoncé un panorama des aéroports sur le trajet, et on revient donc en arrière, avec le premier visible (si on décolle vers l’ouest) : l’aéroport du Bourget (LBG) où se posa Charles Lindbergh le 21 mai 1927 après avoir accompli le premier TATL en solo.

Quatre-vingt-dix ans après l’époque héroïque du Spirit of Saint Louis, ce sont des avions d’affaire qui se posent aujourd’hui à LBG, dont le nom est peint sur une piste désaffectée.

L’aérodrome de Lagny le Sec, à Plessis-Belleville (LFPP) est beaucoup moins prestigieux, mais il a quand même deux pistes, l’une bitumée et l’autre en herbe.

Vient ensuite la base aérienne 110 à Creil (CSF). Il n’y a plus de vols militaires depuis mai 2016 ; ne subsiste pour le moment qu’un aéroclub.

L’aérodrome Amiens-Glisy (QAM), au premier plan au centre ci-dessous, a été construit en 1937 pour accueillir une base aérienne qui en une décennie a été successivement française, puis allemande et enfin alliée. La piste pourrait être allongée pour accueillir des avions de ligne monocouloirs, mais il n’y a pour le moment que des aéroclubs.

La commune de Méaulte a à première vue un potentiel de trafic très inférieur à celui d’Amiens, mais c’est sur l’aéroport d’Albert-Picardie (BYF) que se pose régulièrement des appareils surdimensionnés : les A300-600ST (« Beluga ») qui convoient vers TLS les nez et tronçons d’avions fabriqués dans l’usine située juste à côté : ce sont les bâtiments blancs au centre de la photo.

Les pistes en herbe sont particulièrement difficiles à repérer. C’est en préparant ce FR spécial que j’ai localisé sur cette photo l’aérodrome d’Arras - Roclincourt (QRV) que j’avais raté sur le coup

Idem pour l’aérodrome de Lens- Bénifontaine (LFQL).

La forme triangulaire du centre historique de Lille rend cette ville particulièrement facile à reconnaître depuis l’altitude de croisière atteinte à peu près ici par le vol AF1262. Au premier plan à gauche, c’est l’aéroport de Lille-Lesquin (LIL)

Zoom sur LIL, sous différents angles. Au premier plan, deux « marguerites » (taxiways courbes desservant des silos pour avions militaires disposés en arc de cercle) rappellent le passé militaire de LIL qui n’est devenu exclusivement civil qu’en 1998.

Le même paysage, sous des angles similaires, mais en couleurs naturelles.

Trouver LIL au sud de Lille, c'est facile, mais de même que pour LFQL, il faut savoir où chercher pour voir l'aérodrome de Lille - Marcq-en-Barœul (LFQO), au nord de Lille, malgré ses quatre pistes, car elles sont en herbe.

Un peu de traitement d'image les fait ressortir

On franchit la frontière franco-belge pour voir ensuite l’aéroport de Courtrai (KJK), principalement utilisé par de l’aviation d’affaires.

La piste a la particularité de passer au-dessus d’une autoroute, comme à CDG.

Impossible à repérer sans savoir qu’elle est là : la piste en herbe de Moorsele (EBMO), à cinq km au nord-ouest de KJK (en haut de la photo, flèche rouge)

L’aéroport d’Ostende (OST), renommé Ostende-Bruges en 2003 quand Ryanair a ouvert une très éphémère liaison avec Londres-Stansted (STN). (Ce sont deux exemples parmi tant d’autres d’aéroports desservis par Ryanair qui ne sont pas du tout situés à proximité de la ville touristique dont ils portent abusivement le nom).

A proximité de Bruges, la base aérienne d’Ursel (EBUL), également utilisée par un aéroclub.

La base aérienne de Woensdrecht (BZM) , juste au nord d’Anvers. Elle accueille aussi Fokker Services, une entreprise qui effectue la maintenance d’appareils civils, pas uniquement de Fokker.

Le premier aéroport que l’on peut voir aux Pays-Bas est celui de Rotterdam-La Haye (RTM)

Je m’interromps brièvement ici, car un PNC m’apporte mon plateau repas.
Le menu spécial du jour est sans gluten, apporté sans formalisme oratoire particulier.

