Marathon au Far-west chinois, Tome 4
Taipei ? Beijing (A333 - Air China) La Grande Muraille vue du ciel
Beijing ? Urumqi (B752 - China Southern) Beijing by night
Urumqi ? Kashgar (E190 - China Southern) Carte d'embarquement invalide
Hotan ? Urumqi (B738 - Air China) La traversée du Taklamakan VOUS ETES ICI
Urumqi ? Dunhuang (E190 - China Southern) Winglet story dans le désert
Dunhuang ? Urumqi (E190 - China Southern) Surlendemain d'orage
Urumqi ? Shanghai (A320 - Juneyao Airlines) Traverser la Chine en monocouloir
Shanghai ? Taipei (A343 - Air China) 675 km en 343
Hotan (Hetian, en mandarin), c'est une très grande oasis au sud du désert du Taklamakan, redoutable tant il est grand et dénué de points d'eau hors de sa périphérie. Kashgar ? Hotan par la route qui va d'oasis en oasis, ce sont 450 km qui donnent un aperçu de ce que pouvait être ici la Route de la Soie, qui contournait ce désert soit par le sud, soit par le nord, tant la traversée était irréaliste. Il faut être fou pour faire ce trajet en vélo, et pourtant j'ai aperçu un fou en vélo.

Le croiriez-vous ? cette route est limitée à 80 km/h, et parsemée de radars. Mais dans un désert plat comme la main, il est impossible de les cacher, et de plus, ils étaient tous référencés dans le GPS de notre chauffeur.

Pourquoi aller à Hotan ? Pas seulement pour voir les ruines de la cité de Melikawat, dans le désert en bordure de l'oasis.

? où la seule vie animale semble être ces lézards bien camouflés sur le sol nu

? sauf quand ils se mettent sur un caillou de couleur sombre

Mais surtout pour son marché du dimanche, le plus grand et le plus authentique du Xinjiang. Ici, il n'y a pas de touristes, très peu de Han (la nationalité de 94% des citoyens chinois) : ce n'est plus vraiment la Chine, mais déjà l'Asie centrale, fait d'yeux clairs non bridés, de femmes voilées, d'ânes et de chameaux.

Vous voulez de la viande ? les Ouigours ont une version très originale de l'enseigne commerciale (il y avait indiscutablement de la viande de chameau dix mètres plus loin).


Ici aussi, comme et plus qu'à Kashgar, les femmes sont très voilées ? voyez celles qui sont derrière cette charrette.

Sur la Place du Peuple, le soir, les habitants se rassemblent, mais les communautés ne se mélangent pas : les Han dansent (comme on le voit faire souvent en Chine)

… et les Ouigours jouent au ballon. Au fond, ci-dessus, la statue reproduit la photo de la rencontre entre Mao Zedong et de Kurban Tulum, un leader Ouigour. Cette poignée de mains, immortalisée par une photo dans les années 50, et devenu un outil de propagande que l'on retrouve un peu partout.
C'est sur cette place que j'ai été confronté au seul fossé linguistique de ce voyage : une dizaine de sympathiques jeunes gens nous ont abordés et demandé classiquement d'où nous étions. Amerika ? Rien à faire, ils ne parlaient pas un mot de mandarin, et ma tentative de tracer une carte du monde a été un échec humiliant (je connais mes limites en dessin, mais j'ai quand même tenté). Depuis, j'ai appris UN mot de ouigour : quelque chose comme Frantsia est assez bien compris.

