Avis du vol entre Lisbon et Madrid en classe Economique avec Iberia

Bonjour,
Je suis heureux de vous accueillir à bord de ma nouvelle série de FR.
Cap sur le Portugal, une destination dont on dit le plus grand bien.
Lisbonne nous attend, les valises sont prêtes, c'est parti pour l'aéroport !!
Le routing est le suivant :
4 Mars : Marseille-Lisbonne : Ryanair FR2078 en 737-800 (non reporté)
8 Mars : Lisbonne-Madrid : Iberia IB3103 en A320 (vous êtes à bord)
8 Mars : Madrid-Marseille : Iberia (Air Nostrum) en CRJ1000
Le choix de 2 compagnies est expliqué par les horaires. Ryanair décolle à 14h20 le samedi ce qui permet de bosser le samedi matin.
Iberia est la seule compagnie à proposer un départ en fin d'après midi ajoutant un jour à notre citybreak. Ryanair et TAP partaient à 6h15, 8h15 et 12h00 soit trop tôt.
Le vol aller n'est pas reporté mais il aurait été intéressant de le faire.
En effet, le vol entrant en provenance de Rome a tenté 3 fois d'atterrir à Marseille mais n'a pas réussi à cause des vents violents ce jour là. Il est donc parti à Montpellier, a débarqué ses passagers, puis est revenu à vide nous chercher. Le vol 6017 pour Charleroi de ce jour là a rencontré le même problème : un retard de 3 heures.
Nous avons eu droit à un appareil âgé de 2 mois, équipé des nouvelles cabines sky interior façon Ryanair. C'était agréable et plutôt réussi.
Le séjour à Lisbonne s'est bien passé et voici donc l'heure du retour.
Ce retour sera très désagréable pour plusieurs raisons, que nous allons évoquer ici.
Nous arrivons avec 1h30 d'avance à l'aéroport de Lisbonne. Le vol ne va pas tarder à être affiché pour le check in.

Dès que nous avons l'info, nous nous dirigeons vers les bornes automatiques d'Iberia.

Le passage de la sécurité est un cauchemar. Nous avions acheté 4 boites de Sardines décorées pour ramener en cadeau. Le vendeur nous a promis que cet article était accepté en cabine car ce n'était pas considéré comme un liquide.
Il n'en est rien.
On nous fera jeter le tout. La solution de mettre le bagage en soute n'était pas acceptable compte tenu du prix du bagage soute d'Iberia par rapport au prix des sardines (20€). La boite faisait 107ml et contenait 28ml d'huile olive. Ils n'ont rien voulu savoir et se sont montrés très zélés et désagréables.
Je suis donc parti écœuré par la stupidité sans borne de cette loi sur les liquides et des pratiques low cost des compagnies.
Nous voici Air Side, il y a du monde, c'est bruyant et je suis énervé…je n'en garde pas un bon souvenir.

Les toilettes sont dégoutants et sentent mauvais.

Je continue mon reportage sans grande envie en faisant un peu de spotting. Un A320 de Vueling vient d'arriver à côté de notre porte d'embarquement.

Au large sont stationnés des charters portugais.

Air Portugal TAP règne en maître ici

Easyjet au loin

Air France arrive de Paris en A321… dans une semaine, une Nième grève du personnel affectera les passagers de cette compagnie à laquelle j'ai renoncée.

Notre embarquement commence

Et notre A320 IB arrive en porte en provenance de Madrid.

L'embarquement est un capharnaüm. Notre groupe est inscrit sur la carte d'embarquement, en fonction de notre placement dans l'avion (attribué au hasard. Un changement de siège nous aurait été facturé) Étant assis à l'arrière, nous sommes dans le groupe 1. Nous pensons être les 1ers à embarquer (logique oblige)
Eh bien non !! Iberia embarque en premier l'avant de la cabine. La cerbère pas aimable pour 2 sous nous demande tout simplement de dégager du milieu, ce que nous faisons, avec un groupe de passagers du groupe 1.

Il fait très chaud dans la salle d'attente et la soif commence à se faire sentir.
Quand vient enfin notre tour, on nous demande de placer notre bagage dans le gabarit. Il passe. (hé hé, tu crois pas que j'ai jeté mes Sardines pour ensuite mettre mon bagage en soute !!)
C'est très très long. L'heure de départ est déjà dépassé et nous sommes toujours en train de griller dans la passerelle.

Une fois à bord, je comprends les raisons de la lenteur de l'embarquement. Il n'y a plus de place dans les coffres à bagage et une hôtesse vient imposer aux voyageurs de les placer en soute. Ce ne sera pas le cas pour nous car nous sommes en correspondance…ouf
L'accueil à bord est glacial. Ce n'est pas le cas de la température en cabine. C'est caliente !!
Au départ, nous sommes en rangée 27 côté couloir. La rangée 28 étant vide, nous déménageons avant le roulage. Le pitch est très serré.

Nous demandons un verre d'eau car nous avons vraiment soif. Cela est payant sur Iberia. Du coup, nous prétextons une prise de médicaments et le steward nous emmène le verre.
Le magazine de bord et la carte sécurité de l'A320, en attendant le roulage.

Nous quittons la porte avec une vingtaine de minutes de retard. Le pilote nous annonce un trajet d'1h15 jusqu'à Madrid.
Roulage et spotting Lisboète…heureusement que j'ai pu attraper un hublot.

Décollage à côté de l'un des plus longs ponts d'Europe.

Je constate qu'il y a un bob. J'ai un peu faim et surtout très soif…

Hélas, Iberia ne sert rien…absolument rien. Mon plateau restera désespérément vide.

Le passager d'avant avait pris ses dispositions et a laissé un souvenir plaisant…

Le reste du vol se déroule sans encombre au dessus de l'Espagne, puis c'est la descente.

Nous touchons terre en douceur, avec un peu de retard, mais rien de bien méchant.

Les photos sont floues dû au roulage, mais voici un peu de spotting madrilène avec ce Air Europa en ERJ190

Royal Air Maroc en 737

Des vueling et des Iberia

Jolie lumière soleil couchant…

Ryanair (qui offre au passage un bien meilleur service en vol)

Swiss en CS100

Puis c'est l'arrivée à côté des frères Ibériques.

Le débarquement est très rapide. Ce sera le seul point agréable de ce vol.

Nous voici à Madrid, un aéroport que je trouve magnifique et agréable.

Notre prochain vol décolle dans 2 heures. Nous nous jetons sur un distributeur de boissons…
A suivre