Chers amis FRistes,
Vous avez adoré la Corée du Nord ?
Vous avez aimé l'Iran ?
Alors vous allez vous régaler avec Cuba !
Enfin, aéronautiquement parlant bien sûr…
En effet, il n'est un secret pour personne que tout AvGeek en quête d'avions insolites et d'émotions fortes trouvera son Graal dans les pays étant ou ayant été sous embargo, toute considération politique mise à part cela va de soi.
De la trilogie citée plus haut, il se trouve que Cuba est le pays que je connais le mieux, ayant eu la chance d'y aller régulièrement depuis 30 ans, en moyenne une fois tous les 10 ans. Je dois dire, outre la découverte du pays et de l'évolution de son système "muy especial" au fil du temps, que cela a toujours été "jackpot" sur le plan de l'enrichissement de mon logbook :
- 1987 : en solo, sur 4 jours, avec vols en Tu-154, An-24, Il-18, Yak-40 et Il-62 de Cubana de Aviacion.
- 1995 : en groupe, mais pas n'importe lequel, un aviation tour mémorable sur 8 jours, organisé par une agence anglaise spécialisée, avec plus de 20 participants tous aussi "fêlés d'aviation" les uns que les autres : F-27 et Yak-42 Cubana, Mil-8 AeroGaviota, An-2 Aerotaxi, Il-18, An-26, DC3, Yak-40 et surtout le cultissime Il-14 Aerocaribbean,
- 2007 : en duo, avec celle qui allait devenir Mme Lucky Luke l'année suivante, tout le pays d'est en ouest en… voiture de location (je ne dévoilais pas tous mes mauvais côtés d'AvGeek à cette époque^^) sur une semaine, mais tout de même un retour HAV-MAD sur Il-96 Cubana en Classe "Club Tropical", dont voici deux images d'archives.


- et par conséquent 2016 : on verra ça au cours de la série de FRs à venir…
… nous voilà donc en cette fin avril au terminal 2 de l'aéroport de Cancun où, après quelques pérégrinations dans la région, je m'apprête enfin à rejoindre la destination finale de ce voyage entamé quelques jours plus tôt.

Me voici carte d'embarquement en main et muni de cette carte de touriste obtenue en un temps record quelques jours auparavant auprès du bureau parisien de SOL TOURS, que je recommande à toute personne souhaitant un voyage à Cuba "sur mesure", tant ils ont été efficaces à mon égard alors que tout s'est décidé en dernière minute. Ce petit intermède publicitaire terminé, on aura remarqué que l'aéroport de départ mentionné sur le BP est certes bien "CUN", mais aussi "MEXICO". Bizarre.

Après le passage du PIF et non pas du poste frontière (on sort du Mexique comme des USA, sans contrôle des passeports), je me retrouve airside où des avions ultra-courants pour l'endroit (A320 Interjet et A321 Volaris) sont photographiables de manière potable à travers les vitres.


Mais la curiosité du jour se situe en porte A2 à l'étage du même bâtiment, où l'on doit embarquer dans quelques minutes. Il est à noter qu'à l'aéroport de Cancun, Cubana dispose d'une équipe d'escale complète, exclusivement masculine, arborant fièrement l'uniforme de la compagnie. Classe pour un seul vol par jour sur cette plate-forme !

C'est cet Airbus A319 plutôt anonyme et vaguement teinté de bleu qu'on entrevoit derrière le décor qui assure le vol d'aujourd'hui.

Embarquement lancé à 15h pour un départ à 15h05, alors que 10mn de retard sont affichées depuis un bon moment sur les FIDS. Pas de souci, quand on connaît la réputation sulfureuse de Cubana en matière de retards et d'annulations (curieux ne surtout pas s'abstenir, lire mes FRs suivants…), avoir 10 minutes de retard c'est jour de fête.

Je me dirige vers mon siège, le 3F, au 1er rang de l'éco d'où j'ai cette vision de la cabine Y.