Pour rejoindre Urumqi, on a le choix entre le bus (une vingtaine d'heures sur la seule route traversant le désert du Taklamakan) et l'avion. Le bus offre le charme supplémentaire d'être parfois bloqué par des tempêtes de sable pouvant engloutir l'unique route traversant ce désert dans le sens nord-sud. Il est suggéré d'emporter quelques jours de nourriture et d'eau, au cas où.
L'avion peut lui aussi être cloué au sol, mais une fois décollé, il peut se dérouter. Cela ne surprendra personne que que j'aie choisi cette option, et donc après un quart d'heure de taxi depuis le centre de Hotan, on arrive à l'aéroport, qui est situé dans le désert, au ras de l'oasis côté sud. C'est le genre d'endroit où le km2 ne coûte rien, encore que les Chinois appliquent ailleurs des procédures d'expropriation et d'indemnisation particulièrement efficaces et peu coûteuses .

Etant arrivés avec deux heures et demi d'avance (je n'avais pas envie de répéter l'expérience du vol URC-KSG), il n'y avait pas grand monde dans le hall, pour le premier vol de l'après-midi à 18h.

Avec cette deuxième photo prise de l'autre extrémité, vous avez une vision complète de la zone landside de HTN.

Pas tout à fait, car il y a une unique borne d'enregistrement automatique.

Et ô miracle, il ne faut pas scanner son passeport (ce qui marche rarement en Chine) mais lire sa puce sans contact (en haut à droite de la machine). Cela n'avance guère le porteur d'un passeport étranger dont la puce n'est pas compatible, mais on peut aussi taper son numéro de pièce d'identité, ce qui ira plus vite pour moi que pour ce Chinois dont le numéro de carte nationale d'identité comme celle qu'il tient à la main est assez long.

Non, le logiciel n'a pas l'intelligence d'identifier les personnes qui voyagent ensemble : Chinois ou étrangers, il faut enregistrer individuellement chaque passager, mais cela me donne le confort d'avoir une place au hublot bien avant l'ouverture de l'enregistrement manuel, dans cet avion qui sera complet.

Entre les espaces désertiques, idéaux pour les bases militaires rendant inaccessibles certains sites archéologiques, les multiples frontières, et une population remuante, il y a beaucoup de militaires au Xinjiang, comme cet appelé qui prend son balladeur dans son petit bagage contenant surtout une paire de rangers et un treillis.

L'enregistrement des bagages commence; c'est un peu long, car il y a une limite de poids, pas de nombre de bagages (souvent des cartons de récupération fermés par de la bande collante et des liens).

Le contrôle de sécurité dans le Xinjiang, c'est comme à Urumqi beaucoup plus sérieux qu'ailleurs en Chine, car il y a eu un certain nombre d'attentats terroristes (ne touchant pas le transport aérien). Donc, et contrairement à partout ailleurs en Chine, il faut sortir retirer ceinture et chaussures, et la palpation est systématique et plutôt prolongée. Une fois passé ce contrôle, on arrive dans cette banale et unique salle d'embarquement.


Pour les clients élite de China Telecom, il y a ce salon qui est fermé.

Et pour les PAX J et assimilés, cet autre salon.

Cela ne se voit pas sur cette photo, mais l'odeur régnant dans ces toilettes établissait un record du voyage, battant d'une courte tête (ou d'un nez, plutôt) celles située landside au Terminal 2 d'URC.

Embarquement à l'heure ? il n'y a ni passerelle ni PAXbus?


? et cette photo illustre à la perfection l'idée que je me fais d'un aéroport dans un désert.





Un dernier coup d'?il au terminal

Grâce à ce vol, j'ai appris l'existence de la qualification Reduced Vertical Separation Minimum, mais ce n'est pas dans l'espace aérien de Hotan qu'elle apporte un plus à cet appareil, vu le nombre de vols quotidiens.


La file des PAX continue d'arriver vers l'avion (ce montage panoramique crée des fantômes gris clairs dans la zone de recouvrement des deux photos)


Pour les maniaques de l'immatriculation qui ne la trouvent pas suffisamment lisible sur les photos d'ensemble, j'ai un document officiel.

Comme d'habitude, deux rangs de J en 2+2 et le reste en 3+3.

