Avis du vol entre Paris et Riga en classe Economique avec Air Baltic

Le routing

• Bâle Mulhouse EuroAirport - Paris CDG / Y HOP E70 : c'est par ici
• Paris CDG - Riga / Y Air Baltic CS300 : Nous y sommes.
• Riga - Amsterdam
• Amsterdam - Bâle Mulhouse EuroAirport

La correspondance

Je vous ai quitté à l'arrivée au 2G d'où je dois correspondre vers le 2D. De mémoire il était possible de le faire airside via le terminal 2E, mais non, soit ce n'est plus possible, soit ma mémoire me joue des tours.

Donc ce sera direction la sortie, et l'attente du bus qui m'emmènera "landside" vers le 2E, d'où il faut reprendre un autre bus vers le 2D. J'aurais pu faire cette dernière partie à pied mais j'ai été atteint d'une flemmingite aigüe ce jour là, donc bus ce sera.

Passage assez rapide de la PIF, grace à mon billet émis sous stock AF donc avec la mention "Sky Priority".
La dernière fois que j'ai mis les pieds dans ce terminal, AF deservait encore MLH avec des 737-200. C'est dire.

Le FIDS :

Le salon

Et direction le salon, un vieux de la vieille, hérité de l'époque d'Air France :

Pas d'accueil au salon et pour cause : il n'y a personne au comptoir. Je ne m'attarde donc pas et file m'installer ayant une idée en tête. Derrière moi, un jeune couple d'asiatiques (non je ne le fais pas exprès Clément !) qui reste planté au comptoir. Je leur dit que comme il n'y a personne qu'il n'est pas nécessaire d'attendre. Ils me disent qu'ils doivent s'annoncer pour pouvoir entrer. Je leur dit soit, mais si j'étais vous, je n'attendrais pas. Ils attendent donc patiemment cinq bonnes minutes, puis font du bruit pour attirer l'attention et finalement arrive un agent, qui examine leurs cartes et leur annonce qu'ils n'ont pas accès au salon. Ils repartent bredouille et moi je me dis qu'ils auraient mieux fait de m'écouter.
J'en reviens à l'idée que j'avais derrière la tête en ne me présentant pas à l'accueil. Je savais que Cobra avait un billet BT sur stock BT donc sans accès au salon. Du coup, je lui envoye mon boarding pass par email et lui dit qu'il n'aura qu'à devenir Mr Esteban pour entrer au salon. Ce qu'il fera sans aucun problème une bonne vingtaine de minutes plus tard.
En attendant je pars à la découverte du salon, plutôt bien rénové dans sa partie lounge :

Offre de presse correcte mais sans plus (Pas de "Parisien" …) :

Mais la plongée au sous sol pour les toilettes est un suplice olfactif et aussi visuel. Tout est resté dans son jus. Et ce n'est franchement pas très propre. J'ai volontairement expurgé les photos dégoutantes pour ne pas voir ce report classé P comme Poubelle.

Une apnée digne du Grand Bleu plus tard, je remonte à la surface pour aller inspecter le buffet que voici pour la partie boisson :

La zone "Ksar" :

La zone "Marathon" :

Et la zone "Repas" … pantagruélique :

Donc l'offre solide se résume à du pain, des chocolatines, des croissants et un cake au pavot. Pas de salé, les frigos sont vides. J'oubliais quand même les céréales, la confiture et le beurre. Tout bonnement ridicule. Les couverts sont en plastiques. On se croirait presque dans un Carrott Club Américain.
Je me console donc avec ça en attendant les amis !

Puis, comme il faut bien trinquer à un moment ou un autres avec la troupe qui, entre temps est arrivée dans ce lieu somptueux, un petit porto. Vu qu'il n'y a ni vin doux ni Baileys.

Le vol

Un petit quart d'heure avant l'embarquement, nous redescendons histoire de retrouver le reste de la bande et d'aller admirer la bête - Ce sera le deuxième CS 300 livré à BT, Charlie Sierra Bravo.

Par le plus grand des hasards et surtout aussi par la magie du check in, en discutant avec la troupe, j'apprends que mon voisin de vol sera FFlyerCDG. Nous ferons donc le vol en duo pour les photos et pour la parlotte. Je n'ai pas vu passer une seconde de ce vol tant nous avons discuté et ri.
Mais revenons en à notre embarquement : les passagers business sont invités à se présenter en premier ainsi que ceux du fond de l'avion. Comme nos cartes d'embarquement AF font mention "Sky Priority" nous y allons donc, embarquant au passage KL651 alias pax nobody/no status. Aucun souci pour passer en priorité.
Une jolie passerelle bien vide :

Et après le passage de cette porte, je perdrais ma C-Series virginité.

Accueil à peine aimable en porte, et voici l'objet du désir :

C'est drôle de lire tous les différents avis que nous avions ce jour avec ce même avion, mais moi, j'ai trouvé la cabine aérée, claire et jolie visuellement. Par contre, arrivé à mon siège, ça va se gâter un peu. Le pas(qua) est excellent, certes :

Mais le hublot est miniature. C'est, d'apparence le même hublot que les autres, mais son encadrement est renforcé, donc il est de taille super réduite. Le cache hublot s'ouvre et se ferme à la manière de persiennes, mais le dernier cran ne peut pas être remonté. Ce qui ramène sa taille déjà petite à un minuscule hublot de Concorde.

