Avis du vol entre Frankfurt et Bordeaux en classe Affaires avec Lufthansa

Bonjour à toutes et à tous.

L'introduction

Suite du trajet m'amenant de DXB à BOD.
Je rappelle à toutes fins utiles que ligne FRA BOD n'est pas une nouveauté en soi. Bordeaux a été servi par LH momentanément en 2007 en CRJ. J'avais pris ce vol une seule fois car la liaison n'avait pas résisté à la crise. LH reprend pour l'été une route dont l'absence est assez incroyable car avec Nantes, Bordeaux fait partie des grandes métropoles de province qui ne sont pas bien connectées.
C'est donc pour soutenir l'initiative de LH (et avoir quelque chose à mettre dans les parties introduction des FRs) que j'ai pris ce vol.
Je note également grâce à mon flight log que cela fait plus de 5 ans que je ne suis pas monté à bord d’un avion LH. Et encore c’était mon employeur qui avait payé… et moi qui avais choisi la compagnie.
Vous pouvez retrouver l'introduction complète dans le premier FR.
DXB-IST en B77W TK Business
IST-FRA en A321 TK Business

Le prélude

Fraîchement arrivé de mon vol TK. Je dois passer la PAF.
On me dirige vers les machines automatiques à la vue de mon passeport.
Soit.
Mais pour une raison qui m’échappe, j’aurais beau tenter de mettre le passeport, ce sera échec à chaque fois.
Mon manège interpelle le préposé aux débiles. Et lui naturellement réussit du premier coup remplissant pleinement son rôle de faire passer les pax pour des crétins.

Bref passablement dépité par mon incompétence, je poursuis mon chemin à travers FRA.
Cela n’a jamais été un aéroport qui m’a vraiment touché. Je le trouve assez froid et gris.

Direction les portes A. Ascenseurs ou escaliers.

Le long couloir pour une longue marche bien arpentée par plusieurs Herren Senatoren bien connus du site.

Sur les traces de Chevelan, Numéro 2, Jules et j’en passe… on peut réviser ses classiques.
Notamment celui que j’avais incorrectement attribué à Ras Al Khaimah alors que tout le monde peut deviner qu’il s’agit de Marrakesh !

Passage au FIDS.

Le vol est là. LH n’opère que deux vols par semaine. Le jeudi et le dimanche.
Clairement un vol loisir pour passer un long weekend dans la Nouvelle Aquitaine.

C’est pas tout cela, mais cela fait bien longtemps que je n’ai plus mis les pieds dans un salon LH à FRA !
En fait carrément 8 ans.

Ce n’est pas cette entrée pour le salon Senator auquel j’ai droit grâce à ma carte *G OZ.

Il faut marcher un peu plus loin. Passer sous la coupole.

Et on y arrive. Le concept de cerbère est appliqué à la lettre. La dragonne garde l’accès à la porte debout.
Il ne lui manque plus qu’un compère et une paire de hallebardes pour en faire un donjon médiéval.

Mais elle me laisse passer.
La grue m’accueille.

le lounge report à la sauce mogoy

On passe devant l’étal de la presse quotidienne.

Puis après finalement trouvé un siège dans ce salon qui est bien plein.
Je vais voir les cloches en cette période de Pâques.

Ouais, c’est tjrs mieux d’avoir du chaud ce qu’AF ne fait pas au 2F. Mais les saucisses de Frankfurt….
Ce n’est pas très valorisant.

Une grande platées pour caler les estomacs.

Et le marqueur intemporel, indéboulonnable des salons LH : la salade de pommes de terre.
Déjà là en 2005 lors de mon tout premier passage dans un salon LH.

On poursuit avec le liquide.

Les bières à la pression, c’est un minimum pour un salon allemand.

C’est bien joli d’offrir de la variété. Mais quand c’est pas bon, c’est pas bon.
Essayé, avalé, grimacé, rendus aux copaxs sans regret.