La vue de la cabine Y. Il n'y a guère que les sièges aux issues de secours qui m'ont semblé rester inoccuppés

Voici une vue du paysage depuis le hublot qui n'est pas très propre intérieurement, et rayé extérieurement (le sable, cela n'aide pas).

La fiche de sécurité (recto verso), et le pitch (recto seulement)


Les PAX ont enregistré peu de bagages et ont un gros volume de bagages à main : évidemment les derniers ont du mal à caser le leur. Le steward, qui parle mandarin avec un accent de Beijing qui s'entend à dix rangs de distance, incite un PAX à mettre son bagage au niveau des issues de secours où il n'y a personne, mais rien n'y fait, il optimise le remplissage du coffre à bagages pour arriver à créer la place nécessaire.

C'est au contrôle de sécurité que j'aurais pu voir le visage de cette PAX : les Ouigours sont musulmans, et plus l'agglomération est isolée, plus les tenues islamiques rigoristes sont nombreuses.

Arrivée d'un vol CZ en provenance d'URC, assuré par un E-190

La visibilité n'est pas bonne ce jour là; le voici en train de remonter la piste.

Décollage piste 11, donc avec vue sur l'oasis en étant à droite.

On aperçoit ici la tour de contrôle et le terminal, et la verdure de l'oasis derrière.

Décollage. Non, il n'y aura pas de photo de winglet de 738 dans ce FR.



On aperçoit ici la séparation bien franche entre oasis et désert de sable




A quoi ressemble un désert de sable dépourvu de relief ? A quelque chose de couleur ocre sur laquelle l'autofocus de mon APN a bien du mal à trouver le moindre repère.

Les PNC passent distribuer une légère collation (light meal).

Oui, c'est léger : un pain au lait avec de minuscules particules d'une viande indéterminée en surface, et un verre de boisson. Mon co-PAX a demandé et obtenu un verre de pepsi-cola (le coca-cola est très rare en avion) et un verre de café.

Le café : en le voyant couler de la cafetière, je me suis demandé comment un liquide aussi peu coloré pouvait encore être qualifié de café. Après dégustation ? terme particulièrement inapproprié -, je me demande si du café a été utilisé pour le faire.

Il n'y a probablement que rarement de l'eau dans ce talweg.


Les montagnes qui séparent le nord du Taklamakan de la région d'Urumqi sont très haute, donc reçoivent des précipitations, qui créent autant de vallées fertiles avant que le cours d'eau ne disparaisse, car aucune rivière ne sort du Xinjiang.




La neige sur la ligne de crête bordant le Taklamakan : c'est cette eau qui fait vivre les oasis au pied des montagnes, ayant souvent parcouru le trajet sous la surface du sol.



On commence à descendre vers URC. L'aéroport est au nord-nord-est de la ville : l'avion va passer plein est entre aéroport à gauche et ville à droite, avant de faire un demi tour pour arriver en finale piste 25. Cette approche me permet de vous offrir la vue d'Urumqi dont vous rêvez depuis la création de FR.

Ces quadrillages sont manifestement des aménagements modernes



Les premirèes centrales électriques, sans doute au fuel, car le Xinjiang est producteur de pétrole

D'étranges motifs géométriques



Et voici Urumqi, une grande ville chinoise moderne dépourvue de cachet.




Les deux étendues vertes au centre d'Urumqi sont le Parc du Peuple (tout en longueur) et le Parc de la Montagne Rouge (de forme elliptique, à l'extrémité gauche du Parc du Peuple).





Gros plan sur la Place du Lac du Sud, avec le musée municipal d'Urumqi le long de l'avenue à droite.


Encore une centrale thermique aux tours de refroidissement caractéristiques


Un golf aux portes du désert, est-ce bien raisonnable ?

Et toujours aussi brutalement, on retrouve le désert

Ou plutôt des reliefs désertiques entre lesquels il y a encore de l'eau


Virage à 180° pour effectuer la descente finale sur URC, en survolant des zones industrielles

?et des banlieues faites de barres de béton.

