Voici la partie 2/4 d'un récent voyage à Cuba. Pour les détails et une intro plus exhaustive, je me permets de vous renvoyer au 1/4, à savoir CUN-HAV en A319 Avion Express loué par Cubana.
http://flight-report.com/fr/report-15398.html
En cette fin de journée, je demande à ce que l'on me dépose au terminal 1 de l'aéroport José Marti à l'issue d'une réunion qui a eu lieu sur un autre site de la plate-forme.

Il est à peine plus de 17h et je suis très en avance pour mon vol prévu à 20h45, à destination d'Holguin. Estimé "en hora". Tout va bien.

Je me dis que ces quasi trois d'heures d'attente seront l'occasion de revisiter cette aérogare où je suis venu pour la première fois en 1987. On verra plus loin que sur le plan du temps de visite, je ne serai pas déçu.

En accédant à l'étage de ce minuscule terminal, je constate avec horreur que les vitres donnant sur le tarmac sont rendues opaques par un film translucide qui laisse passer la lumière naturelle mais prive volontairement le quidam de toute vue vers l'extérieur. Dommage, car les terminaux 2 et 3 qui accueillent tout le trafic international (les fameux charters vers les USA au 2, tout le reste au 3) sont situés juste en face et le trafic est très animé en fin de journée.

Il y a juste un trou d'environ 3 centimètres carrés, à raz du sol, dans ce fameux film translucide par lequel je faufile l'objectif de mon iPhone pour apercevoir cet Antonov 158 de Cubana.

C'est le vol de 16h50 à destination de Santiago de Cuba. Il a été une première fois reporté à 17h30. Il partira finalement à 19h10. Typique d'un vol quasiment sans histoire chez Cubana car le retard-type avec cette compagnie en vol domestique est souvent bien supérieur comme on va le voir…

A 18h45, soit deux heures avant le départ, le check-in ouvre.

Je récupère mon BP, un vieux truc manuel dont Cubana a hérité d'Aerocaribbean, en m'étant assuré d'un hublot.
- "Le vol est-il à l'heure ?"
- "Oui, Monsieur, ne tardez pas à passer en salle d'embarquement " me répond-t-on.

Je vais désobéir à cette consigne en me disant que si la salle d'embarquement est aussi glauque que la partie publique de l'aérogare, deux heures d'attente risquent de faire long.

C'est donc en me déplaçant de temps à autre entre le Rdc et le 1er étage que je vais tenter de patienter, tout en redoutant de plus en plus un retard, car il serait trop miraculeux que mon vol soit à l'heure alors que tous les autres sont retardés. Il y a des escalators qui relient les deux étages, mais il ont cessé de fonctionner, sans doute il y a plusieurs années.

Entre temps, les pax d'un vol vers Baracoa, prévu à l'origine à 6h du matin mais qui a fait demi-tour pour cause technique (ATR72 ex-Aerocaribbean) et qui vient d'effectuer une deuxième tentative de départ en fin de journée, sans plus de succès, sont informés qu'ils ne partiront que le lendemain… Oui, il vont avoir un jour de retard pour faire un vol domestique de moins de 2h.

L'heure de départ de mon vol est quasiment atteinte. En théorie, on devrait partir dans 10mn mais je soupçonne de plus en plus qu'il n'y ait qu'un seul An-158 qui vole aujourd'hui sur le réseau domestique de CU, l'autre faisant le FDF habituel du jeudi et les trois autres étant… cloués au sol par manque de pièces détachées. Ça ne peut donc qu'être l'appareil que l'on a vu plus haut, parti à 19h10 à Santiago de Cuba avec 2h20 de retard, qui assure mon vol. En reconstituant sa rotation, je calcule qu'il sera à SCU à 20h45 environ, pour en repartir à 21h30 et donc arriver ici vers 23h10 (CU987). Ça nous fait au mieux un départ juste avant minuit pour le vol CU976. A la question "êtes-vous sûr que l'on part à l'heure, ce n'est pas l'avion qui vient de partir à SCU qui fait aussi le vol vers HOG?", la réponse de Cubana sera toujours la même "Je ne sais pas, mais allez quand même en salle d'embarquement !". Je rêve !

