Le segment de retour était tout simplement un retour à ARN, mais avec DY qui avait plusieurs avantages :
- L’horaire me convenait mieux que les vols SK qui étaient une heure plus tôt ou plus tard
- C’était une compagnie nouvelle pour moi, or créditer chez *A ne m’intéresse pas
- Le vol était beaucoup moins cher (68,95 EUR, presque deux fois moins cher que le vol aller sur SAS), ce qui me permettait de gagner un bon point auprès de mon Travel Manager (un arrière petit-neveu d’Oncle Picsou)
Évidemment, au tarif validé par ce dernier, je n’ai ni bagage en soute (pas besoin pour 48 h), ni repas, ni de choix de place, attribué automatiquement à l’OLCI, mais modifiable à l’aéroport : DY est clairement positionnée en LCC.

L’OLCI plante, ce qui ne change rien pour moi, soupçonnant que je vais vouloir changer de siège, et donc que je voudrai utiliser une BLS à l'aéroport de toute façon : contrairement à certains LCC, il n'y a pas de pénalité à ne pas s'être enregistré en ligne.

Arrivée à CPH par le métro (rapide et efficace), et enregistrement aux premières BLS à peine sorti de la station de métro proprement dite


Le FIDS à droite indique uniquement le numéro du terminal pour chaque vol

Sans surprise, le siège pré-attribué ne me convient pas, mais il reste quelques rares sièges au hublot, et le 22F va très bien faire l’affaire.

Après AF, c’est DY qui a des doutes sur mon identité sexuelle.

Cette publicité est assez appropriée, mais il vous faudra attaquer le bonus pour savoir pourquoi.

Le cheminement depuis la station de métro, un peu bricolé, montre bien que cette dernière avait été construite bien après l’aéroport, mais la longueur reste raisonnable.

Landside, c’est très vide, et comme j’ai obtenu mon BP, je vais à l’étage passer le PIF.

Sept minutes pour être airside, montée des escalier incluse : belle efficacité du PIF, équipé notamment d’une efficace chaîne sans fin rapportant les plateaux à bagages aux PAX (il y en a aussi au Terminal 5 d’ARN, mais elle est moins performante). Reste à prendre un chariot comme à l’entrée de tout supermarché.

Car la zone commerciale commence immédiatement

Mon vol étant parmi les premiers dont la porte n’est pas encore affichée, autant m’occuper en attendant d’en savoir plus.

Mme aurait sans toute été attirée par ce kaiten zushi 回転寿司, mais c’est un peu tôt pour dîner.

Il y a mieux à faire, car comme vous le savez sans doute, CPH est un centre commercial doublé d’un parc à thème sur le transport aérien, remarquablement bien réalisé.

Les boutiques sont numérotées à la manière de portes d’embarquement

Et surtout, derrière des baies vitrées, il y a un nombre incroyable de maquettes d’avion animées comme au Miniatur Wunderland de Hambourg. On s’y croirait, avec par exemple ce CRJ-900 SAS

Et cet A319 SAS

Le CRJ est repoussé devant un A321 SAS

737 Ryanair au loin, sur le départ

Un A320 SmartLynx (une compagnie charter lettone) incognito

Passage d’un A319 belge devant un 737 néerlandais

Fidèle aux recettes des LCC, Norwegian embarque ses passagers par les deux extrémités du 738.

Et ce sont les PAX qui attendent dehors que l’avion soit prêt, pas l’inverse.

Passage d’un ATR72 Danish Air Transport

Il viendra se stationner auprès d’un jumeau en livrée publicitaire Primo Tours

Ces portes situées au-delà d’un contrôle des passeports sont manifestement dédiées aux vols non-Schengen.

Sans surprise, on y trouve des appareils long courrier, comme ce 788 Norwegian

Ou cet A340 SAS qui arrive


Plus petit, mais ayant peu de chance d’être Schengen dans un avenir proche, un 737 Pegasus (turc).

A320 TK, masquant un A340 SAS

Ici et là, il y a des rappels aux clients de la finalité première de leur présence ici.

Embarquer, je voudrais bien m’y préparer, mais où ?

