Avis du vol entre Paris et Doha en classe Economique avec Qatar Airways

Cette série de quatre FR commence en novembre 2015 avec la recherche de vols pour aller revoir nos amis à Singapour. Justement, c’est à cette époque que QR a diffusé une offre où les Fristes qui nous ont rencontrés nous auront immédiatement reconnus. C’était un jour où j’avais négligé de me raser, mais Mme Marathon faisait toujours aussi jeune que d’habitude.

Celui qui nous voulions surtout rencontrer n’étant disponible que le week-end, ce routing qui nous permettait d’avoir deux week-ends sur place, dont le pont de l’Ascension, nous convient parfaitement. Cinquante minutes de correspondance à DOH : Mme Marathon trouve que c’est serré, mais je réponds que si QR le vend, c’est que c’est possible.

Trois semaines plus tard, QR renvoie de nouveaux billets, pour cause de changement d’horaire. Bonne nouvelle : le vol au départ de Paris est retardé d’une heure, ce qui facilitera notre départ de nos bureaux respectifs. Mais l’heure d’arrivée à SIN est inchangée, et cela me fait tiquer.

Je vérifie sur le site de QR, qui m’annonce sans sourciller une correspondance de -10’ à DOH.

La montre à remonter le temps de Hermione imaginée par JK Rawlings n’ayant pas été commercialisée, je commence à revoir mon opinion que « si QR le vend, c’est que c’est possible » et j’appelle la hotline de QR. L’opératrice me rassure : les horaires sont en train de changer, et les conflits de ce genre vont être résolus progressivement d’ici fin janvier. Son français est impeccable, mais elle a un accent indéfinissable (ou peut-être plutôt l’accent d’un pays que je ne connais pas), et un connaisseur m’apprendra par la suite que le centre d’appel de QR en Europe se trouve à Wroclaw, en Pologne.
Début février, QR continue de prévoir un voyage dans le temps à DOH, et je rappelle la hotline. Une autre Polonaise tout aussi francophone et charmante reconnait qu’il y a toujours un problème, mais qu’il devrait être résolu prochainement.
De fait, deux semaines plus tard, le vol au départ de CDG retrouve son horaire d’origine pour rétablir la correspondance du couple Marathon.

Ce n’était pas fini : QR avait dû percevoir l’inquiétude de Mme Marathon à l’idée d’une correspondance de 50’ à DOH, et une semaine plus tard, retarde le vol DOH-SIN d’une demi-heure pour notre confort.

QR n’a d’ailleurs pas cessé de s’inquiéter de la qualité de ses services, car chaque interaction déclenchait une enquête de satisfaction.

Enquêtes pouvant être remplies dans différentes langues, présentées dans un ordre qui me laisse penser qu’elles sont aussi dépouillées à Wroclaw, car après l’anglais, c’est le polonais et le russe qui sont suggérés en premier. On notera que le chinois est proposé en idéogrammes simplifiés et traditionnels (ces derniers sont toujours en usage à Hong-Kong et Taïwan).

Là-dessus, une trentaine d’années s’écoulent, dans cette offre de surclassement où j’ai eu la douleur de mieux me reconnaître, car j'avais abandonné la veste de jean pour un complet veston après m'être rasé de près. On notera que Mme Marathon a complètement disparu du décor, car dans les clichés de la communication de QR, c’est un jeune couple (un peu désargenté, mais pas trop) qui achète des billets d’avion LC six mois à l’avance hors période de vacances scolaires, mais c’est un homme d’âge mûr qui s’offre un surclassement en J. Pour le seul vol CDG-DOH, le surclassement sur ce seul vol CDG-DOH aurait plus que doublé la facture de notre A/R, et nous n’avons pas donné suite.

QR ne s’est pas découragé, et nous a proposé des surclassements pour les vols retour, sans plus de succès. Alors que le vol SIN-DOH est plus long, le surclassement y est bradé à 481 EUR, contre un peu plus de 700 EUR sur les vols CDG-DOH et DOH-CDG. QR aurait-elle du mal à remplir ses avions de/vers SIN ? On en jugera dans le FR du vol suivant, à lire ici.