Le voici après déballage : de l’artichaut en entrée, du poulet avec du riz et un peu de sauce que je qualifie de citronnée uniquement par sa couleur, une sorte de crème anglaise, un mini pot de beurre et des gaufrettes.

Il ne manque rien ? Si, de quoi boire, et comme ce menu spécial n’a pas de bouteille d’eau comme les menus habituels, il me faut attendre le service normal pour avoir de l’eau. Comme je suis dans les premiers rangs de l’éco, j’attends moins que la moyenne le service normal, mais 14 minutes de retard, c’est excessif et le PNC dilapide les bons points gagnés par le CdB et le CC. Heureusement que l’artichaut contenait encore un de l’eau de cuisson, ce qui n’est normalement pas une qualité.

Cela dit, ce menu n’est pas mauvais, mais je préfère le pain sans gluten du salon à ARN. Comme d’autres menus spéciaux, c’est une option envisageable pour éviter la répétition des menus ordinaires.
Le plat chaud du menu ordinaire, aperçu en 6C, c’est le Poulet au pesto rosso et au risotto que j’ai décrit dans ce FR un mois plus tôt, mais on notera qu’il n’est pas accompagné du même dessert.

On reprend les aéroports avec AMS, dont voici la vue générale en plein hiver. Quand j’ai vu le sol à cette saison (ce qui était rare), les pistes en dur se détachaient particulièrement bien dans le paysage, et c’est le cas ici.

AMS à la belle saison. L’éloignement de la piste 18R/36L, dite la Polderbaan, est manifeste : il faut compter au minimum quinze minutes de roulement depuis les terminaux, à condition de ne pas être gêné par le trafic sur la piste 18C/36C.

Zoom sur les terminaux encerclés par les pistes. Le traitement d’image a fait ressortir la livrée bleue des appareils KLM

Comme le ciel était brièvement dégagé à cet endroit, non seulement j’ai vu AMS lors de ce vol, mais aussi Amsterdam, au caractéristique réseau de canaux concentriques dans le centre historique.

L’aéroport de Lelystad (LEY), actuellement dédié à l’aviation de tourisme. Il est situé dans la province de Flevoland, qui a la particularité d’avoir été intégralement gagnée sur la mer. Ryanair (encore eux) a proposé d’acheter tous les créneaux aériens le jour où il serait ouvert au trafic commercial, sans susciter l’intérêt des gestionnaires de la plateforme peu soucieux d’être pieds et poings liés à un unique client.

Trouvé après avoir beaucoup cherché sur une photo d’ensemble, longtemps après l’avoir prise : le terrain d’aviation de Drachten (EHDR). C’est encore une piste en herbe qui se camoufle bien dans le paysage quand on est à plus de 30 000 pieds du sol.

Leeuwarden et sa base aérienne (LWR)

L’aéroport de Groningue (GRQ), le dernier aux Pays-Bas sur cette route aérienne

Les Allemands ont généreusement équipé leurs îles de la Frise de pistes d’atterrissage. La plus à l’ouest est BMK, l’aéroport de Borkum. On le voit assez mal en prenant le vol AF1262 et je ne saurais trop vous conseiller la lecture de ce FR signé (évidemment?) LUCKY LUKE pour en savoir plus.

Juist et son aéroport (JUI)

Nordeney et son aéroport (NRD) pas très visible, en bas à droite.

A Baltrum, il n’y a pas de voitures, les vélos ne sont pas les bienvenus, mais il y a une piste de 360 m (BMR), ce qui nécessiterait un pont aérien pour en évacuer les 500 habitants permanents si le bateau n’était pas une option, vue la taille des appareils capables de s’y poser.

Langeoog, et son aéroport (LGO)

Un crochet vers la terre ferme pour mentionner la base aérienne Jever (ETNJ), en basse Saxe, à une vingtaine de km de la mer du Nord.

Les deux îles de Heligoland n’en faisaient qu’une jusqu’en 1720, année où le cordon qui les unissait a été détruit par une onde de tempête. L’aéroport (HGL), construit dans un but militaire en 1938, se trouve sur l’île de Düne, quasiment inhabitée. En raison de la faible longueur des trois pistes dépourvues d’overrun (la plus longue ne fait que 480 m), il faut justifier de cent heures de vol et d’une expérience d’atterrissages/décollages courts pour être autorisé à s’y poser.

