Bonjour à todos! C'est encore un fond de tiroir. En fait, je l'avais publié sur un autre site qui héberge des milliers (voir plus) de photos d'avions mais depuis que j'ai découvert flight-report.com et son interface plus conviviale, c'est ici que je relaterai les faits concernant ce voyage. Une première pour mois qui n'ai jamais pris de compagnie à vocation charter de ma vie. Le but de ce voyage étant professionnel, je n'ai eu aucune influence sur le choix du transporteur. Je prends ce que l'on me donne et ce sera Neos. Compagnie charter italienne dont Alpitour, une des chaines leader d'agence de voyage est propriétaire à 100%. La compagnie dispose d'une flotte de Boeing 737-800 et de Boeing 767-300. Base principale à l'aéroport de Milan Malpensa mais ils opèrent également depuis diverses autres plateformes dont Turin, Vérone et Rome.
J'imagine que notre client final étant une grande banque d'affaires Turinoise, le choix fut quelque peu dirigé pour le déplacement des "requins de la finance" dans le cadre d'un voyage incentive à Marbella, en Espagne. La banque était au capital de l'agence de voyages, ça aide un peu, non?
L'aller
Pour rejoindre Marbella depuis Milan, l'avion s'impose bien évidemment avec en prime un transfert routier depuis l'aéroport de Malaga. Pré-acheminement sur le seul et unique vol direct, un easyJet à 6 heures 50 qui implique un lever aux aurores bien trop prononcé pour moi. Le taxi me récupère à 3 heures 50. Il y avait bien un vol direct AZ mais qui a été arreté suite à la relocalisation du hub de MXP à FCO. Vol sans histoires, peu mémorable avec en prime un siège aveugle dans la dernière rangée. Il a fallu zoomer pour prendre ces clichés; les photos parlent d'elles-même.


Arrivederci…Milano!


Impossible d'en prendre davantage, apparemment, je dérange mes voisins, grrrr….Une fois n'est pas coutume, j'avais juste hâte de sortir de l'avion tant se fut inconfortable. Je m'attendais à beaucoup mieux pour le retour. Surprise et joie, à l'arrivée, un collègue m'informe qu'un avion a été affrété pour tout le monde, staff technique compris et que nous rentrerons en charter! :-)
En pré-bonus, quelques photos de l'événement au Centre de Congrès de Marbella






Le retour!
L'heure du pick-up a sonné. Nous avons passé la matinée au bord de la piscine située sur le toit de l'hôtel. Seul jour de beau temps après trois jours de pluie. Nous n'aurons pas le temps d'en profiter comme c'est souvent le cas quand on voyage pour son travail.



Après l'effort, le réconfort et me voici devant ce mythique terminal. N'est-il pas magnifique? C'est à ce moment précis que je me convaincrai à prendre toutes les photos pour réaliser un report intéressant.

La signalétique reflète la provenance de la majorité des visiteurs.


Aucune option d'enregistrement en ligne et je dois me résoudre à faire la queue en prenant soin de bien laisser passer les "invités" en premier. Je ne fais guère d'illusions quant à la probabilité de récupérer un siège avec hublot mais la chance me sourira-t-elle? Eh bien oui! En bon dernier, je récupère l'ultime siège disponible avec vista! Je remercie l'agente IB contractée à l'occasion et file vers les PIF et PAF muni de mon précieux sésame.

Nous avons du temps à tuer et pendant que d'autres se consacreront au shopping ou au remplissage de leur estomac, je me lance dans une course au spotting, espérant pouvoir apercevoir quelques spécimens de toute beauté. Jugez-en vous-même, peu de trafic, ce n'est pas Madrid ou Barcelone mais néanmoins très appréciable sur cet aéroport qui est le 4ème au classement espagnol.




Ma préférence va au Sterling, oiseau rare en ce qui me concerne. Le design un peu rétro se porte à merveille sur ce 737!


Mais comme je l'ai vu atterrir celui-là, je cours le voir de près. J'avouerai que j'avais espéré un 767-300 mais 'faut pas abuser non plus!

I-NEOT = Boeing 737-800 a effectué son premier vol le 13 mai 2002, pris en leasing chez GECAS. Baptisé Città di Torino.

