Bonjour à tous!
Je vous raconte ici dans un petit FR mon court vol entre Zürich et Genève à bord du nouveau fleuron des court-courrier pour Swiss, le Bombardier CS100.
Arrivé de Lugano et débarqué de notre Dash8 par Paxbus, j'ai rejoint le lounge Swiss Business au terminal A, qui a maintes fois été jugé et commenté. Ma seule remarque est que ce salon est toujours plein comme un oeuf, difficile d'y trouver une place entre les valises et les vestes posées partout, à n'en plus savoir si les places sont prises ou non.
La dragonne de l'entrée était par ailleurs relativement peu sympathique.
Le choix de boissons et nourriture était correct, dans la mesure ou on arrivait à atteindre le buffet…
Bon, je ne m'attarde pas trop dans le lounge, de toute façon je n'ai que 55 minutes de correspondance à Zürich. Direction porte A63, la première porte après le lounge, ce qui est fort pratique. Il y a deux CS100 parqués côte à côte, notre voisin part pour Varsovie. Embarquement à l'heure, mais cahotique: après les Business et Gold, on ouvre une porte, puis on ouvre les portiques automatiques 3 minutes après, les files se séparent et se recroisent… Bref, fin de journée et passagers impatients. On passe par le Jetty et voilà la vue. Magnifique avion à la forme caractéristique. J'adore ces vitres de cockpit et son nez pointu!
Je rejoins mon siège en 15A, sur une rangée de 2 sièges. La configuration des 2-3, donc A/C à gauche et D/E/F à droite. Mon siège voisin est resté libre pendant tout l'embarquement, mais évidemment, le dernier passager à embarquer était le 15B. Grr…
Vue depuis mon siège:
Vue sur la place pour les jambes. Tout à fait correct, si ce n'est que le pied du siège de devant est relativement mal placé, à savoir qu'il n'est pas entre les sièges mais déborde largement sur la gauche. C'est pas gênant sur un si court vol, mais sur un plus long, ça doit l'être!
La pochette qui contient le magazine de bord, le duty free shop, le vomito-bag la safety card, et une pub pour Breitling. Le bord des sièges est chromé, ce qui donne un côté sympa. Et on voit les petits écrans au plafond qui sont sympa!
Vue sur la cabine depuis mon siège. Moderne, propre et neuf! L'avion à 5 mois, donc encore heureux :)
Le Hublot est vraiment extra grand et offre de très belles vues. C'est fort appréciable.
Autre vue sur la pochette et sur l'écran au plafond qui diffuse la présentation de sécurité:
C'est là que ça devient comique. La pilote nous adresse un message via le PA, pour nous faire savoir que lors de l'embarquement des valises, les employés du handling ont "cassé un panel" dans la soute. Je ne sait pas exactement ce que cela veut dire, mais bon, ça nous a valu un retard de bien 20 minutes.
Puis, c'est le brouillard qui s'est abattu sur ZRH, provoquant des retards au décollage et à l’atterrissage. Génial.
Les techniciens ont réparé cela, et j'entend sur LiveAtc la tour de contrôle demander aux avions la visibilité. Iberia annonce 100ft d'altitude avant de voir la piste, on passe en CAT II/III et du coup on augmenta la séparation. Génial encore.
Le push back se fera avec 40 minutes de retard, puis on fait la queue pour la 28 pendant près de 15 minutes, et on décolle a 17h50 et des bananes:
Je me rend compte que le brouillard recouvre grosso-modo uniquement la zone de l'aéroport. Sur les photos suivantes, on voir qu'on quitte la zone de brouillard en a peine quelques secondes et que la ville de Zürich, située à quelques Km de l'aéroport, est sous un ciel bleu.
Voilà Zürich qui est sorti du brouillard.
J'attaque la lecture du magazine de bord, et les spécifications du Embraer 190 de Helvetic:
Il est temps de faire un tour aux toilettes. La bière du lounge combinée à la longue attente au sol ont eu raison de ma vessie. Les toilettes sont quand même un peu sales pour un si court vol, mais il faut avouer que même sur des long courriers, c'est rare d'en avoir des aussi larges!
Bing, bing, retour au siège, on va atterrir.
Vue sur la cabine pendant la distribution de chocolat, tradition Swiss oblige.
Au moment de l'approche, vue sur la côte sud du Lac Léman, côté Français donc.
Les lumières "beacon" font ressortir le Winglet d'une très belle mainière.
On apperçoit la ville de Genève au loin, qui s'approche gentiment.
Courte finale sur la piste 23
Et touch down à 18h20 et des poussières, plus de 30 minutes de retard donc au final.
On se parque à la porte A10, juste à côté de l'ami Français qui lui est parqué en secteur France. Ce que j'adore avec la porte A10, c'est qu'elle est toute proche de la sortie.
On est bien à Genève!
Particularité: les coffres à bagage sont très grands et s'ouvrent vers le bas. Cela donne une impression particulière quand ils sont ouverts, comme si le plafond était d'un coup beaucoup plus bas. C'est assez particulier, mais évidemment, en vol, c'est bien plus agréable car on a l'impression d'une grande et haute cabine.
On sort de l'avion, en quelques pas on arrive au duty free et on traverse les portiques direction carrousel à bagage.
Je récupère ma voiture et je suis sur l'autoroute à 18h35, soit moins de 15 minutes après avoir touché terre. C'est agréable d'être en porte A10! :)
merci pour le fr ! il a une bonne bouille cet avion !
Merci pour ce FR!
Dans ce superbe avion, on entend encore un peu les réacteurs ou presque plus? Savez vous si il vient souvent à GVA?
Encore merci et à bientôt !
Bonjour
Non je ne trouve pas qu'il est moins bruyant qu'un 320 ou 737, c'est surtout de l extérieur qu'il est particulièrement silencieux.
Je l'ai emmené trouvé pas mal bruyant pour être honnête. Parfois on aurait même dit qu'on "roulait sur les cailloux" comme si le tout tremblait un peu.
Concernant Genève, actuellement il fait des vols sur Zurich mais à l'avenir, il remplacera les Avro donc il sera plus présent sur Genève, par exemple sur la ligne de Londres City sauf erreur.