Bonjour à tous,
Suite et fin, avec ce 3é FR sur le sujet, du récit d'un voyage express effectué en Ukraine et au Belarus lors du week-end de l'Ascension 2016.
Pour ceux qui ont loupé les deux éditions précédentes, voici l'itinéraire complet, effectué en 48 heures de Paris à Paris :
Vendredi 6 mai. CDG-FRA. D-AIUA. A320-200. Lufthansa. Non reporté.
Vendredi 6 mai. FRA-MSQ. EW-340PO. EMB-175LR. Belavia. Non reporté.
Samedi 7 mai. MSQ-MSQ. UR-88310. Yak-40. Motor Sich. Suivez ce lien !
Samedi 7 mai. MSQ-MSQ. EW-328TG. Antonov 26B. Genex Ltd.Suivez ce lien !
Samedi 7 mai. MSQ-HRK. EW-277PJ. CRJ-200ER. Belavia. Non reporté.
Dimanche 8 mai. Kharkiv-Zaporozhye en train de nuit.
Dimanche 8 mai. OZH-MSQ. UR-74026. Antonov 74TK-200. Motor Sich. C'est ici !
Dimanche 8 mai. MSQ-CDG. EW-252PA. B737-500. Belavia. Non reporté.
J'ai quitté le groupe d'Avgeeks constitué par MERLINTOUR en début de soirée sur l’aérodrome de BOROVAYA, situé à une cinquantaine de kilomètres de la ville de MINSK, où nous en avions pris plein les yeux, les narines et les oreilles avec du matériel volant tout droit issu de l'URSS. Un vrai régal !
Alors que mes camarades de jeu sont sans doute attablés autour de généreuses pintes de bières en devisant sur leurs exploits aéronautiques passées et futurs, je suis de retour en solo à l'aéroport de MINSK-NATIONAL pour embarquer dans ce CRJ-200 de BELAVIA (B2) dont le départ est prévu à 23h00. Une nouveauté dans mon "palmarès" de passager aérien, permettant de "boucler la boucle" en ce qui concerne B2 après Tu-154, B-737, E-175 et E-195.

Pour un récit exhaustif de ce vol B2 895 à destination de KHARKIV en Ukraine, je vous recommande le FR récemment publié par LGaddict en suivant ce lien. Ce fût identique me concernant, au détail près, et pas des moindres, du catering, puisque j'étais en éco et par conséquent récipiendaire d'un simple verre d'eau.

Mon parcours se poursuit en taxi vers la gare de KHARKIV d'où part, une heure après l’atterrissage du CRJ, un train de nuit à destination de ZAPOROZHYE. C'est un vrai miracle d'avoir pu tomber sur un tel horaire, qui correspond parfaitement à mon timing d'Avgeek pressé : arrivée du vol à 00h15, départ du train à 01h20 ! C'était bien entendu planifié à l'avance, avec réservation et paiement du billet de train sur le site des chemins de fer ukrainiens et retrait de l'original à la gare de Kharkiv juste avant le départ. Je ne me serais quand même pas embarqué dans un plan pareil sans avoir anticipé tout ça…

Restait à croiser les doigts pour qu'avions et trains soient à l'heure, et ce fût le cas ! L'arrivée au petit matin à la gare de ZAPOROZHYE semble directement issue d'un film sur la 2é guerre mondiale. Pas besoin de changer grand-chose pour avoir un décor made in années 40, brouillard inclus.

Je n'aime pas prendre le train, surtout la nuit, et je ne le fais que quand je n'ai pas le choix, mais j'avoue que celui-ci est le pire que j'ai pu connaître de ma vie : un bruit d'enfer à chaque coup de frein, un dandinement à rendre malade le plus vieux loup de mer et un intérieur des plus glauques malgré l'option couchette supérieure que je m'étais offerte… le tout pour une poignée d'€, afin de parcourir en 4 heures 30 minutes les 295km qui séparent KHARKIV de ZAPOROZHYE. Rien à voir avec les trains plutôt attrayants que LGaddict décrit avec brio dans ses FRs consacrés à l'Ukraine.

