Avis du vol entre Doha et Paris en classe Affaires avec Qatar Airways

Bonjour à toutes et à tous.
Suite de mon périple de congés hivernaux.
Vous trouverez ici le vol de préacheminement : DXB DOH en F sur A320
L'un des avantages de transiter à DOH en venant des Emirats : c'est l'absence de PIF de connection.
Au lieu de monter d'un étage et suivre le parcours arrivée, DOH laisse les pax pénétrer directement airside.
Un gain de temps.

Dans la jetée A qu'il faut remonter.

A la vue du Nounours hépathique, un crochet sur la gauche pour rejoindre le salon Al Mourjan.

Dont voici l'entrée gardée par une cerbère.
Celle-ci renvoit les pax Y pouilleux (warning : selfdeprecating humour inside…) avec statut aux salons 'business' ou 'first' selon leur niveau.
On ne le dira jamais assez : alors que toutes les compagnies oneworld respectent la règle d'offrir les salons J aux membres sapphire et salons F aux emerald, QR réserve ses salons aux pax J et F baptisés - si j'ose dire - pour l'occasion de noms spécifiques (Al Mourjan pour le J, Al Safwa pour le F).
Puis propose une offre inférieure sous les appellations business et first aux pax Y à statut, parce que … pas le choix !
Cette pratique instaurée à DOH puis étendue à LHR, DXB et maintenant à CDG est caractéristique de QR. Même si BA avait inauguré le concept avec le concorde room à LHR et les concorde bars à DXB ou à SIN.

Pour le moment, cette règle est à mon avantage : car le principe est bien d'offrir des salons de haut niveau pour les pax qui les payent vraiment. Evacuer la plèbe à statut était censé garantir un haut niveau de prestation.
C'est ce que nous allons bien voir maintenant que les choses se sont stabilisées à DOH au chapitre "salon" : ouverture Al Safwa et des sous-salons business et first.

Le décor n'a pas changé. Je vous renvoie aux très nombreux FRs présentant ce que beaucoup appelle un hall de gare.

Tour aux toilettes pour vidanger qq coupes de champagne. C'est propre et le service omniprésent.
Le manard maintiendra sa main sur le capteur de mouvement pour que l'eau coule.

J'emprunte pour la première fois l'ascenceur vers le restaurant. Les parois sont capitonnées.
Cela pourrait servir de cellule d'isolement en cas de delirium tremens !

Puis m'attable.
Commande une coupe. Mêmes champagnes qu'en vol, BS brut et Lanson rosé. Il est loin le temps du Krug.
Demande le menu et boum : pas de menu !
Keeeeeuuuaaaaaaah ?
Le service à la table est toujours là car on me propose d'apporter ma sélection. Mais sans menu, on ne peut faire un choix et en tout cas plus de préparation à la demande de petit plats.
Il faut se lever et choisir sa platée sous cloche, Militaire !
Certes, précedemment la carte du salon n'envoyait pas du rêve notamment avec des viandes précuites. Mais cela avait un vrai cachet pour un salon J. Je vous renvoie plus précisément à mes FR sur QR au départ de DOH en 2014/2015.
On en est maintenant réduit à faire le tour des cloches : soit comme chez EK, ni plus ni moins.
Dès lors, ce n'est vraiment plus la peine de faire des manières et de segmenter les salons… entre nantis et pouilleux.
Tout cela pour quelques cloches… EK laisse bien ses membres Silver accéder aux cloches des salons J.
Voilà qui me renforce dans l'idée qu'ils devraient fermer le salon pseudo "first" et envoyer les Emeralds au Mourjan. Le salon pseudo "business" étant aussi surpeuplé pdt les plages de connection qu'une prison française, il pourrait trouver une utilité à l'espace ainsi libéré.

Buffet d'entrée en service individuel, c'est déjà plus élégant que les saladiers.

Cloche-party !

Desserts, qui n'ont jamais été le point fort du salon. Pas de changement notable de l'offre.

Ma sélection pas très inspirée, je l'avoue.
Je n'étais vraiment pas un client satisfait à ce moment là.

Petits desserts. La mousse au chocolat n'en est pas une. Une couche de glaçage genre coulis Sundae Mc Do (et encore le plus pourri celui qui n'est pas servi en france) recouvre une mousse sans profondeur et sans goût.

Docs de voyage.

N'ayant pas le coeur à m'empiffrer de cloches, je me mets à l'ouvrage et publie le vol aller avant de quitter le salon.
Non sans avoir constaté l'absence de quotidien français aux étals de presse… Tss tss.

Toujours éviter la foule, c'est plus serein !
Arrivée en last call.

Notre destrier : un A330.
Sur les trois vols vers CDG, mon tarif ne proposait que cet appareil. J'aurais bien voulu prendre l'A380 mais le choix n'était plus possible.

Pour une fois, c'est à gauche !

Arrivée à mon siège, accueil souriant. On m'accompagne à mon siège même s'il se trouve en rang 2.
La cabine est déjà pleine. Pas de vue d'ensemble donc. Mais la cabine a déjà été souvent reportée sur FR. N'hésitez pas à utiliser la recherche.
Le pas est bon, mais la boîte à pied (au singulier, sic) me semble bien exiguë.

