Avis du vol entre Boston et Paris en classe Economique avec Air France

SXB–> CDG, AF7763, FR N°1896
CDG–> JFK, DL185, FR N°1900
JFK–> BOS, DL2984, FR N°1902
BOS–> CDG, AF0337, vous êtes ici
CDG–> SXB, AF7760, pas de FR
Bonjour à tous,
voici la fin de mon court séjour à Boston. Malade comme un chien, direction l'aéroport de Logan pour ce saut de puce à destination de Charles de Gaulle.

Direction l'aéroport en taxi. On retrouve toujours les même avions :-)

Aperçu au niveau de la zone fumeur d'un Boeing 747-400 de Lufthansa

Une affiche annonçant le démarrage de la liaison Tokyo-Boston en Boeing 787.

Enregistrement rapide à une borne car je n'ai qu'une valise cabine, le petit moins est que la mention Skypriority n'apparait pas sur le boarding pass.
Un petit tour par le salon qui n'a pas beaucoup changé depuis ma dernière visite

L'offre de nourritures est un peu mieux que d'habitude

La petite photo corporate

Je constate que le vol pour Narita (en 787) n'est toujours pas parti donc direction la porte E4 mais malheureusement l'avion n'est même pas encore arrivé alors qu'il est presque 16H30 (départ au alentour de 13H00). Malheureusement je le verrai juste passer devant moi avant le décollage et donc pas de photo :-(
Mon A340-300 pour Paris

L'embarquement se fait à l'heure avec un respect complet de la séquence d'embarquement : les familles, Skypriority et le reste du peuple?
l'accueil par le PNC est extrêmement chaleureux et voyant ma tête (vraiment sale gueule?) me demande immédiatement si je me sens bien et si j'ai besoin de quelque chose. On commence à discuter de la capacité des appareils sur la ligne de Boston et des changements à venir au sein d'AF. Au bout de 5 minutes, les gens de la classe économique commencent à arriver.
Au passage, une photo de la cabine avec l'IFE conçu par la poste ainsi que le pitch. Le malheur pour moi est d'avoir le boitier de l'IFE à mes pieds qui est bien plus gros que l'écran?

Avec un vol aussi court et de plus de nuit, il n'y a pas grand chose à faire à part observer ce qui se passe autour de nous. La cabine d'un avion donne un aperçu savoureux (ou détestable) du comportement des gens J'identifie rapidement autour de moi différentes personnes qui par leurs attitudes serviront à illustrer ce FR (en espérant que vous apprécierez?). Au menu du jour, nous avons :
- une tribu de russes mais je me focaliserai principalement sur le couple se trouvant sur la même rangée que la mienne
- ma voisine qui représente typiquement la jeune américaine obèse qui s'étend sur mon espace vitale
- une indienne qui visiblement ne prends pas souvent l'avion.
- le couple allemand d'un âge avancé
Ma voisine américaine arrive, elle possède un sac à mains énorme qu'elle veut évidemment mettre à pieds mais avec ses mensurations, il ne reste plus beaucoup de place? et voici le moment célèbre ou elle sort le truc gonflable à mettre autour du cou, et qu'elle s'empresse de gonfler pour le mettre à ses pieds? je me marre
Notre indienne s'installe, visiblement pas trop en confiance et me demande si c'est bien l'avion pour Paris. J'ai mis pas mal de temps à répondre en me demandant si elle se foutait de moi. Elle préférera redemander au PNC pour être sure. Puis voici la tribu russe qui s'installe ainsi que mon charmant couple de papi-mammie allemand.
Le pushback se fait à l'heure mais un orage extrêmement violent entraîne la fermeture des pistes, on devra attendre plus de 45 minutes l'autorisation de décollage car pas mal d'avions commencent à avoir des problèmes de carburants et bien évidemment la tour fait d'abord atterrir tout le monde. A noter que le commandant faisait un point toutes les 5 minutes, excellente initiative.

