Avis du vol entre Paris et Minsk en classe Affaires avec Belavia

1. Contexte et routing

Une fois n'est pas coutume, cet aspect sera traité dans le FR du vol suivant… Amis FRistes, il faudra donc patienter (juste un peu, promis).
Après une longue absence ici, retour sur FR pour une séquence qui vous emmènera hors des sentiers battus, comme à mon habitude ;-)
Intérêt de cette étape:
- Belavia n'a été que très reportée sur FR, 3 fois plus exactement;
- Belavia n'a jamais été reportée en J, c'est l'occasion d'aller juger sur pièces en exclusivité sur FR ;-)
2. Trajet d'approche Luxembourg-Lorraine TGV-Aéroport CDG2 TGV

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Début du périple Place de la gare à Luxembourg, sur le coup de 8h45, côté gare routière:

Trajet en Navette Minibus exploitée par les CFL depuis déjà bientôt 9 ans (Décembre 2007), reliant Luxembourg-Ville à la gare dite de Lorraine TGV, située à mi-chemin de Metz et Nancy et dédiée aux TGV reliant Strasbourg d'un part et Bruxelles/Lille/CDG, Rennes, Nantes et Bordeaux d'autre part.
Sur l'horaire, le trajet est censé durer 1h25, mais en pratique, celui-ci dépasse rarement 1h, en tenant les limitations de vitesse. Ce qui donne des délais de battement effectifs assez élevés en gare Lorraine, de l'ordre de 50 min entre le navette et Le TGV. Mais ce matin-là, un très méchant accident dans le sens Sud-Nord à la hauteur de Hagondange crée aussi un embouteillage dans le sens opposé, ce qui me laisse le temps de fixer une vue en direction des anciens Hauts-fourneaux de Uckange (à gauche) et les installations à froid de Florange (à droite), juste à près avoir passé le pont sur la Moselle:

Arrivée avec 10min de retard sur l'horaire effectif, mais avec encore 15min d'avance sur l'horaire théorique. Je suis tout seul à bord, ce qui laisse l'occasion d'entamer une conversation très sympathique avec le conducteur, très intéressé par mes divers voyages ;-)
Vue de la "gare" côté cour. Une "boite à chaussures" qui ne dénoterait pas dans un aéroport low-cost… Mais ici, nous sommes dans le domaine de TGV, membre de l'Alliance Railteam, et aussi celui de TGVAir, partenaire de quelques legacies, et non des moindres ;-)

Car cette superbe gare a un code IATA (XZI), vu qu'elle est désormais la seule infrastructure donnant à la Lorraine accès à CDG , depuis le 1er Juin 2007, date à laquelle la 1ère phase de la LGV Est a ouvert et où la ligne CDG-ETZ exploité par AF a fermé par conséquent…
Aperçu du minibus qui m'amené depuis la capitale Grand-Ducale, en mode privatif cette fois-ci ;-)

Les navettes TER Lorraine (Grand Est) depuis Nancy et Metz arrivent un peu plus tard:

Intérieur de la gare proprement dite, vraiment rien de plus qu'une salle d'embarquement au milieu des champs:

Vu du ciel, c'est encore plus flagrant:

(voir: [url=http://flight-report.com/fr/report/8932/Luxair_LG8250_Nice_

(vol AF AF ETZ-NCE)
La seule attraction architecturale de ce spartiate bâtiment, ce sont ses lustres, au style quelque peu…ampoulé ;-)

Passerelle permettant d'accéder au quai dédié au trafic en direction de l'IdF, et assez aéroportuaire:

Vue des quais et du bâtiment depuis ce-même quai:

TGV arrivant à l'heure depuis Strasbourg, destination Aéroport CDG-2 TGV (correspondance immédiate vers Lille).
17min plus tard, 1er arrêt, assez champêtre, à Meuse TGV, sur la Commune d'Issoncourt, à l'intersection de la LGV et de la Voie Sacrée, à mi-chemin de Bar-le-Duc et Verdun:

