Avis du vol entre Paris et Washington en classe Economique avec Air France

Bonjour à tous,
Je vous avais annoncé un LC dans mon dernier FR, chose promise chose due : bienvenue dans le FR de mon premier vol transatlantique.
Pour la première fois je me passerai d’un A380 pour quitter le Vieux Continent, remplacé (avantageusement ?) par un 77W équipé des cabines Best and Beyond.
AF annonce un renforcement des mesures de sécurité à CDG et préconise de s’y rendre avec 3 heures d’avance… Tablons sur 2h30, ce qui semble déjà beaucoup trop, surtout lorsque l’on a déjà la carte d’embarquement sur le smartphone et que l’on enregistre ses bagages soi même…
Et effectivement, ces formalités sont expédiées en à peine plus d’un quart d’heure, avec une valise légère qui permettra de faire quelques achats outre-Atlantique :)

Direction maintenant la PAF, où l’attente n’excède pas un quart d’heure. Le PARAFE n’était apparemment accessible qu’aux passagers Sky Priority ( ? ).
Une fois les passeports vérifiés, le LISA permet d’accéder aux portes L et M, à savoir la partie LC du terminal 2E utilisé par AF et ses partenaires Skyteam au sein des récents satellites S3 (portes L, inauguré en 2007) et S4 (portes M, ouvert au public en 2012). Notre vol partira depuis le S4, que je fréquente ici pour la première fois.

Au débarquement du LISA, le PIF nous attend, avec un passage express en même pas 5 minutes. Aujourd’hui la fluidité des contrôles était plutôt au rendez-vous malgré le contexte tendu.
Montée vers le duty free pas très fréquenté où l’on se voit proposer une dégustation de chocolats Godiva :)

Les satellites S3 et S4 ont été présentés comme mettant en valeur ‘l’art de vivre à la française’ afin de séduire les voyageurs du monde entier. Projet ambitieux, mais quoi qu’il en soit, le savoir faire national est effectivement mis en avant dans des rayons qui présentent bien, et au vu les sommes dépensées sur place par les Chinois cela semble plutôt efficace ;)

Passage par le food court, qui s’inspire (ou du moins a été présenté comme tel) d’une place parisienne regroupant commerces (de luxe) et enseignes de restauration. On y trouve aussi pléthore de sièges de différentes sortes.
Il en ressort une impression d’espace et l’ensemble est propre avec des teintes harmonieuses. Par contre l’endroit n’est pas extrêmement lumineux, en tous cas par temps gris…

Direction maintenant l’espace musée(s), avec en ce moment une exposition consacrée à la porcelaine sous toutes ses formes.
J’ai apprécié cette initiative qui met en avant le patrimoine culturel national au sein d’un lieu ‘de passage’, permettant à des voyageurs n’ayant pu visiter tous les grands musées parisiens par manque de temps de s’offrir une – rapide – séance de rattrapage avant l’embarquement.

Direction la porte M50 maintenant, là encore c’est spacieux, rien à voir avec la jetée E où il est parfois difficile de trouver un siège et de se frayer un chemin avec sa valise cabine.

F-GSQK, livré en août 2005, nous attend en porte alors que le chargement du fret est en cours

Durant l’embarquement nous sommes appelés pour ‘information’, ce qui me laisse espérer un upgrade mais il n’en sera rien. Juste une question sur la réservation faite par une agence de voyage…
Pour une fois le jet bridge n’est pas totalement aveugle

Embarquement au niveau de la cabine business, qui semble confortable mais qui à mon goût manque un peu de luxe et de couleur en comparaison de ce qui se fait dans le Golfe (les goûts et les couleurs…).

Passage par la (petite) cabine Y+, configurée en 2 – 4 – 2 et qui se distingue principalement de la Y par meilleur pitch, un siège un peu plus large et un casque à réduction de bruit.

Et enfin on arrive dans la cabine eco divisée en une petite cabine entre la Y+ et le galley et une plus grande jusqu’au fond de l’appareil. Nous serons au 2e rang de celle-ci, où coussin et couverture sont déjà disposés sur les sièges.

L’embarquement poursuit son cours, l’occasion de voir notre voisin repousser pour Detroit. Nous en reparlerons ;)

Les derniers bagages arrivent, traités avec le plus grand soin comme toujours sur les plateformes aéroportuaires…

L’IFE est fonctionnel immédiatement. La géovision de dernière génération est très réussie, tout comme la dernière vidéo de présentation dernières consignes de sécurité.

Le pitch n'est pas fabuleux

Repoussage à l’heure, nous suivons un autre 777 toujours avec l’ancienne déco AF.
J’espère que notre aile sera assez solide pour permettre à cet A380 EK de s’y poser ;)

C’est parti, pas grand monde en dessous à part 2 A330

Après les A330, les 777

Juste le temps de regarder les échangeurs et hop, dans les nuages…

…mais pas pour très longtemps !

Soudain, comme sortie de nulle part, il se met à pleuvoir dans l’avion, avec des gouttes qui s’écrasent sur mon siège et mon IFE ! Après vérification ça vient de la liaison entre 2 caches de l’éclairage, un problème de condensation dans la climatisation d’après un PNC.

Dès que l’appareil retrouve une certaine horizontalité le problème disparaît (ou tombe sur mon voisin de devant ^^)
Le menu est disponible sur l’IFE avant d’être distribué sous format papier. La présentation de celui-ci est réussie mais la pub Coca-Cola derrière manque vraiment de classe…

AF étant la seule compagnie (avec QR) à proposer du champagne en Y sur ses LC, ce serait dommage de ne pas en profiter.
Celui-ci est buvable sans être excellent mais je ne m’attendais guère à mieux dans tous les cas… Des crackers (bons quant à eux) sont servis avec.

Photo signature sur fond nuageux

Le repas, avec et sans couvercles. Le plateau est vraiment petit.

Les légumes n’ont pas énormément de goût mais l’assaisonnement relève un peu l’ensemble. Les pâtes sont trop cuites et pas assez salées, par contre c’est nourrissant. La tarte aux pommes est assez sèche et la pâte trop épaisse.
Un morceau d’ananas cultivé en France (vraiment ?!) complète l’ensemble.

Un café (de qualité bien supérieure à tout ce que j’ai pu boire en avion jusque là) finira l’ensemble, avec en prime un joli gobelet.

Après cette interruption gustative, il est temps de se replonger dans Hunger Games Mockingjay. L’indication du temps de film et de vol restant est bien pratique pour savoir si on peut se permettre d’en commencer un autre (film, pour un autre vol on verra plus tard).

Au sujet de l’IFE, j’ai trouvé le contenu très riche en matière de films (un peu moins pour ce qui est de la musique) mais le classement de ceux-ci laisse vraiment à désirer. On s’y perd un peu entre ‘encore à l’affiche’ et ‘dernières sorties’ par exemple, tant les dates de sortie des films de ces deux catégories sont similaires… Pas de possibilité de choisir une langue et les sous-titres dans celle-ci (même en anglais), à l’inverse de ce que propose EK par exemple.
L'IFE regroupe par ailleurs les différentes commandes d'appel d'un(e) PNC, d'éclairage, …

Un coup d’œil au hublot permet de voir une trace blanche parallèle à nous devenir de plus en plus dense… Vous vous souvenez de notre voisin parisien à destination de Detroit qui a repoussé avant nous ? Et bien le revoilà ! A part le design ce pauvre A340 n’a pas décidément grand chose pour lui, lent, peu capacitif et gourmand en kérosène…
Dommage que le reflex était au fond d’un bagage cabine difficilement accessible, parce qu’il y avait matière à faire de superbes photos air-to-air ! A défaut mon iPhone a fait de son mieux…

A l’approche de l’Arctique du givre se forme à l’extérieur et des gros glaçons font leur apparition 11 000 mètres plus bas.

C’est l’occasion de faire un tour au toilettes, propres à ce stade du vol et de mettre à profit les boissons en libre service au galley arrière.

Vue de la cabine

Plus de nuages ni de glaçons, et accessoirement terres canadiennes en vue au dessus du golfe du Saint Laurent.

Contrairement à une annonce précédente, les formulaires d’immigration ne sont pas distribués par les PNC et il faut donc se rendre au galley pour s’en procurer un exemplaire. Celui-ci comporte quelques questions disons…farfelues ;)

La safety card pour les fans

Après les Tuches 2, distrayant à défaut autre chose, quoi de mieux qu’un vol à destination de Washington pour finir la dernière saison de ce chef d’œuvre qu’est House of Cards :)

La collation est servie environ 40 minutes avant l’atterrissage. Celle-ci se compose d’un petit pain plutôt sec, d’un fromage frais et d’un yaourt avec une capsule de jus d’orange. On est proche d’un petit déjeuner à un horaire pas vraiment adapté, tant en France où il est l’heure de diner qu’aux USA…

On approche…

La descente est maintenant bien entamée

L’appareil n’est plus complètement ‘à plat’ donc les gouttes font leur retour… Je l’ai échappé belle ^^

Un PNC trouvera une solution relativement efficace à défaut d’être esthétique (et qui finira sur la tête du voisin de devant lors du freinage final…)

L’approche finale se fait au-dessus de quelques banlieues typiquement américaines

Et on se pose sur la base de United où des appareils de toutes tailles se côtoient

D’après l’IFE notre 777 est en vol stationnaire pour les 24 prochaines heures ^^

Débarquement en direction de ces improbables salles de débarquement roulantes avant plus d’une heure et demie d’attente à l’immigration.
Bye bye F-GSQK

Merci pour la lecture de ce FR et à bientôt pour le tronçon suivant ;)