Avis du vol entre Paris et Stockholm en classe Affaires avec SAS

Ce FR est le trajet d’un déplacement professionnel à Stockholm, décidé au dernier moment, donc pas du tout optimisé au niveau tarifaire : il fallait prendre ce qui restait, compte tenu de mes contraintes d’emploi du temps :
CDG – ARN : SK2572 Business
ARN – CDG : AF1063 Economy
Le choix de sièges à l’OLCI était également limité, pour la même raison : trois sièges seulement, mais tous au hublot ce qui justement me convenait.

J’ai rarement de la chance à ce sujet, mais cette fois-ci, je suis arrivé à la station de RER-B alors qu’un train direct pour CDG était à quai. Notez l’aménagement à droite qui peut accueillir une grande valise. Un jour viendra où la SNCF (ou le STIF ?) se rendra compte qu’il y a plus qu’un voyageur avec une valise par voiture dans un train direct pour l’aéroport, mais c’est un bon début.

Arrivée plus vite qu’à l’habitude à la station CDG1-3

La station CDG1-3 est à quelques centaines de mètres du Terminal 3 (low cost), mais absolument pas à proximité du Terminal 1, qui a été construit à une époque où ceux qui avaient les moyens de prendre l’avion ne prenaient pas le métro. L’antenne du RER-B a été construite longtemps après le Terminal 1, et le transport hectométrique CD-VAL encore plus longtemps après, remplaçant des navettes de bus. Les ferrovipathes remarqueront que le train va changer de voie avant d’entrer en station.

Tout ce dont j’avais besoin était un BP, faute de l’avoir imprimé chez moi. L’attente aurait sans doute était courte à ces comptoirs

Mais l’attente était nulle à ces machines

Elles ont refusé de reconnaître mes cartes de crédit, mais le numéro de réservation oui, et j’ai reçu ce BP sur papier thermique qui s’effacera probablement rapidement.

J’avais largement assez de temps pour aller au niveau Arrivées qui étant deux étages plus haut procure une meilleure vue sur les avions. Ces deux A340 Esterel étaient à leur point de stationnement habituel ; ils sont utilisés pour transporter des troupes vers les points chauds de la planète, évacuer au besoin des civils d’autres points chauds, et transporter au besoin beaucoup d’officiels et de journalistes vers des points beaucoup moins chauds.

777 OZ

Cette livrée spéciale à dominante verte m’a intrigué

J’ai fini par avoir une photo de cet Aer Lingus A320 en livrée Green Spirit

Aegean A320

737 Travel Service (une compagnie charter tchèque)

A321 Lufthansa

787 ANA

Retour au terminal au niveau Départs : le niveau inférieur accueille des restaurants …

Via cet escalier presque circulaire (ou des ascenseurs, bien sûr), mais je ne suis pas allé explorer.

Montée dans les célèbres tubes de plexiglas traversant l’espace au centre de ce cylindre creux qu’est le Terminal 1. L’employée vérifiant les BP a dit au PAX de manière amicalement humoristique qu’elle aimait la couleur des cheveux de ce PAX devant moi. Il faudra peut-être réviser vos clichés ethniques : il avait un passeport de Chine populaire à la main !

Un autre tube, allant vers le bas, mais hors service.

Le Terminal 1 de CDG a été conçu comme un petit hub pour l’enregistrement, les contrôles d’immigration et la livraison des bagages,

… avec sept satellites autour, contenant chacun une salle d’embarquement, avec un PIF dédié. L’expérience a montré que cette architecture était une erreur : elle interdit l’extension de chacun des espaces respectifs qui sont désormais à l’étroit (parce que les avions sont plus grands, les contrôles de sûreté plus approfondis… et il y a plus de vols).

La rampe en béton à la droite du satellite ci-dessus est en fait le plafond du passage souterrain entre le terminal et le satellite.

Vous pouvez choisir entre un tapis roulant (à gauche) ou un cheminement ordinaire à droite.

Mais rien dans la signalétique ne vous mets en garde contre le fait qu’à l’autre bout, il y aura des escaliers pour remonter dans le satellite, et ils ne se voient pas de l’entrée du tunnel à cause de sa pente initiale, en pente beaucoup plus douce qu’à l’autre bout. Si vous changez d’idée, il faudra revenir en arrière, car le tapis roulant est d’un seul tenant de bout en bout.

Il n’y a pas beaucoup de place pour le contrôle de sûreté, et il est rapide et courtois.

L’espace est limité dans cette salle d’embarquement, mais il y avait largement assez de sièges, surtout si l’on ne cherchait pas à être au ras de sa porte d’embarquement (ce qui n’était pas indispensable, compte tenu de la faible taille du terminal). Mais cette fois-ci, j’avais l’occasion de visiter le salon, à l’autre bout du satellite, ce qui n’était pas bien loin.

Les PAX J/Elite des deux 737 vers CPH et ARN étaient suffisamment nombreux pour utiliser la plupart des sièges disponibles : ces deux photos montrent la quasi-totalité d’entre eux.

Dans la photo ci-dessus, les PAX au bord gauche de la photo ci-dessus sont sur des tabourets de bar face à une fenêtre donnant sur le terminal. C’est là que je me suis installé.

Pas de vue vers les pistes, mais au moins sur ce 738 de RAM, que je n’avais pas pu photographier correctement lors de mon tour du terminal à l’extérieur.

Ce tout petit coin bureau en libre-service complète le tour du salon. Les PAX J/elite qui n’ont pas d’ordinateur portable, de tablette ni de smartphone doivent être rares, tout comme ceux qui auraient besoin d’imprimer un document, et je me demande si cet espace a encore beaucoup de pertinence.