Direction Paris et distribution rapide des menus ainsi que de l'apéritif

Les russes se mettent en mode boisson avec une victoire facile sur le whisky du trolley (un deuxième service sera bien entendue nécessaire), ma voisine demande un coca diet, c'est sure qu'en buvant cela on évite de grossir. Notre indienne après une bataille épique avec la tablette qu'elle n'arrivait pas à ouvrir (son voisin a eu finalement pitié d'elle), voulait du thé ce qui a posé un problème technique au PNC qui est parti consulter le manuel de réponse (enfin c'est ce que je pense), aux dernières nouvelles elle l'attend toujours. Je me rend également compte que la communication franco-allemande est vraiment un problème et pas seulement au niveau politique. Le PNC parle en français et en anglais, eux uniquement en allemand, je finis par intervenir et ils recevront leur bière (franchement c'est pas compliqué bière en allemand) mais bon par la même occasion je me suis fait un nouveau copain :-)
Arrive le moment du repas avec comme starter les fameuses pâtes orzo au curry et poulet grillé (c'est dingue comme cela me rappelle un FR sur l'amélioration des repas en économique premium) mais d'abord l'aperçu général du plateau avec en guest star le fameux fromage chimique que l'on retrouve dans tous les salons Delta

L'entrée : rien de particulier à dire

Les russes font très fort en demandant tout de suite 2 bouteilles de vin pour arroser le repas, notre américaine boit toujours du coca (je sais cela fait cliché mais bon on ne choisit pas ses voisins dans l'avion), et papy demande du rot wein qui doit être traduit car le PNC ne comprend pas (ou ne veut pas comprendre ???)
Le plat : Boeuf forestière, purée de pomme de terres. Un aspect vraiment immonde mais pas mal du tout en terme de goût.

Le dessert : gâteau mode élastique, le riz au lait n'est pas mauvais

Madame popov a atteint le point de non retour avec la bouteille de rouge qui finit sur ma voisine américaine, mon indienne essaye désespérément de faire fonctionner l'IFE. Mais il est temps maintenant de dormir, étant vraiment mal, j'essaye juste de survivre et de passer tranquillement la nuit en attaquant le film qui est probablement le plus débile de l'année 2012 : John Carter. En bref, un cavalier sudiste se retrouve teleporter sur Mars au milieu d'une guerre des civilisations. Sur Mars, on peut se teleporter, il existe une citée qui se déplace toute seule, on vole avec des machines de dingues et on se bat?. avec des épées et des fusils. Bref, cherchez l'erreur.
Pendant ce temps, madame popov dort le front contre l'écran de l'IFE avec un charmant filet de bave qui pend pendant que monsieur se lance dans la lecture d'un livre (respect total après la quantité d'alcool ingéré), notre américaine s'est également endormie avec son truc pour le cou?. à ses pieds et papy essaye de me taper la causette ce qui ne me dérange pas, vu la qualité du film.
Au dessus de l'atlantique, le PNC qui m'avait accueilli revient me voir pour s'assurer que tout va bien et me ramène peu de temps avant le service du petit déjeuner, un oshibori bien chaud avec un petit verre d'eau citronné. Une charmante attention.

Il n'y pas beaucoup de monde qui dort sur ce vol qui a été de toute façon extrêmement turbulent.

Le petit déjeuner : mon PNC me rapportera au passage les gâteaux de la classe affaires en s'excusant de la qualité du petit déjeuner.

On atterrira avec 10 minutes de retard et un débarquement par PAX-Bus Grrrrrrrrrr
Il est temps de prendre congé de mes compagnons de vol qui m'ont bien fait rire durant ce trajet. Au passage, l'indienne demande au PNC si 4 heures de correspondance est suffisant pour attraper son vol vers l'Inde.

L'immigration est un bordel sans nom malgré le fait que toute les lignes soient ouvertes, heureusement qu'il y a l'accès N°1
La fin du voyage dans le salon d'arrivée du terminal 2C