A la demande expresse de Jules67500 que je salue cordialement, le CdB a pris une route plus au nord que d’habitude pour profiter d’une trouée dans les nuages et apercevoir à peu près correctement l’île de Sylt.

Et me permettre d’ajouter un nouvel aéroport à ma base de données : voici GWT

La chaussée ferroviaire raccordant Sylt à la terre ferme

Cet événement historique a été enregistré par RL 777, un de mes fidèles lecteurs, merci à lui :)

On rejoint le continent au Danemark, avec l’aéroport mixte civil-militaire de Vojens, aussi appelé Skrydstrup (SKS)

Le même en hiver

Suivant la route aérienne suivie, on peut arriver en Suède à la hauteur (du nord au sud) de l’aéroport de Göteborg (GOT)

… ou au niveau de la petite ville de Halmstad et son aéroport (HAD)

… ou enfin de l’aéroport d’Ängelholm Helsingborg (AGH).

La base aérienne de Hagshult (ESMV), active à l’époque de la guerre froide, en bas de la photo

La piste « routière » (Reservvägbas en suédois) de 1200 mètres de Klevshult, aménagée par élargissement d’une route existante à 3 km au nord de la base précitée.

Örebro en hiver (centre droit de la photo), et son aéroport (ORB) dans le coin inférieur gauche

Zoom sur ORB

On passe généralement assez loin de Jönköping et de son aéroport (JKG), mais ce vol m'a permis d'améliorer un peu mon iconographie à son sujet

Quand il y a une opportunité d’air to air en sens inverse, les vitesses relatives étant ce qu’elles sont, il faut déclencher d’abord et réfléchir ensuite. Voici EI-FJV, un 738 Norwegian Air Shuttle assurant le vol DY5351 ARN-ALC, saisi lors de ce vol.

Eksjö et son aérodrome utilisé par un aéroclub, à la limite de ce qui ressemble beaucoup à un champ de tir (les cinq « doigts » dans la partie supérieure gauche de la photo, merci Google Earth)

L’ancienne base aérienne de Hultsfred (HLF), désormais privatisée et utilisée par un aéroclub.

L’aéroport de Norrköping (NRK) n’accueille qu’une liaison quotidienne avec MUC, ainsi que des vols charter saisonniers, notamment de TUI.

L’aéroport de Nyköping (NYO), abusivement appelé Stockholm Skavsta, alors qu’il est à 100 km de la capitale, desservi principalement par Ryanair.

A la périphérie de l’agglomération de Stockholm, l’ancienne base aérienne de Tullinge (ESCN), créée en 1942 et utilisée par l’armée de l’air jusqu’en 1995, puis par un club civil jusqu’en 2004, est désormais désaffectée et partiellement lotie.

Quand est venue l’ère des jets, il était impossible d’allonger les pistes de l’aéroport de Stockholm-Bromma (BMA), qui n’est plus utilisé que par des vols domestiques, à l’exception de lignes vers AAR, BRU et HEL. C'est avec AMS l'aéroport le plus facile à repérer au cours de ce vol.

La piste désaffectée et en partie détruite de l’aéroport de Barkaby (ESKB), fermé en 2010. Pour les fans d’ABBA, c’est là qu’ont été prises les deux photos de l’album Arrival où ils sont dans/devant un hélicoptère au sol.

Last, not least, ARN ! Il y a deux pistes parallèles : 01R/19L au premier plan et 01L/19R au second plan, et à droite la piste 08/26 qui est rarement utilisée.

Après plusieurs années d’utilisation expérimentale, ARN a été inauguré officiellement en 1962. Contrairement à beaucoup d’aéroports, Arlanda n’est ni le nom d’un personnage célèbre, ni véritablement celui de la commune où il est construit : c’est une déformation du nom ancien de la paroisse locale, faisant un jeu de mot avec le verbe suédois landa (atterrir).