Un taxi et une vingtaine de minutes plus tard, me voici dans un univers plus familier mais tout aussi peu engageant : l'aérogare de ZAPOROZHYE à 6h30 du matin, lors d'une fraîche matinée de printemps.

Il fait jour mais tout est encore fermé. Alors je n'ai d'autre choix que de déambuler alentours, où l'on devine qu'il existait encore plus glauque en matière d'aérogare.

C'est moche, hein ?

Par le passé, on embarquait visiblement par ici.

Et l'on débarquait par là.

Tiens, dans le brouillard, des silhouettes d'avions. Ce sont des Yak-40 !

Le personnel de l'aéroport a fini par se mettre en place et je peux accéder à l'aérogare vers 7h00 locale. Avouez que le FIDS mérite à lui seul le voyage !

Le but des pérégrinations nocturnes qui m'ont mené jusqu'ici approche : repartir aussitôt vers… Minsk-National Airport, d'où j'ai décollé moins de huit heures plus tôt !

La compagnie MOTOR SICH a deux départs par jour depuis l'aéroport de ZAPOROZHYE, l'un à 8h30 vers Kiev (je vous renvoie de nouveau vers LGaddict pour un FR à ce sujet : lien) mais qui en vérité n'existe pas en ce dimanche de "pont du 9 mai" (pour les russes et assimilés) et un autre à 9h00 vers Minsk, qui, lui, a bien lieu !

J'accède alors à la salle d'embarquement après un passage très fastidieux du poste frontière : les agents de la PAF locale ne comprennent pas que mon passeport soit tamponné d'une entrée en Ukraine le jour même, qui plus est à l'aéroport de KHARKIV à 300km de là, alors qu'il n'est que 8 heures du matin !!! Il s'y mettent à trois sans rien me demander, discutent une bonne quinzaine de minutes en se refilant tour à tour mon passeport et en le tripotant sous tous les angles… pour finalement me le tamponner en bonne et due forme et me laisser passer sans que nous n'ayons échangé ni un mot ni un regard !

Le marathon aéronautique de la veille + la nuit quasi blanche + le froid enduré au petit matin = je commence à avoir faim, et par chance le bar situé airside est ouvert. Ce sera donc un Pdj ukrainien assez frugal mais très apprécié, malgré la télé-réalité locale qui crache autant de décibels que le ferait un Tupolev ou un Ilyushin au décollage !

L'endroit est assez exigu mais il y a quand même un modeste duty free très couleurs locales.

Allez, il faut vraiment une très bonne raison pour être là… : la voici qui arrive dans le brouillard persistant malgré le fait qu'il soit à présent 8h30.

Eh oui, c'est l'Antonov 74 de MOTOR SICH qui se met en place depuis je ne sais où, sur l'aéroport lui-même ou ailleurs. Immatriculation UR-74026, Année de construction : 1992. Il a toujours appartenu à MOTOR SICH, y compris dès l'origine sous l'immat CCCP-74026, et a roulé sa bosse un peu partout sur la planète au gré de divers contrats de location : Turquie, Indonésie et Colombie pour le compte de la compagnie Helitaxi Colombia qui l'avait ré-immatriculé HK-3810X.

C'est bien lui qui va assurer le vol à destination de Minsk, en remplacement des Antonov 24 ou 140 habituels. On reviendra plus tard sur la cause de cette "IRGAV" au sujet de laquelle je n'avais absolument aucun doute car si le vol de ce matin est justement effectué en An-74, c'est pour une raison en béton…

A 8h45, soit 15mn avant l'horaire de départ du vol, l'embarquement est lancé. Un bus est à la disposition de la dizaine de pax présents, malgré la distance réduite et donc "marchable" vers l'avion. Ce bus est visiblement l'héritage des transports urbains d'une ville allemande dont certains FRistes nous indiqueront peut-être les détails dans leurs commentaires.

