Avis du vol entre Detroit et New Orleans en classe Economique avec Delta Air Lines

Poursuite de mon voyage de l'Automne dernier. Pour rappel, il est constitué uniquement de billets prime.

1. Paris Charles de Gaulle - Detroit Wayne County, avec Air France en Business sur A340
2. Detroit Wayne County - New Orleans Louis Armstrong, avec Delta Airlines en Economy sur MD-80 (vous êtes ici)
3. Lafayette Regional - Atlanta Hartsfield–Jackson, avec Delta Airlines en Economy sur CRJ-200
4. Atlanta Hartsfield–Jackson - Miami International, avec Delta Airlines en Economy sur MD-90
5. Miami International - Curacao Hato, avec American en Economy sur B737
6. Curacao Hato - Amsterdam Schiphol, avec KLM en Business sur B747
7. Amsterdam Schiphol - Paris Charles de Gaulle, avec Air France en Business sur A320

Comme indiqué dans le FR d'introduction, cet arrêt à Detroit était justifié par la visite des usines Ford de Dearborn. Visite très intéressante, les américains étant forts habiles dans la présentation touristique de leur patrimoine industriel.

Dans le cadre de Motor City, il s'agit d'une patrimoine industriel fort mis-à-mal. Et avec lui toute l'économie de Detroit qui en pâtit, faisant de la ville un terrain sinistré.

Et pas grand chose ne survit dans cette sinistrose économique, pas même les églises.

Cette balade au coeur d'une Amérique écorchée vive est pourtant intéressante d'un point de vue historique, même s'il n'en restera pas grand chose, le jeu préféré des kids étant de mettre le feu aux maisons abandonnées…

…or celles-ci sont bien plus nombreuses que les maisons occupées. Vous reconnaitrez peut-être ici celle d'Eminem qui apparait sur la pochette de "Marshall Mathers", pour les fans ;)

Et c'est pour autant en ces lieux que nous avons trouvé un des meilleurs hôtels que j'ai pu faire aux Etats-Unis (en même temps, les standards hôtelliers du pays étant encore plus bas que ceux de leurs salons d'aéroport, on se contente de peu) : The Henry, à Dearborn, à deux pas des usines.
Associé à la plus grande galerie d'art du Michigan, il propose une collection impressionante composée entr'autres d'oeuvres originales de Picasso, Rembrandt ou Renoir. Chambres et cuisine sont également exceptionnelles, toujours selon un baromètre américain.

Pour la troisième nuit sur place, nous resterons par contre au Westin de l'aéroport qui ne propose ni galerie d'art, ni grande cuisine, mais une localisation dans le terminal parfaite pour un vol qui part tôt le matin, comme c'est notre cas.

Le vrai plus de l'hôtel se trouvant dans son lobby : une zone TSA dédiée aux clients de l'hôtel. On y accède directement après avoir payé sa note au check-out.

Après les contrôles d'usage, les clients de l'hôtel se retrouvent ainsi directement airside dans un couloir de correspondance, juste au niveau de la porte A36.

Et comme nous embarquons de la porte A33, il nous aura fallu moins de 5 minutes chrono entre la porte de la chambre et celle d'embarquement !

Embarquement vu du fond de l'avion.

Pour ma part, je suis en sortie de secours (le système informatique de Delta reconnaissant les Elite+, ce qui devrait sonner comme une évidence, mais qui semble totalement utopique d'attendre chez Air France), le pitch est donc plus que confortable.

Ce sera un départ sous la pluie, avec un avion rempli à peine au tiers.

Le service commence une fois la couche nuageuse franchie.

C'est grand luxe chez Delta ce matin : cacahuètes et buiscuit et bretzels ^^

Passé celà, peu de divertissement proposé, à moins d'avoir sa tablette / son ordinateur : le wifi propose un film diffusé gratuitement en streaming, en plus d'un simili airshow.

Petite balade jusqu'aux toilettes. Sûrement pour l'équilibrage, le peu de passagers a été réparti tout à l'avant et tout à l'arrière de la cabine. Nous sommes seuls au centre en issue.

Ensuite, je redigerai mes FR (toujours en retard ^^) jusqu'à l'arrivée.