Bonjour à tous !
Je vous retrouve pour ce FR de retour à Paris, après deux jours à profiter de Dublin et boire de la Guinness !

Après un vol aller victime d'un changement d'avion de dernière minute, et pour lequel je me suis porté volontaire avec ma copine pour partir sur le premier vol le lendemain, le vol du jour sera probablement moins mouvementé.
Rappel du routing mis à jour :
- CDG - DUB, AF 1016, Avro RJ85, Éco (par ici)
- DUB - CDG, AF 1817, Avro RJ85, Éco (c'est ici)
L'enregistrement la veille indique que la Business est bien vide (et le restera jusqu'à l'arrivée) :

Pour aller à l'aéroport de Dublin, le plus simple est de prendre le bus 747 qui propose l'aller-retour en moins de 20 minutes pour la modique somme de 10€. Ça tombe bien, il s'arrête en plus à 3 minutes de l'appartement du pote qui m'héberge, non loin du Samuel Beckett Bridge, un pont remarquable pour sa forme de harpe :

Celui-là arrive tout droit de l'aéroport :

Et 5 minutes plus tard, notre bus arrive à son tour. L'étage est quasiment vide, allons-y !


Après un trajet sans encombre, nous parvenons au terminal 1 de Dublin. Visuellement il est … moche :

Et en plus en travaux.

Notre vol est indiqué à l'heure sur le FIDS.

L'aérogare est moins horrible de l'intérieur que ce que l'on peut supposer en arrivant :

Beaucoup de pub pour RYR, le maitre des lieux, forcément.

Direction la sécurité : l'accès prioritaire est un peu caché, mais permet de couper les files normales (ceci dit, un dimanche après-midi, il n'y avait pas beaucoup de monde).

Le salon DAA est caché juste après le PIF, il faut se diriger vers un ascenseur discret. L'accueil est aimable, l'agente nous décrit rapidement le salon et nous nous installons.


Le salon est lumineux mais aveugle, impossible de voir les pistes, seul le toit de l'aéroport s'offre en partie à nos yeux.
Direction le buffet pour se remplir l'estomac.

L'offre liquide est sans surprise.


Il y a quand même quelques alcools forts disponibles.

Les éléments comestibles ne vendent pas beaucoup plus de rêve.


Je tente de me servir un chocolat chaud à la machine, pas de chance, celle-ci se met à fuir de partout ! Un employé arrivera rapidement en entendant le bruit d'agonie qu'elle produit, et m'invite à aller me servir dans l'autre moitié du salon, identique, pendant qu'il répare la machine.
Ma sélection personnelle est bien maigre (j'avais en plus déjà mangé ma salade de fruits industrielle) :

Avant de partir vers la porte, passage rapide aux toilettes qui sont dans un état, hmmm, comment dire :

L'heure d'embarquement est arrivée, et nous quittons donc le salon pour rejoindre la porte.

Bien mal nous en a pris, l'avion n'est en fait pas encore arrivé, et de plus la zone d'embarquement est située à l'écart du reste du terminal et bloquée par des portes empêchant de revenir au duty-free. Pourquoi, je ne sais pas, mais une fois ces portes passées, on arrive au bon endroit :

Et là, le drame. Voici l'endroit prévu pour patienter (mieux vaut ne pas venir trop tôt !) :


Mes petites tentatives de spotting sont peu fructueuses, mais je vois notre avion arriver au bout de 5 minutes d'attente.




À ce moment-là, le personnel s'activera pour préparer les files et donner les étiquettes "bagage cabine" à tous les sacs trop gros, les valises à roulettes, etc. qui ne tiennent pas dans les petits coffres de l'Avro.
L'embarquement est lancé avec 15-20 minutes de retard, mais les priorités sont bien respectées.

Arrivée dans cette cabine 3-3 toujours si petite et particulière.

C'est serré, mais le pitch est meilleur que lors de l'aller au rang 5. En effet, cette rangée peut servir de rangée business selon le remplissage !

