Avis du vol entre Paris et Amsterdam en classe Affaires avec Air France

Obtenir une place sur un vol direct CDG-ARN le dimanche soir ou le lundi matin une semaine à l’avance est un pari risqué qui a été perdu cette fois-ci. La seule solution était une correspondance à AMS, en J parce qu’il n’y avait plus de place en Y non plus. C’était un choix perdant-perdant, pour mon entreprise qui a payé plus cher et pour moi qui ai dormi trois heures de moins.
CDG-AMS : AF1240 (A321, Business) Vous êtes ici
AMS-ARN : KL1109 (B738, Business) C'est là
ARN-CDG : AF1063 (A32x, Economy) A paraître
La seule bonne nouvelle pour moi, à part des airmiles et un segment supplémentaire, était que le deuxième segment était une première sur FR (sur cette ligne, dans cette classe de voyage). On a les exclusivités qu’on peut…
J’ai eu une petite insomnie vers ETD-30h, ce qui m’a donné la possibilité d’obtenir LE siège hublot disponible, parce que Seatguru m’avait mis en garde que le rang 8 n’a pas de hublot (J’avoue n’avoir pas vérifié une fois dans l’avion – je manquais un peu de sommeil). En revanche, le siège 1A pour le vol suivant était OK pour moi.

Un taxi m’a déposé au terminal 2F – à l’extrémité côté gare RER-TGV, pour être au plus près de l’Accès n°1 et du dépose bagage J/Elite. La course avait été rapide : il n’y avait guère de circulation à cette heure-là et peu de brouillard sur le trajet.

Rien ne m’empêchait d’entrer par cette porte du terminal, mais on n’était pas supposé sortir par là.

Pour une fois, J’ai obtenu rapidement mon BP à l’une de ces bornes.

Mon vol était affiché à l’heure au FIDS. Il y avait probablement déjà des gens mieux informés que les PAX comme moi à ce sujet.

Attente négligeable au dépose bagages J/Elite

Le mien n’était pas lourd, mais il était irréaliste de n’avoir qu’un bagage à main, même en échappant à l’employé du PIF des PAX lambda, traquant les bagages suspects de dépasser 12 kg.

Peu d’attente ici également. Je retire habituellement ma ceinture spontanément, et maintenant je sais qu’elle fait sonner le portique.

Ce “coin affaires” propose des Ipads (je n’ai vérifié ce qu’ils permettaient de consulter) et des cafés à un euro.

Pour ce qui était du spotting, c’était sans espoir, avec zéro chance de distinguer des appareils au roulage.

Vous voyez l’homme qui s’éloigne ici ? Il arrivait d’un vol de nuit, était à demi-perdu dans la mauvaise jetée du 2F, anxieux de ne pas trouver son vol au FIDS local qui n’affiche que les vols de la jetée, même pas certain d’être dans le bon terminal, et a été très reconnaissant que je lui montre le FIDS global et la direction vers sa porte pour son vol vers MUC.

Cette boutique de Petrossian n’était pas encore ouverte

Le saumon fumé y est deux fois plus cher au kilo qu’au duty free d’ARN, quatre fois plus cher que le saumon fumé entier au même dut free, et huit fois plus cher qu’au Lidl près de mon hôtel.

Bref, ayant remis ce PAX sur le droit chemin, j’ai décidé d’aller faire un tour à l’autre jetée.

Il ne restait pas un seul journal ici

Et uniquement Le Monde là

J’ai tenté d’entrer au salon de cette jetée, mais pas question : bien qu’ils ne soient qu’à 500 mètres l’un de l’autre, avec des prestations identiques pour des PAX ayant des statuts identiques, la dragonne m’a renvoyé vers le salon de la jetée de ma porte.

Si vous avez soif au Terminal 2F et pas envie de payer une fortune pour une petite d’eau minérale, mieux vaut aller directement aux toilettes, parce que la fontaine à l’extrémité de cette jetée est en panne depuis des mois.

Celle qui est à la racine de cette jetée n’est pas plus capable de fournir de l’eau

Il n’est même plus possible d’appuyer sur le bouton qui a disparu.

Je ne sais pas s’ils ont accordé ce piano depuis mon dernier passage.

Arrivée à la porte F33 et autres

Il fut un temps où il était beaucoup plus facile d’accéder au niveau inférieur, avec des trottoirs roulant plongeant vers le bas depuis la racine de la jetée, mais c’est fini.

Il faut aller à l’autre extrémité de la jetée ; la signalétique n’est pas très visible et j’ai mis du temps à la voir.

Cette jetée avait une sélection plus correcte de journaux.

Et il y avait considérablement plus de journaux (et magazines) dans le salon, où j’ai été accueilli sans problème puisque c’était celui situé au plus près de ma porte.

Je n’étais pas vraiment le seul PAX : il y avait foule à l’heure de pointe des vols du matin, mais à condition de ne pas être trop pointilleux, il était possible de trouver à s’asseoir à ce niveau (mais pas de trouver deux sièges côte à côte au besoin). C’était peut-être bien moins dense au niveau inférieur.

L’offre alimentaire était correcte pour un salon de vols CC.

Il y a même une sélection de fromages plus riche que la sélection du Maître fromager d’AF pour les vols LC en J.

Par incompétence sur le sujet, je ne commenterai pas les alcools disponibles

Je ne me suis pas beaucoup intéressé aux boissons non alcoolisées. Il y avait des machines à café, et quelques minutes de queue pour y accéder.

Il a été très vite temps de quitter ce salon. Je risque de ne pas avoir l’occasion d’y revenir avant d’atteindre un statut Gold aux segments CDG-ARN.

Le problème continuel de ce terminal est le manque évident de place pour les PAX faisant la queue juste avant l’embarquement.

La queue des PAX J/Elite du vol de 7h10 pour AMS allait jusqu’à la porte suivante, bloquant le passage des PAX J/Elite du vol de 7h15, d’autant plus que le premier était retardé. Le retard n’a été annoncé que lorsqu’il a été l’heure d’embarquement (la sonorisation était trop mauvaise pour que je comprenne la cause annoncée), et beaucoup de PAX s’était donc inutilement levés, sans savoir si cela pouvait valoir le coup de se rasseoir.

Voici tout ce que j’ai vu de l’A321 à l’embarquement

Un A321 très similaire à son voisin

Les sièges en J sont les mêmes qu’en Y, à ceci près que les repose-tête sont rouge uni, et que le siège milieu est neutralisé. Pour une fois j’allais profiter de ce confort.

Enfin non: voici mon siège au rang 10 et c’était un siège Eco ordinaire juste derrière le rideau.

Oups ! Je venais à peine de m’asseoir qu’une PNC me demandait de me relever pour lui permettre de décaler le rideau d’un rang vers le fond.

J’ai donc bien voyagé devant le rideau, à côté d’un siège milieu neutralisé, mais sans appuie-tête rouge. (Je me demande si je pourrais avoir des miles en compensation ? :)

Le rang 10 est juste derrière le grand espace libre au niveau de la première paire d’issues de secours. Remarquez le PAX au siège 10F, un gaillard de grand gabarit qui ne fait jamais de bruit, du moins dans un avion.

Une illustration du pitch en exit row, au débarquement.

Le pitch à mon rang (mesuré de la limite du siège jusqu’à la poche à magazines) était moins généreux, mais néanmoins généreux pour un siège en Eco (avant déplacement du rideau) et correct en Affaires (après déplacement du rideau).

La largeur du siège entre accoudoirs était OK.

C’était la vieille cabine, avec les célèbres porte-gobelets à trou carré pour gobelets rond (mais ils font très bien l’affaire), et un pitch plus confortable que dans la nouvelle cabine.