Mon vol n’est toujours pas affiché aux FIDS, l’heure tourne, et le terminal est grand

Faute de mieux, je fais le pari que ce sera à proximité du vol Norwegian vers NCE (donc Schengen),

.. à l’extrémité droite sur ce plan

Complètement raté : le vol est enfin affiché à 18h13 comme étant porte A4, c’est-à-dire à l’autre bout du terminal, pour un embarquement à 18h30

Le FIDS affiche 9 minutes de trajet, mais je marche manifestement plus vite que la moyenne standard (et encore, j’ai arrêté le chrono 30s après être arrivé).

Il n’empêche, un 738 DY arrive justement

C’est presque le mien

Sauf qu’il s’immobilise porte A6. Il est 18h24, il n’y a encore rien porte A4, et l’embarquement à 18h30 me semble compromis.

En attendant, j’ai le temps d’aller voir là bas un oiseau inhabituel

Non, pas ce banal 737-700 KLM

Mais cet A320 Atlantic Airways, originaire des lointaines, mais néanmoins danoises îles Faroe. Cette compagnie aérienne n’a en tout et pour tout que 3 avions, celui-ci et deux A319.

Retour à la porte A4

Cela ne m’a pas surpris que le vol soit annoncé avec 10 minutes de retard

Le 738 arrive à la porte à 18h42.

Mise en place du panneau répartissant l’embarquement des PAX. Annonce que le vol sera complet, que les PAX sont fermement invités à mettre gratuitement leur bagage à main en soute, et que « Norwegian applique la politique d’un seul bagage à main ». Tiens j’avais pourtant lu sur leur site que « Un petit article personnel en plus est autorisé à bord. Cela peut être un petit sac à main ou une fine housse d'ordinateur portable pouvant être aisément disposé sous le siège en face de vous. » ?

Mes bagages respectent en outre strictement les limites de poids et de taille pour le billet LowFare qui est le mien - c’est ce que Norwegian appelle « une généreuse franchise de bagages à main » (sic) sur son site.
• Bagage à main : max. 55x40x23 cm
• Petit effet personnel : max. 25x33x20 cm
• Poids combiné max. : 10 kg
Ne sachant pas très bien la définition de la finesse d’une housse d’ordinateur, et n’ayant pas envie de négocier éventuellement avec un employé en porte qui aura toujours raison même s’il a tort, je glisse ma sacoche de PC dans mon sac à dos (qui, très souple, très léger et souvent très vide, est idéalement adapté aux voyages scandinaves où le bagage à main est traqué selon son poids, sa taille ou son nombre, que ce soit chez AF, SK ou DY). Etre bagage à main sur un vol dans cette région du monde au moment de l’ouverture de la porte, c’est aussi sécurisant que d’être une truite au moment de l’ouverture de la pêche.
Il faut une bonne dose d’imagination pour déceler la formation de queues aux guichets d’auto-scan des BP, mais cela se fait sans heurts ni bousculade.

Le choix d’un siège à l’arrière de l’avion offre le bonus de passer sur le tarmac, et cette fois-ci, mon appareil photo est correctement réglé.


Fuselage shot

Accueil souriant par les PNC à l’arrière, qui changent agréablement de leurs collègues SK de l’aller. En revanche, il y a évidemment un couple de boulets qui ont embarqué à l’avant et remonte le flot des PAX pour atteindre l’arrière de la cabine.

Le 738 est équipé d’IFE qui diffusent des images probablement choisies pour être apaisantes, en même temps qu’est diffusée une musique probablement choisie pour être fatigante.


L’enfilade des écrans vue entre deux sièges

Mon siège, avec un hublot à la fois bien placé et dans un état impeccable : LN-NHF a été mis en service le 29 juin 2015, ce qui lui fait moins de deux ans.

Comme chez SK, le siège est à rangement de magazine en moitié haute


C’est aussi une planche à repasser ; je n’ai guère d’opinion sur son confort sur un vol d’une heure.

La fiche de sécurité recto-verso

Le pitch est moins généreux que chez SK : 28 cm contre 30 cm, mesuré à la Marathon (du siège devant jusqu'à la limite de l'assise), ou 69 cm contre 73 cm à la Saraoutou (jusqu'au fond du siège)


Cela reste quand même très correct, même une fois retiré le bagage à main clandestin de mon sac à dos mis dans le coffre à bagage avec ma veste.

