Avis du vol entre Stockholm et Paris en classe Economique avec Air France

C’est le retour du vol CDG – ARN reporté ici.
A l’OLCI, AF me proposait un siège au couloir ; j’aurais pu prendre au hublot le 10A, plutôt à l’avant, mais le réacteur gêne la vue et j’ai préféré un siège à l’arrière d’où la vue serait dégagée. Encore que pour un vol de nuit, la différence est mince.

Le trajet en Airport Express ne mérite pas de nouveau commentaire, et ce récit commence directement à ARN
Le meilleur endroit landside pour un peu de spotting, c’est la passerelle vers le Terminal 3, au-delà de cette salle d’enregistrement assez vide.

Au menu ce soir, toujours un peu les mêmes oiseaux, avec l’arrivée au terminal 4 d’un 738 DY

Et celle d’un 738 SK

Des PAX embarquent dans un petit frère (737-700)

Côté Terminal 3, ça embarque dans un ATR72 SK, pendant qu’un 738 SK arrive au fond

Le même ATR72, avec le Terminal 4 au fond

Plus petit, un Fokker 50 Sparrow Aviation, exploité par Amapola Flyg

Le même, en livrée rouge

Devant lui, c’est un spécimen de Bae ATP, une espèce en voie de disparition, sous les couleurs de Nextjet.

Plus courant et carrément endémique à ARN, un Saab 340, également Nextjet

Un Hongrois égaré au nord : Embraer 120 de Budapest Air Service

En se tournant à fond à droite, on voit la tour de contrôle (mais elle se voit encore mieux depuis le trottoir extérieur des terminaux)

Et à gauche, un A320 Air Berlin au contact au Terminal 2, que je n’ai pas réussi à voir mieux une fois airside.

Ayant épuisé les ressources en étant landside, il est temps de passer airside, et cette fois-ci, il n’y a personne dans la queue pour le PIF.
(Certaines des photos prises entre ici et l’arrivée à mon siège ont une solide dominante rouge, à cause d’un déréglage de mon appareil photo. J’en ai corrigé quelques-unes).

C’est bien la peine de faire un détour pour passer par l’accès Skypriority…

Franchissement évidemment très rapide du PIF, à ceci près qu’un tirage aléatoire me vaut une détection d’explosifs en tapotant un coton sur les mains recto verso, je ne sais plus quelles autres parties du corps, et sur chaque pièce de bagage à main. La perte de temps est minimale.
L’étape suivante consiste à acheter le filet de saumon fumé en bas à gauche , soit 100% du stock (à droite, c'est du saumon mariné, moins prisé par Mme), et l’employé à la caisse devra aller chercher dans une réserve un sac isotherme, car sa provision derrière la caisse est épuisée.

Ce n’est pas la foule airside

J’ai failli rater le départ du 787 ET tracté vers sa porte avant d’effectuer un vol de 5° liberté vers VIE, avant de rejoindre sa base à ABB.

Dans la journée, il attend stationné en zone de fret

Toujours les sempiternels 757 DHL en zone de fret

Quel architecte d’intérieur a eu l’idée aussi sotte que grenue de placer une sorte de pouf à une place au pied d’un des rares blocs de prises électriques ?

Il est de surcroit très inconfortable, à mon avis (et je semble ne pas être le seul à le penser, puisqu’il reste vide).

Entre les prises mal positionnées, et le fait que certains PAX ayant branché leur joujou étalent leurs affaires pour empêcher un autre PAX de venir à côté d’eux, ou se sont installés là sans se soucier de l’existence de prise électrique derrière eux, il y a rarement le choix pour recharger son appareil.
Arrivée de l’A320 AF (F-GKXR, mis en service le 6/2/2009)

Il n’y a que pour les 737 que la marque au sol est explicite

Les décollages sont piste 19L, ce qui fait que des avions passent devant le Terminal 2 pour aller la rejoindre, comme le Fokker 50 Sparrow Aviation aperçu plus tôt

Fin de repoussage pour ce 767-300ER BA

Il cache le 767 UPS qui fait partie du paysage à cette heure là

C’est ensuite le tour de cet A319 Finnair

ATR72 SK

Déjà vu deux semaines plus tôt, PH-HCI (British Aerospace Jetstream 31) d’AIS Airlines, une compagnie charter néerlandaise.

Embarquement : Skypriority est annoncé, mais il n’y a pas de queue clairement dédiée. Ou alors, le temps que je me lève, elle a été squattée par les autres PAX.

Pas de publicité HSBC dans la passerelle, peut-être parce que cette banque n’a quasiment pas d’activité en Suède.

Fuselage shot

Trois rangs de J ce soir-là.

