Bonjour à tous,
En ce lundi matin de février 2017, je poursuis ma route dans la zone caraïbe en me rendant de Curaçao à Santo Domingo par le 1er vol de la journée. Je n'ai pas chômé depuis mon départ d'Europe et je vous invite à lire les FR précédents, si ce n'est déjà fait, afin de mieux appréhender le contexte de ce voyage, et surtout éviter les "redites" avec les intros précédentes :
1/ MAD-SDQ, A340-300, Plus Ultra Airlines
2/ SDQ-AUA-CUR, MD82, Pawa Dominicana
3/ CUR-BON, BN-2A Islander, Divi Divi
4/ BON-CUR, Fokker 50, Inselair
A vrai dire, je ne comptais pas faire de FR pour ce vol, car j'évite de reporter deux fois le même appareil de la même compagnie. (NB : Marathon, j'admire ton abnégation à rédiger des dizaines et des dizaines de CDG-ARN en A320 AF avec toujours des choses originales à raconter). Je devais en effet fort logiquement prendre un MD80 identique à celui de l'aller sur ce vol PAWA DOMINICANA. J'étais donc déjà enregistré,…

… j'avais emberlificoté les autorités batavo-antillaises de 24$ en insistant sur le fait que j'étais en transit à Curaçao depuis la veille, ce qui était à la fois faux et vrai, de manière à ne payer que 5$ de taxe de départ au lieu des 29$ prévus normalement pour racketter tout passager au départ de leur île/pays…

… et je m'étais rendu en salle d'embarquement après un passage du PIF et de la PAF désormais bien connu…

… quand j'ai jeté machinalement un coup d’œil à travers les multiples vitres qui séparent la salle d'embarquement du tarmac, afin d'apercevoir mon supposé MD80 du jour, en night-stop à CUR depuis la veille au soir… pour soudain réaliser que ce n'était pas un MD80, mais bel et bien un DC-9… J'ai bien dû me frotter les yeux deux ou trois fois pour vérifier que je ne rêvais pas, mais la vision que j'avais à l’œil nu malgré la pénombre était quand même de qualité bien meilleure que cette photo pleine de reflets et je n'ai rapidement plus eu aucun doute : j'allais bien à ma grande surprise pouvoir voler de nouveau à bord d'un bon vieux un Douglas DC-9 alors que j'étais persuadé que Pawa Dominicana avait réformé les deux DC-9 qu'elle exploitait à ses débuts il y a quelques années !

A ceux qui me croiraient blasé après tant de vols insolites aux quatre coins de la planète, j'avoue sans pudeur que j'ai vraiment dû me retenir, au nom de la dite pudeur, pour ne pas effectuer une petite danse de joie solitaire, non pas à la Lucky Luke mais à la Tintin, en pleine salle d'embarquement, ce qui aurait quand même été le comble du ridicule. Je ne sais plus qui a dit "Les grandes douleurs sont muettes" eh bien en l'occurrence ça s'applique aussi aux joies ! Cet exercice de sang froid achevé, il ne me restait plus qu'à attendre que la porte ouvre…

… en visualisant le tableau des départs du jour en me demandant comment INSEL AIR va arriver à opérer son vol prévu plus tard dans la matinée vers Miami, alors qu'elle n'a plus que deux Fokker 50 en service. Quant à celui programmé vers Sto Domingo, où je passerai une partie de la journée, je n'en verrai aucune trace une fois arrivé sur place, même si l'étape est faisable en F50.

7h00 : Le jour s'est levé et la confusion entre DC-9 et MD80, s'il en était, n'est vraiment plus possible : fuselage court, haut de la dérive arrondi, réacteurs de petit diamètre. Immatriculation : HI965.

C'est un -32, la version la plus répandue de la lignée des DC-9. Un avion très courant dans les années 70/80, avec lequel j'ai volé des dizaines et des dizaines de fois en Europe (KLM, Swissair, SAS, Iberia, Alitalia, British Midland, etc) et en Amérique du Nord (Delta, Continental, Northwest, Air Canada et tant d'autres), sur 60 compagnies différentes au total, mais là, en 2017, c'est carrément unique !

J'embarque avec l’enthousiasme d'un débutant et ça semble être communicatif vu le sourire avec lequel m'attend la chef de cabine.

La peinture extérieure du DC-9 semble briller comme un sou neuf.

Viva la Republica Dominicana.