En revanche, le siège est plus large que dans l’A320neo de SK, alors que même que la carlingue est plus étroite, au détriment du couloir.

Plafonnier épuré

Winglet

Une PNC un peu trop petite appelle un collègue masculin pour optimiser et fermer ce coffre à bagages : il va avoir du mal à venir à bout de ce.

Repoussage

Démonstration de sécurité avec des personnages en images de synthèse

Décollage à 19h25

(merci à RL777 qui a suivi mon vol en direct sur Flightradar24 ;)

Très vite, il n’y a plus rien à voir sur l’IFE extérieur

DY faisant grand cas d’une offre wifi à bord, voyons ce qu’il en est. Tout d’abord, douchons les espoirs de chat en direct avec la famille : l’avion reçoit bien des programmes, mais c’est un choix limité, et non pas un accès internet individuel.

(sur le fond d’écran apparaît le deuxième plus haut gratte-ciel d’une capitale pour laquelle j’ai un attachement bien connu des FRistes les plus anciens ;)
Une page de green-washing, ça fait toujours du bien. Réduire les émissions de gaz à effet de serre en développant le transport aérien, c’est un raisonnement que seule la communication d’entreprise peut tenir.

La météo de demain à Stockholm ? Cela tombe bien, elle m’intéresse beaucoup, et vous saurez dans le bonus de ce FR pourquoi.

La géovision qui me manque tant dans les vols CC est un peu décevante, car elle boucle de manière fixe entre ces deux échelles qui sont beaucoup trop petites.


Le temps de vol restant, en revanche, c’est sympa, même si une montre remplit à peu près le même service.

Je n’ai pas cherché à regarder l’un de ces films (il y en avait au moins quatre autres), car le temps vol était très insuffisant pour cela.

Pendant ce temps, les IFE ont diffusé différents courts métrages, dont un Tom & Jerry qui ne cassait pas trois pattes à un canard, ni même à une souris, mais faisait passer le temps.

Ecran de fin rouge Norwegian

Début de descente avec moodlighting bleu

L’avion fait un grand détour pour s’aligner piste 26 (merci RL 777)

La fin de la descente aura été pénible pour un bébé et pour ses voisins, mais il était assez loin pour que la gêne soit modérée pour moi.

L’appareil est en train de finir de rouler quand je photographie cet E-190 helvétique.

Après l’arrêt complet du 737 DY, c’est lui qui au contraire sera en train de repousser

Et entre ces deux photos, il sera caché par ce Dash 8-400 Air Baltic

A ce moment là, il est possible d’accéder à internet, car à ARN, on capte le wifi du terminal depuis un avion au contact.

Sortie de l’avion à nouveau par l’arrière, et nouveau sourire peut-être norvégien, mais en tout cas Norwegian.

C’est bien un 738


Les réacteurs, verso

Et recto

Vue presque de face, avant de monter l’escalier de la passerelle

Le Dash 8 letton a lancé ses moteurs

Mais c’est un engin de piste qui le repousse du terminal

Arrivée dans le terminal 5, sans séparation des flux, donc à travers les boutiques duty free.

Cheminement assez long, puis descente au niveau des salles de livraison des bagages

Comme au Terminal 2, un écran annonce l’horaire des prochains Arlanda Express

4 minutes pour le prochain train ? Au terminal 2, ça serait à l’aise, mais dans ce terminal 5 que je ne connais pas, mais qui est beaucoup plus grand, je ne sais pas si ça va le faire.

Pas besoin de m’arrêter aux distributeurs de billet à gauche, car j’ai un aller-retour.

L’accès aux quais est par là


Et m** ! je l’ai raté de trente secondes tout au plus

Quelques minutes plus tard arrive la PNC DY de l’arrière, toujours aussi souriante même quand elle a fini son service.

Quatorze minutes, cela me permet de charger les derniers FR relatifs à un bien beau week-end prolongé à RIX.