Je demande la possibilité de m'éloigner un peu du bus -ce qui, à ma grande surprise, m'est aimablement accordé- afin de faire cette photo "potable" malgré la faible lumière.

Cet avion est l'unique exemplaire de ce type dans la flotte de Motor Sich. Il est rarissime en version pax. Il a été remis en service en Ukraine sur le réseau traditionnel de la compagnie après avoir été utilisé lors des trois dernières années loin de ses bases dans le cadre d'un contrat avec l'ONU.

C'est assez incroyable : un an auparavant, je n'aurais jamais imaginé pouvoir voler en Antonov 74. Et voilà que je m'apprête à embarquer sur une deuxième compagnie à bord d'un appareil de ce type trois mois à peine après la fois précédente, qui était en février en Iran comme certains d'entre vous s'en souviennent peut-être : lien !

On retrouve ainsi les formes extrêmement généreuses de cette cabine conçue bien évidemment pour transporter avant tout du fret, ce qui explique sa hauteur sous plafond assez… grandiose !

C'est free seating, alors je prends place au rang 2 afin d'avoir le meilleur pitch possible.

Avec personne en face ni à côté, c'est plutôt pas mal, non ?

Le GPU est à l'image de tout ce que j'ai pu voir à Zaporozhye depuis mon arrivée à la gare : de l'antiquité pur jus.

Mais il marche bien et nous mettons en route dès 8h55 !

Roulage pile à l'heure, ce qui est capital pour la suite de mon parcours… et pour justifier tout ce que j'ai entrepris depuis la veille, comme je vais vous le raconter un peu plus loin.

Dans la brume matinale qui ne s'est toujours pas dissipée, on aperçoit un alignement quasi infini d'Ilyushin 76 blancs et sobrement siglés "UN".

Décollage dans les instants suivants.

Je suis face à la cloison qui nous sépare de l'avant de l'appareil. On remarquera que le séquencement des sièges a été inversé et que la lettre A correspond ici au côté droit !

Gros plan sur l'issue de secours au niveau de laquelle je suis assis…

… ainsi que sur la consigne de sécurité.

Prenons maintenant le temps d'une petite balade en cabine.

La sellerie est en tissu vert avec des têtières plutôt spartiates, moins "cosy" en tous cas que sur l'An-74 iranien (Pouya Air) essayé auparavant, qui avait des sièges beaucoup plus conventionnels.

Voici le pitch d'une rangée classique. Pas extraordinaire mais n'oublions pas que nous sommes à bord d'un jet de 50 sièges, donc à comparer avec l'Embraer 145 ou le CRJ 100/200.

Il y a en tous cas des coffres à bagages de dimensions tout à fait respectables et pour cause, ce n'est pas le volume sous plafond qui manque. Petite coquetterie de numérotation des sièges ici encore : on ne sait pas trop bien si c'est le rang 13 ou le 14…

Je vais à présent regagner mon siège car j'aperçois un mouvement du rideau de l'avant qui indique le début du service à bord.

Gagné. L'unique PNC du vol (féminin) propose d'abord un verre d'eau.

Elle poursuit avec cette collation accompagnée d'un choix de thé ou café. L'absence de tablette aux rangs 1 et 2 conduit la PNC à me fournir un petit plateau blanc, à poser sur les genoux !

Petit tour au toilettes, situées à l'avant, s'imposera après ces agapes. La cuvette semble avoir été empruntée au wagon-couchettes où j'ai passé une partie de la nuit :-).

Nous sommes à présent en croisière entre Ukraine et Belarus. La météo est aussi radieuse qu'elle l'était la veille à Minsk.

Après tant de tumulte, ce petit instant d'éternité est l'occasion de vous donner les raisons de mon itinéraire pour le moins rocambolesque. L'An-74 à bord duquel je me trouve assure aujourd'hui la ligne régulière OZH-MSQ à l'horaire habituel mais c'est précisément un An-74 (et pas un 24 ou un 140 comme déjà évoqué plus haut), car une fois arrivé à Minsk, il va être affrété par MERLINTOUR pour balader pendant une heure en MSQ-MSQ le groupe d'Avgeeks dont je faisais partie la veille… Alors, la question qui se pose naturellement est : "Lucky Luke, tu n'es pas un peu malade ? Pourquoi n'a tu pas passé une deuxième soirée à Minsk avec tes potos et attendu tranquillement l'An-74 sur place après une bonne nuit de sommeil à l'hôtel ?".