Sans doute la gare LGV la moins fréquentée de France, mais pour autant, elle a bénéficié d'une conception plus soignée que les 2 autres gares de la LGV Est, grâce à une rallonge budgétaire accordée par le CG-55 à l'époque. Et coup de chance, la porte d'accès la plus proche de mon siège est fort bien située pour prendre le bâtiment en photo lors de ce court arrêt:

C'est reparti, et très rapidement, le TGV affleure le plus beau et le plus noble vignoble de France:

Nouvel arrêt 25min plus tard, à Champagne-Ardennes TGV, gare dont la conception est très proche de sa voisine Lorraine:

Juste près, nouvel aperçu du vignoble champenois, miam miam, j'en salive déjà, y-en aura-t-il au Salon à CDG? ;-)

CDG est rapidement atteinte, juste le temps de faire une photo du Terminal 2E (Module K) depuis mon siège, juste avant de rentrer dans la tranchée couverte menant à la gare:

Une fois arrivé en gare de CDG-2 TGV, on ne peut que constater l'état de de saleté avancé de la verrière recouvrant cette infrastructure. Il y a 22 ans, cette verrière avait vraiment de la gueule et fière allure. Mais depuis, c'est à se demander s'il y a déjà eu un seul nettoyage. Entre la poussière et les émissions des avions alentours, le résultat est peu ragoûtant:

Peut-être une nouvelle mission pour Béatrice et Danielle de C'est du propre ;-)
La gare est bien remplie, là aussi ça change de ses 4-5 premières années d'exploitation…

Tableau des départs, aussi habituel que mythique. Qui sait, peut-être qu'un jour, on y verra une stèle à la gloire de Flight-Report et de ses aventuriers ;-)

Mon vol y est bien affiché:

3. Au départ de CDG (2D)
Trottoir roulant direction le Terminal 2D

Les compagnies utilisant ce terminal sont correctement énumérées à l'entrée. D'emblée, on voit tout de suite que ce terminal a surtout vocation à accueillir les transporteurs hors alliance ou à, leur marge, en plus de Easy Jet:

Sur les 16 transporteurs indiqués, 9 y ont leur vols en partage de code avec AF, vraiment bâtard comme situation.
Zone d'enregistrement du vol de Belavia, située tout au fond, un peu comme celle de mon vol JS à PEK ;-)

A côté, ça ne semble pas se bousculer en direction de KBP et de l'Ukraine avec UIA…

Zone affectée à Easy Jet, qui semble bien surdimensionnée….

Ayant connu le Terminal 2D quelques mois après son ouverture (moitié Ouest seulement, la moitié Est n'y a n ouvert qu'en 1992) à Pâques 1989 (diantre ça ne nous rajeunit pas), il m'est possible de juger sur pièces de l'évolution de son aménagement. A cette époque, les comptoirs d'enregistrement étaient localisés nettement plus près de l'entrée côté zone publique, et la zone airside était par conséquent beaucoup plus profonde, avec pas mal de boutiques (1 rangée à mi-largeur, et une autre le long des baies donnant sur le tarmac). Quand le terminal a été Schengenisé à la fin des années 90, il a été possible de reculer les comptoirs d'enregistrement et de réduire la profondeur de la zone airside.
L'enregistrement est rapide et commence pile poil 2h avant l'heure de départ. Je suis le seul à ce moment-là dans la file Business, et l'opération est rapide, si ce n'est qu'après avoir feuilleté mon passeport, l'hôtesse me demande où est mon visa. Je lui répond que dans mon cas, il n'y a pas de visa, ce qu'elle a un peu de mal à croire. Mais elle a la bonne idée de demander confirmation à sa collègue du comptoir Economy, laquelle lui confirme mes dires. Elle me confie que je suis le 1er passager pour cette destination-là qu'elle n'ait jamais traité …
Le vol étant en partage de code avec AF, elle m'informe aussi qu'il n'est pas nécessaire d'avoir une invitation pour le Salon, et que ma carte d'embarquement suffira comme sésame.
Mais en arrivant au pied de d'escalier menant à ce même Salon, je découvre que cet accès est fermé, et que l'accès à ce Salon se fait désormais Airside. Un bon point qui montre que même dans ce terminal quelque peu suranné, les choses peuvent malgré tout évoluer dans le bon sens ;-)