Et le train suivant arrive

Merci de m’avoir lu !
Le bonus que je vous avais promis est sur une course à pied suédoise très originale (pas un banal marathon !). Autant vous prévenir, il est « un peu long », et même « franchement long », ce qui avec mon clavier pèse lourd en texte et en photos. Cliquez ci-dessous à vos risques et périls !


Ou là, dans un couloir de métro, sur un écran publicitaire géant, en février dernier.

L’origine de cette course populaire remonte à 2007, point de départ du projet du percement d’une nouvelle ligne de Pendeltåg (train de banlieue), la Citybanan, par un tunnel d’environ 5 km de long sous le centre de Stockholm. Le sous-sol de Stockholm, c’est du granit qui même à la dynamite qui fit la fortune du Suédois Alfred Nobel prend un temps fou à percer, et ce n’est qu’au bout de dix ans de travaux que le projet arrive à son terme. Il faut dire que SL n’a pas lésiné : voyez la taille de la nouvelle station Odenplan, où je suis passé en avant-première comme tous les coureurs, après avoir retiré mon kit de coureur.

Non seulement le volume de la gare est impressionnant, mais SL a doublé le tunnel ferroviaire proprement dit d’un tunnel de service au gabarit routier, macadamisé de bout en bout. D’où l’idée d’organiser cette course qui ne pourrait plus jamais avoir lieu ensuite, ce tunnel auxiliaire faisant partie du dispositif de sécurité de la ligne.

Pour ce qui est du retrait de dossard, je n’avais guère le choix : étant à CPH du mercredi fin d’après-midi jusqu’au vendredi soir, ce serait dès l’ouverture le mercredi à l’heure du déjeuner. Il était certes possible de le retirer le matin même, mais je n’ai brutalement pas eu le choix.
Lors de ma dernière sortie le mardi soir, j’ai eu une sensation curieuse à un pied. C’est revenu à l’appartement que j’ai constaté le désastre : semelle à moitié décollée, ma chaussure gauche ressemblait à un crocodile édenté… et je n’avais que cette unique paire de chaussures de sport.

- Le plan A consistait à renoncer à la course : ce n’était même pas une option
- Le plan B consistait à faire comme si de rien n’était, mais vue l’ampleur des dégâts en 12 km, je ne donnais pas cher des chances de cette chaussure de tenir 8 km de plus.
- Le plan C consistait à aller faire du shopping mercredi au lieu de travailler, dans une ville où je ne sais rien de l’offre en matériel sportif : ce n’était pas une option non plus
- Le plan D consistait à emprunter discrètement la paire de chaussures d’un collègue absent cette semaine-là du bureau et qui semblait avoir à peu près la même pointure : efficace, mais socialement très discutable.

- Le plan E consistait à rafistoler la chaussure avec les très maigres moyens du bord, lesquels se réduisaient à un sac plastique à nouer autour de celle-ci en le passant dans les lacets. Une méthode très rustique, mais éprouvée : c’est un fil de fer prélevé à une clôture et utilisé de la même manière qui m’a sauvé la mise un jour dans un lointain passé.

- Le plan F consistait à espérer qu’il y ait des stands de vendeurs d’affaires de sport au lieu de remise des dossards et d’acheter là une nouvelle paire.
Donc mercredi midi, j’arrive à la station Odenplan, où il y a une queue aussi longue que patiente.

Il me faudra plus d’une demi-heure pour atteindre ces panneaux lumineux recommandant à ceux qui ont leur bon de retrait de dossard sous forme de QR-code sur leur téléphone de forcer la luminosité de l’écran pour en faciliter la lecture. (Le site internet était bilingue, mais la signalétique de l’épreuve était en suédois uniquement, de même qu’au départ : rien de tel pour faire des progrès dans cette langue).

Il n’y avait pas de dossard : uniquement une sorte de chasuble bleue, maintenue par des scratchs, avec des bandes réfléchissantes et une petite poche zippée dans le dos.

Sauvé ! Il y avait bien quelques stands de matériel, dont un unique stand de chaussures, où un vendeur s’est enquis avec compétence de mes besoins avant de me conseiller une paire qui m’allait parfaitement.