Et cela m’a refroidit autant que ces vins blancs, qui sont certainement du mm niveau.

Les vins rouges. Non testés car je savais bien que si je ne prenais pas une Franziskaner, la communauté LH de FR me lyncherait au prochain FR meet-up.

Le stand à wrap.

Ma sélection.

Je suis mon vol sur le site de Fraport. Mon vol embarque déjà.
De toute façon, ce salon n’est pas un salon où l’on reste par plaisir. C’est une salle d’attente glorifiée.

J’ai le temps de prendre la une.

Puis c’est parti pour une nouvelle longue marche dans le concours A.
Comme je ne connais pas très bien FRA, je n’avais pas compris que la porte A68 se trouve à l’extrémité de la jetée.

Bref, une marche tonique…

Le flight report (enfin)

J’arrive alors que l’agent d’enregistrement procède aux annonces nominatives.
Ils n’ont pas traîné ! Cela laisse entrevoir un très faible remplissage.
Vue des portiques d’embarquement après les avoir franchis.

Andiamo.

Cela sent le paxbus. Il fallait s’en douter : un vol non quotidien en essai ne se verra certainement pas attribué une porte à FRA.

Bingo, pas de quoi séduire les Bordelais qui ne savent pas ce qu’est un bus d’aéroport.
En plus, c’est même pas un cobus, ouinnnnn !
On prend soin d’indiquer que c’est le dernier bus…si jamais l’envie prenait à un pax d’attendre le suivant pour plus de confort.

Après quelques minutes d’attente, on finit par partir.

On est bien dans le bon bus.

Quelques cliché pris en chemin.

EK mais en version cargo.

On poursuit notre périple à FRA.

Et on finit par arriver…

Herr Kapitän.

Nous volerons sur A319.

Fuselage shot.

Remplissage de la cabine Y, clairsemée mais pas vide.

C’est pareil pour la J. Nous sommes 5 à l’avant.

Pas de miracle, je suis bien de retour en Europe avec ces sièges classe éco.

Sans écran individuel.

Voilà l’in flight entertainment proposé. On a vu plus fun !

Notre voisin. Lui aussi puni au coin.

Ayayaaye, je suis en bizness classe !

La grue est bien présente pour accueillir les pax.

Tandis qu’un pax F ou HON doit passer par là.

5 ans sans vol LH, je n’ai qu’une hâte voir leur réseau à nouveau.

Réouverte en avril, le FRA BOD est la ligne du mois pour le magazine LH.
Notez bien que cette desserte de Bordeaux ne s’est pas fait depuis MUC…

Le plan de FRA me permet de visualiser mon petit périple dans le hub.
Débarqué au B, tunnel, arrivé au A, puis porte A68 en passant par la case Salon Senator et la rotonde.

16h18.

On repousse.

Tiens ils ont arrêté la ligne Shenyang Busan.

En revanche, ils se maintiennent à CLT alors qu’ils ont perdu le feed d’US Airways. Certes Charlotte est un centre financier, et il y a une usine BMW pas loin mais je suis surpris.

Pendant ce temps on continue à se rapprocher des pistes.

Nous y sommes. La place est enfin libérée.

A notre tour de nous envoyer en l’air.

Les suivants se font pressant.

16h27 yeeha !

C’est parti.

Up in the air.

Bruitomètre alors que nous sommes en montée. Plein régime pour les moteurs.

Très rapidement, l’assiette est déposée. Ce qui n’est pas étonnant puisqu’elle est froide.

Distribution des pains.

Pas de test Horatius !

Le pain est chaud.a

Et la serviette en papier.

Une lingette fait office d’oshibori. De la pub pour l’une des grandes villes hongroises.

On voit passer le chariot de la classe éco.