Mais propre.

Tout est calme autour de l'avion. Étant tout à l'avant de la cabine, je peux à peu près voir par le hublot, malgré l'emplacement des réacteurs (à l'aller, juste 2 rangées plus en arrière, c'était impossible !).

Un concurrent passe au loin :

Pushback un peu en retard, après les habituelles consignes pré-enregistrées par Cityjet (bande audio avec PNC peu concentrés sur leurs démos).

Ça roule pas mal.

Alignement et …

Décollage !



En montant, nous avons une magnifique vue :


Il y a tellement de soleil que je décide de fermer mon cache-hublot et qui, sur l'Avro, est en 2 parties. Celle du bas veut bien se relever, mais celle du haut refuse définitivement de bouger, même en tirant de toutes mes forces. Il faut donc ruser.

Plus tard l'équipage passe distribuer la collation. Il s'agit ici d'un muffin, gros et plutôt à mon goût (ma copine n'a pas vraiment apprécié en revanche : qui donc a raison ?).

Le vol se poursuit au-dessus des nuages paisiblement, puis l'arrivée sur Paris se rapproche.



Atterrissage :


Notre bus nous attend déjà sagement pour aller du tarmac du 2G au terminal 2E.

Le débarquement se fait dès que les sacs cabines ayant été mis en soute sont disponibles, et le trajet en bus durera 5 minutes.
C'est ensuite que le retour en France se fait durement ressentir : l'attente à la PAF… Au moment où nous arrivons, un énorme troupeau de PAX se dirige vers Parafe. Connaissant la lenteur des machines, c'est un coup à attendre longtemps que tout le monde soit passé par l'un des 3 kiosques.. Nous tentons donc notre chance avec l'accès n°1 :

Mauvaise idée, il n'y a qu'un seul guichet prioritaire ouvert, et en 5 minutes nous n'aurons pas bougé d'un centimètre !! À côté c'est encore pire : il y a au moins 5 fois plus de monde et … toujours un seul guichet d'ouvert aussi.

Sérieusement ?
Entretemps l'engorgement côté Parafe commence à se résorber, et nous retraversons donc le Hall pour utiliser les portiques automatique… Heureusement, en tout, il n'aura fallu que 15 minutes pour passer, mais le nombre de policiers qui travaillent aux guichets est vraiment scandaleux, quelle image de la France…
Le trajet s'achève comme souvent avec un RER, mais direct !

À bientôt pour un ORY-SXB, à la veille de la fermeture de la ligne :(
Merci pour ce FR,
La collation n'est pas suffisante tout de même vu la durée du vol, même si les muffins passent bien pour un vol d'après-midi.
Pas eu envie de tenter l'upgrade à 89€?
Bien joué d'avoir choisi le rang 5 pour bénéficier d'un pitch correct.
Concernant CDG, les contrôles sont une vraie loterie, soit il n'y a personnes, soit c'est ultra blindé^^
Mais ça joue certainement sur l'image de départ véhiculée aux touristes.
A bientôt
Bonjour Benoit,
Après un brunch irlandais à midi, je ne voyais aucun intérêt à payer 90€ pour être en business dans un Avro ^^ De mon côté j'ai vraiment trouvé le muffin suffisant pour un vol vers 15h.
Oui effectivement CDG c'est quitte ou double... mais quand même trop souvent double !
A bientôt :-)
Merci ;)
Merci pour ce FR.
L'offre solide au salon est vraiment pauvre et ne donne pas du tout envie.
En effet, il ne fallait pas être affamé en arrivant au salon de Dublin...
Merci pour ce FR. Belle cabine je trouve et pitch plus que pas mal pour un vol européen. Beau spotting à DUB.
Vous avez été dur quand même sur la note fluidité de CDG!
A bientôt.
Merci pour le commentaire, mais la PAF de CDG a été (comme souvent) vraiment scandaleuse !
À bientôt !