Il ne me restait plus qu’à passer à la caisse pour m’acquitter du tarif unique, tous modèles confondus, de 990 SEK, « une offre spéciale avec 50% de réduction » (sic), ce qui ramenait le prix de cette paire de chaussures au niveau du prix de ce même modèle chez un grand distributeur en France, et en disait long sur le coût de la vie en Suède. A dire vrai, offre spéciale ou non, ma marge de négociation était nulle : j’avais absolument besoin d’une paire de chaussures neuve et celle-là était la seule que je pouvais acheter à temps.

Remarquez la puce de chronométrage, sous forme de ruban autocollé en boucle dans les lacets : la brochure de la course (elle aussi entièrement en suédois) précisait qu’il fallait impérativement la jeter dans un bac de recyclage de produits électroniques !

Aucun dossard préférentiel n’était distribué, les organisateurs voulant garder à la manifestation sa dimension populaire : la vague de départ était attribuée selon l’ordre d’arrivée de l’inscription, et m’étant inscrit quand j’ai été raisonnablement sûr de pouvoir être là, j’ai été placé dans la vague partant à 11h30, ce qui m’assurait à la fois une confortable grasse matinée et la possibilité de faire du tourisme ailleurs dans l’après-midi.
Bref, le samedi matin, j’ai eu tout mon temps pour rejoindre le point de départ, situé dans le périmètre de l’Institut Karolinkska, la prestigieuse université de médecine qui sélectionne les lauréats du prix Nobel de cette discipline.

Ces coureurs n’attendaient pas contre ce bâtiment par hasard : c’était un des rares endroits à la fois au soleil et à peu près abrité du vent, car il souffle très souvent fort à Stockholm et il fait encore assez froid fin mars.

Arrive le moment pour la vague n°11 de se mettre en place. Les coureurs à pied et les manchots empereurs savent que le meilleur moyen pour se protéger du vent en hiver est de se tasser les uns contre les autres, mais les Suédois sont manifestement à une étape plus avancée de l’évolution, car ils ne se tassaient pas du tout, semblant résister beaucoup mieux qu’un coureur de pays tempérés aux conditions météorologiques locales.

Combien de coureurs ? Exactement 33 159, répartis en une vingtaine de vagues pendant toute la journée, sauf une pause déjeuner pour les bénévoles.

Une petite animation pour s’échauffer était plutôt bienvenue, se terminant par un inévitable extrait du groupe de pop music qui était la marque suédoise la plus connue au monde dans les années 70 (en quatre lettres, commençant par la lettre A).

5, 4, 3, 2, 1 et… Lycka till ! (Bonne chance!)

Pour faire bon poids, la course commençait par faire des tours et des détours dans l’Institut Karolinska.

Deux kilomètres à l’air libre, et le seul ravitaillement de l’épreuve, la configuration des lieux interdisant d’en installer un plus loin !


Car après ce ravitaillement où je ne me suis pas arrêté, le parcours descend par une boucle serrée, puis plonge littéralement dans le tunnel : ce ne sera pas la seule section à 13%, en descente comme en montée !


Rétrospectivement, j’aurais dû prendre mon appareil photo compact habituel, car mon appareil photo ultraléger pour reportage en course à pied n’était tout simplement pas assez sensible pour les conditions d’éclairement dans le tunnel.

Rien à faire pour avoir une photo correcte de cette chorale féminine, chantant des chants assez entraînants à plusieurs voix.


Il n’est habituellement pas recommandé de courir en situation de danger, mais ici, le graphisme était adapté, sauf que personne ne courait vers la droite.

Avec le budget de cet événement, les organisateurs avaient de quoi s’offrir des effets d’éclairage à LED soignés, ailleurs des animations laser sur les voutes.

« Vous courez en ce moment sous l’église Adolf Fredrik » (celle où fut initialement enterré René Descartes, avant que ses restes ne soient rapatriés en France) : j’ai déjà couru à travers des châteaux (si si !), mais jamais sous une église !

Avec un décor temporaire pour l’occasion

Passage au Km 6, et sous une autre église


Encore une descente à 13%, dans une rampe hélicoïdale serrée impressionnante. Après cette nouvelle plongée et la borne du km 7, l’arrivée est proche.