La fiche de sécurité, au format A5, donc très facile à faire tomber, par inadvertance, dans sa sacoche. Pas bien je sais, mais je ne serais pas le seul à jouer au méchant petit voleur. D'autres, que je ne citerai pas, on même poussé le vice à voler des cartes d'autres sièges car la leur ne leur convenait pas. Double pas bien.

Le mood lighting est plutôt réussi, j'aurai aimé le voir de nuit :

A noter que les PNC doivent s'y mettre à deux pour pouvoir fermer les imposants racks ä bagage.

Les écrans taille I phone, pas de soucis pour moi pour les voir. Quand il y a un zoom sur la carte, c'est, il est vrai, beaucoup plus lisible.

A gauche Finnair et à droite, après repoussage, il y avait Air Malta en livrée spéciale :

Nous repoussons à l'heure, les démos sont diffusées par écran, rien de bien sexy dans le film. Alignement et départ, avec un petit Mérou SQ :

Sitôt le signal "attachez vos ceintures" éteint je vois l'équipage affecté au galley du fond aller vers l'avant, je décide donc de déranger une première fois FFlyerCDG pour aller aux toilettes et prendre des photos. Première reflexion amicale : "ta prostate te fais déjà souffrir ?". Charmant ce garçon :)
Voici le galley du fond, clair, aéré et moderne :

On y voit aussi "l'instant porte" mais que je vous réserve en plein cadre ici :

Puis direction les toilettes, vraiment spacieuses. La porte, par contre, faisant un boucan d'enfer en s'ouvrant ou en se fermant. Mr BT-Technic, un peu d'huile svp.

Vue de l'arrière de la cabine :

Et je retourne à mon siège. Fier de mes prises de vue galley, porte et chiotte, je les montre à mon voisin qui me dira que les photos des toilettes doivent se prendre lunette baissée. Soit.
Pour noyer ma peine de ne même pas être félicité pour ce triptyque, je détourne mon attention vers l'extérieur avec une tentative de air to air, impossible à mettre au point en raison de l'éloignement et de la petite de la meurtrière :

Suit ensuite la distribution du catering dans une procédure assez singulière : tous les pax AF reçoivent une petite boite avec de l'eau et un croissant au jambon. Puis ce sont les repas pré-payés et ensuite le BOB. Il est quand même à noter, que même si l'on est passager AF, à partir du moment où l'on fait le choix de commander un repas à l'avance, la collation AF n'est plus incluse.
Voilà le plateau commandé :

Et bien une bonne surprise : le saumon et les petites galettes de pomme de terre en entrée étaient excellent (le saumon aurait pu, toutefois, être un poil moins gras). Le boeuf à la thai était goûteux sans être une tuerie, par contre, la sauce coco était, elle, à se damner. Un poil trop de poivrons à mon goût et sans doute en quantité léthale pour Mme Jack (clin d'oeil à Katia !).
L'ananas roti en dessert a glissé tout seul, doux et sucré comme il le fallait. Une remarque aussi sur le pain, qui d'apparence ressemble à du pain mais qui a le goût plus proche du pain d'épices. Vraiment excellent.
Personnellement, je préfère payer un poil plus cher et avoir un produit de qualité. L'ensemble de ce plateau repas, vin inclus, m'a coûté 18€.
Comme le vol se poursuit tranquillement, je dérange encore une fois le pépère à côté de moi pour aller debriefer les plateaux repas de mes compères assis à l'avant, mais aussi pour aller visiter les commodités qui y sont situées, histoire d'avoir une vision d'ensemble des deux latrines à bord de mon aéronef.

Avec couvercle fermé, svp. J'ai bien aimé aussi la poignée des portes des toilettes, une vraie porte, quoi.
Retour à mon siège pour un peu de repos, mais là, enfer et damnation, surprise de chez surprise, chat noir et mouillé, mon siège ne s'incline pas.
Alors que tous les sièges peuvent s'incliner, non, le 14A et le 14F ne peuvent pas. Et pourtant ils sont situés derrière l'issue de secours. Le plus drôle, c'est que le 14C, lui, s'incline. Et pas qu'un peu.
Puisque je ne peux pas me reposer et que de toutes façons mon voisin n'a pas décidé de se taire, faisons au moins mine de regarder dehors puis de faire semblant de lire le menu du BOB :

Pour être presque vraiment complet, il me faut encore vous présenter la tablette qui peut, magiquement, se transformer en demi tablette :

Puis nous commençons notre descente vers RIX, où il ne fait pas beau du tout, nous croiserons ce 321 SmartLynx au parking :

Puis, une fois au bloc, toute la cabine se lève d'un seul homme, LIBERES ! DELIVRES !

Et comme les racks à bagages basculent vers le bas pour s'ouvrir et non vers le haut, il faut sagement attendre, si vous êtes au hublot, que votre co-pax au couloir, passe dans le couloir et qu'ensuite les gens du fond veuillent bien vous laisser passer. En Europe je n'ai que rarement vu les gens des rangées de derrière forcer le passage, sauf en cas de correspondance tendue. Ici, nos amis les thons, n'en n'ont que faire, tout le monde dehors et chacun pour soit. J'ai dû sagement insister à coup de sac à dos dans la gueue des passagers de derrière pour pouvoir sortir ma valisette du rack.
Dernières vues de la cabine :

Puis du bestiaux en porte à RIX :

Le 321 de tout à l'heure encore une fois :

Et direction la sortie pour de belles aventures :

A très vite pour la suite !