Avis du vol entre Ad Dammam et Sharjah en classe Economique avec Air Arabia

Bonjour à toutes et à tous.

L'introduction

Voici le FR retour du voyage le plus glamour de l'année : Low cost entre les riantes contrées de Sharjah et d'Arabie Saoudite.
En fin de FR, un bonus de ce que l'on peut attendre de l'est "utile" du pays.
Pour les inconditionnels : le segment aller avec les explications du pourquoi et du comment.
SHJ-DMM sur A320 de G9 en Y

Le prélude

Je dépose ma voiture de location au parking arrivée. Bon point car c'est à 20 mètres du terminal.

Cela dit, un peu mécontent du service rendu car ils ont failli m'arnaquer de 50 EUR lors du calcul des kms en excès. Si je n'avais pas eu la présence d'esprit de vérifier le calcul de l'agent, je me serais fait avoir.

La zone fumeur au niveau arrivée est bien délimitée mais les poubelles ne sont pas pourvues de cendriers.
Logique implacable.

Il est temps de monter d'un étage pour trouver le niveau des départs.

Nous y voilà. Jusqu'à présent DMM n'impressionne guère par son architecture enlevée et futuriste.

Un coup d'oeil au FIDS d'arrivée pour jauger le trafic.

Ainsi que celui des départs.

Il faut encore monter un étage pour se retrouver aux zones d'enregistrement.

Grande coupole qui agrémente tout de même l'endroit.

Avanti. A la recherche des comptoirs G9.

Il y a une plateforme de spotting pour les avgeeks égarés par là.

KLM vient de fermer son enregistrement vers MCT.

La zone skypriority de SV.

Re fids.

Avec mon vol dans l'îlot 2. Notez le vol de 5ème liberté de LH vers BAH.
Pour ceux qui l'ignoreraient, l'essentiel du pétrole saoudien se trouve à l'est du pays. DMM est la plateforme naturelle pour cette industrie d'où la présence de majors européennes.

Nous voici chez G9. Que 3 pax apparemment mais l'attente va durer une éternité car pour chaque pax il y a toute la famille élargie qui va avec…

Et ça n'en finit pas !

Pfiou, je finis par obtenir ma carte d'embarquement après 24 minutes.
Je vous assure que c'est un record d'attente que je n'ai plus eu à subir depuis au moins 4 ans sur un TPE KIX avec Jetstar… C'est dans ces moments qu'on apprécie ses petites cartes dorées…

Du coup je vais m'en griller une pour voir à quoi ressemble le niveau dépose départ du terminal.
Sobre et daté.

Puis je m'engage à la PAF avec une assez longue queue pour les étrangers.
Suivi d'un PIF aussi long.
Bref je sors du cauchemar à 18h16 soit 19 minutes après la fin de mon enregistrement.

Pas content…

Le terminal report (faute de mieux !)

Face à moi, un choix cornélien, à ma droite ma porte d'embarquement zone fumeur (et aussi salle de prière…).

A ma gauche, des salons au pluriel dont on peut espérer que certains soient accessibles au premier venu.

Donc je m'y engage, non sans avoir pris une photo de la zone de transition post PIF.

Dont voici l'autre côté.

Une mini food court.

Avec une pharmacie.

Puis c'est un peu le désert.
Un salon est annoncé mais c'est celui de SV.

Entrée plus engageante que le sombre terminal couleur caca d'oie.
J'ai demandé s'il y avait une option pay-in. Mais non… Dommage.

Cette aile du terminal est bien vide.

Terriblement vide. Au delà plus un seul commerce ni âme qui vive ou salon qui frétille.

Je retourne sur mes pas, pour rejoindre l'autre aile du terminal.
Difficile de faire plus contrasté. Du peuple partout.
Ici le vol de KL vers MCT.

Je poursuis l'exploration, n'ayant pas grand chose à faire qu'errer dans ce bâtiment sans âme.
Les salles d'embarquement sont aménagées un niveau en dessous.

Il y a trois quadruple portes commes celle-ci dans cette aile.