La lumière du jour apparait à nouveau.


La sortie du tunnel, photographiée depuis une passerelle après avoir fini la course.

Et c’est l’arrivée !

Après l’effort, le réconfort : voici ce que les coureurs recevaient juste après la ligne d’arrivée.

Il y a une foule vêtue majoritairement de bleu dans l’esplanade entourée par l’immeuble semi-circulaire dessiné par l’architecte catalan Ricardo Bofill, à Medborgarplatsen (La « Place des Citoyens »)

Je n’aurai jamais la possibilité d’améliorer mon chrono qui n’est pas de ceux dont je pourrai me vanter, mais comment ne pas participer à cette course unique en son genre ? Mme Marathon avait deviné de longue date que mon absence à Paris ce week-end là était non négociable, mais je la remercie publiquement de sa compréhension qui m'a permis de vous faire grâce d'un vol AF1063 ce vendredi soir là.

Merci de m’avoir lu !
Bonjour Merci pour le FR,
Un transport manager radin?c est vrai que dans la plupart des entreprises même si on ne paye plus de J pour les collaborateurs, on veille a leurs offrir des conditions de voyages plaisantes.
Beau produit que celui de noregian ,avec un pas agréable .
"la traque au bagage a main" et autre encombrant est devenu généralisé ;dommage pour vous qu ils n aient pas débarrassé les parents de leur encombrant bébé (une cage pour animal en soute aurait pu faire l affaire.... Plus sérieusement meme si ici cela fait partie des inconvénients, cela devrait être réellement interdits en J et F.
Bonne journée
Sérieux, vous vous êtes relu avant de poster votre commentaire immonde?
On se calme, merci ! :)
Bonjour,
La cage pour animaux concernant les bébé , était a prendre au second degré, désolé que cela vous ai choqué.
Cette partie du commentaire avait simplement pour but de pointer du doigt un problème que l on rencontre que trop fréquemment;c est a la presence de bébé hurlant pendant des heures dans des cabines hautes contribution ou la majeur partie des paxs on besoin de sommeil pour leurs reunions du lendemain ou de se concentrer sur leur travail a terminer.
A mon sens il est souhaitable de mettre une limite minimum d age pour les enfants en J et F (7 ans parait raisonnable).
Bonjour A330-200
C'est affectivement la cage qui m'avait choquée. Le second degré se comprend plus facilement en face à face avec un petit sourire et l'oeil qui pétille. Un age minimum pour les enfants en J peut être piste mais, j'avoue que n'utilisant que la Y, je n'ai pas trop d'avis sur ce sujet.
Bonjour,
J'ai été mal à l'aise en découvrant à mon arrivée dans un hôtel qu'il était interdit aux enfants et je pense que je le serais tout autant d'une compagnie aérienne en classe avant. Par ailleurs, j'ai aussi été dérangé par des enfants mal élevés ayant bien plus que 7 ans et par des adultes qui avaient été bien mal élevés dans leur enfance.
Certes vous avez raisons , certains adultes sont pires que tous les enfants du monde...
Je partage votre opinion sur les hotels interdits aux enfants , j ai séjourné la semaine dernière dans l un d entre eux et cela m a également choqué en plus d être étonné ne pensant pas que cela existait.
Sur le sujet que j ai malheureusement maladroitement soulevé ici , je pense que l opinion dz chacun depend de sa situation familiale d une part et également des expérience vecus ....n en ayant pas encore mon point de vue évoluera peut être prochainement.
Mon entreprise accorde encore la J en LC, ce qui n’est pas le cas de tous mes concurrents dans mon secteur d’activité, loin s’en faut.
Je ne dirai jamais assez de mal de la tendance généralisée au prix d’appel sans bagage en soute qui rend le placement des bagages à main problématique.
Je suis catégoriquement contre l’interdiction des enfants en J et F - j’ai voyagé en LC en J à côté de bébés hurlant, mais j’ai aussi été expatrié en Extrême Orient et je connais donc bien la situation des collaborateurs de tous niveaux rentrant au pays avec conjoint et enfants.