Petit détail qui va peser lourd pour la suite de mon vol : cet avion, dont on reparlera plus loin, a été placé en location chez Cubana par l'intermédiaire d'une société française de courtage aéronautique que je connais bien. Joint quelques minutes auparavant, son co-propriétaire fondateur m'avait dit de me présenter à l'équipage de la part de Mr Untel, ancien chef pilote et très estimé par tous les navigants de Cubana. Résultat : la CCPette, sans soute après avoir interrogé le CdB, vient me voir au siège où je suis assis depuis quelques instants et m'invite à venir prendre place en 2A, en classe Club Tropical !

Evidemment, sur le plan du pitch c'est déjà mieux.

Même si l'état général des sièges en dit long sur le contexte général.

La moquette parle d'elle même.

Le rideau est tiré entre la fin de l'embarquement et le départ.

Têtière vintage mais confortable et ajustable, genre classe Opale sur MD80 AOM dans les années 90. Il faut dire qu'entre AOM et Cubana, c'est une longue histoire…

Allez, nous reparlerons de tout ça un peu plus tard. Nous sommes prêts au départ, avec cet E-190 de Copa Airlines sur notre gauche.

Push à 15h20, avec 1/4 d'heure de retard.

Un B737-700 de la compagnie charter canadienne ENERJET, affrété par AIR TRANSAT est lui aussi sur le départ. Derrière, un B787-8 de THOMSON.

L'agent sol de Cubana qui a fait le départ au casque s'éloigne, le roulage commence.

Peu d'attente en seuil de piste. On s'aligne après un roulage de 5mn tout au plus.

Suivis par deux A320, de VIVA AEROBUS et de LAN.

C'est parti ! On peut voir le terminal 1, en travaux d'agrandissement, où se fera donc la croissance de CUN dans les années à venir.

La zone des avions "au large", entre le T1 et le T2.

Le terminal 2, domestique et international.

Le terminal 3, international, avec notamment les cies US.

Et enfin, le terminal "FBO", d'où opèrent les vols Mayair vers Cozumel, et bien sûr tous les vols privés.

Montée classique pour un départ de CUN, en direction de la mer.

Effectivement on atteint la zone balnéaire de Cancun et ses célèbres "resorts" quelques instants plus tard.

Cap sur Cuba !

Revenons à ce qui se passe à l'intérieur de cet avion.

La CCPette qui m'a surclassé revient mettre une nappe sur la tablette et demander quelle boisson les 4 passagers de la classe C souhaitent pour accompagner leur "comida" (sic), ce qui si je ne m'abuse veut dire "repas". D'une manière générale les quatre PNC présents à bord, tous assez âgés, auront été assez peu avenants, sans doute par manque ancestral de "culture client".

Le tissu de la nappe, comme tout le reste à Cuba, semble avoir déjà bien vécu, mais il est parfaitement siglé.

Le fameux "repas" arrive tout de suite après, accompagné de ma boisson préférée dans ce pays : un Cuba Libre bien sûr ! Comme vous pouvez le voir, c'est vraiment succinct : trois canapés et basta. Bon, après tout il s'agit d'un vol d'à peine plus d'une heure en milieu d'après-midi et c'est vrai qu'on en a guère plus sur un CDG-MUC à 15h en affaires. Mais c'est quand même assez "limite" comme prestation.

Il y aura un café ensuite puis un débarassage expéditif, sans proposition de refill ou de repasse. Tout le reste du produit est à l'avenant, c'est à dire qu'il n'y a rien, ni presse, ni magazine de bord, ni bien sûr IFE, mais là on en demanderait trop.

Suivra la distribution des formulaires d'immigration et on ne reverra plus les PNC en cabine jusqu'à la check ceintures en finale.

Nous sommes déjà à plus de la moitié de ce court vol et je ne vous ai pas parlé de l'avion dans lequel l'on se trouve. Embargo oblige, Cubana est obligée de faire preuve d'imagination pour exploiter des appareils américains, ou composés pour tout ou partie d'équipements américains, tels les Airbus. Comme cela avait été pratiqué lors du partenariat avec AOM (jusqu'à 4 DC10 exploités simultanément dans les années 90), l'astuce consiste à affréter une compagnie européenne ou latino-américaine (TACA a elle aussi fait ça pour Cubana par le passé), tout en qualifiant des équipages cubains sur les machines concernées, leurs licences étant alors validées par l'autorité aéronautique à laquelle appartient la compagnie affrétée, qui conserve la maîtrise légale et opérationnelle de l'exploitation. Nous sommes donc à bord de l'unique Airbus A319 de la compagnie lituanienne AVION EXPRESS, officiellement affrété par Cubana à Avion Express, mais opéré par des pilotes et des PNC de Cubana volant sous licence lituanienne. Le deal, en place depuis 2013, porte sur cet avion, immatriculé LY-VET, ainsi que sur deux A320 (LY-COM et LY-VEX). Et hop, le tour est joué, embargo contourné !

