Avis du vol entre Los Angeles et Paris en classe Affaires avec Air France

Bonjour à toutes et tous,
Milan Linate-Paris CDG (Air France, Business, A318)
Paris CDG-Vancouver (Air France, Business, B777-200ER)
Vancouver-San Francisco (United, Domestic First, A320) Pas de FR, mais qq photos bonus
Los Angeles-Paris CDG (Air France, Business, B777-300ER) Vous êtes ici
Paris CDG-Milan Linate (Air France, A318, Business) Eventuellement
Retour aujourd'hui depuis Los Angeles vers le vieux continent.
Ayant passé quelques jours à San Diego chez ma belle-mère, je suis conduit à LAX par mon frère. Alors qu'il me déposera à l'aéroport de Los Angeles, lui remontera jusqu'à son domicile de San Jose en voiture.

Nous arrivons dans la zone aéroportuaire. Une seule route fait le tour des terminaux, tous adjacents les uns aux autres.

Route qui d'ailleurs est un peu bouchée. Il faudra être rapide pour les adieux et la récupération de la valise dans le coffre, sans se faire tacler par les policiers !

Je suis par hasard déposé juste en face du check-in Air France.

Ma valise est enregistrée jusque Milan et mes deux cartes d'embarquement délivrée.
Le chemin vers le salon m'est également indiqué.

Sans tarder, je me dirige vers le PIF. Un fast track est présent mais l'organisation des files, arrivant mélangées en bout de parcours, le rend totalement inutile. L'attente sera d'environ une demi-heure.

Au moment de passer dans le scanner, une dame me crie dessus en espagnol sans me regarder et insiste pour passer devant moi. Sachant pertinemment ce qu'il allait se passer, je la laisse aller devant moi : en effet, elle avait gardé son foulard et de manière prévisible, les agents de la TSA lui indiquent de le déposer dans un bac. Elle devra donc refaire toute la queue ! J'ai bien ri.

Direction le salon Korean Air.

L'accueil est correct. Le salon est peu fréquenté, avec majoritairement des passagers du vol AF.

Je m'installerais au bout du salon, près de la véranda.

La veranda, que je trouve plutôt agréable vu le calme relatif du terminal.

On trouve un buffet isolé du reste du salon, c'est plutôt ingénieux car cela limite le passage et l'agitation.

Rien de très évolué, pas de plat chaud. Je prendrai quelques sushis avec du vin blanc. Il n'y a pas de sauce soja pour accompagner les sushis, plutôt intriguant dans un salon de compagnie coréenne.

L'heure de l'embarquement arrive. Je m'y rends un peu en retard.

L'appareil du jour est F-GSQU

L'embarquement n'a pas commencé mais le staff veille à un respect des priorités. Il demande même aux clients Silver voyageant en éco de se rendre au fond de la file SP !

Nous pouvons y aller

Accueil à bord sympathique, puis installation en 15A. Vous connaissez autant que moi la cabine qu'il m'est toujours agréable de retrouver.

L'embarquement se poursuit.

Le bal des distributions de début de vol commence avec un verre de champagne.

Vient ensuite la nouvelle trousse que je trouve particulièrement réussie.

Sont ensuite supposés venir les journaux et le menu.
Pour les journaux, je lisais un Figaro pris au salon au moment de la distribution. La CC, ayant sûrement vu que je lisais déjà quelque chose, a jugé bon de ne pas me proposer le chariot !!
En ce qui concerne le menu, il n'y a eu aucune trace de leur présence. Je reste patient, sachant qu'ils sont quelques fois distribués après le décollage-
Les consignes de sécurité sont affichées, les lumières de la cabine éteintes et nous nous préparons au décollage sous un ciel pluvieux

Décollage

Le service se prépare. La CC Business (ayant proposé les journaux) passe à mon siège se présenter et me souhaiter la bienvenue. Elle s'étonne de mon âge puis nous discutons un peu de mon voyage. J'ai senti, pour être honnête, un peu plus de fausseté dans ses salutations que lors de l'aller Paris-Vancouver ou mes précédents LC.
J'ai préféré ne pas mentionner l'incident du chariot à journal pour voir ce que me réservait la suite du vol (surtout que je n'avais au final pas besoin de journaux supplémentaires).

Le service débute avec l'amuse bouche. Je remarque que les menus n'ont pas été distribués, mais ni la CC lors de ses salutations, ni la PNC me servant à ce moment ne font mention de cela. J'attends donc qu'elle s'apprête à partir pour le lui mentionner.
Je lui demande donc l'origine de ce problème et me répond qu'ils n'ont été trouvés nul part. Je lui suggère d'au moins informer les passagers et de présenter les plats (de visuel) oralement (elle m'a servi l'amuse bouche sans le présenter). Aucune excuse ne sera formulée.
J'aurais donc droit aux cajoux/cranberries et à une cuillère tomate/mozzarella/pesto qui ne fut pas mauvaise.