Une fois arrivé au niveau des PIF, je tente d'accéder au Fast Track, mais le portillon ne s'ouvre pas. Ce n'est pas un accès Numéro 1, mais un système ad hoc pour Easy Jet seulement semble-t-il. Qu'importe, le passage du PIF est rapide.
La zone airside est donc assez réduite, et comme l'ensemble de ce terminal, elle accuse son âge. Et pourtant, que ces installations me semblaient lumineuses et modernes il y a plus d'un quart de siècle ;-)

L'accès au salon est bien situé: en zone Airside Schengen, mais juste avant les lignes de contrôle PAF:

Et c'est parti pour une petite pause dans ce salon pas toujours très apprécié ici… L'accueil à l'entrée est courtois et châleureux.

Zone de détente, assez datée, mais encore confortable:

Il y a aussi des zones plus intimistes:

La banquette en alcôve n'est cependant pas très confortable, et de ce fait plus décorative que fonctionnelle:

Offre de presse francophone très variée dans les présentoirs:

Passons à présent à l'offre de restauration, hélas bien maigrichonne:

Encore plus "intéressant", côté desserts, l'offre petit-déjeuner est encore là, alors qu'il est encore 13h….

Régulièrement, le personnel réapprovisionne les présentoirs, mais dans la limite de ce que l'offre permet. Le personnel fait donc ce qu'il peut pour maintenir un certain niveau, mais il peut peu hélas…
Juste à côté, aperçu des travaux en cours dans la partie du salon actuellement fermée au public. Travaux pas très actifs semble-t-il…

Mais là où l'offre de restauration, dans sa partie liquide devient franchement mesquine, c'est par la présence de Champagne….limitée à une exposition de bouteilles dans une vitrine incorporée à dans présentoirs à magazines…. Quelle provocation de mauvais goût :-(

Ma sélection, un peu plus étoffée que je ne l'aurais envisagé. Mais ayant pris mon petit-déjeuner 6h30 auparavant, et le repas à bord ne devant pas être servi avant au moins 1h de parcours, il était encore raisonnable de se faire un peu plaisir, du moins d'essayer….

En guise de dessert, je tente le gâteau à la noisette, pas mauvais. Je m'essaie aussi à goûter les mini-pains au chocolat de l'offre du petit-déjeuner, absolument immangeable, merci l'huile de palme en lieu et place du beurre :-(

Carte d'embarquement:

A l'heure d'embarquement indiquée, il est temps pour moi de quitter ce salon, et de passer le contrôle de PAF.
Aperçu de la Zone airside non-Schengen, assez réduite par rapport au terminal:

Le vol est bien affiché devant sa porte….

… mais l'embarquement tarde à venir, et alors que les passagers Y s'entassent dans la file de droite, la file de gauche, qui semble être réservée aux passagers J et/ou à statut n'est nullement indiquée comme telle.

L'embarquement commence avec près de 15min de retard, et il me faudra contourner les passagers Y par la droite pour faire valoir mon droit à l'embarquement prioritaire, lui-même rappelé lors de l'annonce d'ouverture….
Aperçu du zinc, juste avant d'y embarquer:

4. A bord
Accueil souriant et avenant de la CDC, et d'office en Russe: me voilà remis dans le bain ;-)
Mais pour ce qui est de la cabine, c'est plutôt une mauvaise pioche. En effet Belavia a réaménagé une partie de sa flotte de 737 avec une vraie cabine Busines MC en 2+2. Mais sur cet appareil là, ça n'est pas le cas, et ce sera donc du 3+3 en CC. Toutefois, cette cabine, dans sa catégorie du moins, est assez confortable: sièges démodés mais bien rembourrés (autre chose que les planches à repasser teutonnes qui peuvent aller se promener jusque AMM ou CAI, voire THR en version autrichienne)
Autre bon point: même sur la rangée 1, les accoudoirs sont intégralement relevables, un luxe rare de nos jours….

Le pitch sur cette demi-rangée est vraiment royal.:

Jamais encore je n'avais eu autant d'espace sur la 1ère rangée d'un appareil aménagé en configuration CC: c'est bien simple, mes pieds n'arrivent pas à toucher la cloison ;-)

Certains éléments ne peuvent cacher l'âge du zinc…..