On survole déjà territoire cubain, à la pointe sud-ouest de l'ile, la péninsule de Gunanahacabibes (parc national).

Un dernier coup d’œil à la cabine Y à travers le rideau qui me chatouille la nuque. il n'aura échappé à personne que les sièges éco équipant cet appareil sont le fruit d'une récupération auprès de Lufthansa. On remarque aussi que ce vol est très peu rempli : aux quatre pax de la C s'en ajoutent environ une vingtaine en Y.

L'autoroute Pinar del Rio-La Havane.

L'approche n'est pas très spectaculaire. Cuba est majoritairement un territoire plat, rural, et en plus il fait gris. On y vient surtout pour ses plages et pour son patrimoine culturel, moins pour sa campagne.

On se pose à 17h30. L'épave de l'avion que l'on aperçoit au centre est celle d'un DC10 aux couleurs d'"airlib", la compagnie qui a refermé en 2003 le chapitre de l'histoire manquée de la consolidation du pavillon privé français. Le contrat signé par AOM avec Cubana existait encore lors de l'aventure "airlib express" de l’inénarrable duo Corbet / Gayssot, mais cet avion n'a jamais revu le tarmac d'Orly.

Sur cette image, les avions d'Aerocaribbean, dont l'arrêt de mort aurait été signé peu de temps auparavant par les autorités aéronautiques cubaines, avec intégration dans Cubana à la clé. Il y a un EMB-110 Bandeirante, quelques ATR42/72 et Antonov 24/26.

Un roulage de jour à La Havane José Marti c'est à coup sûr l'occasion de quelques mises à jour du registre cubain. Autour du hangar de maintenance de Cubana on peut distinguer trois Tu-204, dont deux sans moteurs, un Il-96, deux An-158 et un Il-62.

Encore plus surprenant, un Il-18 d'Aerocaribbean au centre de l'image, entre l'Il-62 et la tour..

La première question que l'on se pose en voyant tous ces avions est de savoir combien d'entre eux sont réellement en état de vol. Il n'est pas un secret que la faiblesse financière des compagnies cubaines, conjuguée avec la faiblesse du support proposé par ce qu'il reste en ex-URSS de Tupolev, Antonov et Iliyushin, empêche un approvisionnement normal en pièces détachées. Cannibaliser un puis plusieurs avions d'une même type afin d'en maintenir certains, voir un seul, en service, est depuis des décennies le sport national des unités de maintenance cubaines.

Dans ce contexte, notre A319 lituano-cubain construit en 2002 et livré neuf à China Eastern avant de prendre le chemin de La Havane en 2013 a le statut de "bijou high-tech dernier cri". On se rapproche du terminal 3 avec un magnifique Il-96 à droite, bel et bien en état de vol pour sa part.

On arrive au parking, pour se ranger aux côtés d'un avion fort intéressant lui aussi : un E-190 aux pleines couleurs TACA, compagnie aujourd'hui intégrée dans AVIANCA. Comme quoi il n'y a pas qu'en France ou à Cuba que ça fusionne dans le monde de l'aérien. C'est ce qui d'ailleurs en fait une grande partie du charme côté AvGeek (moins de celui des salariés) vu le renouvellement perpétuel que cela entraîne.

C'est donc une pièce allant bientôt devenir rare que l'on voit là.

Bloc à 17h35 locale, au contact, soit 1h15 après le départ de Cancun.

Le terminal 3 de La Havane. Ce n'est ni Doha ni Singapour, mais à coup sûr ce qui se fait de mieux dans tout Cuba sur ce plan là.

Au fond, la dérive de l'Il-96 de Cubana déjà cité, en partance pour Caracas, la ligne internationale la plus volumineuse de la compagnie.

