Avis du vol entre Paris et Vienna en classe Economique avec Austrian Airlines

Bonjour à tous !
Me voici avec une série couvrant mes vacances du mois de mai, en Autriche et en Hongrie. Dans cette partie du globe, difficile d'échapper à Star Alliance et c'est sans surprise que je me retrouve avec un routing combinant Austrian Airlines à l'aller et Lufthansa au retour. L'occasion pour moi de tester cette première.
L'ensemble du voyage ici :

• Paris CDG - Vienne VIE (Austrian Airlines, économique, Airbus A321), c'est ici !
• Vienne VIE - Salzbourg SZG (Austrian Airlines, économique, Bombardier Dash 8) plus tard
• Budapest BUD - Francfort FRA (Lufthansa, économique, Airbus A321) plus tard
• Francfort FRA - Paris CDG (Lufthansa, économique, Airbus A321) non reporté

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Tout commence en ce samedi du mois de mai, j'arrive en RER à Charles de Gaulle et me rend au terminal 2D d'où opère Austrian Airlines. A cause (ou grâce, c'est selon) à son code share avec Air France, elle n'est pas installée au Terminal 1 avec ses consoeurs du groupe Lufthansa, mais doit partager ce petit terminal avec easyJet, Finnair ou encore Czech Airlines. Même s'il est un terminal un peu low cost, je le trouve agréable et bien rénové. Il ne faut pas y passer des heures cependant.

La sécurité est bien fournie mais tout va assez vite. Je suis rapidement devant ma porte, où se trouvent des fauteils de type canapé assez confortables. La vue sur le trafic n'est pas des plus spectaculaire.

Notre A321 du jour arrive de Vienne, un peu en retard. J'ai 4 heures de correspondance à Vienne, donc ça m'est un peu égal.

L'embarquement est appelé et les priorités respectées, sauf j'ai l'impression pour les numéros de rangées. Une longue file d'attente s'est déjà formée et difficile pour ceux qui sont au fond de l'avion de passer devant tout le monde jusqu'à la porte.
Nous sommes accueillis à bord par un chef de cabine à la coupe très aérienne (du style du présentateur télé d'Hunger Games), puis salué par un steward plus jeune et les deux petits chaperons rouges au fond de l'avion. Les sièges sont exactement les mêmes que sur LH, mis à part la têtière rouge. Le beau Danube bleu résonne dans les hauts parleurs…
Pitch très bon pour mon mètre quatre vingt

Le hublot est sale et à contre jour, désolé pour la qualité moyenne des photos au sol…
Nous repoussons avec un petit quart d'heure de retard et entamons le long roulage jusqu'à la piste 26 droite, au sud est du terrain.

Décollage et vue sur le Bourget, ainsi que sur CDG après virage vers l'est…

Vient maintenant le highlight du vol !
Au moment de la réservation, je découvre je ne sais plus où qu'il est possible de réserver son plateau repas DO&CO sur le site d'OS pour tous les vols moyen courriers en Europe, moyennant la somme de 15 euros. Même si c'est un peu élevé, je me dis que ça sera toujours mieux qu'une bar chocolatée et choisis, parmi une petite dizaine d'options, le petit déjeuner chaud.
Quelques minutes après le décollage, le steward vient me voir et me demande mon nom et la confirmation que j'ai bien commandé un plateau. Je crois avoir été le seul à le faire à bord ce jour là, ce qui m'a donné un sentiment un peu privilégié :P
Voilà le plateau tel que servi, le steward me demande immédiatement quelle boisson que souhaite, ça sera un thé, servi tout de suite. L'équipage s'attelera ensuite au service du reste des passagers, qui auront droit au classique sucré salé.

Il y en a tellement que je manque de place ! Dans le petit sac en papier se trouve un pain rond, un croissant chaud et une baguette aux graines. J'ai englouti le croissant avant la photo désolé :D
Les couverts sont en inox, avec une vraie serviette en tissu, et un verre en verre, à pied !
D'abord, salade de fruits (pas mauvaise) et muesli au yaourt (avec aussi des bouts de fruits dedans)

Une petite bouteille de jus d'orange pressé.

Et le plat de résistance, c'était délicieux. Pommes de terre, omelette, bacon et champignons.

Je termine par le pain avec de la confiture.

Verdict, je pense que les 15 euros se valent. Seul défaut qui n'en est pas tellement un, il n'y a pas assez de place pour tout installer, j'ai du donc valser avec les emballages et couverts à maintes reprise.
L'hôtesse qui passera servir ma rangée (alors que j'ai fini, c'est dire la lenteur du service, organisé comme celui de LH) me proposera une troisième boisson, que je déclinerai.
Le paysage change quelque peu

Les magazines de bord

Vous noterez la présence de ce parfum en forme de bouteille de produit ménager, la grande classe

Début de la descente est approche assez longue par le sud de l'aéroport.

J'ai quatre heures devant moi avant mon vol pour Salzbourg, le temps d'explorer le terminal de VIE !