Avis du vol entre Doncaster et Paris en classe Economique avec Flybe

Bonjour à tous !
Je reviens vers vous avec un routing pour le premier pont du mois de mai.
C'est l'occasion pour moi de tester en exclusivité la nouvelle route de Flybe entre Paris CDG et Doncaster/Sheffield.
Me rendant à Sheffield, j'ai donc voulu tester cette option et la comparer au trajet habituel que j'effectue via Manchester.
Le routing est donc très simple, mais cet aller sera semé d'embûches :

• Paris CDG - Doncaster Sheffield DSA (Flybe, économique, Embraer 195), cliquez ici !
• Doncaster Sheffield DSA - Paris CDG (Flybe, économique, Embraer 195), c'est ici !

Reportage rapide pour ce retour d'Angleterre.
Le vol partant à 17 heures de DSA, je dois quitter Sheffield par le train avant 15 heures pour rejoindre la gare de Doncaster puis prendre la navette jusqu'à l'aéroport. Pas des plus pratique et très chronophage.
En attendant mon train qui ira jusqu'à Newcastle :

La difficulté relative pour rejoindre DSA depuis Sheffield (comparé à Manchester Airport qui est reliée direct en train plusieurs fois par heure) n'empêche pas (ou force ?) Flybe d'y faire une campagne très présente, en particulier dans la gare, avec des tarifs à partir de 38 livres sterling vers les grandes villes d'Europe : Paris, Amsterdam ou Berlin par exemple.

Environ une heure sépare ces deux photos alors que nous apercevons le "splendide" terminal de "Robin Hood International Airport Doncaster Sheffield" (on a connu plus court comme nom)

Le hall principal est lumineux a défaut d'être beau. C'est un aéroport récent mais avant tout fonctionnel, avant la base Flybe, ouverte en mars, DSA accueillait principalement des vols vacances ainsi qu'une base Wizzair qui sert surtout aux nombreux travailleurs d'Europe de l'Est qui habitent en Angleterre. Pas de salon à chercher, encore moins de desserte Emirates ;)
Mon ami qui m'accompagne me fait d'ailleurs remarqué la ressemblance avec le terminal de l'aéroport John Lennon de Liverpool. Ce n'est peut être pas une coïncidence, c'est le même propriétaire et les terminaux ont tout deux ouverts dans les années 2000.
Tentative ratée de prise du FIDS à contre jour. Rien de bien intéressant à part mon vol pour CDG, un autre vol Flybe vers Alicante et un vol Thomson pour Lanzarote.

Je dois m'enregistrer, l'enregistrement en ligne n'étant pas disponible. Je tente ma chance à une borne, mais ni le scan de mon passeport ni ma référence de résa ne veulent faire fonctionner la machine. Je me résigne à attendre au comptoir où la file d'attente est minime. L'employée est extrêmement aimable et accepte de changer mon siège couloir pour un hublot. Je me retrouve au fond de la cabine mais je ne suis pas pressé à l'arrivée. Elle me délivre une vraie carte d'embarquement comme on ne les fait plus.
Vue sur les comptoirs d'enregistrement (ils sont tous là)

Il faut ensuite monter à l'étage pour acceder aux formalités. Une vue à gauche sur la zone enregistrement

Une vue à droite sur la zone arrivée. C'est tout ce qu'il y a voir !

N'oublions pas qui a donné son nom à l'aéroport, Robin des Bois (Robin Hood, ou Robin Capuche en anglais ;) ). Un nom qui a d'ailleurs crée la polémique à son ouverture puisque les habitants de Nottingham (desservie par l'aéroport d'East Midlands) trouvèrent scandaleux qu'une ville comme l'insignifiante Doncaster leur vole "leur" symbole local.

Du beau monde est passé par ici

Après un contrôle des passeport fluide puisque j'étais le seul à m'y présenter, il faut affronter une vingtaine de minutes de queue pour la sécurité. C'est très long et je ne comprends pas comment ça peut l'être quand je vois qu'ils sont une quinzaine de personnes à courir dans tous les sens pour contrôler probablement moins de 200 passagers.
A peine le temps de récupérer mes affaires, l'embarquement est annoncé. La salle d'embarquement est spartiate, avec de la moquette cheap, un subway et un pub. Par contre il y a une belle vue sur le tarmac.
L'Embraer que j'ai pris à l'aller, et que je crois naïvement reprendre vers la France

Mon BP en bon carton bien solide, pas en ticket de caisse jetable

Même s'il n'y a pas de passerelle à DSA, on dirait que le terminal a été conçu pour en accueillir à l'avenir. L'embarquement s'effectue dans un long couloir, puis nous sommes parqués dans une cage d'escalier type escalier de secours pendant quelques minutes. J'imagine le four en plein été…
Je suis surpris de tomber nez à nez avec notre appareil juste en sortant des escalier :

Nous sommes accueillis par le chef de cabine qui a un âge plus avancé que les autres cabin crew que j'ai eu à l'aller et le reste de son équipe.
Il y a beaucoup, beaucoup, de familles dans ce vol du dimanche soir, ce qui me laisse craindre le pire niveau sonore. Au final ça a été, il y a bien sûr eu quelques cris/pleurs mais rien d'insupportable.
Contrairement à mon vol aller du jeudi ou nous étions seulement 22 passagers, cette fois ci la cabine semble trois quart pleine. J'imagine que BE n'a pas mis deux rotations quotidienne vers CDG pour rien…
Sympatique vue depuis le hublot. Nous repoussons avec 20 minutes de retard, probablement dû à un passager manquant.

Le pas est bon même si j'ai mon gros sac au milieu !

Repoussage, et vous pouvez voir le long couloir d'embarquement mentionné plus tôt

A DSA, il faut remonter le long de la piste pour décoller, et étant une ancienne base militaire, la piste est très longue… Ca n'arrange pas le retard
Décollage, on voit qu'on est en pleine campagne, le East Yorkshire est bien plus plat que le West, où se trouve le Peak District et ses vastes collines

Le service se met rapidement en marche, c'est bien sur du BOB, nous sommes sur une low cost. Voici le contenu de la pochette et une page du catalogue

Ma sélection, une limonade pour £1.80

Le vol se poursuit tranquillement, ma voisine anglaise semble en manque de conversation
Descente puis atterrissage sur les pistes nord, pas du tout idéal pour rejoindre le terminal 2E

Dernier virage