Ecran en taille relative inférieur à ce qu'on trouve en Y.
L'art de la géométrie impose des règles indépassables et insurmontables.

Pour les pieds : préférer le rang 1.

Quinze bonnes minutes se passent sans rien : pas de boisson, pas de trousse de confort, rien…
Ce n'est pas que la PNC chôme, elle va et vient sans arrêt sans que je comprenne pourquoi. Certains de mes copax à l'arrière doivent être particulièrement exigeants ou pénibles. Car après tout, nous sommes 15 à servir et je suis arrivé l'avant dernier…

Je suis au centre de la cabine. Ma réservation tardive (J-3) m'a empêché de profiter d'un hublot.
On me propose un choix de journaux mais sans titre en français. Ce qui est bien dommage surtout après leur absence au salon.

Finalement, après le repoussage, la PNC arrive à mon niveau, s'agenouille, s'excuse profusément et me sert une flûte, le kit et les menus d'un coup.

La meilleure lecture en vol !
Commençons par la cave. Tjrs de belle tenue pour une J.
2 champs, 3 blancs, 3 rouges, 2 vins de dessert.
J'aime bien également ce visuel avec les bouteilles entières.
Cela donne un petit air de "je choisis ma bouteille dans la cave"

Le reste est classique.
Un blended assez passe partout et un single malt honorable pour les whiskies.

Passons à la carte. Cliché flou désolé.
Classic Arabic Mezze ou Oil marinated prawns with smoked salmon en entrées.
Arabic spiced Chicken breast ou Seared red snapper (du vivaneau) ou Hariyali paneer en plat principal.

Boissons soft.

Avant le décollage, l'on me retire ma flûte pas encore terminée, non sans m'en promettre une nouvelle une fois en vol.
Ce qui est bientôt le cas.

Le CCP continue son tour de bienvenue. Il est indien, et s'adresse aux pax en rappelant leur statut QR ou OW à l'aide de sa tablette (ce qui rend le tout moins naturel ou spontané qu'avec un bout de papier plus discret…).

Chose promise, chose due.
Notez que l'on doit partager le repose verre avec son voisin.
Ce qui est pénible à l'époque des 3F, full flat, full privacy, full access.

Je passe commande et décide de manger directement. Il faut que je puisse digérer pour un éventuel second service.
Entre temps nous survolons le Golfe.

Je trouve l'attente un peu longue : la plupart des pax ont choisi de manger en début de vol.
J'ai vraiment l'impression que l'équipage est sous dimensionné pour les tâches à accomplir.
Le chariot, seul équipement à roue aperçu de tout le vol, de sortie pour monter les tables.

La tablette est d'un seul tenant. Gage de stabilité.

Pas de plateau chez QR, un petit air de F dans le service.

Mise en bouche, timballe de saumon avec petits dés de mangue. Pas annoncé au menu, mais c'est sympathique et le tout se marrie bien.

Suivi des crevettes. Bien cuites, fermes, un bon contraste avec le saumon.

Je reste sur un choix mer avec le vivaneau.
Quel beau dressage, assurément un point fort de QR.

Malheureusement, la chair a été trop salée (photo d'illustration et avec du poivre !).
Les légumes et la sauce non, mais même en réunissant le tout, on ne ressent que le sel en bouche.
Très dommage, car les autres choix ne me faisaient pas envie.

Consolons nous avec le fromage. Rien d'extraordinaire, mais il y en a trois types (n'est-ce pas AF…) et on ne se disqualifie pas pour le dessert avec (n'est-ce pas KL…).
Je testerai le Chianti vs le Margaux. Mais pas photo - d'ailleurs l'équipage n'a pas été hésité à me recommander le Margaux.

Le dessert sera une Dacquoise au chocolat, les autres choix étant fruits frais ou crème glacée.
Désolé j'ai oublié la photo ^^ tout comme le service du Sauternes de Suduiraut qui est seulement le second vin (et cela se sentait… ou pas).
On aborde la Turquie à la fin du repas.

Qui se conclue d'un expresso et d'un cognac.

Et d'une praline.

Je passe en mode marmotte pour digérer le tout. Et me réveille au dessus de la Hongrie.

Déballage de la trousse de confort. Nécessaire d'hygiène disponible aux toilettes.

Le vol est trop court pour bien digérer. Je choisis donc de tester l'une des offres en light meals.
Comme quoi le choix imposé sur AF est finalement pertinent…

Boutonnière de la serviette Frette.

Je complète par la soupe de la carte. Après tout c'est l'hiver en Europe !
Un mocktail et un thé à la menthe - doublé - finiront ma réhydratation.

Atterrissage à CDG.

Le T1 en vue.

Un peu de flottement au débarquement, d'abord prévu en porte 1L, puis 2L, puis 1L pour laisser le champ libre à une équipe sanitaire.

A la sortie, on nous distribue les cartes accès n°1.
Puis, les agents d'ambiance nous pousse gentiment à rejoindre la PAF n°1 : il faut faire le tour du camembert pour y arriver alors que le PAF classique se trouve à la sortie du satellite…
Je suis trop gentil… mais ne me ferai pas prendre la prochaine fois.

Pause cigarette avec vue sur l'appareil.

Dans le CDGVAL pour rejoindre le RER B.

Merci de m'avoir lu !