Voici cela à quoi cela ressemblait une fois la plupart des PAX partis, y compris ceux de mon vol. Le sac sur la table ne contenait pas des déchets, mais des affaires d’un PAX sur le point de partir à son tour.

Derrière le comptoir d’accueil, un présentoir de journaux bien fourni.

Détail des titres disponibles : cinq journaux français , l’International NY Times, le FT, et une collection de journaux scandinaves.

Le salon a un accès internet par wifi, mais le seul véritable et très mineur avantage par rapport au wifi d’AdP en zone publique était le fait que la procédure d’enregistrement était plus rapide.

La page d’accueil du moment de Flight Report

Gros plans les comptoirs de nourriture.

La nourriture était réapprovisionnée rapidement de l’office situé derrière la cloison qui semblait tout aussi étroit. J’ai pris cette photo juste avant de prendre la dernière assiette disponible, mais une pile d’assiettes propres est arrivée dans un délai acceptable.

La réglementation de CDG impose de ne fournir que des couverts en plastique

… mais elle n’exige pas de fournir des couverts en plastique de mauvaise qualité. Retrouver des débris de dent de fourchette dans la nourriture parce qu’elle cassait au moindre effort n’avait rien de plaisant.

Voici ma sélection. Des lecteurs anglophones du récit de mon récent vol SIN-DOH ont émis des doutes sur l’hygiène d’un morceau de pain sur une table sans protéger, et je prends soin de le placer sur une serviette en papier pour améliorer mes chances de survie à ce voyage.
Le personnel avait trop à faire pour rétablir les stocks au buffet pour avoir le temps de nettoyer les tables, et il n’y avait pas beaucoup de place non plus pour circuler avec du matériel de nettoyage.

L’architecte d’intérieur qui a conçu ce salon a fait de son mieux, mais il y a des limites à ce que l’on peut faire dans une surface aussi limitée. Le salon ne pouvait avoir de toilettes dédiées : il faut aller à celles qui sont à l’autre bout du satellite.
J’ai quitté le salon peu après l’annonce que l’avion allait être prêt pour l’embarquement. Des escaliers cachent l’immatriculation de l’appareil ici, mais une photo de la trappe du train avant a révlé l’identité de LN-RGC.

Arrivée d’un 747 Airbridge Cargo 747 aperçu avant d’embarquer

Quelle était la différence entre un siège en J et un siège en Y?

Réponse : aucune ! (à part l’emplacement à l’avant de l’avion)

Test Marathon : échec

Test Horatius : échec
(ce chewing-gum gum a été manifestement là depuis suffisamment longtemps pour faire partie de l’avion)

Avec 27 cm de la limite de l’assise jusqu’à la pochette magazine, le pitch était correct

La largeur du siège en éco est assez standard dans tout appareil monocouloir en 3+3. Classe affaire ou pas, les sièges milieu étaient occupés également.

La fiche de sécurité recto-verso

Repoussage du satellite, avec le même 747 au roulage à l’arrière plan.

A320 Easyjet

La météo était compatible avec l’utilisation de cete piste équipée CAT I

Fokker 100 Helvetic Airways

E-170 Hop!

Takeoff

Cet A320 est utilisé pour l’entraînement du personnel, selon les indications sur le fuselage.

Vous devinez que la couverture nuageuse ce jour là ne permet pas de voir le paysage au delà des installations techniques de CDG.

Distribution d’un oshibori tellement brûlant que je l’ai lâché immédiatement plutôt que de risquer une brûlure au premier degré ; mes voisins plus expérimentés faisaient valser le leur d’une main à l’autre pour la refroidir. J’ai trouvé la chose assez désagréable.

Une nappe de matériau non tissé est distribuée (la couleur est en fait gris clair).

Et ensuite cette boite de carton et un morceau de pain. L’avantage de cette boite assez rigide est qu’il est possible d’en refermer le couvercle pour poser dessus mon PC pour commencer mon FR sans le salir. Un plateau repas standard est beaucoup plus gênant avant le débarrassage par les PNC quand on est assis dans un siège Eco, et billet Affaires ou non, ceci est un siège Eco.

La nappe était suffisamment grande pour protéger le pain de 6cm de long des myriades de bactéries guettant sur cette tablette un PAX imprudent.

Il n’y a pas le choix et Mme Marathon n’aurait pas aimé, car c’était assez épicé (pas de problème pour moi).

Rien à signaler au sujet du café

La couverture nuageuse est continue jusqu’à la descente vers ARN

C’est le seul moment où j’ai vu le soleil à travers les nuages

La couche basse de nuages s’arrête brutalement à proximité d’ARN qui apparait au loin.

ARN est au centre de cette photo

En zoomant et en s’approchant

La même photo, après traitement d’image

L’avion dépasse ARN pour atterrir vers le sud

Cela aurait été une belle vue d’ARN s’il avait fait beau temps.

Ultime vue d’ARN avant de s’aligner sur la piste 19L, ici au centre de la photo

Reflets du soleil sur le fjord

J’ai un peu triché avec les couleurs dans cette photo du winglet

Il n’y a pas assez de lumière, ni de variété pour du spotting avant d’arriver au contact.

Le roulage a été court, en revanche j’ai trouvé le cheminement très long jusqu’au quai du très cher Arlanda Express (280 SEK pour un trajet, 560 SEK pour un aller-retour dans le mois).

A ce prix, vous avez un trajet de 20 minutes jusqu’à la station T-Centralen (la gare centrale et un nœud de communication), dans un train immaculé,

assis dans des sièges confortables,

avec un accès wifi et des prises secteur permettant à ceux qui viennent de débarquer de charger leur messagerie… ou la page d’accueil de leur site favori.

C’est la fin de ce FR qui n’a pas de bonus touristique, faut de créneau pour du tourisme dans mon emploi du temps pendant mon séjour. Merci de m’avoir lu !