Arrive le jour J. La semaine, bien qu’écourtée du vendredi pour nous, aura été assez stressante au bureau pour chacun de nous, mais heureusement, aucune réunion impérative ne nous empêche de partir tôt de nos bureaux pour aller prendre le RER-B.

Les connaisseurs de cette ligne auront remarqué un détail inhabituel : ce sont les voies de surface en terminus à la Gare du Nord. Ce 28 avril (et aussi le 26 avril, pour une autre raison), grève à la SNCF, se traduisant par un trafic réduit de 50% en direction de CDG, et la perte de l’interconnexion entre les lignes SNCF à partir de la Gare du Nord et RATP au sud de celle-ci. Mais cette fois-ci, j’étais correctement informé, et le trajet est en fait assez banal, bien que par un itinéraire différent de nos habitudes.

L’omnibus de 18h57 a eu la courtoisie de nous attendre jusqu’à 19h05.

Le RER était très vide, alors qu’il s’agissait d’une heure de pointe. C’est classique : les jours de grève, tout ceux qui le peuvent quittent leur lieu de travail beaucoup plus tôt que d’habitude (au cas où la situation se dégraderait), ou s’arrange pour ne pas avoir à circuler, ce qui peut se traduire paradoxalement par des trains et des routes très peu chargés.

La rame était quasiment vide à partir des dernières stations avant CDG : les usagers de l’aéroport avaient dû ne pas vouloir prendre le moindre risque et privilégié d’autres moyens de transport.

Arrivée donc dans un chrono presque nominal (dans le cas d’un RER omnibus) au pied de ce mur d’écran cathodiques qui fait partie du charme rétro de CDG1.

On le sait, les concepteurs de CDG au début des années 70 n’avaient pas imaginé le besoin d’une desserte ferrée : il était trop tard pour desservir en direct le Terminal 1 lorsque la ligne B du RER a été prolongée vers l’aéroport, et il faut prendre une navette (CDG-VAL).

Arrivée à la station du terminal 1, dont le retournement d’avant-gare trahit le fait qu’elle a été construite après le terminal.

Ayant pris de solides marges restées quasiment intactes, c’est très en avance que nous arrivons à l’enregistrement, d’autant plus rapide que je nous ai enregistrés sur internet et qu’il ne s’agit que de déposer notre valise.

Où vont les jeunes de la publicité initiale de QR, avec leur sac à dos ? Certainement pas à DOH,

… BKK est une destination plus réaliste ; le PAX au comptoir voisin partait à DPS

La dépose du bagage en soute est l’objet d’un sketch amusant. QR offre une généreuse franchise en soute de 30 kg, mais un seul bagage à main de 7 kg, ordinateur éventuel inclus. Nous avons une sacoche d’ordinateurs (au pluriel) de 6 kg, et une valise cabine de 9 kg (arriver les mains vides à Changchun m’a vacciné contre le fait de tout mettre en soute). Trop lourde, m’annonce l’employée, il faut retirer un kilo de la valise et les mettre dans la sacoche d’ordinateurs. La documentation touristique passe de l’autre côté, Mme prend à la main son appareil photo qui était dans cette valise, et cette dernière revenue à 8 kg est acceptée et reçoit ainsi une étiquette de bagage cabine (ainsi que l’autre sacoche). Cent mètres après avoir quitté l’enregistrement, je remets tout à l’état initial.
OK, nous avons eu une tolérance d’un kilo – certaines compagnies low-cost auraient été féroces à ce sujet – et la courtoisie de l’employée n’était pas en cause. Mais à quoi rime cette interdiction de mutualiser le poids du bagage à main ? Passons…
Elle conserve nos BP imprimés au bureau et nous en remet d’autres, dans une enveloppe jaune censée être nécessaire au transfert à DOH (et qui ne m’a pas donné l’impression de l’être).