La moquette était impeccable

Cela m’a amusé d’entendre la CC recommander de lire attentivement la fiche de sécurité, à la fin de la démonstration de sécurité. Les seuls mots figurant dans cette fiche sont “Air France, Notice de sécurité / Safety card, Brace / Crispez vous”. Les anglophones n’ont que cinq mots à lire, et les francophones doivent se criper à l’idée d’avoir 40% de lecture en plus, avec sept mots.

Le magazine de bord mentionne l’existence du premier 787 d’AF qui a fait quelques boucles à des tarifs musclés le week-end précédent, rempli d’avgeeks dont quelques FRistes.

Un oshibori en tissu d’une épaisseur honorable a été distribué.

Le brouillard ne donnait aucun signe d’amélioration dehors.

Cet A318 AF commençait à rouler après le repoussage.

Inutile d’espérer de belles photos de CDG avec un temps pareil.

L’Actual Off-Block Time (AOBT) était 34 minutes en retard sur le Schedule Off-Block Time (SOBT)

Voici tout ce que je peux vous offrir comme spotting

Il y a des jours où on apprécie que l’aéroport aie des pistes équipées CAT III, parce qu’on n’allait pas voir grand-chose de cette piste de 3 880 mètres de long lorsque l’avion s’est aligné.

Montée avant l’aube

Mon voisin a eu la courtoisie de se lever et d’attendre patiemment que j’arrive à avoir une mise au point acceptable de ce lever de soleil à travers le petit hublot de la porte de secours de droite.

Ce n’est pas le sol, mais uniquement des nuages

Le petit-déjeuner a été servi comme ceci

Idem, couvercles retirés, dont l’un utilisé pour protéger le morceau des pains des bactéries qui le guettaient avidement sur la tablette (aux dires de certains de mes lecteurs). Des croissants étaient aussi proposés.

Le papier bleu, sous les différents articles en bas à droite, est le menu, mais il faut manger d’abord avant de savoir ce que l’on a mangé. KL faisait de même sur le vol suivant, avec en plus l’information du choix que le PNC devait annoncer oralement.

Le jus d’orange servi à bord est souvent médiocre et je me suis contenté d’eau et de café, placés ensemble avec les boissons de mon voisin sur la tablette du siège milieu.

CDG-AMS est un vol international très court, si bien que les PNC avaient encore deux rangs à servir quand le début de la descente a été annoncé. Devoir informer des PAX inquiets pour leur correspondance qui allait être tendue en raison du retard de l’avion n’avait pas aidé. (Comme par exemple mon voisin, continuant sur un vol non-Schengen, de ce que j’ai entendu).

Deux PAX éco avaient probablement des correspondances devenues TRES tendues à cause de ce retard, car ils ont été convoyés vers les sièges milieu de l’exit row devant moi, et les PNC ont trouvé de la place pour leurs bagages à main dans les coffres, de manière à leur faire gagner quelques précieuses minutes au débarquement. Il y a des surclassements sauvages qui sont entièrement justifiés.
L’annonce habituelle du pilote (ou le CDB?) de l’imminence de l’atterrissage pour les PNC n’était pas inutile, parce que la visibilité n’était pas meilleure à AMS qu’à CDG. Le CDB avait d’ailleurs prévenu les PAX dans son topo de bienvenue que nous pourrions avoir un circuit d’attente à l’approche d’AMS en raison du brouillard (apparemment non, d’après Flightradar24, même si l’avion est monté un peu loin vers le nord avant de s’aligner vers le sud)

Nous avons atterri à Amsterdam, aéroport de Schiphol

Dernier virage

Dernier coup d’œil à cet A321 AF

J’étais sorti de l’appareil 35 minutes en retard, ce qui m’empêchait d’aller au salon KLM (pas une grande perte, de ce que j’ai compris de la lecture de certains FR), mais beaucoup de temps pour atteindre la porte d’embarquement de mon vol vers ARN.

Merci de m’avoir lu !