Je suis maintenant certain de devoir me préparer à une longue soirée d'attente, le réflexe naturel dans ces circonstances étant la survie, il faut donc penser à s'alimenter avant qu'il ne soit trop tard. Direction l'unique bar de la zone publique qui semble correctement achalandé en boissons…

… mais où tout ce qui est disponible en matière de nourriture figure sur cette photo !

Les installations sont tout aussi rudimentaires que l'approvisionnement du bar. Heureusement, la batterie de mon PC est pleine afin que je puisse meubler cette attente interminable sans trop m'en rendre compte. Je vous fais grâce de la visite des toilettes voisines, les pires que j'ai pu fréquenter dans ma vie à part peut-être en Egypte ou en Sierra Leone. Après avoir photographié tout ça en pensant partager l'info avec mes amis de flight-report sur le plan visuel à défaut d'olfactif, je renoncerai au moment de la rédaction car c'est vraiment trop sordide. Je vous passe donc les détails.

Vers 23h, je me décide enfin à passer dans la fameuse salle d'embarquement…

… dont la configuration et le confort sont comme je l'imaginais, semblables à ce que j'ai pu expérimenter au cours des six heures précédentes de l'autre côté du PIF.

Les passagers sont étonnamment calmes, visiblement habitués à ce genre de situation, mais en vérité c'est de la résignation face à un système qui ne marche pas, ici comme partout ailleurs dans le pays.

Même principe de film translucide que dans la salle précédente, afin de masquer la vue sur le tarmac. Là encore, il y a un trou minuscule à travers lequel mon iPhone aperçoit le fameux An-158 qui est revenu de Santiago juste avant minuit, ayant encore ajouté du retard au retard calculé plus tôt dans la soirée.

On ne comprend pas pourquoi on n'embarque pas alors que l'avion est là. Problème technique ? Problème équipage ? Problème… cubain ! La règle est simple : on doit attendre, et on n'a droit à aucune information. Soudain, à 0h30, soit 3h45 après l'heure théorique de départ, une annonce sonore indique pour la première fois de la soirée que le vol vers Holguin est retardé (!!!) et que les passagers se voient offrir une prestation au bar de la zone airside. Chacun fait alors sagement la queue.

Voilà ce que sera mon deuxième sandwich de la soirée. Voler de nuit à Cuba, une solution parmi d'autres pour qui souhaiterait éviter des dîners trop copieux^^.

Soudain à 1h du matin, l'embarquement est lancé ! Abordando !

A l'abordage effectivement…. Mais les pauvres passagers qui se précipitent dans l'escalier ne sont pas au bout de leurs peines. Ils vont rester stackés environ 1/2 heure ici, dans la chaleur et la moiteur de ce couloir où ils sont agglutinés comme des animaux, personnes âgées, femmes enceintes et enfants inclus. Et encore, la SPA gueulerait si c'était le cas chez nous. J'ai choisi de rester en haut, afin de profiter au moins de la clim de la salle d'embarquement et j'hallucine de ne pas voir les autres passagers remonter à leur tour vers cet espace quand même plus humain. Comme si plus de 50 ans de système "muy especial" avait modifié les mentalités au point de ne même plus prendre un minimum soin de soi-même, alors qu'il suffit de franchir cinq mètres pour gagner dix degrés de fraîcheur… Cette situation résume à elle seule ce qu'est Cuba aujourd'hui.

On finira par accéder à l'avion à 1h30, sans connaître la raison de cette 1/2 heure d'épreuve supplémentaire qui a été imposée aux passagers.

Photos permises sans restriction, alors je me défoule à ma manière de cette soirée cauchemardesque dans l'aéroport de la Havane.

Malgré la souffrance subie depuis des heures dans ce terminal d'un autre temps, je réalise que c'est un grand moment : mon premier vol en Antonov 158 !

J'ai déjà pris son frère jumeau, l'Antonov 148, en Ukraine (Aero Svit) et en Corée du Nord (Air Koryo), mais jamais de 158, version légèrement allongée du 148, et pour cause : il n'y a que Cubana qui en exploite, en théorie cinq, en vérité deux !