La réponse est la suivante : le vol spécial MSQ-MSQ que MERLINTOUR affrète auprès de MOTOR SICH à bord de cet An-74 est prévu de partir à midi pour une durée théorique d'une heure. Avec la petite demie-heure de marge qu'il faut compter pour les photos et le rab fait par les pilotes, ça fait revenir au mieux dans l'aérogare à 13h30, donc pour celui qui veut rentrer à la maison dans la foulée, prendre un vol international à partir de 14h30 au plus tôt. Eh bien, croyez moi ou pas, en quittant MSQ à 14h30 un dimanche, c'est quasiment impossible d'être à CDG le soir même, sauf à payer des fortunes sur LO ou BT, qui se font des choux gras dans cette tranche horaire, s'agissant de la fin d'un pont de 4 jours.

Sachant que mes contraintes familiales m'intimaient l'ordre de revenir à Paris aussi tôt que possible, et en aucune façon à rentrer le lendemain, je me suis donc dit que le meilleur moyen de joindre l'utile à l'agréable était d'aller choper l'An-74 sur le tronçon OZH-MSQ, de manière à arriver à Minsk suffisamment tôt pour attraper le seul MSQ-CDG nonstop de la journée, partant à 11h35…

Voilà, vous savez tout, alors que nous sommes déjà en approche. Il restait une condition pour que tout cela marche jusqu'au bout : non seulement que l'An-74 parte à l'heure d'OZH mais aussi qu'il arrive en avance à MSQ, c'est à dire non pas à 11h05 comme indiqué sur son horaire établi sur la base d'un temps de vol en turboprop, mais avant 11h, ce qui était somme toute fort plausible s'agissant d'un jet…

Tout ça aura marché comme sur des roulettes, car on se pose à Minsk à 10h30, après une heure et 25mn de vol réel.

On arrive au parking dans les instants suivants. Je ne me fais aucun souci pour ma correspondance. Non seulement j'ai à présent une heure devant moi, mais en plus, Boris de MERLINTOUR a suivi ça à distance de minute en minute et il a pu passer les coups de fil qui vont bien pour que le handling de BELAVIA à l'aéroport de Minsk facilite le transit de cet Avgeek aux exigences un peu spéciales. D'ailleurs, le B737 qui va me ramener à la maison est juste derrière celui que l'on voit ici au 1er plan.

Pas besoin de faire un "bord à bord" pour autant. J'ai largement le temps de passer par l'aérogare, suivre le circuit correspondances classique, et être dans les temps à l'embarquement du vol vers CDG.

Bingo. Me voilà un peu plus tard au roulage dans le B737, alors que l'An-74 stationné juste à côté est assailli par mes amis Avgeeks qui vont lui asséner une bonne dose de pixels avant d'embarquer pour vivre à leur tour un moment extraordinaire à bord de cette machine hors du commun. La plupart d'entre eux n'avaient pas les mêmes contraintes d'emploi du temps que moi, et pour cause : leur vol suivant au départ de MSQ sera celui d'AEROFLOT à 18h vers SVO, puis vers PEK la nuit suivante, où MERLINTOUR et JUCHE TRAVEL se rejoindront afin de prendre le lendemain la correspondance vers… Pyongyang avec AIR KORYO, enchaînant ainsi sur un nouvel "aviation tour" en Corée du Nord.

Me concernant, malgré le catering BELAVIA pas très réjouissant pour un vol de 3h, je me contenterai d'avoir tenu un timing plus que serré tout en ayant atteint 100% des objectifs fixés au départ…

… et c'est donc avec la satisfaction du devoir d'Avgeek accompli que j'aperçois -après une sieste bien méritée- les rives de l'Oise aux alentours de 13h30 locale, garantie d'un retour dans les temps à la maison.