Comme au départ de Cancun, pas facile ici non plus de faire une photo correcte de l'A319 dont je descends, même si ses couleurs sont volontairement des plus neutres, vu le deal passé entre Avion Express et Cubana.

Voilà ce que j'arriverai à faire de mieux. Le fuselage est tout blanc, sans titres, tandis que la dérive et les moteurs arborent le logo bleu cerclé d'Avion Express. Faudra hélas se contenter de ça comme une de couv…

Dernière vue du tarmac de la Havane pour aujourd'hui, avec le fameux E-190 TACA sur le départ.

Suivons à présent le circuit "arrivée" de l'aérogare 3 de l'aéroport José Marti.

L'attente au poste frontière sera assez limitée. Une chance quand on sait que cet aéroport est déjà totalement saturé, ses installations ayant du mal, à faire face à l'explosion du trafic international depuis quelques mois.

Ce qui est le plus fastidieux parmi les formalités c'est le PIF qu'il faut franchir après la PAF, avant la livraison des bagages de soute. Toute personne entrant à Cuba passe sous le détecteur de métaux et voit ses bagages cabine inspectés aux rayons-X, et manuellement si besoin, tout comme le sont très certainement tous ceux qui voyagent en soute. On évite ainsi au pays de retrouver trop vite les quantités d'armes et drogue qui ont accéléré sa décadence dans les années 50. Ce type de contrôles de sûreté à l'entrée existe dans bien d'autres aéroports du monde me direz-vous. Certes, mais ici il n'y a qu'un portique et deux X-rays en état de marche, alors évidemment quand plusieurs vols arrivent en même temps, vous pouvez imaginer ce que ça donne.

N'ayant pas de bagages enregistrés (ceux qui connaissent mes itinéraires parfois complexes comprendront immédiatement la raison) je ne peux juger de leur délai de livraison. Me voici landside une demi-heure après l'arrivée du vol CU153, pour quatre jours à Cuba dont j'aurai le plaisir de vous faire partager les meilleurs moments autour de trois autres FRs à venir.

Merci de m'avoir lu jusqu’au bout, et à très vite pour la suite de cette escapade au pays des frères Castro et de leur camarade le Che,
[Bonus automobile]
Je suis loin d'être un expert en vieilles voitures, les vieux avions me suffisent, mais rien que pour le plaisir des yeux voici un aperçu de la richesse cubaine dans ce domaine.


Les belles américaines de tout genre remportent largement la palme. J'ai l'impression qu'il y en a beaucoup plus que les fois précédentes où je suis venu à Cuba. Sans doute qu'avec l'ouverture politique et économique du pays, on a ratissé les hangars dans les campagnes afin d'en ressortir un maximum et de les restaurer. Ces vieilles voitures font maintenant officiellement partie du patrimoine national et leur exportation a été interdite.

Ce sont pour la plupart des taxis. Pratique, on peut monter facilement à trois devant, dont le chauffeur, et à quatre derrière en se serrant un peu.

Tout est vintage, même l'écusson du club de foot italien sur celle-ci. Les FRistes footeux auront deviné. Autre avantage de Cuba : la génération PSG/Qatar/Emirates n'est pas encore arrivée.

On trouve aussi du matériel russe.

Et… polonais pour conclure ! Bref, il y en a vraiment pour tous les goûts.

