Avis du vol entre Dubai et Muscat en classe Economique avec Emirates

Bonjour à toutes et tous.
Un nouveau FR typiquemement mogoy : EK en Y sur un CC précédé d'une nuit au salon F.
Alors naturellement, vous devez être lassés de me voir me vautrer dans le lucre à consommer plus que la valeur de mon billet.
C'est pourquoi je change un élément : le salon !
Jusqu'à présent, la débauche innommable a la plupart du temps pris ses quartiers au salon du concourse B voire du A.
Hormis le tout premier péché originel au salon C, dans ce lounge report : http://flight-report.com/en/report-8622.html
Sur ce vol, je n'avais ni testé la carte, ni toute l'offre. Au moins, vous avais-je présenté le salon dans sa disposition.
Les vices allant souvent de pair, l'avidité se joindra à la fainéantise car je ne reporterai dans ce FR que l'usage du salon plutôt que son offre totale.
Donc c'est parti, pour la ripaille. Mandez ribaudes et ménestrels !
L'enregistrement en classe F est désert, c'est bien la première fois. L'autre série de comptoirs à quelques mètres est bien occupée mais des pax absorbent déjà la force de travail sous payée au sourire forcé.
Ni une, ni deux, armé de ma carte d'enregistrement électronique, je zappe le comptoir et vais voir les joyeux glandeurs en face des comptoirs J pour demander une escorte. Comme à mon habitude, j'arrive avant le délai mini de 8 heures imposé par l'aéroport pour accéder au côté airside. Cette fois-ci, l'aimable GO d'EK prendra rapidement sa décision sans plus de questions vaines et ridicules sur les raisons qui me poussent à arriver si tôt. Faire perdre de l'argent à EK, pardi !
Un signe de la main d'un uniforme EK à huit mètres et toutes les difficultés possibles s'évaporent.

Après un PAF et PIF sans aucune attente. J'arrive à un choix cornélien.
Soit je cours au premier salon F (le B en l'occurrence) ou je m'impose cette longue marche pour rejoindre le concourse C….

Comme il me faut me rendre au bureau de poste du concourse C, mon devoir de FRiste a raison de ma fainéantise.

On passe dès lors devant le cimetière des salons qui ont perdu leur raison d'être avec l'ouverture du concourse D.
Tout d'abord LH. Tiens, ils n'ont mm pas abattu leur marque. C'est bien le moins à attendre car cela fait mauvais genre d'être systématiquement fermé aux yeux des pax non informés.

Le très peu regretté (aussi) salon BA qui pèche à l'identique.

Le Marhaba, aka usine à pax privilégiés, doit être tout de mm plus calme sans le trop plein des compagnies aériennes.

GF, mm motif, mm punition.

Toi, tu ne perds rien pour attendre. Une fois que j'aurais acheté mes timbres, tu vas voir Attila déferler !

Pouah ! (ironique, car je n'y suis allé qu'une fois et c'était plus agréable que tous les autres salons J du concourse).

Qui pourrait dire qu'il s'agissait du feu salon AF ?

(ok j'ai zappé KL, mais pouvait-on au moins appeler cela un salon ?).
En revanche Dubai aiport fait son job, plus aucune référence aux salons "estrangeois".
Trop souvent le manque de rigueur sévit. Louons les cieux lorsque ce n'est pas le cas !

Bien, me voilà à l'intérieur. FIDS et racks à journaux. C'est tjrs sans illusion que je cherche ZE.
Mais il y avait le Monde et le Fig.

Oui mais voilà, qui trône donc au milieu des pâles copies destinées aux Trump-voters ?
ZE, par ici la bonne souplette (je tiens à préciser que je n'ai pas vu les Visiteurs 3 et risque pas de le voir de sitôt surtout à DXB ou sur AF !!!).

Parlons peu mais parlons bien, qu'est-ce qu'on va manger ?
Le petit déj ? Soyons sérieux, allons…

Voilà qui est mieux.
Cette photo est à l'usage des bien-voyants qui n'ont jamais expérimenté la perte de lunette quand on est myope comme moi.
Je vous fais un cadeau afin que vous preniez conscience de la discrimination stigmatisante nous affligeant.

Sandwich, non merci.

La carte des desserts est bien maigrelette, où sont les pièces montées, banana splits, j'ai faim, ces amuse-gueules m'ont mis en appétit !

Bref, la vérité, c'est que mon empressement à photographier la carte à la va vite avait une seule raison : montrer à Bernard que moi-aussi je peux me montrer gargantuesque.
La preuve par image que je ratiboise l'offre de balik du salon.
(pour les âmes sensibles ou tout simplement éduquées, j'étais l'unique du pax du salon….^^)

Quelques photos à la dérobée du buffet.

Jus de céléri, fort agréable ma foi.

L'offre de spiritueux en libre service. Certes il n'y a pas de service au bar comme dans les autres salons. Mais la demi douzaine de serveurs étaient trop contents d'avoir quelqu'un à servir. Bref c'était encore plus nabab que dans les autres salons car ils étaient visiblement soulagés d'avoir finalement une utilité sociale.

Pas de Moët en brut à l'horizon mais il sera proposé spontanément après une question sur l'offre.

Les vins blancs ne m'inspirent guère, mais je testerai néanmoins cet Hermitage.

Les desserts sont condensés. Place oblige, le buffet du salon C se montre moins séducteur que sa fratrie.

On y trouve tout de mm les incontournables marqueurs locaux.

Le salad bar est à dosage homéopéathique.

Mais variée.