Notre vol Moon Flower 2431 est prêt à l'embarquement!

Accueil chaleureux en porte, installation rapide à bord car j'ai embarqué parmi les tous derniers. Un avion bien plus confortable que celui emprunté à l'aller.

Aucun retard n'est à signaler et nous repoussons rapidement. S'en suivront la mise en route et le roulage vers la piste active ce jour, la 13 longue de 3200 mètres.



Passage devant les jets privés de la jet-set qui vient passer ses vacances sur la Costa Brava

Le terminal "d'aviation générale"

Décollage face à la mer…


et début de montée scénique!


Retour vers les côtes que nous longerons pendant une bonne partie du vol, jusqu'en France.


Passage à la verticale du terrain.

Les 10000 pieds sont franchis et l'équipage s'active. Distribution des menus (pas de photos) et pendant que nous continuons la montée, les chariots à victuailles font leur entrée triomphante dans le couloir. Je suis agréblement surpris par ce que l'on nous sert. Le magazine de bord mentionnait une attention toute particulière au choix des mets servis à bord, je ne serai pas déçu.

Pas de boissons gazeuses américaines à bord. Uniquement des jus de fruits de marque italienne. Du vin est également disponible et proposé (ça ne se refuse pas!) pour accompagner un repas léger mais suffisant pour un vol de cette durée. Salade fraîche, du jambon de dinde avec une mousse de fromage de chèvre que je laisse de côté en raison d'une allergie et une tartelette. Le tout est très frais et servi avec un vin rouge piémontais de la région des Langhe pour ceux qui connaissent. Les couverts sont en métal. Seule petite erreur de la part de l'hôtesse, le vin sera servi dans le verre en plastique et l'eau dans le vrai verre en verre…J'ai vidé l'eau tout de suite pour corriger le tir au grand étonnement de mes deux voisins :-)

Le temps se couvre et restera ainsi pendant presque toute la durée du vol.

Jolie vue de l'élégant winglet qui équipe cet avion

Le top of descent est confirmé par le ralentissement du régime moteur


Nous poursuivons la descente qui sera marquée de turbulences peu appréciées par mes voisin (un couple de banquiers) et par les autres passagers. Moi j'adore!



Courte finale

Détail sur la réverse en action

Nous quittons la 35L pour notre point de parking au terminal 1 de l'aéroport de Milan Malpensa

Le roulage permettra de découvrir les oiseaux de long cours en escale cet après-midi.



Il y en a pour tous les goûts, y compris un grande fratello de la famille Neos, le 767-300ER

les restes d'AirOne qui seront rapidement repeints et absorbés dans la flotte AZ


757 Blue Panorama (autre compagnie charter italienne)

Alba Star, compagnie charter espagnole

A330 hybride Eurofly.

DHL en A300

Dernier virage puis débarquement par bus. Je salue l'équipage et descends prendre mon Cobus en shootant une dernière fois.


Retrait des bagages lent comme à l'accoutumée à MXP à cette époque puis ce sera retour en centre ville par le train.
Au passage, une vue de l'installation temporaire dans le couloir qui amène à la station ferroviaire.




Merci de m'avoir lu. N'hésitez pas à commenter!
Guillaume
Superbe FR d'archives qui nous plonge dans l'ambiance du début de la décennie en cours avec déjà des espèces disparues comme la compagnie Cimber Sterling, l'ATR72 Helitt ou le B757 Blue Panorama.
Le repas servi à bord d'un vol intra-européen de cette durée fait juste rêver quatre ans plus tard, alors que le BOB s'impose de plus en plus comme la norme absolue en la matière.
Merci pour le partage.
Merci Lucky Luke pour ce commentaire. Faut vraiment que je me bouge et ressorte d'autres FR. Je me demandais ce qu'était cet ATR72, merci pour la précision.
Tout à fait d'accord sur l'étonnante qualité du repas servi à bord. Bon, certes, ça ne cassait pas des briques et ce n'était pas de la grande cuisine italienne mais la fraîcheur des produits ainsi que l'approche de la compagnie quant à la diversité de ceux-ci m'a beaucoup plu. Au diable IB que j'avais pris un an plus tôt sur la même route et son BOB.