Je me présente aux PNC en leur demandant si je peux photographier les deux plaques qui sont vissées sur les parois de l'entrée du cockpit. Voici la première…

… et la seconde. Oui, vous avez bien lu, pas de doute possible les deux supports délivrent la même info : la construction de cet avion a été achevée le 20 décembre 1968. Il a donc 48 ans !!!

Je me tourne ensuite vers la cabine.

Franchement, pour un avion aussi vieux, il a vraiment fière allure avec ses sièges en cuir bleu foncé à peine usés.

Je réalise que j'avais demandé lors du check-in un siège aussi près que possible de la porte avant, pensant remonter dans un MD-80 dont j'avais déjà profité de l'arrière à l'aller, tout ça dans le but d'expédier les formalités d'arrivée en Rép Dom au plus vite en débarquant parmi les premiers. Du coup, je suis au 3B, donc au couloir.

Je profite du fait que la passagère qui a hérité du 3A ne soit pas encore là pour dérouler le cache hublot…

… et faire ce gros plan de la signature de ce qui me remplit autant de bonheur en ce début de journée !

Au risque de me répéter, cet avion est impeccable. La cabine a sans doute été refaite il y a peu. Regardez comme ça brille !

L'embarquement se poursuit, la porte du cockpit est toujours ouverte sous l'oeil bienveillant de la CC.

En plus du galley, il y a beaucoup d'armoires à l'avant. Ça donne une impression de confort accru.

Plusieurs dignitaires ont hérité du rang 1, sans doute des officiels des Antilles néerlandaises contraints d'utiliser la compagnie d'un pays tiers depuis que celle de leur pavillon national, je veux bien entendu parler d'INSEL AIR, bât de l'aile.

Concernant les autres rangs, le pitch est assez serré. La capacité de cet appareil est de 110Y, éco monoclasse, soit 22 rangées de 5 sièges (2+3).

Le push back a lieu à 7h35 avec 10mn d'avance.

On roule paisiblement sur le tarmac de Curaçao-Hato, que j'aurais quand même bien astiqué en deux arrivées et deux départs. Adieu MD80 INSEL AIR, cloué au sol, pour combien de temps encore ?

Et voilà, le DC-9 s'est envolé, de manière un peu poussive certes vu le peu de puissance de ses réacteurs mais sans trop de mal quand même.

Dès les consignes lumineuses éteintes, je prends mes aises afin de rejoindre les sièges des issues de secours, au 2/3 arrière de la cabine, qui sont ne sont pas tous occupés.

Ça change tout de suite question pitch.

Le CDB a fait une annonce très complète, en espagnol puis en anglais, pour indiquer que le vol vers SDQ durerait une heure, et que l'altitude de croisière serait de 27.000 pieds.

Je poursuis vers l'extrémité arrière de la cabine.

Les toilettes sont en très bon état en dépit des 48 ans de l'appareil !


Bon, en chipotant un peu, on peut bien trouver un petit détail qui cloche mais, franchement, rien de grave.

Vue imprenable sur le réacteur droit…

… et sur le gauche.

Retour aux issues de secours.

C'est spacieux…

… et très propre, que ce soit quand on regarde en bas…

… ou en haut. Comme quoi, un avion dont la cabine est refaite quasiment à neuf, et qui est bien entretenu, peut durer plus longtemps qu'on le croit, surtout quand le baril de brut reste à des niveaux de prix raisonnables. C'est le raisonnement fait par Air Transat à propos de ses A310 ou par Corsair avec ses B747-400. Ce n'est donc pas qu'un "reflexe de pauvres", même si le phénomène reste rare dans les flottes des grandes compagnies occidentales. Delta demeure bien entendu le champion incontesté de l'exercice, ayant été jusqu'au bout de la vie de ses DC-9, tandis qu'elle en fait de même pour les MD80 et qu'elle est bien partie pour le faire avec les B717.

Distribution des fiches d'entrée en République Dominicaine aux passagers qui descendent à SDQ, sachant qu'un certain nombre d'entre eux sont en correspondance vers d'autres destinations du réeau PAWA, à Cuba et d'autres îles de la région.

Le service catering est identique à celui du vol aller : un vaste choix de boissons gratuites, alcoolisées ou non, et des chips. Pas très adapté à l'heure du petit déj mais c'est avec plaisir que je célèbre ce moment avec un rhum coca, sans doute le premier que je bois à 8 heures du matin :-).

Je ne reviens pas plus en détails sur la présentation de la compagnie PAWA DOMINICANA faite lors du FR du vol aller. Les consignes de sécurité sont comme tout le reste en très bon état.