Merci pour le commentaire !
Bonne expérience avec Norwegian, avec certes une concurrence facilitée face à une SK très low-costisante...
Excellent bonus, avec des animations sympa ! Transmets donc cette idée à la SGP ; )
Sur les liaisons qui m’intéressent, SK n’est pas un concurrent sérieux de DY ou AF. Il n’y a guère que les horaires qui peuvent faire la différence au cas par cas.
Wikipédia écrit que « la mise en service du réseau (Grand Paris Express) devrait intervenir progressivement de 2020 à 2030 », et mon petit doigt me dit que ce sera plutôt dans la deuxième moitié de la décennie. On a le temps de reparler d'événementiel pré-inauguration ;)
Merci pour le commentaire !
Merci pour ce sympathique FR :)
J'aime beaucoup CPH qui est très spotter friendly.
"Et ce 737-700 SAS" => Ah presque ! C'est un A319 ;)
"Le FIDS affiche 9 minutes de trajet, mais je marche manifestement plus vite que la moyenne standard" => Le temps est peut-être légèrement majoré par rapport à la moyenne standard pour éviter que trop de pax ne se manifestent qu'à la dernière minute ?
"Mais cet A320 Atlantic Airways, originaire des lointaines, mais néanmoins danoises îles Faroe." => Si seulement RC ne pratiquait pas des tarifs dignes d'un vol transatlantiques, cette compagnie atypique serait déjà sur FR ^^
« Norwegian applique la politique d’un seul bagage à main ». Tiens j’avais pourtant lu sur leur site que « Un petit article personnel en plus est autorisé à bord. Cela peut être un petit sac à main ou une fine housse d'ordinateur portable pouvant être aisément disposé sous le siège en face de vous. » ? => Encore une liberté low-costienne pour espérer augmenter ses revenus auxiliaires ? ^^
"Ne sachant pas très bien la définition de la finesse d’une housse d’ordinateur, et n’ayant pas envie de négocier éventuellement avec un employé en porte qui aura toujours raison même s’il a tort, je glisse ma sacoche de PC dans mon sac à dos" => Théoriquement, s'il y a refus de "l'accessoire" et si celui-ci peut-être placé dans le sac à dos et que les dimensions du "bagage unique" sont respecté, l'embarquement ne peut être refusé (encore faut-il pouvoir rentrer l'accessoire dans le bagage cabine. Une sacoche d'ordi ça passe, une sacoche d'APN non). J'ai déjà été embêté sur un vol Volotea à cause de mon APN autour du cou qui était considéré comme un accessoire...
La cabine est agréable. Bon idée de laisser Tom & Jerry assurer l'animation mais la géovision restera quand même le meilleur des programmes ;)
Merci pour ce bonus insolite pris au pas de course :)
A bientôt !
Caramba, encore raté ! j’ai corrigé le modèle de l’avion.
J’admets volontiers que je marche vite – mon entourage s’en plaint parfois ;)
Une base excentrée et une flotte réduite n’aident pas RC à avoir des tarifs réduits.
J’ai eu la lâcheté de ne pas tenter le passage avec mes bagages à main tels qu’ils étaient. Mais effectivement, mon APN compact est suffisamment petit pour se faire oublier.
Merci pour le long commentaire !
Merci François pour ce fr,
Belle cabine, la différence entre low cost et legacy est de plus en plus difficile.
Norwegian me semble vraiment être la compagnie qui monte.
A bientôt
DY applique les recettes bien connues du low cost, mais avec un siège correct et un IFE.
Merci pour le commentaire !
Merci pour ce FR.
Beautiful spotting shots at CPH!
Stunning shots of your bird on the tarmac.
Great aerial shots.
Thanks for your measurements, it clears up a lot of unproven thoughts.
“La météo de demain à Stockholm ? Cela tombe bien, elle m’intéresse beaucoup, et vous saurez dans le bonus de ce FR pourquoi.“
- Sunny in Stockholm? Now that is something I have not heard a lot of, despite living here for almost 17 years.
Np about the tracking. However, the quality seemed to get much worse this time. I will have to check that until next time, sorry!