Je monte au niveau Arrivées, deux étages plus haut, et j'abandonne Mme sur un banc avec 15 kg de bagages à main, le temps de faire un peu de spotting en faisant le tour à l’extérieur dans le sens trigonométrique :
Un A320 Small Planet Airlines, compagnie aérienne lituanienne

Le seul appareil long courrier de TACV, la compagnie aérienne capverdienne : un 757-200

La station du CDG-VAL vue d’en haut, et au fond à droite

F-RAJB, l’un des deux A340 gouvernementaux "Esterel" qui sont utilisés notamment pour les transports de troupes de/vers les théâtres extérieurs, et s’il en était besoin pour l’évacuation de civils.

Un 787 ANA rentre au pays

Un A330-200 Kuwait Airways

Un E-190 LOT, un habitué des lieux. J’ai raté le passage d’un A330 Air China, mais je n’étais pas à l’endroit adéquat pour prendre une photo satisfaisante.

Montée dans les célèbres tubes de plexiglas intérieurs du terminal

L’ouverture circulaire centrale du terminal

Il n’y a quasiment personne : cela ne vaut pas le coup de passer par le sas PARAFE. Le visage du policier au guichet manuel exprime l’ennui d’un travail répétitif, et sa mastication d’un chewing-gum le dispense de sourire ou de parler. La classe…

Donc arrivée rapide airside, avec notamment une boutiques de souvenirs français (Tours Eiffel…) made in China. Ce qui a changé par rapport à mes souvenirs, c’est le fait que la signalétique est devenue trilingue : français - anglais – chinois, en idéogrammes simplifiés en usage en Chine populaire (et aussi à Singapour).

Passage du PIF sans problème, avec un personnel très souriant et sympathique, qui apprécie l’humour de mes excuses de n’avoir ni tablette ni iPhone. Le portique bipe : non, je n’avais plus rien de métallique sur moi, mais c’est un test de détection d’explosif. La PIFwoman est encore plus détendue et souriante quand je lui dit que je sais que c’est aléatoire (donc pas de récrimination de mauvaise humeur à subir pour elle). Ce qui est testé en tapotant avec un coton, ce sont les paumes et le dos des mains, et la boucle de ceinture (je suppose qu’un chimiste amateur la frotterait contre son plan de travail. De mon temps, on mettait des blouses blanches pour les travaux pratiques de chimie…)
Une nouveauté (il me semble) dans la salle d’embarquement du satellite : les nombreuses prises électriques situées entre les sièges. Il n’y a pas énormément de monde, car il n’y a que les PAX de notre vol ; un vol Egyptair partira plus tard.

L’époque où il fallait naviguer pour trouver la page accordant chichement un quart d’heure d’accès internet gratuit est révolue : il y a bien une offre payante d’un débit censé être supérieur, mais l’offre gratuite est bien suffisante pour mes besoins, à savoir afficher la Une révolue de Flight Report.

QR offre de la presse à ses passagers, ou plus probablement ces titres sont ceux qui acceptent de fournir gracieusement des exemplaires à QR.

Pour ce qui est de la presse féminine, Mme a le choix entre être jalouse (non), 3° âge (Notre temps) ou de refaire la décoration de notre appartement (Marie Claire Maison).

Mogoy sera satisfait de trouver ZE, mais c’est le numéro prospectif publié fin 2015 sur ce qui nous attend en 2016, et certains articles (comme celui sur les incertitudes du jeu sino-taïwanais après l’élection présidentielle taïwanaise, qui a eu lieu en janvier) sont à lire avec un intérêt historique. Cela sent beaucoup le recyclage d’invendus.

J’ai aperçu notre appareil qui arrivait alors que nous allions nous engager dans le tunnel vers le satellite. A dix minutes près, j’aurais pu avoir mieux que ces photos partielles au contact, prise alors que la nuit tombe sur CDG.

Pas de personnel photophobe cette fois-ci ; une s’est écartée pour que je prenne l’un de ces clichés.

A une extrémité de la petite salle d’embarquement, deux stations PS4 et une de recharge de téléphones.