Un peu plus loin, le fameux ATR72 qui n'en finit pas d'essayer de partir à Baracoa depuis la veille et qui a l'air enfin réparé puisqu'il vient de faire un A/R sur Camaguey en 1re partie de nuit, sans doute parce que Baracoa n’accueille que des vols de jour. Comme on l'a vu sur la dernière photo prise du FIDS, celle de 1h du matin, la prochaine tentative vers Baracoa est prévue à 6h45…

Me voilà à bord de l'An-158. Siège 11A en milieu de cabine.

Le pitch est classique pour une classe Y sur un vol domestique. On est quand même plus à l'aise que dans l'escalier d'embarquement…

Dans la pochette, rien d'autre que cette consigne. C'était prévisble.

Démos de sécurité par les PNC. On va enfin partir !

Bloc départ à 1h55, soit exactement avec 5 heures et 10 minutes de retard.

Inutile de dire que même si l'aéroport de la Havane est saturé, le roulage est court à cette heure de la journée.

On décolle à 2 heures locales.

Les pax dormiront quasiment tous pendant ce vol d'un peu plus d'une heure. On peut apprécier le "recline" généreux des sièges de l'An-158.

Il y aura un service pendant le vol : un verre d'eau ou un café.

Atterrissage à Holguin à 3h05.

Bloc arrivée dans les instants suivants. Les passagers se précipitent pour débarquer. Je n'avais pas remarqué que leur sensibilité au temps était aussi aiguisée^^.

N'étant pour ma part plus à 5 minutes près, je laisse passer tous les pax afin de faire tranquillement quelques photos de la cabine. Pour un jet régional d'une centaine de sièges, c'est du même accabit que le Sukhoi Super Jet : cinq sièges de front, bonne hauteur sous plafond, racks assez volumineux. Largement de quoi challenger l'Embraer 190 sur ce plan là, et de surclasser haut la main les CRJ900/1000 et leurs cabines rikiki.

Par chance, il reste encore des têtières dans les appros de Cubana. A quand la rupture de stock et leur suppression par la force des choses ?

Le rang 1 n'est pas séparé du galley avant par une cloison mais par un rideau.

L'avion repart bien sûr vers La Havane dans la foulée. Normalement à 23h10, ce sera donc plutôt 4h10 !

Le fronton de l'aérogare domestique de l'aéroport d'Holguin Frank Pais, airside.

La cohue au tapis de la livraison des bagages.

Je rejoins sans tarder mon hôtel à Holguin, le Pernik, au nom et à l'apparence pur jus époque soviétique, dont voici une vue quelques heures plus tard.

Un repos bien mérité, tant les huit heures que j'ai passées la veille au terminal 1 de l'aéroport José Marti ont été éprouvantes, mais à la clé il y avait un vol en Antonov 158, alors aucun regret !

Dans la fraîcheur matinale des jardins de cet hôtel, je médite sur mon expérience de la nuit précédente. Quelle aventure…

… et comme souvent, quel contraste entre l'immense satisfaction d'avoir ajouté une "nouvelle entrée" totalement hors normes à mon logbook, et la pénibilité d'un vol dont on se dit qu'il aurait provoqué chez nous une… révolution de la part des passagers, à l'aéroport de départ d'abord et dans les médias ensuite, voire chez les avocats et devant les tribunaux. Les enfants cubains qui ont subi ces 5 heures de retard dans des conditions tout à fait inacceptables dans notre monde occidental d'aujourd'hui connaîtront peut-être ça demain…