… sans parler de quelques balafres

Porte 1R….

… et galley attenant:

Aperçu des consignes de sécurité et de la safety card:

La visite des toilettes permet de continuer le duo linguistique anglo-russe:

Par contre, je ne savais pas que le droit des USA s'appliquait in extenso au territoire du Belarus, et que les amendes en sanctionnant le non-respect y étaient libellées en USD ;-)

Passé ce tour du propriétaire, revenons au service à bord. Peu après l'installation, la CDC passe et propose une boisson de bienvenue et un bonbon. Louable intention, mais on aurait pu s'attendre à un peu plus que negazornaya vada…. A défaut de vrai champagne, un Sovetskoe Shampanskoe ou un Krym ferait tout à fait l'affaire.

Repousse en retard (et sans aucune explication), ce qui permet de saluer cet A319 orange…

… et ce slave de l'Ouest:

Forteresse AF:

Exilé OW du 2D, et venu du froid:

Vue du Terminal 2B, fermé depuis 3 ans déjà pour rénovation, mais pour le moment, ça ne se voit pas à l'extérieur….

… et d'autant moins que le tarmac à sa hauteur est encore utilisé semble-t-il:

Parking où étaient exilés les zincs de Luxair, à l'Ouest du Terminal 2A, du temps où les vols LG étaient localisés au Terminal 2D (le parcours en paxbus était une vraie plaie)

Pendant le roulage, on peut aussi apercevoir quelques construction intéressantes, comme cet hôtel Mercure, un des plus vieux de cette plateforme, et pour cause, il a été construit en même temps que CDG-1….

Camembert en train de se reconvertir en omelette norvégienne. Il va falloir d'habituer à ce spectacle…

Schtroumpf batave en partance pour le pays des polders:

(Faux? ;-) Frère gaulois du Schtroumpf:

Passage au-dessus de la LGV. Mais ce sera une mauvaise pioche, car pas un seul ne passera pendant le stationnement de l'appareil:

Sauterelle tricolore:

La piste est en vue, après 15min de roulage. CDG-1 semble bien calme…

Décollage à 15h10, soit +45min après l'heure de départ théorique…

Passage au-dessus de Roissy-en-France, Commune qui a connu un développement continu depuis l'ouverture de CDG

LBG est aussi rapidement en vue:

L'appareil va très rapidement virer vers l'Est, à la hauteur de Monsoult, juste avant la forêt de l'Isle-Adam

Et juste après avoir viré, survol de Chantilly, de sa forêt, de son hippodrome et de son château:

Survol de la LGV Nord, au Sud de Verberie:

Je m'assoupis un quart d'heure, et lorsque je me réveille, nous sommes au-dessus du Grand-Duché ;-) , à la hauteur de Lorentzweiler, à mi chemin de la "capitale" et de Mersch:

La table est mise, avec une jolie nappe corporate, 25min après le décollage:

Survol de Trêves et de Schweich, à une altitude bien plus élevée que celle à laquelle j'ai été habitué:

la Vallée de la Moselle:

Zoom sur la zone de Bernkastel-Kues. On remarque d'emblée un tronçon d'autoroute en construction, lequel permettra d'avoir un itinéraire autoroutier continu entre Trêves/Luxembourg et HHN, enfin ;-)

30min après le décollage, le plateau est servi. Le personnel n'a pas traîné, sans doute une conséquence du retard au décollage. Vin rouge d'Espagne (Rioja):

L'hôtesse s'excuse pour l'absence de choix du plat principal. Vu comme ça, ça ne paie pas trop de mine, mais ce fut copieux et bon. Les tomates cerises sont sans assaisonnement, mais sont à consommer avec le plat fromage-charcuterie. Le plat chaud était vraiment très bon: la viande était bien cuite, mais pas trop et fondait dans la bouche, toute comme les légumes, qui avaient vraiment goût de légumes. Une tranche de pêche chaude ajoutait à tout ceci une saveur à la fois slave et estivale. Bref autant d'indices qui indiquent que le catering vient de MSQ et non de CDG ;-)
Aperçu général de la zone située entre la Vallée de la Moselle et HHN:

HHN, où je me trouvais 3 jours auparavant (éclaircissements à venir plus tard dans cette même série ;-)

Peu après, survol de Bingen, au Sud de la Vallée du Rhin:

Passage au-dessus des "Villes Jumelles" (Mayence/Wiesbaden):

Et plus particulièrement Wiesbaden:

Zoom sur la Clay Kaserne, et sa base aérienne. Lieu de transit habituel de tous les ressortissants US blessés/pris en otage au Proche/Moyen-Orient, dans le sens du retour:

Peu après, passage à la verticale de FRA, 35min après avoir décollé de CDG:

Le dessert est servi avec le café. Un "Trio des Desserts", version Biélorusse, et là encore avec deux marqueurs identitaires qui ne trompe pas sur l'origine de ces mets: le sucrage est loin d'être excessif, et il n'y a pas ce petit arrière-goût hyperacide qui "assaisonne" désormais la plupart des pâtisseries que l'on peut acheter en Europe Occidentale:

Je demande un digestif, mais la CDC est bien embêtée de me répondre par la négative…
Impossible pour moi de photographier le centre de Francfort, car le ciel y couvert. Mais je me rattrape finalement sur l'entrée Est de la ville, entre Offenbach et Hanau:

Un peu plus tard, survol de Cobourg:

Et survol de Selb juste après, peu avant de rentrer dans l'espace aérien tchèque:

Ensuite survol des Monts Métallifères, au Nord de la République Tchèque, hélas très couverts. Usti nad Labem, sur l'Elbe:

Le temps va à nouveau se couvrir et c'est seulement une fois en Pologne que le ciel va à nouveau s'éclaircir.

Survol de Legnica et de son aéroport (EPLE)

Passage dans la région de Kalisz:

Le personnel ne fait pas de passages en cabine Business, mais une fois le bouton d'appel activé, la CDC arrive depuis l'arrière de l'appareil, et me sert des rafraîchissements sans délai:

1h40 après le décollage, survol de la région de Varsovie:

Le temps se couvre à nouveau, et c'est seulement une fois la descente amorcée, au dessus du Belarus, que le panorama devient plus intéressant. Survol de Stowbtsy, construite le long du Niémen (à gauche):

La descente s'accélère, MSQ n'est plus très loin:

MSQ est enfin en vue, au milieu de la forêt:

Atterrissage à 18h25 (+10min), 2h15min après le décollage:

Orage au loin, mais qui se rapproche très vite…

Un peu de métal soviétique ;-)

Aperçu de l'itinéraire suivi sur Flightradar:

5. A l'arrivée - MSQ

Parking au large, juste après cet Antonov. Débarquement rapide. Vue (discrète) de l'appareil depuis le paxbus:

Cette livrée me fait fort penser à celle de la défunte Sabena il y a 30 ans. Ou à celle de Lufthansa à la même époque. Le graphisme de la raison sociale et le logo sont également très datés. Tout comme le 737-500. Bref, un pe'tit vol rétro ;-)
le paxbus est là, et à peine les portes se referment que l'orage éclate….
6. Bonus: petit aperçu de Reims

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Ayant frôlé la ville de Reims lors de mon trajet d'approche, je vous propose un petit aperçu de cette ville,, et plus particulièrement de 2 de ses attractions: le Musée de la Reddition et la Cathédrale St-Rémi.
Commençons par le Musée, un ancien lycée, où fut signé la reddition inconditionnelle du IIIème Reich le 7 Mai 1945, quelques heures avant la cérémonie tenue à Berlin-Karlshorst
(voir: http://flight-report.com/fr/report/12411/EasyJet_U2_4374_Berlin_SXF_Lyon_LYS

Salle de Reddition, entourée de nombreuses cartes:

Acte de Reddition:

Il y a même une affiche soviétique: "En avant! la victoire est proche!"

L'Huma n'est pas avare de commentaires ;-)

Passons à présent à la Cathédrale St-Rémi:

Et 2 stèles ô combien commémoratives: