Avis du vol entre Abidjan et Paris en classe Economique avec Air France

Bonjour à tous. Retour rapide de mon premier voyage vers Abidjan en juin 2016. L'aller est ici…
Pas énormément de photos pour deux raisons bien connues ici: les photos en Afrique, c'est toujours un peu compliqué et les photos de nuit euh, c'est pas plus simple non plus. Mais comme l'idée de base c'est de partager son expérience, alors voici:
J'ai reçu, le jour de mon départ un sms puis un mail d'Air France m'annonçant un retard de l'avion devant me ramener à Paris. Cela m'embête un peu et me préoccupe aussi car j'avais accepté une prestation de régisseur pour trois jours à côté de Venise. J'avise mon client de ce retard indépendant de ma bonne volonté, réorganise mon billet de train au départ de Milan prévu le lendemain et n'ai plus qu'à prendre mon mal en patience: ça commence bien…

J'avais quand même pris soin de m'enregistrer en ligne auparavant. La carte d'embarquement n'est malheureusement pas disponible dans le wallet iPhone pour la portion ABJ-CDG. C'est dû à l'absence de lecteur idoine, j'imagine.

J'arrive rarement très en avance pour mes vols mais là, c'est différent. Le but de l'exercice est de passer un dernier moment avec mon père et un copain Congolais qui vit là-bas lui aussi, hors de l'aéroport mais pas trop loin. Il y a plein de bars ou maquis comme on les appelle en Côte d'Ivoire, tous à proximité de l'aérogare. Ils sont prisés des personnels techniques (mécanos, pilotes, techniciens ou autres employés des compagnies aériennes). L'ambiance y est plus sympa et les prix beaucoup plus raisonnables. L'avantage, c'est que l'on rejoint le terminal en cinq minutes de marche à pied. Nous ferons donc le plein de "mousse" pour accompagner poissons braisés et autres brochettes.

Puis, direction l'aéroport pour un enregistrement rapide. Heureusement, ce soir, le vol n'est pas trop plein. Je ressors délesté de mon bagage et muni de ma carte d'embarquement assez rapidement.

Derniers adieux puis passage PAF et PIF rapide.

Avant cela, un douanier me pose quelques questions rapides mais n'insiste pas trop. Je me ferai quand même contrôler encore cinq fois mon passeport jusqu'à l'entrée dans l'avion. En plus des trois fois dans le terminal, cela fait 8 au total, comme quoi, on ne badine pas avec la sécurité à ABJ!
Une fois airside, il y a un peu d'attente avant d'embarquer. Je verrai les derniers passagers du vol TK pour IST courir pour attraper leur vol et ceux d'Arik Air en partance pour Dakar rejoindre leur avion en paxbus. La zone d'embarquement n'est pas très grande en soi et on en a vite fait le tour. J'aurais pu me payer un accès salon mais je me dis que ce sera pour la prochaine fois.
Tentative de spotting depuis la zone fumeurs. Entre l'éclairage et les multiples vitrages, ce n'est pas terrible. On note quand même l'avitaillement en cours par un Servair bien connu!

France24 sur tous les écrans du terminal et l'omni-présente Orange avec ses pubs totems.

L'embarquement prendra un certain temps, comme il se doit lorsque l'on charge un A380 mais finalement, c'est terminé. Il restera des places de libres sur les dernières rangées, mais pas pour longtemps. Un groupe de jeunes Britanniques squatteront ces sièges en position horizontale dès la montée entamée. La vue depuis mon siège.

Notre avion est prêt pour le départ. Les caméras embarquées sont elles aussi disponibles au sol. C'est là que l'on se rend compte de la hauteur de l'empennage sur cet appareil.

Tentative de photo du 330 compagnie qui effectue la seconde rotation sur ABJ via OUA. Avec les lumières à bord et le "double hublot" caractéristique de l'A380, expérience plutôt ratée.

Les informations concernant notre vol ce soir sont disponibles avant que l'avion ne quitte son point de parking.

Mise en route des moteurs puis roulage et rebroussement jusqu'en bout de piste puis un 180° et freins serrés. On sent bien les moteurs pousser l'appareil quand finalement les freins sont relâchés et nous nous élançons. Ce soir, le décollage se fait face à la mer, piste 21 avec un virage à gauche quelques instants plus tard.
Le service à bord commence rapidement avec l'apéritif servi en même temps que le dîner. C'est le protocole sur ces vols long-courrier plutôt courts. Champagne, vin blanc et poulet en sauce. Pas franchement mémorable mais correct.
Oups! Le pain est servi à l'envers.

Le PNC qui me sert rectifie son erreur à l'aide de sa pince… -:) Il m'a vu prendre des photos. Il doit se douter de quelque chose. Néanmoins, je le remercie et il m'offre du coup une deuxième bouteille: dédommagement en liquide, selon lui. J'apprécie et déguste.

À la fin du repas, le café est servi ainsi que des digestifs. "Mon" PNC me demande si tout s'est bien passé et j'en profite pour lui expliquer le pourquoi de mes photos. Il me dit qu'il s'en doutait…
Je demande si je peux changer de place pour le côté gauche. Permission accordée. Je raterai l'aube au profit d'un confort accru avec trois sièges pour moi tout seul.

Je fais un tour en cabine pour aller chercher un café et de l'eau. Finalement, la couverture ainsi que les 2 petits cognacs auront raison de ma ténacité et je m'endors un peu pour me réveiller au beau milieu du Sahara.

Le reste du vol se passe sans encombres. Pas de turbulences cette nuit. Je profite de mes moments éveillé pour discuter avec les PNC qui sont, une fois encore super sympas.

La route suivie est des plus classiques, nous quittons l'Afrique par l'Algérie pour entrer sur le continent Européen par l'est de l'Espagne. Puis nous traversons la France pour une arrivée sur Paris. Je me réveille juste au moment du petit déjeuner. Viennoiserie et café. Cela peut paraître léger mais vu le temps de vol, c'est suffisant.
Pour une fois, il fait beau sur la région Parisienne.

Nous sommes en finale sur la 26L.

J'aime bien cette vue avec deux hublots disponibles.

Atterrissage presque en douceur. À la 380 en somme. Fin de ce vol. Malheureusement, il est 8 heures 15 et notre retard fait que j'ai bel et bien perdu toute chance d'une correspondance rapide.

Après un roulage plutôt rapide, nous arrivons à notre parking au milieu d'autres long-courriers.

Derniers coups d’œil sur notre bel oiseau…

Gigantesque!

Je me dirige ensuite vers les comptoirs transferts histoire de voir s'il reste une place dans un vol de la matinée pour Milan. Niet, nada, niente… Je prends mon mal en patience me dirige vers le terminal 2F. Les contrôles PAF sont bondés et je me retrouve de l'autre côté 50 minutes après être sorti de mon A380. ADP/Paris Aéroport, faut vraiment vous réveiller. C'est long, très long. Je n'ose imaginer l'endurance nécessaire pour des personnes âgées ou ceux voyageant avec enfants en bas âge.
Quelques photos rapides de ce 2ème vol sans histoires.
Départ du 2F.

Cet A380 au parking a un air de déjà vu

Après un jus de houblon hollandais, je m'endors pour être réveillé par l'hôtesse qui vient m'annoncer que nous allons bientôt atterrir.

Descente sur Milan.

Un vol sans histoires et une arrivée à Milan Linate à l'heure. Je récupère mon bagage et saute dans un taxi direction la maison. Après un rapide changement de valise et les salutations d'usage à ma compagne et à mon gamin, je file prendre mon train pour Venise Mestre. J'arriverai à destination tard le soir mais ma chambre est prête et un sommeil réparateur est une obligation à laquelle je me soumets volontiers. Au dodo!

C'est tout! Merci de m'avoir lu.
Guillaume