Puis le nôtre. Naturellement je demande du champagne. La PNC ne tique pas et va chercher dans le Galley une bouteille de prosecco Ferrari. Pas d’explication ou de mise en perspective… Escroquerie…

Malgré tout, cela se laisse manger sauf le machin pané dont j’ai généralement horreur.
La panure n’étant que le déguisement de la médiocrité la plupart du temps.

Petit moment avgeek avec la flotte LH à l’échelle. Bien plus de variété que la flotte EK.
7 types de long courriers, et 7 moyens courriers. Et ce n’est que maintenant que j’y pense aucun turbo propulseur (hormis Air Dolomiti).
La nature géopolitique de l’Allemagne, une fédération et une centralisation faible vs la France our le Royaume-Uni, m’aurait fait penser le contraire.

Deux autres FRistes ont publié avant moi ce fantasme gaulois et teuton appliqué à LH : le tonnelet de bière en vol.

Je note la patère, maigre consolation pour une cabine J dont les pax sont censés être dépouillés de leurs effets par les PNC.

Le service de café s’accompagne d’un chocolat long et dur… D’aucunes regretteront sa finesse, étant entendu que l’on parle du goût.

La France est bien connue pour être le pays qui produit le plus ses nuages sans recourir à l’importation.

En dessous cela défile.

La lecture des FRs a cela de bon : on peut anticiper ce que l’on peut commander.
Les multiples rasades d’Herr Senator me font commander un piti cognac… Otard !
Entre temps, j’ai demandé et obtenu un deuxième chocolat pour la famille.

Dur dur les A2A !

La campagne française défile en dessous de nous.

Tandis que je reprends un second cognac pour immortaliser l’instant.
Honneur et gloire au grand leader immortel et tout puissant.
Il faut remarquer qu’il est nécessaire de pencher le verre pour que la grue vole droit !

On s’approche doucement de Bordeaux.

La confluence Garonne Dordogne.

Nous approchons par le sud ce qui n’arrive pas si souvent.

Vue dégagée sur la ville.

Et bientôt son aéroport.

La centrale électrique solaire.

On est proche du but.

Cet espagnol devra attendre que l’allemand se pose.

Boum.

Ne reste plus qu’à rejoindre le terminal A.

Mein Freiraum.

Air Algérie avec enfin des avions modernes.

Ce qui n’est pas le cas de toutes les compagnies européennes.

Les rideaux n’étant pas fermés au contact, c’est l’invasion barbare en classe affaire.

Fuselage shot à l’arrivée.

Prend garde à toi !

Le débarquement se fait en mode low cost. Plus les moyens de payer le jetbridge LH ?
Bien dommage mais cela me permet de prendre une nouvelle photo de l’avion.

Il est instamment demandé aux pax de mettre un pied devant l’autre sur une cinquantaine de mètres.
Bonjour l’image, on se croirait sur U2 et FR si on avait docké au terminal Billi de BOD (le terminal low cost).

Second à la PAF, avec un PAF man sympa.

Une preuve irréfutable que TK a aussi repris la desserte de BOD pendant l’été.

Tandis que l’icône veille au grain.
ac

Il ne me reste plus qu’à attendre mes trois bagages qui arriveront tous.
Honnêtement avec une connection courte à IST et une moyenne à FRA, j’avais peu d’espoir de revoir mes bagages à BOD.
Mais ce fut le cas, bravo donc. En revanche la classe affaire star goldée ne fait pas arriver les bagages plus rapidement. Chacun d’entre a pris son temps et le dernier en toute fin de livraison.

Je termine ce FR en notant que pour la toute première fois en 19 ans de voyages aériens, je me fais interroger par la douane française.
Il faut dire que mes valises entassées avec des tags TK doit rendre les douaniers méfiants.
Quelque chose à déclarer ? Ah bah oui, je rendre de Dubai par Istanbul, je dois avoir une demi douzaine d’AK 47, deux trois grenades et le manuel du converti repenti !
Il faut bien que j’aille voter pour la présidentielle moi, je suis un grand démocrate, si, si !

Merci de m’avoir lu.