Désormais, les hommes n’ont plus besoin de porter un kilt pour changer un bébé à CDG

… et pour aller ici. Cette photo a une petite histoire, car un PIFman qui allait aux toilettes a été assez intrigué par le fait que je prenne cette photo. Une fois rassuré sur le fait que je n’avais pas d'intention malsaine, il est devenu très loquace au sujet de la propreté des toilettes.

Pas à l’instant même, mais après le départ du vol Air China, à cause de ses passagers qui éclaboussent partout et vident le thé de leur thermos dans les lavabos, ce qui les bouche.

J’ai oublié quel FRiste a été récemment choqué de voir un distributeur de préservatifs dans les toilettes d’un aéroport, mais il y en a aussi à CDG (et Mme m’a indiqué qu’il y avait le même du côté féminin).

Petit clin d’œil taïwanais avec ce panneau pliant inversé contre un poteau après le départ du vol Eva Air.

Il est l’heure, on embarque

L’avantage d’un vol en A330, c’est que le diagramme de sièges en éco est 2-4-2 (en tout cas chez QR), ce qui veut dire que la moitié sont des duos hublot + couloir. Et comme QR ne fait pas payer le choix de sièges, c’est ce duo que j’ai choisi, un peu tardivement, donc dans le fond de l’avion.

La cabine arrière encore vide

Il y avait une couverture et un coussin sur chaque siège

Mais en regardant sous le siège de devant, aïe !

Chaque siège au hublot et chaque siège au couloir côté central est pénalisé d’un boitier IFE de 19 cm de large (vous me connaissez : j’ai mesuré). Ma sacoche de PC tient tout juste à côté, et mes pieds se mettent là où ils peuvent.

Mieux vaut ne pas être trop grand, car 25 cm de l’assise du siège à la pochette à magazine, c’est peut-être standard en court courrier, mais on a mieux dans un vol domestique chinois et ce n’est pas très généreux dans un vol long courrier.

Des lecteurs m’ont régulièrement taquiné gentiment sur mon usage immodéré du mètre ruban, mais c’est un cas où j’ai trouvé intéressante son information impartiale. A l’usage, j’ai trouvé la largeur du siège correcte sans plus. Mme, consultée pendant que je rédigeais ceci, s’est souvenue qu’elle se cognait facilement aux accoudoirs, sans plus. Mais la mesure standard (entre accoudoirs) m’a rétrospectivement fait un choc : 43 cm, c’est très exactement la largeur du siège AF dans un 777 que j’avais vertement critiquée dans un FR précédent. Je me souviens très bien l’avoir trouvé inacceptablement étroit, et je suis certain de ne pas avoir eu la même impression dans ce vol QR. Les accoudoirs sont d’une largeur similaire (non mesurée), alors ?
Je fais l’hypothèse qu’à largeur de siège égale, le fait qu’il s’agissait de sièges duo sur QR faisait une différence sensible : du côté opposé à mon épouse, j’avais sur QR côté hublot un accoudoir à mon usage exclusif, et de la marge jusqu’à la cloison, alors que sur AF, mon espace vital s’arrêtait au milieu de l’accoudoir central.

Une télécommande sur la face supérieure de l’accoudoir, c’est souvent une mauvaise idée car on l’actionne par mégarde pendant son sommeil, mais ici, elle est protégée par un volet suffisamment profond pour ne pas avoir de problème.

La liste des langues disponibles pour l’IFE. Le chinois est en idéogrammes simplifiés - cela ne se voit pas dans cette liste, car 中文 s’écrit de la même manière en idéogrammes traditionnels.

La fiche de sécurité plastifiée, un peu usée par endroits.

Le casque, après déballage.

Peu après le décollage, une serviette rafraîchissante est distribuée.

La trousse de courtoisie, dans un matériau non tissé, et le contenu de sa jumelle

Arrive le moment de la démonstration de sécurité, et QR fait partie des compagnies aériennes qui jouent la carte de l’humour pour inciter ses PAX à la regarder. Pour des raisons qui m’échappent (lol), ils ont choisi le thème du football, avec ici un vestiaire qui ferait mieux d’être rangé avec le décollage.

