Avis du vol entre Stockholm et Paris en classe Economique avec Air France

Le vol aller de cet aller-retour à Stockholm se trouve ici
L’OLCI montre la veille que l’avion n’est pas complet, mais que les sièges aux hublots disponibles ne sont plus très nombreux. Comme je n’ai pas l’intention de dormir ni d’incliner mon siège, comme Mme n’était pas là pour tenter le siège milieu neutralisé, pourquoi ne pas essayer le siège 26A, orienté à l’est pour capter les derniers paysages au décollage avant la nuit, et avec un seul voisin pour éventuellement me déplacer ? Ce fut chose faite.

Trajet rapide en Arlanda Express, aussi cher que confortable (540 SEK aller-retour, contre 2 x 520 SEK en taxi, ou 2 x 99 SEK en bus direct).

J’ai très largement le temps pour du spotting, forcément un peu répétitif, car c’est presque toujours le même vol de retour que je prends. Sky City (la zone marchande landside entre les terminaux 4 et 5) a de grandes baies vitrées, mais elles donnent à contre-jour et uniquement sur des 737 SK. Finalement, cela ne valait pas le coup de descendre au deuxième arrêt de l’Arlanda Express.

Un peu plus loin, arrivée d'un 738 DY

La tour de contrôle

Cheminement vers les terminaux 2 et 3

Un arrêt à cette borne pour retirer mon BP, avant d’aller dans la passerelle vitrée aboutissant au Terminal 3, laquelle offre des vues correctes pas à contre-jour à cette heure-là.

Il y a évidemment beaucoup de 737 SK, -700 et -800

Au fond, rotation de l’un d’eux

Et envol très à contre-jour

Saab 340 Arctic Airlink

Saab 340 Nextjet

Nextjet Sweden est la seule compagnie aérienne exploitant encore des BAE ATP en version passagers, un appareil qui n’a pas eu de succès commercial avec seulement 64 exemplaires construits.

Arrivée d’un A319 Finnair

Départ d’un 738 KLM en livrée Skyteam

Ces deux 757 DHL font partie du paysage habituel à cette heure-là, dans la zone fret au-delà du Terminal 2.

Tout comme ce 767 cargo UPS

Egalement en zone de fret, un Fokker 50 Amapola Flyg

Arrivée de PH-HCI (British Aerospace Jetstream 31) d’AIS Airlines, une compagnie charter néerlandaise.

Pour ce qui est des WC landside, ce n’est pas à l’accès au Terminal 3 qu’il faut aller, où il n’y a place que pour une personne à la fois (d’où ces PAX tuant le temps)

Mais ici landside au Terminal 2, dont c’est bien l’une des rares supériorités, car il y a de la place pour tout le monde.

Le monde n’est pas aux WC, mais ici à la queue pour l’accès au PIF qui est désagréablement longue.

Aucune crainte d’arriver hors délai à ma porte d’embarquement, d’autant que mon vol est affiché en retard, ce dont je me serais volontiers passé.

La queue s’est allongée derrière moi (au premier plan, un stock de sachets pour liquides, et ça tombe bien, car le mien vient de rendre l’âme en se dessoudant). C’est moins la longueur de la queue que la présence de certains PAX dans celle-ci qui est désagréable

Non, ce ne sont pas des évadés de quelque prison américaine, mais des membres de la Fédération néerlandaise de football, qui portent leur couleur nationale de haut en bas.

Le problème, c’est qu’ils s’interpellent dans la queue aussi fort que s’ils étaient aux extrémités d’un stade, et que c’est tuant pour les autres PAX dans la queue. J’aurais préféré des évadés d’une prison américaine qui eux auraient joué la discrétion.

Après 23 minutes chrono qui m’ont semblé le double avec ces bien piètres ambassadeurs de leur pays et de leur sport, je peux enfin m’en éloigner en allant directement faire l’emplette de saumon fumé qui est le seul intérêt que voit Mme à ce déplacement professionnel.

Ultime spotting avec ce 787 éthiopien qui est habituellement garé en zone de fret à cette heure-là

Avant d’être tracté pour aller rejoindre sa porte

Il n’y a pas beaucoup de prises électriques, il n’y a pas beaucoup de sièges à côté d’elles, et il a fallu qu’un PAX qui a passé son temps d’attente à dormir monopolise l’un des rares sièges à proximité de prises électriques, mais il restait le siège voisin.

En plus, il ronflait fort, jusqu’à l’embarquement tout aussi bruyant de son vol Air Berlin vers TXL. Je préfère cependant un Allemand bruyamment endormi à une demi-douzaine de Néerlandais bruyamment éveillés.

Je ne verrai que cela de l'A32x Air Berlin

Peu de temps après, beaucoup moins bruyamment, les PAX du vol AF commencent à faire la queue à la porte 67

Car l’A319 AF est arrivé

Pour les geek des immatriculations :

Embarquement avec respect des priorités. Pour ce qui est des paysages, ça risque d’être trop tard, malgré la volonté annoncée par la CDB de rattraper autant que possible le retard dû au contrôle aérien au départ de CDG.

Mauvaise surprise en arrivant au fond de l’appareil et en découvrant (encore une erreur de débutant) que mon siège au hublot n’en est pas un.

La PNC placée au fond de l’appareil me voit prendre une série de photos dont celle-ci, et a dû capter une expression dépitée sur mon visage. Quelques paroles très aimables plus tard, elle me propose avec un charmant sourire d’attendre que les PAX aient fini d’embarquer et de remonter l’allée pour m’asseoir en 7A qui devrait être libre.