Les prises sont au format US. Or je n'ai pas mon adaptateur et toutes mes batteries sont à plat.
Y compris celle de mon appareil photo.

Mais j'avise dans un corner starbucks une prise format UK qui me permet de brancher mon portable.
Coup de chance, le pax qui squattait la place se lève au moment même où je découvre cela.
Ni une ni deux, le barda est sorti et on pompe l'énergie à la source.

Bonne chose DMM propose un accès wifi, bien plus aisé et efficace que ceux de MED ou RUH.

Les Unes et docs de voyage ensemble.

Cela me permet également de suivre l'arrivée de mon appareil sur FR24.

Mais je crois que je vais pouvoir rester quelques minutes supplémentaires. Il serait étonnant qu'on embarque juste après l'arrivée de l'appareil.

Le flight report (enfin)

Je finis par quitter mon repaire finement trouvé pour rejoindre la porte.

Encore 12 minutes d'attente avant d'embarquer avec 30 minutes de retard sur le planning.

Fuselage shot en mode "burqa".

Accueil sympa à bord.

Puis je m'installe à mon rang au fin fond de l'appareil.
Le sympathique agent d'enregistrement qui avait bien vu mon impatience à l'embarquement a été suffisamment prévenant pour me trouver un hublot mais en rang 26. Au moins, j'assure un hublot.

Le siège de la rangée de devant laisse entrevoir une négligence de sécurité.

Nous sommes en bonne compagnie.

Mais le pas à l'arrière est sensiblement moins bon que ceux que j'ai eu le matin même.

A vous de juger.

L'angle de basculement du siège est important compte tenu du pas.

Mini test Horatius.

Et test Marathon, guère plus concluant. A l'oeil nu, c'était nettement moins flagrant pour être honnête.

Autant l'accueil fut sympa, autant la PNC en fond de cabine était fort désagréable.
De nombreux pax se feront intimés l'ordre de ne pas utiliser les coffres pour leurs petits effets.
En soi, rien d'anormal, mais le ton était vraiment anti commercial.

Puis consignes de sécurité avec ch'tis n'enfants.

On repousse peu après à 20h24, soit 20 minutes de retard.

Une prière ne fait pas de mal, mais étonne toujours autant les esprits cartésiens.

RJ fait le déplacement à DMM.

PR parce qu'il faut bien des nannys aux expats et aux locaux.

ME parce que si RJ vient, pas de raison qu'ils ne viennent pas non plus !

Eux c'est normal, ils sont chez eux !

Décollage à 20h38. Direction Nord.

Survol d'une partie de la connurbation nord. Avec Al Hazm à gauche et Safwa à droite.

Puis Najmah

Pour ceux qui auraient séché leur cours de géographie saoudienne, c'est dans ce coin !

Le complexe pétrolier de Ras Tanura.

Le vol est déjà bien engagé. Or je vous ai promis un BoB !

Il arrivera finalement. La CC aura - au préalable - demandé à chaque pax flaggé ce qu'ils ont commandé. Mais j'avoue que c'était un peu brumeux. Le pax devant moi s'était fait rabroué jusqu'à devoir montrer son BP pour confirmer qu'il était bien lui et je m'attendais à me faire pourrir comme du poisson pas frais, mais ce ne fut pas le cas.
Bref voilà ce que l'on peut commander à la résa (je vous ai montré la carte du BoB dans le FR précédent et non pas ce n'est pas ZE…).

Je m'étonne de mon choix et émets quelques doutes intérieurs sur la fiabilité du delivery de G9…

M'enfin, z'ont pas trop l'air de vouloir assumer des masses.

C'est chaud à la manière de QR.

Et livré avec une bouteille d'eau (on ne sait jamais… cela peut aider à faire passer beaucoup de choses).

Et une serviette (tout aussi utile à ne pas faire passer beaucoup de chose) à l'impression très peu qualitative. C'est bien la peine de faire de la pub pour baver à ce point.

Autopsie. Inutile de vous dire que ce n'était pas mémorable.

Pendant ce temps à Vera Cruz.

Je finis comme un grand garçon.