Thank you for the excellent bonus! I was close to Karolinska Institutet that morning, now I understand why there were so many people walking in that direction.
Have a good one, see you!
Good lighting and good camera settings helped for these pictures of DY 738. Not rushing for boarding and not being hassled by ground staff helped too.
Wikipedia announces 1,821 hours of sunshine per year in Stockholm vs. 1,661 hours in Paris, and I’m not surprised ;)
33,000 runners plus quite a few friends and kin were probably many more visitors than usual in the Karolinska Insitute.
Thanks for your comment, see you !
Norwegian tire son épingle du jeu, et SAS fait pâle figure à côté...
CPH et ses boutiques, j'aime bien cet aéroport ou le bois est omniprésent
Très beau spotting !
Tom et Jerry convient à tout le monde ^^
Bonus qui me rappel ton report à Berlin... Et son marathon
Merci pour le partage, à bientôt !
Dénigrer DY au motif que c’est un LCC au contraire de SK serait un non-sens
Les cheminements sont suffisamment larges à CPH pour ne pas avoir l’impression de se faufiler entre les têtes de gondole.
La distance n’y est pas, mais je légitime quand même mon pseudo.
Merci pour le commentaire !
Un vol qui ravira le directeur financier.
Tout de même des écrans à bord, presque un goût de luxe.
Merci François pour ce FR !
J’ai eu l'occasion de constater que mon Travel Manager a des notions très superficielles des prestations attachées aux billets d’avion qu’il approuve (ou non).
Merci pour le commentaire !
Merci François pour ce FR.
J'aime bien ta définition un brin provocatrice de CPH. ;=)
DY : une LCC norvégienne immatriculée comme il se doit en Irlande : pour avoir des droits de vol entre pays de l'UE je suppose.
"je marche manifestement plus vite que la moyenne standard" ===> une vie de pratique pour parvenir à monter à bord du DY : "Do (It) Yourself" de l'hypermarché CPH !!!
Marathon et Saraoutou sont à FR ce que Celsius et Fahrenheit sont à la température !
"Et m** ! je l’ai raté de trente secondes tout au plus" ===> les 30 secondes moquées de CPH ont été vengées à ARN ?
Étonnante course qu'il n'était pas question de rater racontée avec talent.
J'espère que Mme Marathon, attendant son preux époux telle la Pénélope d'Ithaque, sera récompensée d'une double ration de salmonidé.
A bientôt!
Cette définition de CPH s’était imposée à moi dès mon passage précédent, en correspondance sur SK.
La Norvège faisant partie de l’Espace Economique Européen, DY n’a pas besoin d’immatriculer ses appareils en Irlande pour avoir des droits de vol en UE. Cette immatriculation en Irlande est purement fiscale.
Rater l’Arlanda Express était une preuve de mon inexpérience du Terminal 5.
Je crains que la conversion entre les échelles Marathon et Saraoutou soit encore moins simple qu’entre °C et °F, car ces mesures montrent que l’assise d’un siège aérien n’a pas une profondeur immuable (justifiant de ce fait le principe de la mesure Saraoutou).
Le fait de n’être généralement à Stockholm qu’en semaine limite beaucoup les opportunités de bonus touristique.
J’ai vérifié que le saumon fumé est proposé dans le même conditionnement, au même tarif au kilo qu’au Terminal 2 : ce n’est pas ce produit (effectivement sur ma shopping list pour le prochain segment) qui me fera changer de crèmerie aéronautique.
Merci pour le commentaire, à bientôt !
Merci pour ce FR ^^
DY propose vraiment qqch de plus interessant que SK, en tout cas sur cette ligne.
Le wifi qui permet d'avoir un semblant d'IFE est une offre interessante, surtout en CC quand on voit ce que propose les "Legacy".
Bonus vraiment interessant!
Dommage pour la luminosite du tunnel.
A la prochaine ^^/
Les horaires de DY sur la ligne ORY-ARN ne me conviennent pas, mais le rapport qualité-prix est bien meilleur qu'avec SAS.
J'aurais pu à la rigueur revenir l'après-midi avec mon autre appareil photo pour refaire ce parcours dans le tunnel, mais j'ai préféré aller faire du tourisme ailleurs.
Merci pour le commentaire !