L’illustration de la séquence sur les masques à oxygène est une trouvaille. « Si vous avez besoin d’oxygène » à l’arrivée d’un quidam qui m’est inconnu,

… mais pas apparemment d’une foule féminine de tous âges en délire…

… au point de manquer d’oxygène à son approche

En revanche, pour ce fumeur clandestin dans les toilettes…

… c’est carton rouge.

La position à prendre idéalement en cas d’atterrissage d’urgence

… n’est pas idéale en cas de coup franc.

On l'a compris, bien que n'étant pas fan de football, j'ai trouvé amusante cette vidéo, cela m'a donné envie de la regarder (au delà du strict devoir de FRiste), et un critère de qualité pour une démonstration de sécurité : attirer l'attention d'un PAX qui spontanément ne la regarderait pas.
Entre temps, l’éclairage tricolore datant des attentats du 13 novembre est apparu (un peu plus tôt avant d’embarquer, il y avait un éclairage blanc un peu quelconque).

Mood lighting bleu plutôt agréable pendant la période de réduction de l’éclairage au décollage.

J’ai aperçu la Tour Eiffel, mais elle était trop loin pour qu’une photo rende quoi que ce soit. Le tissu urbain n’apparaît ensuite que dans des trouées des nuages.

Très vite, il n’y a plus rien à voir à l’IFE extérieur, et il faut se rabattre sur le véritable IFE. En saison 1 (le premier vol), je n’ai rien compris à la logique de la navigation, ce qui m’a laissé penser que l’offre de films était famélique. En saison 2, j’ai fini par comprendre, sans être ébloui.

Pour ce qui est des jeux, il n’y a pas de navigation : il y en a trois, un point c’est tout. C’est à la limite de l’intégrisme.

A7-AEC a été livré neuf le 30/03/2005 à QR, et sa géovision est assez dépassée, moins par son esthétique que par le fait que c’est un programme fixe qui alterne de manière immuable les différentes manières de présenter l’information.

Il y a quand même quelques variantes possibles, où l’information est assez illisible.

Il serait possible d’envoyer des e-mails ou des SMS, sauf que non.

Heureusement qu’arrive le dîner, que voici avant déballage

Et après. Nous n’avons demandé de vin, mais il y en avait. C’est menu unique, avec une salade de chou rouge, du poulet avec de la polenta et des broccolis, un fromage frais et un gâteau très bourratif. Le pain était servi brûlant, mais le temps qu’on en aie besoin, il est devenu froid et un peu dur extérieurement. Bref, ce n’était pas mauvais, mais pas exaltant.

Je trouve le motif décoratif plutôt réussie ; on la retrouve dans l’étui de carton qui enveloppe les couverts (en métal, d’une forme très passe-partout, mais appréciés en éco par rapport à des couverts en plastique), ainsi que sur le gobelet en plastique.

Deux heures et demie sépare cette photo et la suivante, celle du plateau de petit déjeuner. Soit à tout casser deux heures de sommeil, ou si l’on préfère guère plus de deux heures entre le dîner et le petit-déjeuner. J’aurais préféré dormir jusqu’au début de la descente (environ une heure et demie plus tard), d’autant que ce n’était pas la quantité de nourriture servie plus un café plus un verre d’eau qui allait changer grand-chose. Autant la servir avec le dîner.

Le wrap contenait ceci, et manquait singulièrement de goût. Quant à la pâtisserie de 5x5cm, elle avait requis plus d’ingrédient, mais était tellement petite qu’elle était vite oubliée.

Mood lighting bleu

L’aube va se lever au-dessus du désert arabique

On en était là du vol

Ah tiens, il y avait une fonctionnalité PIP (picture in picture), permettant de conserver la géovision tout en continuant de chercher la logique de la navigation de l’IFE ? C’est toujours ça.

