Après l'aller, le retour, qui signe la fin d'un week-end à Bordeaux.
Je pars donc de la place des Quinconces pour rejoindre l'aéroport via la << Liane 1 >>. Le bus articulé n'emprunte pas l'itinéraire le plus court pour arriver à destination ! Il lui faut un peu moins d'une heure de terminus à terminus …
Arrivé devant l'aérogare principale, je me dirige vers le terminal low-cost Billi, qui n'a absolument rien à voir avec MP2. Ici, ils n'ont pas rafistolé un hangar désaffecté …





Billi est bien plus agréable et confortable qu'MP2. Bien qu'économique, la conception du bâtiment est soignée. Les poutres sont en bois, l'éclairage homogène. Seul un petit bémol; l'absence de vitrages donnant sur le tarmac.
Cerise sur le gâteau ; ces poufs géants très confortables et bien entretenus !

L'embarquement commence, la foule se précipite dans le couloir … pour finalement attendre une vingtaine de minutes dans cette petite salle. Le scénario est le même qu'à l'aller. L'appareil atterri à l'heure ou nous devions embarquer, et nous embarquons à l'heure ou nous devions décoller !






Je ne vous refais pas le pitch évidemment …

La rangée est finalement comblée. Environ 80% des sièges sont occupés.

Le 777-300ER F-OREU d'Air Austral qui nous rejoindra à Marseille avant de repartir pour Saint-Denis de La Réunion.

Roulage et décollage se font promptement. Le vol est calme, sans turbulences, et se fait sous les Cirrus.


La centrale nucléaire de Golfech.

La descente se fait très progressivement. Mais alors que nous survolons l'embouchure du grand Rhône, le commandant de bord cabre légèrement l'appareil. Nous reprenons de l'altitude avant de nous stabiliser au large de Marseille, au sud des calanques. Les passagers se posent des questions: l'avion est encore haut, notre cap est orienté sud-est, et la cité phocéenne se distingue au loin.
Le pilote fournit quelques explications dans la langue de Shakespeare, qu'une hôtesse s'empresse de traduire dans un français approximatif. Notre appareil est donc en attente de son positionnement pour l'atterrissage, un avion qui aurait eu des difficultés à l'atterrissage serait responsable de ce contretemps. (Probablement l'Embraer de Lufthansa pour Munich puisque le vol a été annulé à 17h, et une équipe technique était réunie autour de l'aéronef parqué en retrait du terminal). J'apprendrai plus tard par un passager d'Air Corsica que l'avion aurait eu un problème de freins.



Notre 737 effectue trois interminables rondes dans le circuit d'attente au dessus de la méditerranée… Et nous ne sommes pas les seuls puisque en m'avançant dans le hublot, j'aperçois deux appareils d'Air Corsica qui tournoient également. Une petite appréhension commence à gagner certains passagers. La personne assise à mes côtés ne peut s'empêcher d'évoquer les problèmes rencontrés par certains vols Ryanair en Espagne, atterrissant en urgence avec un niveau limite de kérosène. Je lui explique qu'au pire des cas, nous pourrions nous poser à Toulon en toute sécurité…

Après avoir fait des ronds dans l'air pendant une bonne vingtaine de minutes, nous sortons donc du circuit et entamons l'approche.
Le survol de la rade marseillaise est splendide.

L'avenue du Prado


L'hypercentre

La tour CMA CGM, un peu coupée par le réacteur.


C'est pas courant, nous atterrissons piste 31L.

L'Embraer de Lufthansa probablement impliqué.

Le débarquement est rapide, mais le cheminement jusqu'à la sortie est labyrinthique ! Vive Mp2 !

Et revoilà le 773 d'Air Austral. Il n'a pas du entrer dans le circuit d'attente puisqu'il atterrit quelques minutes après nous, alors que ses soutes étaient encore en train d'être chargées lorsque nous décollions.

La livraison des bagages.

Je me dirige immédiatement vers le pôle transports, entre les halls nationaux et internationaux. Je suis cependant surpris de voir qu'il n'y aucune signalisation indiquant le cheminement pour se rendre vers les transports en commun. Cela ne me pose pas de problème, je connais bien la maison … mais j'imagine la galère des touristes qui, ne parvenant pas à emprunter les navettes, se résignent à utiliser les taxis qui patientent face au terminal en se frottant les mains.
Le mini-bus qui relie l'aéroport à la gare sncf est ponctuel aujourd'hui. J'arrive à la gare VAMP comme affiché sur les bus qui transportent les nombreux employés des entreprises installés dans la zone (nottament Eurocopter) vers la station. Le quai est bien rempli, cette gare est un succès … en semaine seulement.


Merci pour ce FR !
Stresser au dessus de la côte méditéranéenne à cause d'une attente... qu'est-ce que ce serait si c'était au dessus d'une petite île perdue au milieu du pacifique/atlantique où y a pas des terrains tous les 10km ^^
Merci pour ce FR.
Merci pour ce FR.
Exact, le LH depuis MUC a eu des \soucis\ à l'atterrissage.
http://www.flightradar24.com/DLH01J#!/2012-09-17/14:36/DLH01J
Merci pour ce FR.
Votre circuit d'attente de 20 min vous a permis de faire de belles photos.
Merci ! J'aime bien le terminal LCC de Bordeaux...à comparer, le T2G fait encore plus cheap même en terminal régulier ;)
@Saraoutou Tout à fait ! J'y vais très régulièrement. Le chemin est un peu sinueux pour s'y rendre, mais ça en vaut la peine ! (sans jeu de mot ...)
Merci pour ce FR retour. Billi a l'air très agréable. De très belles photos aériennes
Merci pour ce FR !!!
Merci pour ce FR.
Je trouve aussi billi sympa ,de très belles photos du vol .
Merci pour ce FR!
Merci pour ce FR très bon ;)
Merci pour ce FR et les très belles vues aériennes de Marseille.
Merci pour ce FR très bien présenté, dommage qu'il n'y ait pas de vidéo.