Merci pour ce FR très Lucky Luke !
Un vol sur Cubana, on attend de l'exotisme pas un A319 lituanien réchauffé.
Heureusement que les PNC et le catering apporte une touché exotique tout comme le passé-droit pour profiter du club tropical...
Enfin, on va dire qu'il s'agit d'un préacheminement qui propose un démarrage "en douceur" !
A bientôt pour la suite.
Mecri Mogoy. C'est tout à fait ça. On va y aller crescendo avec les types d'appareils et les "événements" typiquement cubains qui vont agrémenter ce voyage. A très vite pour la suite !
Merci pour ce vol exotique ! Effectivement à recommander que pour les avgeek et locaux :)
Merci du commentaire. Effectivement les cubains prennent Cubana non pas par patriotisme mais par nécessité : 50 kgs de franchise bagages et la possibilité de payer leurs billets en pesos non convertibles (CUP), ça fait la différence et ça permet de passer outre quelques approximations de qualité du produit... A bientôt.
Bonjour Luc et merci pour ce FR que j'attendais !
Un vraie fausse experience Cubana car comme tu l'expliques bien l'avion ne leur appartient pas. Même si l'appareil n'est pas exotique le reste est à la hauteur de la réputation de cette compagnie . Des PNC blasés qui sont en poste grace à des relations bien placées au sein de l'elite dirigeante ( et qui ne risquent pas de fuir à l'escale!) . Un sens du service tué par 50 ans de Castrisme. Bref tout le contraire de la population locale qui est chaleureuse voir même exubérante. La prestation a le mérite d'exister mais est vraiment réduite en quantité ! La cabine a connu des jours meilleurs. Cela reste tout de même une experience originale et tentante pour un de mes prochains voyages dans la plus grande ile des caraïbes. Les infrastructures des différents aéroports de l'ile sont deja toutes saturées et obsoletes : il va falloir que le gouvernement Cubain investisse vite pour faire face à toutes les nouvelles liaisons en provenance des USA et d'Europe qui se profilent à un horizon très proche. Joli bonus automobile si typique.
Merci de ce commentaire d'expert de la destination, en espérant que les FRs sur Cubana qui vont suivre ne décourageront pas ton envie naissante de voler sur cette compagnie si singulière.
L'invasion programmée des cies US, qui ont demandé 110 fréquences quotidiennes de/vers les 10 aéroports internationaux de Cuba, est effectivement un casse-tête pour les autorités. Quand on connaît l'état de délabrement et de sous-équipement des installations aéronautiques du pays, y compris ATC, on se demande bien comment faire face à cet afflux massif, même si ce chiffre de 110 sera atteint par paliers successifs.
Sans compter les européens comme tu le signales, dont les délégations se sont toutes succédées ces dernières semaines à La Havane pour demander et obtenir des augmentations de leurs droits de trafic vers Cuba. Rien que pour le pavillon français, on va passer de 11 à 28 vols hebdomadaires autorisés.
Il faudra aussi se demander où vont loger ces nouveaux visiteurs car tous les hôtels sont déjà surbookés. On reloge parfois les clients chez l'habitant, voire même dans des hôpitaux rapidement transformés en hôtels...
Bref, Cuba n'a pas fini de faire causer dans les mois et les années qui viennent !
A bientôt.
C'est pas tous les jours qu'on voit ce genre de Fr! Et qui d'autre pour le poster :P
Sympa un surclassement sur Cubana mais c'est vrai que la cabine n'a pas l'air toute jeune. Et pourtant l'avion n'a même pas 14 ans.
Toujours aussi joli le décollage depuis CUN.
Le reste n'est pas genial mais je pense qu'on s'y attend en volant sur Cubana.
En tout cas j'ai hate de voir la suite.
Merci pour ce Fr!
Merci de ce commentaire fort sympathique. La suite sera à l'avenant de l'état dans lequel se trouve Cubana, une compagnie aérienne nationale étant souvent à elle seule le reflet d'un pays tout entier... A bientôt.
Hello et merci pour le partage d'un petit premier d'une série qui s'annonce passionnante !
Pas grand chose à dire sur la "comida" qui n'envoie pas du lourd, ni sur l'avion qui paraît bien fatigué.
Ce qui fait peur quand on pense que la suite ne devrait pas être meilleure :)
Merci du commentaire. C'est sûr que la "comida" était particulièrement light. Dans le genre, j'ai gardé un souvenir très particulier de mon 1er long courrier sur Cubana, en 1987 sur un Il-62 entre HAV et MAD : un plateau repas minuscule avec une feuille de salade, une tranche de jambon au goût de mazout et trois biscuits rassis. Le temps passe mais les traditions restent... A bientôt.