Un impeccable échangeur en trèfle

Quelle est cette infrastructure à la géométrie rigoureusement carrée ?

Avec un mirador à chaque coin et au centre de chaque côté, c'est presque certainement une prison.

Des alignements de bâtiments industriels le long d'une autoroute, couverts des sempiternels toits de tôle ondulée peinte en bleu.

Posé des roues et inversion de la poussée

Deux E-190 Tianjin Airlines


Et deux E-145 Grand China Express


Un 738 Shandong Airlines

Ce 737 en extrémité de l'aéroport m'a intrigué, mais il était trop loin pour en obtenir une photo suffisamment nette. Il est manifestement chinois, mais je n'ai pas reconnu la décoration de la carlingue. Au premier plan, c'est la voiture Follow me.

Un autre appareil Tianjin Airlines, avec une décoration différente de l'empennage

Le 738 Shandong Airlines va rejoindre la piste de décollage.

Un A320 de Sprint Airlines, une low cost de Shanghai

Oui, la photo précédente était à contre jour. Autant en prendre son parti et jouer avec l'éclairage pour cette photo des Embraer stationné au large.

Ce 738 Hainan Airlines, lui, est bien éclairé.

Arrivée du vol KN2273 en provenance de Beijing Nanyuan

Pas plus qu'ailleurs en Chine, ce n'est pas HSBC qui s'affiche sur la passerelle.

La livraison des bagages n'est pas très rapide à l'échelle chinoise, mais les nôtres arrivent parmi les premiers. Je n'ai pas eu besoin de flouter le visage de cette PAX, ni ici?

Ni en étant dans la file d'attente des taxis à l'extérieur.