Merci à tous les FRistes qui m'ont lu jusqu'au bout et merci à Boris de MERLINTOUR pour son aide dans l'achèvement de ce parcours mémorable en tous points, ainsi que pour l'organisation sans faille de cet "aviation tour", y compris les suppléments "à la carte" dont je ne me suis pas privé de profiter.
Merci pour ce FR encore une fois très dépaysant!
Je crois que je n'avais jamais vu un FIDS comme celui là, la plupart des pays sont passés au pire aux vieux écrans cathodiques!
La Biélorussie sent encore à fond les stigmates du communisme voir sa proximité avec la mère Russie.
Le genre de terminal montré n'existe par exemple plus en Pologne depuis la fermeture de l'horrible terminal Etiuda à WAW il y a quelques années.
Le catering est correct mais le thé chaud posé sur les genoux, ça sent le fait divers!
Merci et à bientôt
Merci de ton commentaire. Effectivement, un pays où l'on peut encore voler sur divers types d'Antonov en ligne régulière est forcément un pays qui mérite aussi le détour pour tout le reste, tout à fait en ligne avec l'ex-URSS. Tout ça à trois heures de vol de la France, et sans visa ! A bientôt.
Un grand merci pour ce FR Luc :-)
FR qui nous présente un type d'appareil fort insolite avec ces réacteurs sur le dessus de l'aile, et une cabine vraiment à part. Son grand volume intérieur rappelle assez celui des Tu-204.
La prestation semble très proche de ce que j'ai eu sur mes vols IEV-LWO et OZH-IEV, même si les confiseries semblent un peu différentes.
Sinon, grand merci aussi pour ces vues de OZH, que j'e n'avais pas vraiment pu faire lors de mon vol OZH-IEV, tant la surveillance était pesante et rapprochée...et le personnel au sol pressé d'en finir aussi... Terminal-musée dans son délicieux jus soviétique, j'adore ;-)
Les programmes TV diffusés au snack-bar ne sont pas très variés hélas.
Dommage que tu n'aies pas eu le temps de découvrir Zaporoh'e, c'est un endroit vraiment à part et qui vaut bien quelques heures de visite. Dommage tout autant que tu n'aies pas réussi à apprécier ton trajet en train de nuit ex-Soviétique, c'est pourtant souvent une très belle expérience à faire (mon prochain FR comportera un TRES long trajet dans un tel train). Je suppose que tu étais en "Kupe" et non en "Lyuks" ou "Platskartnyï"?
Prestation assez minimale en Y avec B2 sur MSQ-CDG, la J est de ce côté -là un saut qualitatif et quantitatif certain ;-)
Merci de ton commentaire et de ta contribution à enrichir ce FR. J'ignore totalement quel produit j'ai acheté pour le voyage en train mais tu pourras peut-être le savoir en déchiffrant le billet qui figure parmi les premières photos. Tout ce que je sais c'est que vu les tarifs très modestes j'avais pris l'option la plus chère. Mais, bon, tout ceci est très subjectif : je n'aime pas le train donc je suis vite très critique alors que pour un avion baroque je suis prêt à supporter plein de contraintes et je suis beaucoup plus indulgent... A bientôt.
Je viens de voir ton récépissé de billet électronique, et le "K" dans la colonne "Typ" indique que tu as voyagé en Kupe, c'est à dire en 2ème classe. Pas l'option la plus désagréable quand on la compare à la 3ème classe (Platskartnyï), aux couchettes bien plus dures et surtout ouvertes sur le couloir, avec en prime 2 couchettes supplémentaires superposées côté couloir (ce qui donne 54 places par voiture au lieu de 36).
La 1ère classe (Lyuks, ou qui pendant très longtemps s'appelait Spalnyï Vagon) comporte des compartiments à 2 couchettes, plus confortables et plus proches d'un lit. Mais cette classe de confort est rarement proposée en Ukraine sur les lignes transversales, on la trouve surtout sur les lignes radiales (et quelques transversales importantes), en (trop) faible quantité.
