Avis du vol entre Amsterdam et Stockholm en classe Affaires avec KLM

C’est le deuxième segment de ce trajet vers Stockholm, via AMS parce que les vols directs était déjà complets quand j’ai réservé, et en Affaires parce qu’il n’y avait plus de place en éco non plus dans ces vols.
CDG-AMS : AF1240 (A321, Business) c’était ici
AMS-ARN : KL1109 (B738, Business) Vous êtes ici
ARN-CDG : AF11063 (A32x, Economy) A paraître
L’avion en provenance de CDG avait atterri avec une demi-heure de retard, en raison du brouillard aux deux aéroports : cela ne valait pas le coup d’aller au salon de KLM (je ne savais pas où il était, et j’ai cru comprendre qu’il n’est pas inoubliable), mais en revanche, j’avais largement le temps d’atteindre ma porte d’embarquement. Où était-elle ?

Voici l’information; le FIDS recommandait d’aller à la porte, en néerlandais et en anglais, ce que j’ai fait. Rien ne pressait, en fait.

Il y avait à peu près autant de brouillard à AMS qu’à CDG : cette photo devrait vous convaincre que le spotting n’était pas une option pour tuer le temps ce matin-là.

Les portes dans cette section du terminal étant dédiées aux vols Schengen de KL, la variété des appareils était quasi nulle : c’était uniquement du 737, du peu que j’en ai vu.

Une exception, avec cet A319 AF, décoré du logo de Paris pour les J.O. de 2024 (un mauvais logo pour une mauvaise idée, IMO)

Quoi d’autre dans cette zone du terminal ? Un bureau de transfert, avec aucune âme qui vive pour aider un PAX n’ayant pas l’habitude des ordinateurs, et au fond, des ordinateurs pour permettre à ceux qui ont su gérer leur transfert de passer le temps.

Ce comptoir était du type BYOC (Bring Your Own Computer).

Là, et aussi à la porte C18 (celle de mon vol), il y avait une volée d’escaliers descendant vers les sanitaires. J’ai vu des panneaux indiquant des ascenseurs pour PMR, mais je n’ai pas vu où ils étaient. J’y suis allé principalement parce qu’AMS ne fait même pas semblant d’avoir des fontaines d’eau potable, contrairement à CDG.

J’ai trouvé de l’eau, et aussi deux WC bouchés. Le ménage n’était pas à la hauteur de mes espérances.

J’ai essayé en vain de me connecter au wifi gratuit de l’aéroport. Ce n’est qu’à mon arrivée à ARN que je me suis rendu compte rétrospectivement que le problème était probablement dû au pare-feu Windows de mon ordinateur – c’est un problème récurrent et imprévisible dans les lieux publics comme les hôtels et aéroports, suffisamment peu fréquent pour que j’oublie cette hypothèse, et très agaçant quand il arrive.

La queue pour l’accès Skypriority s’est allongée

Il n’y a eu aucune annonce, au haut-parleur ou à l’écran, mais commencer l’embarquement plus ou moins complet à ETD-15’ n’est pas une bonne nouvelle pour la ponctualité.

Voici tout ce que j’ai vu à AMS de PH-BCA, un 738 qui est entré en service commercial le 24 novembre 2010. L’appareil à l’arrière-plan est un autre 737 KL, en livrée Skyteam.

Je n’avais guère eu le choix en m’enregistrant en ligne : il n’y avait que deux rangs de J sur ce vol, mais KL m’avait préattribué le siège 1A, et le PAX que je suis, en état de manque s’il n’a pas un hublot pas à contre-jour, était satisfait.

La largeur entre accoudoirs était moins généreuse que dans les A32x AF (44 cm dans l’ancienne cabine, 45 cm dans la nouvelle).

En revanche, il n’y avait pas moins de 51 cm entre le siège et la cloison.

Combien de PAX savent qu’il y a une prise secteur par siège, y compris le siège central qui est neutralisé ? Je n’en avais pas réellement besoin, mais j’ai vérifié et oui, mon PC s’est rechargé.

Une particularité du siège 1A est que l’on peut voir les autres PAX dans la passerelle en attente d’embarquement.

Il y avait beaucoup d’enfants d’âge scolaire et préscolaire sur ce vol, parce que (d’après ce que j’ai entendu de quelques interactions PNC-PAX), c’était la fin des vacances scolaires en Suède. Les PNC avaient une large provision de petits jeux à distribuer à chacun à l’accueil dans l’avion.

Embarquement terminé !

L’avantage d’un siège derrière la cloison est d’avoir plus d’espace.

L’inconvénient est qu’il n’y a pas d’espace pour ranger votre bagage à main, et non, attacher les sacoches sur le siège milieu ne suffisait pas :

Un PNC les a emportés pour les stocker dans un placard juste à côté.

C’est précisément ce que je cherche habituellement à éviter, mais en toute honnêteté, il nous les a restituées dès qu’il a pu se déplacer dans la montée, idem pour l’atterrissage, et il était d’une irréprochable et souriante courtoisie.

La fiche d’information ne disait rien au sujet de cette particularité de ces sièges pour les bagages à main.

Il n’allait pas y avoir grand-chose à voir pendant le roulage et le décollage

Voilà tout ce que j’ai réussi à voir de cette zone de fret pendant le roulage

Voici la meilleure photo que j’ai pu prendre de cet appareil volant beaucoup plus haut, zoom optique à fond.

Il y avait le ciel bleu habituel au-dessus des nuages et du brouillard.

Une belle gloire du pilote nous a poursuivis pendant assez longtemps. Elle était beaucoup plus visible que dans ce cliché.