C’est la fin de cette promenade d’aéroport en aéroport : on atterrit piste 01L à ARN, en passant le long du bâtiment des pompiers et cette Caravelle qui leur sert de terrain de jeu.

Bombardier Global Express-BD-700

Bae ATP Nextjet sur le taxiway que nous allons emprunter pour atteindre le Terminal 2

Le 747-200 transformé en hôtel

Un CRJ-900 SAS sur le départ, aperçu juste avant d’arriver au contact

Je suis arrivé à destination, et RL777 le sait aussi :)

J’ai de bonnes raisons de penser qu’il y avait trois PMR dans ce vol

En face du Terminal 2, en zone de fret, il y a les 757 habituels : UPS

Et DHL

Un Bae ATP Nextjet stationné au large

L’A320 Wow Air est en train d’embarquer

C’est à un de mes lecteurs que je dois de faire attention aux immatriculations des appareils de Wow Air. Le nombre d’appareils immatriculés en Islande lui permet de choisir.

Les affichages dans la salle de livraison des bagages m’annoncent le même délai de 4 minutes

… pour le bus vers Brommaplan

…et pour l’Arlanda Express

Sauf que sans avoir traîné, le délai est devenu 12 minutes en haut de l’accès au quai. Ça sent la suppression de train.

Puisque c’est comme ça, je joue l’option spotting express et bus, certes plus lent, mais direct. Donc à la va-vite, un ATR72 SAS et un Bae ATP Nextjet masquant un Fokker 50, côté nord du Terminal 3

Un Saab 340 et un Bae ATP Nextjet côté sud

Et un 737 SAS masquant un ATR72 SAS au Terminal 4 côté sud

Et sortie du terminal juste à temps pour voir arriver le bus vers Brommaplan

Le fait que des PAX aient des bagages à mettre en soute me permet même de prendre la photo de face

Les sièges derrière le conducteur sont réservés aux PMR, mais pas trop handicapés quand même, car ils ne sont pas du tout accessibles à une personne en fauteuil. Mais eux ont un bouton de demande d’arrêt au prochain arrêt.

…ce qui me permet de découvrir qu’il y a des boutons similaires au plafond que je n’avais pas remarqués jusqu’ici.

Arrivée à Kista

… derrière une voiture à traction avant comme son nom l’indique

Le logo de la SEB est encore sur ce long bâtiment le long de l’autoroute, mais cette grande banque a déménagé.

C’est la fin de ce FR, mais si vous avez encore du temps, vous pouvez choisir de découvrir un bonus sur un trajet peu utilisé par les touristes dans Stockholm, en cliquant ci-dessous.

Contenu masqué : Cliquez pour afficher

Que font ces personnes en tenue de bureau sur le bord du Bälsstaviken, l’un des innombrables fjords de Stockholm ?

Ils attendent le bateau pour rentrer chez eux en fin de journée : de juin à septembre, une navette originale est mise en place entre la zone d’activité de Solna et le centre de Stockholm. Deux trajets aller tôt le matin, deux en milieu / fin d’après-midi dans le sens du retour : le reste du temps, ce bateau peut être privatisé sur réservation.
Ce n’est pas parce qu’on est dans un transport en commun qu’il n’y a pas de bar : les Suédois imaginent mal qu’on ne puisse pas boire de la bière ou un verre de vin dans un trajet en bateau.
Nombreux sont ceux qui ont un verre à la main, parmi les passagers qui ont pris place sur les deux sur le toit.

Et c’est parti !

Le premier viaduc est le pont de Huvusta

Certains immeubles résidentiels doivent être agréables (bien qu’un peu mal desservis)

Le bateau fait des zigzags d’une berge à l’autre, faisant autant d’arrêts qui ne durent guère plus d’une minute. La flottille d’Optimist d’une école de voile, devant les immeubles de l’extrémité ouest de l’île Kungsholmen

Le viaduc de la route 275 franchit le Tranebergssund, le détroit séparant l’île Kungsholmen à gauche de la rive nord de Stockholm à droite

Le campanile de l’église d’Essinge, construit à la fin des années 1950, au point culminant de l’île Stora Essingen.