L'impression générale de qualité qui ressort de tout ça, malgré l'âge préhistorique de l'avion que je suis seulement le seul pax à avoir noté, est renforcée dès lors que l'on se penche sur le détail des pictogrammes de sécurité, très complet et bien fait.



Je regagne mon siège d'origine au 3é rang.

La descente vers l'île d'Hisponiola commence.

Mais le service n'est pas terminé : les PNC offrent le café !

Seat belts on.

Approche sur Santo Domingo - Las Americas par le sud.

On se pose à 8h40.

Arrivée au parking A5 à 8h45, avec un quart d'heure d'avance, alors qu'un MD80 de PAWA DOMINICANA vient stationner juste à côté.

L'équipage a bien remarqué mon petit rituel depuis le début. Je suis invité à saluer les pilotes dans le poste.

On échange quelques mots. Ils ont l'air fiers que quelqu'un s'intéresse à leur avion au sujet duquel ils ne tarissent pas d'éloges.

Les meilleures choses ont une fin, et je dois bien me résoudre à débarquer de cette pièce de musée pourtant en pleine forme !

Après coup, je réaliserai que j'ai déjà volé dans cette machine, le S/N 47235 (432ème DC-9 construit), du temps ou il faisait les beaux jours d'ALITALIA sous l'immatriculation I-DIBJ et le nom de baptême "Isola della Capraia". C'était en 1987 sur un vol Milan Linate - Lyon Satolas…

Un dernier coup d’œil à la paire DC-9/MD80. La flotte de PAWA DOMINICANA est composée de :
- deux DC-9-32, celui-ci en état de vol et l'autre réformé (HI869, bien que quatre ans plus jeune),
- un MD87, réformé également
- cinq MD83/83, tous en service.

L'aérogare de SDQ est pavoisée aux couleurs de tous les états du continent américain.

Je franchirai les formalités policières et douanières sans délai, ayant rempli pendant le vol la longue paperasse nécessaire et je serai landside à l'heure où ce vol était supposé arriver. Cela tombe bien car une journée chargée m'attend, que je vous propose de découvrir plus bas sous forme de bonus.

En ce qui concerne ce vol en tant que tel, je m'arrête là et j'espère que vous aurez apprécié ce voyage dans cette machine à remonter le temps. Sur le millier de Douglas DC-9 construits (sans compter bien évidemment les MD80 et encore moins les M90/B717 qui ont suivi), Il reste tout au plus une dizaine d'exemplaires en service passager sur la planète et vous aurez compris que cela aura suffi, outre l'effet de surprise total, à mon bonheur. A très vite pour le retour vers l'Europe.
Bonus : une journée à Saint-Domingue
Après deux passages consécutifs par SDQ, les chauffeurs de taxi de l'aéroport de Las Americas sont déjà des amis ! En l'absence de toute liaison par bus pour relier la ville, et plutôt que de se voir imposer à chaque course des tarifs plutôt élevés, mieux vaut annoncer au premier contact que l'on a plusieurs déplacements à faire dans le coin au cours des jours à venir afin de négocier un prix global sur la base du volume, bien plus avantageux que l'addition de courses isolées.

Le carrosse de Monsieur est avancé…

C'est parti pour une bonne 1/2 heure de route en direction du centre de Santo Domingo.

Deux possibilités pour entrer en ville : le pont en altitude toujours encombré ou celui sur flotteurs au raz de l'eau, option retenue ce jour là.

Et voilà ma destination pour un premier rendez-vous : les bureaux de la JAC. Oui, ici l'aviation civile est une junte…

… où il est de bon ton de venir avec quelques "goodies", que mon chauffeur de taxi avait bien voulu garder tout au long de mon escapade antillo-néerlandaise.

La Rép Dom n'échappe pas à la règle des pays latino-américains : la bureaucratie y règne sans partage. Une autorisation = plusieurs kilos de papier ! L'avantage est que toute démarche doit se faire par l'intermédiaire d'un avocat local et que l'étranger en visite n'a donc pas à se coltiner toute la doc depuis son pays d'origine. Tout est fabriqué sur place !

Retour vers midi à l'aéroport de Las Americas pour une autre séance de travail…

… cette fois dans des bureaux situés dans les étages de l'aérogare.

La pause déjeuner dans le food court de cette même aérogare sera l'occasion de faire un peu de spotting à travers les vitres qui surplombent le tarmac.

A321 Jet Blue.

B767-300 Condor.