Le soleil se lève (de l’autre côté ; je choisis toujours mon siège de manière à éviter les contre-jours)

Différents éclairages sur les aéro-freins

Le contraste de couleur et de luminosité des quelques très petites agglomérations saoudiennes aperçues lors du début de la descente est tellement faible que mon APN déclare forfait.

Plus bas, l’orientation de la piste (16R) va m’offrir une vue imprenable sur Doha lors de la descente finale (mais en revanche, il n’y aura rien à voir au décollage).

Un hippodrome (ou un circuit pour course de dromadaires ?) le long de la route n°1

En arrière plan de la photo précédente, une agglomération d’habitations basses, sur un plan tiré au cordeau

A la périphérie de la ville nouvelle de Lusail :

Le circuit international de Lusail

A côté, la salle polyvalente de Lusail

L’environnement est très désertique

Des quartiers qui sont encore à l’état de voirie nue

Là, ce sont plutôt des dépôts de matériau de construction

Les bassins artificiels de Lusail

Des tours posées dans un environnement encore très vide

Au premier plan, le Ritz Carlton

Sous l’aile, les deux tours de part et d’autre de Pearl Boulevard

L’une des deux couronnes de l’île artificielle de Pearl Qatar

Le St Regis Doha

La Zone diplomatique (et le centre des affaires) de Doha

L’extrémité du port de Doha

Un A330 QR au roulage

Cet E-175 jordanien est le seul appareil non qatari aperçu jusqu’à l’arrivée au contact.

Une compagnie aérienne régionale que je ne connaissais pas : Al Maha est de droit saoudien, mais comme son logo (vert et non brun) l’indique, c’est une filiale de QR. J’aurai de meilleures vues à l’embarquement du vol suivant.

Un 787 QR

Arrivée au contact à côté d’un A380 d’une propreté impeccable

… jusqu’aux pneus du train d’atterrissage principal !

Débarquement en traversant une partie de la J

Un long couloir, et quasiment tout le monde bifurque vers les transferts

La queue est très longue, et s’allongera derrière nous, pour le contrôle de sûreté.

Malgré les apparences, la queue avance très vite : en moins de dix minutes, c’est une affaire réglée, moins à cause du nombre de postes de contrôle que par le fait qu’il n’est pas demandé de sortir PC, liquides et autres des bagages. Il y a cependant tout la place et le mobilier nécessaire pour remettre en ordre ses affaires.

La suite du voyage sera dans le FR du vol suivant. J’aurais bien aimé vous proposer un bonus qatari, mais tout ce que j’ai à ce sujet dans ce voyage, c’est cette orchidée (Dendrobium Mozah Bint Nasser al-Missned) nommée en l’honneur de l’ex-première dame de l’émirat lors de sa visite au Jardin des Orchidées de Singapour en 2009.

Mais cette fleur est plutôt singapourienne, et je vais donc me rabattre sur Paris dont on parle rarement dans les bonus touristiques.
On parle aussi rarement du parc André Citroën, créé sur une partie des terrains libérés par la fermeture des usines Citroën qui étaient situées le long du quai de Javel à Paris intra-muros.

C’était l’une des premières belles journées de printemps et il n’y avait pas encore beaucoup d’enfants en train de jouer avec les jeux d’eaux entre ces deux serres.

Mais en été, quand il fait chaud, il y a foule de 2 à 8 ans ; cette interdiction n’a jamais été respectée.

Une forme sphérique dépasse de l’autre côté de la grande pelouse

C’est un ballon captif, qui lorsque le vent est faible permet de procurer une vue aérienne de Paris et de sa proche banlieue sud-est.

Comme le veut la législation, ce ballon est immatriculé (F-HOAG), même si son itinéraire se limite à une verticale de 150 mètres.

A l’extrémité du parc côté Seine, la voie du RER-C a été mise en viaduc pour permettre aux piétons d’accéder à la Seine,

… là où est amarrée le bateau qui sert de plateau de télévision de la célèbre émission homonyme.

Air, terre, mer : ce bonus aura rassemblé en un lieu les trois éléments accueillant les voyages à grande distance. Merci de m'avoir lu jusqu'ici !