une nouvelle fois merci pour ce FR très complet et cette destination hors du commun :votre itinéraire donne envie de connaitre ce \bout du monde\
Merci pour ce FR.
Intéressante cette partie de la Chine qui n'a pas grand chose de chinois.
A quand un FR sur sur l'extrême orient russe si éloigné de Moscou? :-p
Merci pour ce FR ! On a du mal à imaginer la diversité des peuples dans des pays de cette taille... De superbes paysages et de belles photos, comme d'habitude :) Tiens tiens China Télécom à un logo étrangement similaire à France Télécom :P
C'est bien dommage que la loi oblige de floutter les visages cela enlève une partie de la très grande beauté de ce FR.
Merci pour le FR... même si pour moi la Chine ne respectant pas grand chose n'est pas un pays qui me tente... mais alors vraiment pas ;-) Le passage de la viande aurait pu être laissé de côté... La Chine et ses horreurs ;-)
Bon là j'avoue Hotan...jamais entendu parlé: rien que pour cela Merci. On retrouve certaines similitudes avec le quartier musulman de Xian (celui de l'armée en terre cuite bien entendu). Pour les têtes à même le sol, hormis dans le \Parrain\ j'avais vu cela également en Iran.
@KL651 : de toute évidence, il manque sur FR un spécialiste du monde slave. Je passe mon tour - je suis trop nul en langues étrangères :)
@Michel : strictement parlant, flouter n'est pas une obligation légale, mais une protection juridique, une personne se reconnaissant sur FR pouvant attaquer le site pour atteinte à sa vie privée devant le tribunal français dont relève FR. Le risque qu'un citoyen chinois le fasse est nul (et c'est la raison pour laquelle j'ai fait une exception dans mon FR URC-KHG), mais où placer la limite ?
@storymen : j'ai fait très soft par rapport à tout ce que j'ai vu en Chine, dans un contexte touristique ou professionnel
@mynameismud : l'Iran fait partie des pays auquel l'ouest du Xinjiang m'a fait penser.
Encore merci, on voyage vraiment avec ces FR !
Petit aparté : je ne pense pas que FR soit \attaquable\ en justice par quelqu'un qui se reconnait sur une photo. Avant d'ester, cette personne doit contacter le webmaster pour en demander le retrait (ou le caviardage). Si les administrateurs persistent à ne pas vouloir la retirer, l'intervention d'une autorité devient envisageable. Admettons qu'on en arrive là, il reste à déterminer le préjudice de la personne... prise en flag' de petit WE improvisé en galante compagnie alors qu'elle était officiellement en séminaire ?
@marathon : une solution pour se faire comprendre partout : apprendre des rudiments d'ASL (American Sign Language). Ma femme est interprète en Langue des Signes Françaises, elle arrive à se faire comprendre à peu près partout.
@aérogusz : merci pour ces précisions. Un prof de langue des signes habitué de rencontres internationales m'a en effet dit que deux jours suffisaient pour s'adapter à la variante locale.
Merci pour ce FR très dépaysant, de belles photographies aériennes ! L'aéroport de Hotan dans le sable vaut le détour ! Belles photos du désert et de Hotan, pour la photo du boucher, âme sensible, d'abstenir !! :)
Merci pour ce FR!
C'est fou comme ce Far west chinois change des stéréotypes de ce pays. Jamais j'aurai imaginer voir une civilisation si différente dans un même pays. Le contraste est saisissant entre l'est et l'ouest...
Merci pour ce FR, et cette découverte de la Chine assez, voir très méconnu...
Merci pour ce FR :)
A mon avis, dans ce cas là, le double-coupon de boarding pass n'est pas nécéssaire, deux policiers et puis voilà.
\Un aéroport dans le désert\: très belles images sur ce sujet, merci.
Merci pour ce FR riche en superbes photos aériennes et qui présente de nombreux aspects des contrées visitées.
Merci pour ce sublime et authentique FR sans full flat, ni winglet :DDD J'attend la suite avec impatience!
C'est un reportage comme je les aime. Il ouvre des horizons nouveaux. On voyage par procuration. La photo de l'aéroport dans le désert est une vraie ?uvre d'art. J'espère qu'il y en aura beaucoup d'autres. Merci
Tip top ce FR :) Un grand plaisir à lire.
Quand je vivais en Asie il y a quelques années, j'avais appris à dire \France\ dans tous les dialectes du continent et j'étais à coup sûr compris, surtout par les groupes de jeunes jouant à la balle d'ailleurs...je disais \Zidane\ :)
Magnifique FR, surtout les photos de l'avion dans le désert!!
Merci pour ce super FR sur un vol original et que l'on ne verra pas tout les jours sur FR ;)
C'est un grand plaisir de suivre vos aventures asiatiques, merci encore
Merci pour ce FR.
Le B737 qui t'intrigue est un B737-33A appartenant à China United airlines...
Probablement immatriculé B-4018.
A+
@Baptistelaviateur : merci pour l'identification. Je me demande ce qu'il faisait là aussi loin de NAY.
29 juin 2012 : six hommes ont tenté d'accéder au cockpit dix minutes après le décollage du vol GS7554 HTN-URC, utilisant une béquille cassée comme outil, mais ont été maîtrisés par l'équipage et les passagers. Il y a eu onze blessés légers, dont deux policiers de l'air.
[Tiens, ils ont des policiers à bord des avions dans le Xinjiang... une source mentionne 92 PAX et 9 membres d'équipage, ce qui fait beaucoup pour un E-190]
@marathon: apparemment, il n'y a pas qu'ELAL qui a des poiciers de l'air. Bien qu'il paraisse que chez CA, ils n'en ont pas sur tous leurs vols...
Merci mon cher françois pour ce vol d'exception un veritable episode de tintin au paus Ouigour!
Un b737-800 sans winglet c'est tout aussi rare
Ce FR est un témoignage de l'époque où la vie était normale pour les Ouigours dans leur propre province, tout comme le tourisme pour les étrangers. C'est fini.
Une curiosité que j'ai eu l'occasion de voir ici et là dans des aéroports chinois à l'époque
Merci pour le commentaire !