Etrangement, quelques minutes plus tard, une annonce sera faite en présentant le menu et les options pour le plat chaud, mais aucune référence ni excuse sur l'absence de menus papiers.
La table est ensuite dressée. Ce sera la CC qui s'en occupera. Je lui fait part de ma remarque sur la gestion de l'absence de menu. Toujours aucune excuse, et elle me répond "Ne vous en faites pas, cela ne changera rien à la qualité des plats".

L'entrée arrive. Ce sera un roulé de saumon (très salé) et une mini tranche de foie gras avec un peu de confiture déjà sur une tartine.

Bon point : entre l'entrée et le plat, la CC viendra me demander, ainsi qu'à mon voisin de devant (Platinum également), mon choix de plat principal en priorité. Les options étaient un tournedos, des crevettes, du veau et des raviolis. Je choisirais les crevettes.
J'aurais donc les crevettes accompagnées de riz safrané. Pas mauvais, mais le goût ne rattrape pas le manque d'originalité de ce plat, très basique il faut le dire.

Le service de cet équipage marque de nouveau un point : le fromage est servi séparément du plat, avec un nouveau jeu de couvert.

Le chariot des desserts arrive et les options me sont présentées. Je ne choisirais que le trio.

Le service se terminera près de la frontière canadienne. Il est grand temps de rattraper un peu de sommeil car je recommence à travailler dès le lendemain.

Après une sieste légère d'environ 4h, je me réveille et c'est le grand jour dehors

Petit tour vers le buffet situé au galley. Le CCP me demande si je souhaite quelque chose. Par gourmandise, je demanderais à goûter la quiche aux tomates que vous voyez au centre. Un PNC sera chargé du réchauffage et m'annonce 15 minutes d'attente.

A ma surprise en coupant la quiche je m'apercois que celle ci est encore congelée… Je le signale au PNC qui me dit qu'il va la réchauffer encore 5 minutes. Il m'informe au cas ou qu'il en a fait chauffer une autre dans un autre four au cas ou la quiche originale se trouverait encore congelée.
Après les 5 minutes, l'intérieur de l'en-cas est malheureusement encore congelée. Je goûte l'autre, que le PNC a fait réchauffer en parallèle, mais le constat est le même. Exaspéré, il dit "Mais il faut les chauffer 1h ou quoi !", s'excuse et me tend un panier de viennoiseries chaudes en remplacement.
Je n'aurais donc jamais pu manger ma quiche.
Pas si grave, car le petit déjeuner arrive bientôt.
Par la suite, je demande à ce même PNC si le 12A serait disponible, car mon siège 15A manque d'un hublot et je désirerais manger mon petit déjeuner en ayant vue sur le ciel. Il me répond qu'il n'y a pas de problème, malheureusement après m'être installé je réalise que la télécommande est HS et que le fauteuil est bancal :-(
Le petit déjeuner arrive.
La CC me propose un choix entre pudding et omelette. Je fais alors remarquer qu'il devrait y avoir un 3ème choix, citant en exemple mes vols sur Tokyo. Elle me dit "Non Monsieur, Tokyo c'est 13h et Los Angeles ce n'est que 9h !". Je lui rétorque que non, Tokyo ce n'est pas 13h mais 11h50 et que la durée horaire du vol Los Angeles-Paris est de 10h50, donc des durées tout à fait similaires. Elle me répond néanmoins qu'ils n'ont pas vu de troisième choix et je prends l'omelette.

Alors que j'entame mon plat, la CC vient me voir avec un plateau et me dit "vous avez raison monsieur, nous avons un troisième choix, c'est un plateau de charcuterie". Je suis tout de même étonné que la CC aie jeté en bloc mes affirmations (alors qu'elle a dû faire la côte ouest plus d'une fois) sachant pertinemment que j'ai suffisamment d'expérience sur Air France (attesté par mon statut) pour savoir un minimum de quoi je parle. Encore une fois aucune excuse n'a été présentée.
Je continue mon petit déjeuner

Un croissant que pititom ne pourrait même pas voir en rêve !

La descente est entamée, la CC me demande si je veux quelque chose. Je demande un expresso.

Dernier oshibori et descente sur Paris CDG.

La CC Business vient me dire au revoir. Nous arrivons à notre poste au 2E-L.

Passage par la Première et, en débarquant, dernière vue sur le GSQU.

Je prendrai ensuite la passerelle pour rejoindre le Terminal 2F pour mon vol de continuation vers Milan.

A bientôt pour la suite.