Et encore des hublots décalés pour moi. C’est là que je me rends compte qu’il y a un problème de réglage de mon appareil photo

C’est quand même mieux ainsi

Le 738 KL part un peu plus tard

Au fond, un Saab 340 Nextjet, dans la lumière qui se fait rare

Le pitch sans mon mètre ruban qui est dans ma valise (22 cm, comme à l’aller)

La moquette est propre

Fin du plein de carburant

Le Terminal 2, vu à la fin du repoussage

Il y a trop peu de lumière et l’avion roule trop vite pour une bonne photo d’ARN depuis le taxiway

Voici le trajet tracé en rouge sur une photo Google Maps

Prise d’élan

Rotation

Et montée

L’autoroute E18 passe entre Brunna à gauche et Kungsangen à droite, longe Jakobsberg à droite et une forêt entièrement noire de nuit, avant d’atteindre Solna et Stockholm au fond.

Cette vue était identifiable avec l’aide de Flightradar

Et de la photo de Google Earth, orientée à peu près de la même manière.

Dans la cabine, c’est calme (à part un bébé au fond qui a du mal avec la dépressurisation partielle).

La collation est rigoureusement identique à celle du même vol deux semaines plus tôt.

Après déballage

Mes voisins bangladais (ou bangladashis, c’est comme on veut) se sont enquis de la présence de porc dans ce wrap à la PNC qui les a rassuré : c’est végétarien, avec uniquement du pesto (et de la courgette, mais elle ne devait pas savoir que cela se dit zucchini en anglais). On ne saurait être trop prudent, et j'ai vérifié le contenu.

La liseuse du siège central qui refusait obstinément de s’éteindre ne facilitait pas les photos dans la descente sur CDG, avec Paris à gauche de l’appareil

Arrivée sous un petit crachin auprès d’un A321 AF

Cheminement pas trop long après la sortie de l’avion

Traversée de la zone de livraison des bagages.

Et arrivée à la station de taxis, dont la direction était clairement indiquée par des employées en chasuble bleue : ADP a décidé de casser la baraque aux chauffeurs de taxis clandestins qui opéraient ouvertement il n’y a pas si longtemps. Sept minutes entre la sortie de l’avion et la montée dans un taxi : rien à dire à ce sujet.
Les hôtels de Stockholm dans la gamme pratiquée par mon entreprise sont souvent complets et jouent du yield management à fond, ce qui fait qu’il est rare que je sois deux fois dans le même hôtel. Cette fois-ci, c’est le Mariott Courtyard que j’ai tiré à cette loterie hôtelière. Cela ne permet pas de cumuler des points sur un programme de fidélité ciblé, mais cela permet de varier les opportunités pour mes bonus touristiques.

Outre le fait que cet hôtel est suffisamment près de Västerbron pour y aller à pied, ce qui m’a fourni la matière pour le bonus du vol aller, outre la vue sur cet anneau routier depuis une extrémité du couloir,

… ma chambre située sous l’enseigne à l’avant-dernier étage avait surtout vue sur les avions en descente vers BMA, l’aéroport principalement domestique de Stockholm. La réceptionniste qui n’était pas avgeek m’avait vanté la vue sur le parc, mais c’est le pont qui m’a attiré – vous apercevez l’arche du Västerbron sous l’horizon à gauche.

Je signale aussi l’existence d’un skate park sous cette bretelle d’accès au Västerbron, qui pourra intéresser les Flight Reporters plus jeunes que moi.

Pour ce qui est du spotting, les avions étaient un peu loin, ce qui rendait les choses très délicates par temps maussade. Faute de mieux en guise de bonus, voici ce que j’ai pu collecter au réveil
Beechcraft C90 King Air privé

Saab 340 de l’armée de l’air suédoise, difficilement identifié grâce au macaron aux trois couronnes sur l’arrière de la carlingue

Dornier 328-300 Bristish Airways

C’est en quittant l’hôtel ce matin là que j’ai pu faire la moins mauvaise photo (car il faisait plus clair), avec cet ATR 72 Nordic Regional Airlines

Mais le lendemain matin, à la même heure, il y avait un grand ciel bleu et cela changeait tout .
BAE Avro RJ100 Braathens Regional Aviation dont la livrée semble changer avec l’éclairage

ATR 72 Braathens Regional Airways en deux livrées différentes

Saab 2000 Braathens Regional Airways

Et enfin BAE Avro RJ100 sous les couleurs de Malmö Aviation

Il n’y a pas et il n’y aura probablement jamais de FR sur un vol Malmö Aviation : cette compagnie aérienne a fusionné avec Sverigeflyg pour former Braathens Regional Airlines, mais conserve ses avions qu’elle fournit en wet lease à l’ex-Sverigflyg.
Merci de m’avoir lu !