MD83 Pawa Dominicana déjà aperçu précédemment.

B757-200 American et un très intéressant Embraer 120 Bandeirante de la compagnie Inter Caribbean, basée sur l'île de Provienciales, au nord de celle d'Hispaniola.

Voilà, j'aurais pu y passer l'après-midi mais il faut bien retourner travailler…

… avant de reprendre la route pendant deux heures en fin d'après-midi, non pas en taxi cette fois-ci mais en minibus, avec pause pipi-café à mi-chemin…

… ce qui me mènera vers un autre aéroport dominicain où j'aurai le plaisir de vous retrouver pour le sixième et dernier FR de cette série.

Merci pour le partage de ce vol résolument collector !
Plutôt amusant de faire les retrouvailles d'un avion déjà emprunté 30 ans auparavant.
La livrée de PAWA va à ravir à ce vétéran des airs, et les plafonniers/revêtements de cabine rétrofittés pourraient faire passer ce spécimen pour un avion plus récent. Il fait encore plus neuf et propre que les anciens MD-82 d'Alitalia, qui avaient pourtant une vingtaine d'année en moins. Le tableau de bord plutôt rustique et ses jauges d'antan ont de quoi impressionner.
Encore merci pour ce FR en DC-9 qui, soulignons-le, est avion particulièrement rare depuis son retrait chez Delta en 2014.
Merci beaucoup, je suis tout à fait d'accord. Beaucoup d'avions bien plus jeunes ont souvent une cabine dans un état lamentable. C'était le cas d'un A330 Tunisair que j'ai pris en septembre dernier et qui paraissait à l'intérieur avoir plus de 20 ans... Comme quoi, le ramage ne se rapporte pas toujours au plumage :-) A bientôt.
Merci pour ce FR fort sympathique, quel plaisir de voir ces avions encore voler. Super bonus également.
Merci beaucoup.
Ah ce fameux DC-9... Enfant cet avion me faisait rêver lorsque j'allais avec mon père observer les avions sur la terrasse de l'aéroport de Genève.
Ah, oui, j'ai connu cette terrasse en tant que visiteur épisodique dans les années 80/90. C'est vrai qu'à son extrémité on avait l'impression de pouvoir toucher le bout de l'aile des DC-9 SR... tout ça dans le bruit qui allait bien...
Votre fr est un hommage aux générations de mécaniciens qui se sont succédés pour entretenir cet appareil.
L'expression musée volant prend tout son sens.
Merci pour ce fr
Merci pour les mécanos à qui il faut effectivement rendre hommage dans la conservation de cet avion en un aussi bon état.
Nice report!
It's incredible that a 48 years old passenger plane is still flying on scheduled flights...
Probably It's one of the oldest passenger planes flying around!
It's good you were able to catch it :)
Cheers!
Thanks
Bonjour et merci pour ce magnifique FR sur cette pièce de musée!!!
Un avion qui est sorti d'usine en 1968 encore en service commercial, c'est la première fois que je vois ça!!! A cette époque ni Corcorde ni le 1er Boeing 747 n'avait encore décoller...
Encore merci pour le partage, à bientôt ;-) Sur caravelle??? :-p
Merci de ce commentaire et de cette précision fort pertinente au sujet du B747 et du Concorde qui étaient encore des prototypes quand ce DC-9 fût livré à AZ. Ça situe encore mieux le temps qui est passé depuis... Concernant la Caravelle, je crains hélas que ce soit vraiment du domaine du souvenir à présent. C'est l'avion avec lequel j'ai fait mon baptême de l'air en 1974 (Air Inter) et que j'ai pris la dernière fois en 1992 (Istanbul Airlines)... A bientôt.
Merci pour ce FR
Mon Dieu, 48 ans le coucou !
Madre de dios.
Une belle suprise.
Merci Mogoy. Et en plus tu restes poli car la Madre dans ce cas aurait pu être précédée d'un mot de 4 lettres beaucoup moins élégant :-) A bientôt.
Merci pour ce FR
Agréable surprise de découvrir que l'avion initialement prévu a été changé !
Un avion, c'est comme une voiture : Increvable mais il faut savoir le soigner et faire les services qui s'imposent ! D'ailleurs la cabine a été bien rétrofittée pour une vieux de 48 ans. Cela présage qu'il reste encore quelques années en activité.
A bientôt pour la suite