Une capitale où l’on fait du canoë en centre-ville…

Les avgeeks ne sont pas oubliés dans cette croisière. BMA, l’aéroport essentiellement domestique de Stockholm, est tout près du point de départ, et les appareils de Braathens Regional passent juste au-dessus, ce jour-là dans le sens de la montée. Ici, un ATR72 vers SDL (Sundsvall)

et un Avro RJ100 vers MMX (Malmö)

Le viaduc de l’autoroute E20 part ici de la rive nord de Stockholm (à gauche), s’appuie sur l’île Lilla Essingen (« La Petite Essingen ») et aboutit à droite à l’île Stora Essingen (« la Grande Essingen »), à droite, avant de d’obliquer et d’atteindre la rive sud de Stockholm, hors champ.

A gauche de la photo ci-dessus, au pied des immeubles, il y a encore des canoéistes, et aussi des belles qui bronzent en maillot de bain sur les rochers.

L’église Högalid domine l’est de l’île Södermalm. Construite en 1916-1923 en style national-romantique, c’est l’un des points de repères de la skyline de Stockholm. Il y a une petite plage, mais il faut être motivé pour se baigner !

Le Pont de l’Ouest (Västerbron) est le premier qui franchit le Fjord des Chevaliers (Riddarfjärden) quand on part vers l’ouest depuis le cœur de Stockholm (dans la direction opposée à cette mini-croisière)

Mes lecteurs ont déjà eu un aperçu de ce pont et du panorama qu’il offre dans le bonus de ce FR, sous un ciel bien moins ensoleillé.

Une fois dépassé le Pont de l’Ouest, on découvre le fond du Fjord des Chevaliers, avec dans le sens des aiguilles d’une montre :
Les immeubles le long du Norr Mälerstrand, sur l’île Kungsholmen, face nord du Fjord des Chevaliers.

La mairie de Stockholm, autre édifice en style national-romantique de la skyline de Stockholm, construit en même temps que l’église Högalid, à l’extrémité est de l’île Kungsholmen, au plus près du fond du fjord.

C’est peu dire que ce centre de congrès, construit devant le Radisson Blu Waterfront, ne fait pas l’unanimité

Sur la terre ferme côté nord, la flèche de l’église Ste Claire, la deuxième plus haute de Suède

Le Parlement, sur la toute petite île Helgeandholme

Le Pont Central et le palais de justice sur l’île Gamla Stan (« Vieille ville », où a été fondée Stockholm)

L’immeuble Norstedt, appartenant à l’entreprise éponyme, sur l’île Riddarholmen.

L’île Riddarholmen qui barre le fond du fjord à l’est, dominée par le clocher de son église

Le clocher de l’Eglise des Allemands (Tyska kyrkan), sur l’île Gamla Stan

Sur le pont qui cache l’île Gamla Stan, un train noir des SJ arrivé à la gare centrale de Stockholm

On passe au sud du fjord, bordé par l’île Södermalm. Au centre de cette photo, l’immeuble néo-gothique Mariahissen, construit en 1895. Son ascenseur (Mariahissen signifie « Ascenseur Maria »), accessible au public à certaines heures, et la promenade en haut de la falaise derrière l’immeuble procurent des vues superbes du fjord.

La Brasserie de Munich, reconstruite après un incendie en 1893 en style Renaissance. Elle a produit de la bière jusqu’en 1971 ; elle a été transformée depuis en centre de congrès et de conférences.

Le terminus de la ligne est proche ; sur le toit de l’immeuble situé derrière la proue du navire amarré à l’île Riddarholmen…

… ces hommes équipés de casques blancs et de baudriers de sécurité n’étaient probablement pas des touristes.

La particularité de ce navire, c’est qu’il est électrique, rendant cette mini-croisière particulièrement silencieuse. Les accumulateurs ne prennent que dix minutes à recharger à l’arrivée, mais ils n’ont pas réussi à tenir jusqu’au bout : trahi ici par sa fumée, il a dû avoir recours à son moteur Diesel d’appoint pour les dix dernières minutes du trajet de trois quarts d’heure de bout en bout.

Que ne ferait-on pour « faire vert » ?!

Avion boulot bateau dodo : c’est la fin de ce récit de ma navette, en version longue. Merci de m’avoir lu, et à bientôt !