A l'attaque donc !
En prime je nargue Clément en retour de sa propre outrecuidance.
Mais moi aussi, je fais ds le ZE et le champ en first ! ^^

Docs de voyage. EK affiche tjrs les QF plat en tant qu'EK Plat.

EK salon F en herbes.

La une, très olympique.

Après mes amuse-gueules suisses, un peu de France avec une niçoise et du local.

La salade est correcte sans plus. Le humous bien meilleur.

Dommage que 50% du pain idoine soit sec.

L'entrée sera les garlic prawns.

Malheureusement trop crues sous leur vêtements.

Et pour Katia seulement, accompagnées du poison rouge !

Mais je finirai qd mm car l'assaisonnement est goutu.

Puis vient un autre choix (peu) cornélien. Faire valoir californien ou un Pichon Comtesse 2004 ?

Naturellement le bordeaux triomphera pour accompagner un T-bone des familles.

Bien cuit en revanche, à ma demande.

Pour le plaisir de l'exhaustivité sinon des yeux, les cloches.

L'offre de fromage est décevante. La faute au C…

Trop c'est trop, il est temps de partir rejoindre un vrai salon F avec du vrai fromage qui pue.

Non pas le J !

Mais le F.

Retour en terrain connu.

Où pour la première fois ZE s'offre au pax. Quelle ironie, il m'a fallu faire la longue marche jusqu'au C pour le retrouver au B !

Bref, après une débauche de fromage en arrière plan, je reprends la banoffee pie qui est le seul dessert engageant.
J'avais bien par dévouement tenté la crème caramel, mais ils étaient en rupture *soupir*.

Bref après ripaille, il est temps d'aller digérer.

6 heures de bon sommeil malgré la non-horizontalité du quiet room, et me voilà à la douche.

Fin prêt pour le petit-déj.

Rien de neuf sous le soleil.

Mais les gaufres sont tjrs là.

Où l'on peut comparer la carte du salon B au salon C : mieux fournie assurément mais aussi différente.

Le reste est à l'avenant.

Un jus d'orange frais s'impose.

Malheureusement impossible de se connecter correctement.

Il ne reste plus qu'à se sustenter.

Le croissant est tout à fait correct. Certainement plus que celui proposé en Y à bord.

Pendant la nuit, ZE s'est fait la malle…

Je pars à l'annonce du boarding et me fais alpaguer par un "golfeur" en vadrouille.
Pourquoi refuser ?

Il m'aide donc à traverser la moitié du concourse B, pour rejoindre un bus.
Madre de dios, je pensais qu'avec le concourse C libre, cette infâmie releverait du passé !

Apparemment non. Mais ceux-là ce sont les pax J. Ma carte plat ne me permettra pas de me joindre à eux malgré ma demande.
Du coup il me faut attendre…

Un bus de la dernière chance !

Mais nettement plus confortable que les bétaillères cobus.

Il arrive parfois qu'il pleuve à Dubai.

On est partis pour un tour de DXB à 25 kmh, misère !

Le concourse D.

Et la ferme EK.

Finalement notre B773.

Mais aussi une rareté à DXB un appareil Norwegian.

Retour sur les RR.

Accueil chaleureux puis pitch confortable pour faire oublier le 3/4/3 de front.

Qui dit appareil ancien, dit box aux pieds.

Et écran cra cra. Sauf que là on est sur du Moyen Courrier.

Test Horatius passé avec succès.

Mais on trouve toujours à redire en cherchant bien.

Safety card pour les amateurs.

Vue à l'extérieur.

Ma voisine est japonaise, promesse de civilité et courtoisie, d'autant plus que le siège du milieu restera libre.
A propos de courtoisie, la CC Y viendra me souhaiter la bienvenue avec un bien joli sourire.

Repoussage.

Et 1, 2, 3 coucourses EK.

Sans oublier le D avec deux triple 7 BA en mm temps, c'est rare !

Avec QR en A32X.

Un Mérou au décollage.

Taxiing.

QF et EK à la sauce faune sauvage.

Un point sur la flotte. Tjrs un A345 en vie !

Et du boeing à foison.

Un oiseau pas rare ici bas.

Prêt pour le take-off.

Décollage.

En montée.

Avec au loin les émirats du nord, Sharjah, Ajman, Umm Al Qwain.

Géovision tout d'abord pour ne pas se perdre.

Rapidement le petit-déjeuner classique est servi.

Alors qu'on a déjà passé la frontière.

Le croissant que je teste pour la première fois, a une sale gueule. C'est sec, bref de l'hydrate de carbone sous cellophane.

Le muffin n'est guère mieux avec son trou au milieu pour faire "volume".

Un seul couvert en métal est nécessaire pour le yaourt, qui lui est bienvenu.

Accident industriel avec le jus d'orange qui fuit. Il va falloir appeler la COGEMA pour retraiter tout cela.

Le meilleur comme toujours reste les quartiers de pomme, une note d'équilibre alimentaire après les excès de la veille.

Bientôt on arrive près de MCT.

La banlieue de Muscat ville tentaculaire et polycentrée.

Atterrissage.

Le nouveau midfield terminal qui avance bien.

Pour le futur principal client : WY en MC.

Ou en LC.

Comme toujours à MCT ancienne formule, débarquement au large et avec paxbus.

Mais pas pour tout le monde. Le plus étrange est pourquoi les berlines de luxe sont encore là après le débarquement prioritaire des pax J et F ?

Mais peu importe, un dernier coup d'oeil sur notre appareil. Puis ce sera course en tête pour acheter le visa et passer la PAF.

Merci de m'avoir lu.