La même, avec un traitement d’image massif

Voilà le paysage pendant le reste du vol

C’était très calme devant le hublot (et derrière, car j’ai des doutes quant aux qualités d’isolation sonore de ce rideau).

Le déjeuner, tel que servi

Ouvrir un sandwich commercial est une recette assurée pour être déçu. Il y avait encore moins de garniture que ce à quoi je m’attendais, et corrélativement beaucoup moins de goût également. Au moins, je savais pourquoi.

Non, il n’y avait pas de caviar

Un café et une sorte de galette pour terminer le repas.

Pour savoir ce que vous pouviez manger, il fallait le manger d’abord, car de même qu’à bord du vol AF qui précédait, cette feuille pliée en trois sous les plats était le menu.

C’était menu unique chez AF, mais ici, il y avait le choix entre trois sandwiches que le PNC devait annoncer à chaque PAX. Je n’avais pas tout compris (mais j’avais très bien compris « Monsieur Marathon » malgré une prononciation un peu inhabituelle), et mon choix aurait probablement été différent si le menu avait été distribué avant. A quoi bon informer les PAX quelles étaient en fait leurs options, une fois que c’est trop tard ?

Vous pouvez de même découvrir après coup qu’il y avait une boisson que vous auriez préférée avec votre repas.

Mes lecteurs pourront être intéressés de savoir quel sera leur choix pour le petit-déjeuner ou le dîner, s’ils embarquent en J dans un vol intra-européen KL en dehors du créneau horaire 10 h – 15h.

Si jamais le choix est tellement mauvais qu’il provoque un arrêt cardiaque…

… il y avait un défibrillateur en hauteur

Ces coffres à bagages étaient réservés aux PAX J.

Quelque temps après le repas, un PNC a fait une annonce pour la vente de duty-free. J’ai pris note des dernières phrases qui m’ont amusé:
You can pay by credit card or cash; please provide the exact change
You may choose to donate your loose change to support KLM
KLM est-elle dans une situation telle qu’elle fasse la manche dans ses avions ? ^^
Comme il m’était facile de me déplacer, je suis allé aux WC assez exigus à l’avant.

KL admet que ses PAX étrangers puissent ne pas lire le néerlandais, et sait que les Néerlandais maîtrisent généralement l’anglais.

Mais j’ai été intrigué par cet avertissement en hauteur. Un 738 n’est pas fait pour des vols transatlantiques et celui-ci avait été acheté neuf par KLM, alors pourquoi diable se référer à une loi fédérale américaine ici ? Comme je sais que la loi en Europe n’est pas beaucoup plus compréhensive face à ce genre d’infraction, je n’ai pas détérioré ce détecteur de fumée pour savoir laquelle serait appliquée.

KL, comme AF, n’envisage pas qu’un homme puisse changer les couches de son bébé sans porter un kilt.

Début de la descente. ARN est plus au nord, et il fait plus sombre en hiver

Passage à très basse altitude au-dessus de la piste 08/26 et de son taxiway, en finale pour la piste 19 L.

La campagne était aussi grise que cela

Quelques avions qui n’avaient pas bougé depuis la dernière chute de neige.

Conditions d’éclairement typique d’ARN à midi… en hiver.

Le pilote a freiné à fond, avec les inverseurs de poussée en action, pour utiliser le moins de piste possible et prendre la première sortie.

Flightradar24 a confirmé que c’était un atterrissage court, et aussi qu’il était 4’ en avance sur l’horaire, malgré un décollage 25’ en retard à 10h40, ce qui trahissait une marge de régularité de 30 minutes dans l’horaire.

Cette Caravelle est encore bien loin de la fin de sa restauration

Ce 747-200 ne volera plus (les réacteurs sont factices) : il a été transformé en hôtel. Dormir là coûte marginalement moins cher que de posséder un 747.

Ce 787 ET est un habitué des lieux en zone de fret où il passe la journée avant de faire un vol de 5° liberté vers VIE, sur le trajet vers ADD.

Un 757DHL

Fokker 50 Amapola Flyg (aménagé en version cargo, malgré les hublots)

Attente du feu vert pour mettre en place la passerelle

ATR-72Danish Air Transport, mieux vu ici depuis le terminal après ma sortie de l’avion.

C’est aussi de là que j’ai eu la meilleure vue de l’avion qui m’avait transporté

Le Terminal 2 étant très petit, on n’est jamais loin de la salle de livraison des bagages.

La livraison des bagages était annoncée commencer dans 14 minutes

Entre temps, je pouvais m’acheter un billet aller-retour sur l’Arlanda Express. Je continue de rêver qu’il sera un jour possible d’acheter un billet de RER en attendant ses bagages à CDG.

La livraison des bagages a commencé rapidement

Les priorités n’ont pas semblé avoir été respectées, mais quelle importance ? J’ai récupéré ma valise 7 minutes avant le début annoncé de la livraison des bagages !

J’avais raté un Arlanda Express de 4 minutes, trop longtemps pour avoir des regrets quelconques.

J’ai choisi d’utiliser quelques une de ces onze minutes d’attente pour aller voir le tarmac depuis le couloir conduisant aux portes du Terminal 3, le meilleur point de spot depuis les terminaux landside. Il y avait les 737 SAS habituels au contact au Terminal 4

Et un 787 QR 787 tracté en attendant d’être ramené au Terminal 5 ultérieurement.

La suite était pure routine, du trajet en Arlanda Express jusqu’à mon lieu de travail en métro.
Merci de m’avoir lu !