Mais une fois le couloir remonté, le 7A est en fait occupé. Retour vers le fond de l’appareil, où la même PNC me propose cette fois-ci avec un inoxydable charmant sourire de prendre place en 22F, qui est bien libre. Ce après avoir dérangé dans les deux sens la PNC au milieu de l’avion, tout aussi charmante et courtoise que sa collègue.

Tout ça pour ça, pourrait-on se dire, en se souvenant qu’à l’OLCI, j’avais dédaigné le 23F, pour me retrouver finalement simplement un rang devant, mais avec ma valise déjà dans le coffre au-dessus du 26A, donc avec l’obligation de débarquer quasiment en dernier.
Mais outre que quelques minutes d’attente supplémentaires à l’arrivée ne vont pas me changer la vie, il est agréable de rencontrer des PNC qui ont à cœur de fournir le petit plus de service et de chaleur humaine qui fait la différence, surtout quand pour elles aussi, c’est un vol tardif et retardé.
Les sièges de cet A319 sont différents de ceux de l’A320 de l’aller : le pitch est beaucoup plus confortable (ou plutôt beaucoup plus normal), à 25 cm contre un incroyable 20 cm seulement à l’aller.

Plus étonnant, le siège est plus large : 46 cm entre accoudoirs contre moins de 44 cm, non pas parce que la carlingue serait plus large, mais notamment parce que l’espace entre accoudoir et paroi du fuselage est plus réduit : 6 cm contre 9 cm. Je soupçonne le couloir d’être moins large (sinon, l’addition ne tiendrait pas), mais je ne l’ai pas mesuré. Bref, c’est un siège beaucoup moins étriqué et ça se sent, même quand on est soi-même de taille compatible LCC.

Pour ce qui est de l’IFE, en revanche, il n’y a aucune différence dans le néant.

Une baguette cachant la fixation des sièges a disparu, mais c’est un détail sans importance

Cela devrait être comme ceci

M’est avis que cet avion a fait une rotation vers WAW dans les 24h précédentes, au vu de ce billet de train au départ de Szczecin, arrivant à Varsovie à 17h35 la veille de ce vol, et oublié au fond de la poche à magazine.

La fiche de sécurité recto-verso

Aperçu au loin du célèbre 747-200 converti en auberge de jeunesse de luxe.

Comme le laissait présager le FIDS, l’avion n’est pas plein, mais le taux de remplissage est correct

Un autre FRiste dans l’avion ?

Le dédale des voies d’eau constituant une partie de la limite du comté de Stockholm, au-delà du pont franchi par la route 263, à l’ouest d’ARN, apparaissant sous l’aile

Sous l’aile, la première forme (où se trouve le château de Grönsöö) n’est pas une île, mais la deuxième oui

L’extrémité gauche de cette photo est en fait une grande île (Selaön)

Le lac Hjälmaren, le quatrième plus grand de Suède ; la ville d’Örebro se trouve juste au-delà de la pointe supérieure du lac à gauche.

Les jus de fruits (pomme, orange, tomate), la bouteille d’eau et les brocs de café et de thé sur le trolley (il est probable que du Coca-Cola était également disponible).

Voici la collation servie – je n’ose parler de dîner – avant déballage, avec toujours autant de sourires.

Et après déballage

Le contenu de ce gâteau est habilement présenté pour donner l’impression qu’il y a 10%, voire 36,5% de noix de coco. En fait, c’est 10% de 36,5%.

Un ultime sachet contient du propylène glycol, du polyaminopropyl biguanide, du méthylisothiazolinone et un parfum non spécifié : un mélange a priori assez peu digeste.

… mais il faut dire que son contenu n’est pas destiné à être consommé.

Pour une fois, les gobelets distribués (de café ici, mais aussi celui en plastique de jus de fruit) sont compatibles avec le porte-gobelet.

C’est bien parce que la CDB a annoncé que nous allions avoir Rotterdam à droite de l’appareil…

… que j’ai pu identifier ce sinueux ruban de lumières urbaines

Je vous laisse comparer avec la vue à l’aller, sous un angle différent

En revanche là, je n’ai pas eu besoin de la descente sur Paris pour reconnaître cette ville

Le projecteur tournant de la Tour Eiffel

La Tour Eiffel est ici juste sous l’horizon dans le quart droit de la photo

Et beaucoup plus visible ici

Dernier virage, et un peu plus tard, dernier sourire de la PNC au fond de l’avion, avant de sortir.
Ma voiture était près d’une sortie du parking, mais elle est condamnée pour travaux, obligeant à traverser tout le parking, puis à refaire le même trajet dans l’autre sens à l’air libre. Qui plus est, l’employé censé rediriger le trafic est posté à un endroit où il est inutile, au lieu d’être là où la signalétique qui n’a pas été masquée redirige les automobilistes vers la sortie condamnée où ils revoient ce même et toujours inutile employé. Bref, quelques minutes perdues à une heure à laquelle on a plutôt envie de profiter de la fluidité du trafic routier francilien.
N'ayant plus en stock pour un bonus touristique de photo d'avion au soleil couchant (c'est ici le même Avro RJ-100 de Braathen que dans mon FR de l'aller)…

… je vous propose de regarder au ras du sol ces lourdes plaques de fonte qui comme dans beaucoup d’autres villes protègent l’accès à des réseaux souterrains. Le plus vital est celui d’adduction d’eau, géré à Stockholm par la société Stockholm Vatten

Certaines des plaques sont à l’effigie de leur fournisseur : le finlandais Uponor

Mais ici, il n’y a qu’un logo, que je ne connais pas. Quel lecteur saura l’identifier ?

Merci de m’avoir lu !
PS :
Cet A/R m'a rapporté 2x232 miles FB, à comparer au barème de 10 500 miles + 30,10 EUR pour un billet prime CDG-ARN (10 500 miles et 16,51 EUR dans le sens inverse). Les lecteurs apprécieront.