Merci de votre attention et à très vite pour la 3é partie de ce voyage dans ce pays tellement particulier.
Merci pour ce superbe Flight Report. Superbe de par son exotisme et aussi à la lecture.
C'est toujours un plaisir de te lire, et surtout de suivre tes aventures un peu partout dans le monde à la recherche d'exotisme.
Que dire ? Voler en An 158 doit vraiment être génial, mais les conditions pour y arriver : non non non merci !
Je te rejoins à 200% pour regretter la disparition de la note ponctualité, qui encore une fois, aurait eu tout son sens ici.
A très vite pour la suite !
Merci de ton commentaire. Oui, il faut une bonne dose d'AvGeek mania pour supporter de telles expériences car au final on n'en retient que le positif ! A bientôt.
Un appareil dont la rareté se paye plein tarif... en heures d'attente inconfortable et sans information.
Merci pour le partage !
A propos de tarif, ce n'est pas donné pour les étrangers un OW sur CU entre HAV et HOG : 110€ ! Tu me diras ça ne fait que 20€ par heure de retard^^. Merci de ton commentaire.
Merci pour ce FR d'anthologie.
Un blague ferroviaire connue des années 70 (avant la mise à niveau du réseau espagnol durant les années 90) était la suivante:
Chef chef !!! un miracle ... Le Catalan Talgo* est arrivé à Montpellier avec 2 minutes d'avance ! Champagne !!!
Crétin, c'est celui d'hier !
* = Le Catalan Talgo était (bien avant les TGV) l'un des très rares trains à assurer directement du trafic franco-espagnol: cf https://fr.wikipedia.org/wiki/Catalan_Talgo
On peut presque la refaire en version cubaine :)
Je ne sais pas si CUBANA a son slogan à partir de ses 6 lettres comme ALITALIA avait par exemple "Always Late In Torino And Luggage In Amsterdam", mais c'est sûr qu'il faudrait lui en trouver un dans ce genre...
Mecrci et à bientôt.
Des acronymes humoristiques pour CUBANA, je peux vous en suggérer beaucoup :
Customers Use Better Airlines, Newer Aircraft
Cancel Unless Better Airlines Not Available
Cancel Unless Better Aircraft Not Available
Check-in Useless Because Aircraft Never Arrives
Cry Until Bloody Aircraft Nears Airport
Could U Build A New Airport ?
Could U Buy A New Aircraft ?
etc.
Merci pour ce bel FR comme d'hab' !
L'aéroport ne donne vraiment pas envie de s'y attarder et c'est pas avec l'augmentation fulgurante des touristes ces derniers mois que les choses vont s'arranger.
Le terminal 2, en plus d'être utilisé par les charters US, l'est aussi par Edelweiss Air. J'en ai fait l'expérience !
Le retard et le manque d'informations sont à l'image du pays. Si Cubana veut maintenir la tête hors d'eau, faudra améliorer le service et profiter de la hausse des touristes.
L'avion semble confortable pour un vol de cette durée et le "recliner" est à faire pâlir de jalousie les majors européennes !
A bientôt pour la suite en Tu-204 et IL-96 ?
Bonjour et merci. La suite comprend bien évidemment le Tu-204, mais pas l'Il-96 CU que j'ai déjà pris en 2007 et dont tu peux voir 2 photos d'archives au début du FR précédent sur CU (CUN-HAV en A319). A bientôt.
Merci pour cette suite sans concession.
Il faut mériter sa nouvelle entrée dans son log. Certes l'attente est pénible, l'incertitude éprouvante et la chaleur étouffante, mais devant tant de carence, la vraie question est : arrivera-t-on en humain constitué à destination ou en charpie pour singe dans la jungle cubaine.
Soulignons tout de mm la boisson et sandwich pour faire patienter les pax. Il y aurait très bien pu rien n'y avoir du tout !
Morale pour aller à Cuba, prenez le vol direct !
Merci d'avoir bien voulu commenter. Les vols directs entre la France et Cuba vont se multiplier dans les mois qui viennent : AF passe de 11 à 14/7, TX ouvre ORY-HAV et une ou deux villes de province cubaine, XL passe son CDG-VRA de charter à régulier et ajoute SNU et CCC sur un autre vol, SS indique aussi démarrer Cuba en 2017. Un vrai pont aérien ! A bientôt.