Waouh ! quel prépositionnement d'anthologie pour embarquer dans ce Cheburashka qui apparait dans le brouillard !
Merci de continuer à nous faire rêver !
Merci à toi d'avoir bien voulu commenter.
Oulala tu fais encore fort avec ce FR ! Superbe experience . L'aérogare vintage avec un café digne d'un bar de campagne dans les années 60 et un FIDS impressionant qui en effet mérite le détour.
Appareil à l'allure étonnante et à la cabien spartiate. Bel effort pour le service à bord !
Merci. Oui, c'est vraiment un décor qui nous resitue 1/2 siècle en arrière. Corée du Nord, Cuba, Iran, pays de l'ex-URSS etc... Partout où l'embargo occidental est passé, le temps s'est arrêté pour l'aviation et les Avgeeks en sont sans doute les grands gagnants... A bientôt.
Merci pour ce FR sur cet avion très rare!
Superbes les photos de la gare et de l'aéroport de Zaporozhye, je suis fan de ces ambiances "friches industrielles délabrées" de l'ex-URSS!
A bientôt!
Merci d'avoir commenté. A bientôt.
"je suis fan de ces ambiances "friches industrielles délabrées" de l'ex-URSS!"
Ya tozhe ;-)
Il y a encore "mieux": Pripyat' bien sûr, mais aussi Severomorsk, Semipalatinsk, Nouvelle Zemble...
Très fort avec ce FIDS hors du temps.
Et encore plus avec et avion au "look" improbable avec ses réacteurs comme des verrues au dessus des ailes.
Et toujours cette ambiance diffuse un peu hors du temps.
Merci Luke pour ce FR !
Merci. C'est vrai que le contexte météo et "environnement général" y fait pour beaucoup dans le côté un peu mythique de ce genre de périple, au delà du type d'appareil en soi. A bientôt.
Je crois que tu m'as convaincu d'aller passer quelques jours en Ukraine l'année prochaine... Et je crois que grâce à toi également, l'An74 est devenu un de mes avions préférés ! (même si la livrée Pouya Air est tout de même plus sympa)
Un grand bravo et un grand merci !
Merci à toi, et surtout n'hésite pas à instant à te rendre en Ukraine dès que tu le peux. A dispo pour te donner tous les tuyaux en ma possession et à bientôt.
Un énorme merci pour ce superbe FR.
C'est toujours un plaisir de vous suivre dans vos aventures !!
... et pour moi un plaisir de partager ces petites aventures avec d'autres passionnés grâce à ce site... Merci.
Voici une aventure de Mr. Luke plus palpitante que "Jessie James" ou "Ma Dalton"... Calculée à la minute près, avec un parcours en train, de l'audace, du panache, bref du Lucky Luke pur jus ^^
Le tableau des départs est une oeuvre d'art
Pas grand monde à bord de ce rare avion, avec un catering honorable !
Avec 1h25 de vol, on a le temps d'en profiter un maximum
J'ai vu cet avion sur le tarmac de Varna, en Bulgarie en 1992, les réacteurs positionnés au dessus des ailes avaient bien évidemment attiré mon attention
Encore un bien beau moment à ajouter à votre tableau de chasse, et merci à Boris pour son assistance !
Merci pour ce FR à s'en lécher les babines
Merci beaucoup pour ce commentaire. C'est vrai que quand tout se passe bien comme ici c'est un régal de voyager en mode "Avgeek routard" avec un condensé d'émotions, d'avions insolites et de tout le reste en un minimum de temps. Mais en tant que voyageur avisé, Mr Chevelan sait comme moi que tout ne marche pas toujours ainsi et j'ai aussi mon lot de vols annulés, aéroports fermés, correspondances manquées et autres désillusions... Alors, c'est vrai qu'il ne faut pas bouder son plaisir quand tout s'enchaîne bien comme ici. A bientôt.