Lucky luke en A319 ?
Ah oui mais pas n'inporte lequel.
Flash back dans les années 90.
Et dernier instants d'une époque avant l'ouragan aéronautique qui s'anonce.
Merci pour ce FR !
Merci PAT62. Oui, j'ai hésité avant de booker ce 319 "Canada dry" mais je me suis dit que c'était quand même plus exotique que d'arriver à Cuba en 737 Aeromexico ou A320 Interjet qui étaient les autres solutions possibles depuis CUN ce jour là, puisque ce sont des trucs prenables cent fois par jour en domestique mexicain, ce qui est quand même plus fréquent que d'arriver à Cuba ou d'en repartir. La suite sera du "Cubana canal historique"... A bientôt.
Qui d'autres pour poster un FR hors des sentiers battus ?!
La cabine fait plus vieux que l'avion lol,.
Sinon la prestation est vraiment pas génial, mais bon de Cubana, il ne fallait pas s'attendre à mont et merveille.
Hâte de voir la suite qui dépendra de l'état de la flotte haha
Merci pour ce FR
A bientôt ;)
Merci du commentaire. C'est tout à fait ça pour la suite... l'état technique des avions de Cubana est la condition première à la bonne (ou mauvaise...) exécution du programme de vol du jour... A bientôt.
Merci pour ce FR !
Eh beh dis, quand on connait la cuisine cubaine, cette prestation fait pâle figure.
Pour le reste, ça reste assez exceptionnel de voler dans ce type d'appareil hein :)
A bientôt
Ilyes
Merci Ilyes. Oui, tu as tout à fait raison : c'est quand même dommage de ne donner que cette piètre image de la gastronomie cubaine à bord de la cie nationale, alors que la réalité est si différente. A bientôt.
Hello Lucky Luke,
Merci pour ce FR très dépaysant (surtout sur le plan aéroportuaire), sur le plan aéronautique, vous nous avez mieux habitués :p
Une cabine vieillissante, pas si moche que cela (Abstraction faite de l'usure avancée) et PNC en mode "Monique".
L'aéroport de Cuba doit valoir le détour à lui seul :)
A bientôt,
Merci Mathieu. Je garde le meilleur pour la suite... Mais Cuba, même avec sa compagnie Cubana pourrie, reste un pays hyper attachant, dont on peut se demander de quoi l'avenir sera fait tant le fossé est profond avec le monde prétendu développé...
A très vite !
¡Hola!
Merci pour ce magnifique FR!
C'est toujours un plaisir de les lire.
Presque dommage que ce soit un A319 ;-)
Mais le recyclage des sièges, le remets dans le contexte.
Pas mal la magouille pour contourner l'embargo... dommage pour la livrée du coup...
Merci également pour le bonus! Un vrai plaisir!
À bientôt, impatient pour la suite!
Merci Nico. Plaisir partagé comme je le dis ci-dessus à Capoune. La suite arrive et ne devrait pas décevoir ceux qui ont aimé ce premier FR sur Cuba. A bientôt.
Merci pour cet excellent FR ;)
Merci à vous
C'est un banal A319, mais en moins de 15 ans d'exploitation seulement, sa cabine est à bout de souffle.
Merci pour ce FR toujours aussi didactique sur le sujet !
Merci du commentaire et à bientôt.
Merci Luc pour ce reportage.
Les similitudes entre MD et Cubana sont frappantes : cannibalisation des avions, catering, retards, tours de passe passe pour immatriculer des avions et contourner des interdictions, délais d'attente pour sortier de HAV.... Jadis, les PNC malgaches étaient souriants, ils semblent se cubaniser.
A bientôt !
Merci du commentaire. C'est vrai que MD et Mada en général ont pas mal de points communs avec CU et Cuba, même si sur le plan de la ponctualité j'ai vécu deux expériences tout à fait différentes dans ces deux pays à un peu plus d'un an d'intervalle. Allez, encore un petit effort et si MD prend des An-158 ou des Tu-204, j'y retourne^^ ! A bientôt.
Le problème quand on commente ce genre de fr avec plusieurs jours de retard c'est que tout a été dit... Alors merci ppour ce très bon récit, et pour toutes ces pécisions...ah, si quand même, j'ai volé un paquet de fois en Banderiante au départ de BIQ dans les années 80, pas certain qu'il en existe encore beaucoup en France....
Ah oui, les Bandeirantes d'AIR LITTORAL, puis de la C.A.L. c'était quelque chose... Merci.
Merci pour ce bon FR très exotique.
Cabine assez vieille je trouve et catering moyen mais bon on nr fait pas de vol pour ça!
Bien ce surclassement.
A bientôt.