Merci pour ce FR!
Très exotique encore et toujours ;-)
Dommage pour cette attente, heureusement que c'était pour le plaisir du routing. Il est vrai que pour les personnes devant faire ces vols régulièrement, ça doit être pesant à la fin.
En espérant que l'arrivée des US aura un effet positif sur ce secteur. Malgré ça, l'expérience en valait la peine! D'autant plus que de l'avoir partagé ici, c'est toujours un plaisir.
Merci encore et à bientôt!
Merci du commentaire. C'est sûr que l'attente était longue et l'issue incertaine mais une fois dans l'avion, quel plaisir ! A bientôt.
Merci Luc pour ce reportage hors du commun pour ce qui est de l'aéronef emprunté.... car pour le reste, tes mésaventures me paraissent plutôt familières.
60 ans (soit 3 générations) d'un système où l'irresponsabilité des dirigeants est la norme et où critiquer risque le passage par la Bastille locale, cela forge des habitudes. Il n'y a qu'un Occidental pour penser avoir droit à un service après avoir payé...
HAV paraît vétuste mais on connaît pire. Au moins les FIDS fonctionnent-ils.
Dommage ces films opacifiants sur les vitre de l'aérogare : quelque chose à cacher?
Question catering, retard et cannibalisation des aéronefs, MD a trouvé son maître.
A bientôt !
Merci. Oui, comme disent certains "il n'y a pas de joie sans souffrance"^^. C'est vrai qu'à Mada tu es habitué à des histoires de ce genre... A bientôt.
Un vol à bord de l'Antonov 158 qui se mérite !
Mais une belle machine, on croirait un Avro amputé de 2 réacteurs.
Service proche du niveau zéro.
Vu les retards distribution du catering en salle d'embarquement :)
Merci pour ce FR !
Merci d'avoir commenté. Oui, c'est vraiment un Avro RJ bi-réacteur que cet An-158. Disons un RJ100 tandis que l'An-148 serait un RJ85^^. Mais ces gros réacteurs d'Antonov ont quand même plus de gueule que les sèche cheveux des BAe146/Avro RJ...
Pour avoir passé autant de temps à l'aéroport, vous devriez le connaître par coeur.
Quel service au sol désastreux. On voit bien que la législation concernant les vols en retard n'existe pas à Cuba.
Bon, il y a au moins eu un vol avec un avion assez rare de ce côté de l'océan.
Merci Lucky
Je peux effectivement décrire le terminal 1 de HAV dans tous ses détails^^. D'autres avions rares suivent ! A bientôt.
Et bien... même s'il y a toujours pire comme situation, je reste bouche bée devant autant de médiocrité... Heureusement qu'il y avait L'Antonov au bout ^^
Le personnel au sol n'est vraiment pas professionnel, et l'aéroport d'un ennuie et d'une nullité presque affligeante. Je me demande s'il y a des contrôleurs IATA qui de promènent dans le coin de temps en temps?
Le seul point positif dans l'aéroport, c'est que la compagnie a quand même eu la décence de vous offrir une collation au bar, ce qui malgré une qualité gustative très médiocre, a le mérite d'être souligné ^^
"il n'y a que Cubana qui en exploite, en théorie cinq, en vérité deux !" Mieux vaut en rire qu'en pleurer :p
En tout cas, que ce soit à l'aéroport ou dans l'avion, on est bien loin d'un SIN-LHR en A380 Singapour en classe business, j'en connais qui se serait pendu dans l'aéroport depuis longtemps haha
On peut vraiment dire que te concernant, c'est plus l'exotisme du voyage qui t’intéresse que le confort de haut standing. Je trouve ça remarquable même si bien évidement, tu ne cracherai pas sur un confort minimum ^^
Merci beaucoup pour ce récit! A la prochaine :)
Merci pour ces propos fort appréciés.
Disons que je crache pas sur un vol en J sur 380 SQ s'il se présente, comme ce fût le cas en novembre dernier sur CDG-SIN, mais c'est vrai que si j'ai à choisir entre l'intérêt de l'avion ou de la compagnie (surtout leur rareté et le fait que leurs durées dans le temps soit limitées), et le confort ou le service à bord, c'est toujours le premier critère qui l'emporte.