Et on nettoie le gosier avec une bonne bouteille d'eau pas de source, pudiquement appelée bottled water.
Mais c'est la même qu'on sert en F sur EY alors la classe, non ?

Un peu de science d'ingénierie permet la marathonisation des déchets.

Même la mini aumônière est prévue pour cela.

S'ensuit une pub pour une assurance voyage associée à G9.

Mais l'infirmière est frappée de la croix des infidèles… Tss tss…

On a le droit à un peu de pub sur Sharjah, histoire de caresser l'émir dans le sens du poil.

On passe au nord de SHJ, au dessus de l'émirat d'Ajman pour effectuer un virage à 180° et nous aligner pour un atterrissage par l'est.

Touchdown.

A 21h35.

Et on arrive au contact.

Pas de paxbus cette fois.

Le débarquement est un peu long car je suis au fond de l'appareil.

Parcours arrivée qui est commun à celui des départs à SHJ.

Pas de chouille autorisée à l'arrivée apparemment.

Je tente de passer via l'une des deux egates. Mais elle buggue. C'est bien la première fois, et il faut que cela tombe dans un aéroport vétuste et low cost !

J'en profite pour enregistrer mon passeport au protocole smargate par reconnaissance faciale (la egate se fonde sur les empreintes digitales).

Cela marche et je sors.

Duty free dry avant la douane.

Et la sortie.

Assez mal commode pour rejoindre le parking longue durée. Je suis obligé d'enjamber ce bazar.

Parce que des barrières bloquent la circulation à l'extérieur entre la partie départ et la partie arrivée.

Merci de m'avoir lu.
Place au bonus saoudien des familles !

Le bonus

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Initialement, je n'avais flaggé que le demi fort de Tarout parmi les choses réellement à voir.
Mais, la veille du départ, je pousse la curiosité à aller voir ce qu'on peut trouver à Al Hufuf une grosse centaine de kilomètres plus au sud. Et c'est plus riche !
Cette ville se trouve à proximité d'une très vaste oasis et dispose d'un riche passé.
Notamment avec le fort du coin : l'Ibrahim Palace maintes fois remanié mais qui dispose en son sein d'une très ancienne mosquée.

J'essaye de trouver l'entrée en faisant le tour du complexe.

Que voici.

Malheureusement le site semble avoir été fermé récemment suite à l'effondrement d'un pan de mur devant lequel je suis passé en faisant le tour.

Je me rabats alors sur le musée du coin.
Al Ahsa est le nom de cette oasis qui supporte deux villes jumelles dont l'une est Al Hufuf.

Andiamo

Le musée est en fait une salle avec une présentation chronologique de la région depuis l'antiquité jusqu'à la conquête par les Saoud.

Le plan de l'oasis avec en vert les espaces exploités et en rose ceux urbanisés.

Quelques vues.

Mais, en fait la principale attraction du coin est le massif d'Al Qara.
Curiosité géologique planté au milieu de l'oasis.
25°24'22.62"N
49°41'37.08"E
Elle a été "disneylandisé" pour sa partie la plus spectaculaire qui va suivre.

Un parcours didactique mène à l'endroit dit.

Et l'entrée que voici.

Il s'agit de galleries creusées par les flots à l'époque où le golfe persique était bien plus étendu.

Cul de sac au bout de plusieurs ramification de la grotte.

Une video projeté à même la roche.

Ce n'est pas stricto sensu une grotte car en levant la tête, on peut voir le jour.

Dans les textes explicatif, un périlleux équilibre est maintenu entre faits scientifiques et hommages dûs à la religion.

Tout ceci pompeusement appelé Land of Civilization.

En voiture, voilà ce que l'on voit depuis la route.

Puis retour vers la connurbation Dammam Dharan.

Le semi-fort de Tarout.
L'interdiction de pénétrer ne s'applique pas à tout le monde…

Cela c'est le côté pile.

Il semble qu'il y ait d'autres attractions mineures à voir, mais je n'ai plus le temps de partir à l'aventure.

Et le côté face, d'où mon sarcasme sur le semi-château.

Joli petite mosquée construite au pied des ruines.

Un dernier coup d'oeil.

Merci de m'avoir lu.