Merci. Effectivement on peut imaginer que ce DC-9 reste en service encore plusieurs années si l'on en juge par l'état de sa cabine. L'avantage c'est qu'un grand nombre de pièces sont communes avec le MD80 et que l'on en trouve donc encore...
A mon tour d'admirer ton art de dénicher des avions aussi improbables que les compagnies aériennes qui les exploitent.
Je comprends parfaitement l'émotion à la vue de ce bonus inespéré que constituait cet appareil.
Quelle magnifique postface que la photo finale de l'avion trente ans plus tôt !
Merci pour le partage !
Merci à toi de ton commentaire. A chacun ses objectifs... et c'est tant mieux pour la diversité de ce site. A bientôt.
Formidable de pouvoir voler sur un DC9 à notre époque :merci pour ce FR très complet et comme à chaque fois passionnant.
Sans doute une belle émotion de s'apercevoir qu'on a volé dans le même appareil 30ans auparavant!
Merci beaucoup. Oui et pour tout avouer c'est en rédigeant mon FR que je suis allé chercher le pedigree de ce DC-9, ce qui m'a permis de réaliser que j'avais déjà volé dans cet appareil spécifique. A bientôt.
Eh bien ça, pour un coup de chance... Je crois que Lucky Luke n'a jamais été aussi Lucky ! Merci beaucoup pour ce FR qu'on croirait sorti des années 80 mais qui est on ne peut plus contemporain, pour le bonheur des AvGeeks qui passeraient prochainement par la République Dominicaine :)
Merci Guillaume. Effectivement la chance m'a souri cette fois-ci mais ça va pour les fois où elle m'a tourné le dos... A bientôt.
Bonsoir Luc
Il fallait qu'il arrive à un moment donné ce vol en DC-9 !
On ressent l'émotion que tu avais lorsque tu as su que tu allais (re)voler à bord de cette antique machine
Effectivement, l'entretien de l'appareil est très suivi, l'intérieur paraît neuf ou presque
Un équipage fort charmant, le cockpit et ses cadrans exclusivement analogiques nous ramènes en arrière, les pilotes peuvent être fier de leur engin, ça c'est du pilotage
Catering sympa pour le temps de vol
Bonus intéressant, Idéal de travailler dans ces conditions ^^
Merci beaucoup pour ce partage, à bientôt !
Merci beaucoup pour ce partage
Merci Hervé et bravo pour ta perspicacité car tu avais deviné dès le 1er FR de cette série qu'un DC-9 en faisait partie. Un juste retour des choses puisque j'ai survolé tes terres il y a 30 ans à bord du même appareil :-). A bientôt.
Merci pour ce FR vraiment unique!
Cette avion est 2x plus âgé que moi! 0_0
Et il vole encore!
L’intérieur est vraiment comme neuf.
Le cockpit est vraiment oldschool mais donne vraiment l'impression d’être dans un avion et pas comme les nouveaux avec tous ces écrans qui donne une impression simulateur.
A la prochaine ^^/
Merci du commentaire et tant mieux si ce genre de FR plaît aussi aux FRistes plus jeunes !
Un DC9 ! :O
Quel coup de chance ! Et si en plus tu avais déjà volé avec cet appareil là, j'espère vraiment que tu as joué au loto ce soir là :D
Merci. J'aurais effectivement dû le faire ! A bientôt.
Merci pour ce FR !
Avoir la surprise de voler en DC9 en 2017,quelle chance !
PAWA est décidément une compagnie a faire pour tout Av Geek,espérons qu'ils gardent leurs DC9 encore quelque temps.
En effet impressionnant l'état de l'avion après 48 ans de service ! Il ne doit pas y avoir beaucoup d'avions civils plus vieux que celui ci encore en service dans le monde.
Vole il en régulier en fait il juste des remplacement de MD82 ?
Bonne journée
Merci du commentaire. Parmi les jets encore en service pax, ce DC-9 doit effectivement faire figure de vétéran au même titre que quelques B737-200. J'ignore de quelle manière Pawa l'utilise sur son réseau, qui "passe" à priori avec les cinq MD80 en service quand on reconstitue les horaires de cette compagnie. Mais comme on peut le voir sur une des photos faites à SDQ à l'arrivée, un de ces MD80 était ce jour là au hangar et le DC-9 a dû jouer son rôle d'avion de "spare", d'où le caractère aléatoire des vols auxquels il est affecté. En tous cas, je ne m'y attendais pas. A bientôt.
Comment ça "préhistorique " avec un millésime de 68??? Non, mais!!!
Merci pour ce très bon fr, et pour cette belle surprise !