Ceci dit, entre HAV et HOG, pas de dilemme possible, c'est Cubana avec 5 heures de retard ou une dizaine d'heures de route^^.
A bientôt.
Merci "Lucky Luke" pour cette nouvelle expérience. L'expression typique cubaine " Hay que luchar" est très bien illustrée par ce vol qui témoigne de l'effritement du système. Une fois arrivé à bon port , reposé par une bonne nuit et avec un café au bord de la piscine ne reste que le plaisir d'avoir complété ton log book d'une nouvelle ligne et d'un nouvel appareil ! c'est une définition d'avgeek qui me va bien ! ;-)
Merci à toi. Eh oui, être AvGeek s'est parfois aimer se faire du mal : si c'était à refaire, je le referai ! A bientôt.
Bonsoir,
C'est vrai que les occasions de voler sur des avions encore jamais empruntés te sont rares au regard de ton palmarès de vols. Ca se mérite ;-)
J'ai bien ri en te lisant.
Bravo
Merci. Question humour, je ne suis pas en reste avec nombre de contributeurs de ce site. C'est aussi ça qui en fait l'intérêt. A bientôt.
C'est fou de voir cette inorganisation autour des vols domestiques mais j'imagine que ça ajoute aux "charmes" du pays.
Il est vrai que la bête a fier allure quand même, ça change tellement des classiques ATRs ou E-jets.
Les cubains ne semblent pas vraiment perturbé par les événements, résignation ou habitude? Je trouve quand même dommage qu'il n'y ait pas eu un service "spécial" pour ce vol très en retard, bien qu'une "collation" avait été proposé en salle d'embarquement. On ne peut pas dire qu'ils n'ont pas eu le temps d'anticiper mais bon c'est Cuba, partir 5h après c'st déjà bien ^^
Quoiqu'il en soit, merci bien pour ce FR.
Merci de ce commentaire. Résignation ET habitude à la fois je pense, pour expliquer le flegme tout britannique des pax cubains qui ont pris leur mal en patience comme si de tels événements étaient la règle quand ils voyagent sur leur compagnie nationale. A bientôt.
Merci Luc pour ce FR,
Chapeau bas... tu as été d'un calme stoïque mon cher ami.
Cela dit, il faut mieux partir avec 5 heures de retard que ne jamais arriver...!
A bientôt
Ilyes
Merci à toi.
Disons que je me suis "aligné" sur le calme des pax cubains évoqué plus haut. D'une manière générale gueuler dans un aéroport où l'on est en retard n'a jamais fait accélérer les choses, alors j'ai fait profil bas en me disant "tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir"... A bientôt.
c'est un véritable plaisir de lire ce FR
La compagnie nationale est à l'image du pays, dépassée !
Cet avion Russe ressemble beaucoup aux Avro.
Il faut vraiment être passionner pour endurer toute cette attente, cela étant, objectif atteint !
Merci Monsieur like pour ce FR
Merci.
Oui, effectivement, seul le résultat compte !
A bientôt.
Merci pour cet excellent FR, que d'anthologie qualifie bien....
Le tout, comme d'habitude est extrêmement bien écrit, ce qui est très agréable.....
Merci beaucoup, tout le plaisir a été pour moi.
Merci pour ce FR moite et humide ! On a presque envie d'aller se chercher une boisson fraiche en lisant la description de l'embarquement. Mais récompense finale à la hauteur. Belle cabine intérieure qui n'a rien à envier à ses homologues occidentaux. Le problème des pièces détachées semble aussi affecter fortement la flotte des Il-96.
Merci F-OITN. Les vols en Il-96 sont effectivement aussi aléatoires dans le réseau de CU que ceux en An-158 et Tu-204. Dans le monde d'aujourd'hui et plus précisément dans la zone géographique où évolue CU cela est totalement décalé, d'où mon intérêt à être retourné à Cuba cette année pour une "mise à jour" de mon flight log avant que l'évidence l'emporte, c'est à dire la fin de l'exploitation de ces machines par cette compagnie,... ou la fin de Cubana elle-même...
Merci pour ce bon FR et cette exclu.
Cabine classique mais bonne.
Inacceptable ce retard non justifié et non annoncé. Vivement la levée de l'embargo pour le réapprovisonnement en pièce, etc...
A bientôt.