Avis du vol entre Toulouse et Paris en classe Economique avec Air France

Bonjour à tous,
Une petite quinzaine de jours s’est écoulée depuis ma rencontre avec la Girafe-Libellule du Hall D. L’heure du retour a sonné.
Liens vers les précédentes étapes :
Etape 1 : [TNR-CDG : Air France Premium Economy ]
Etape 2 : [CDG-TLS : Air France Economy ]
Lever bien avant les aurores, route, remise de la voiture, passage au service des douanes pour valider des imprimés de détaxe. Un petit sprint matinal comme je ne les aime guère et me voilà fin prêt pour effectuer les formalités pré-vol.

Le niveau « arrivées » est un désert humide.

L’enregistrement s’effectue au Hall C pour AF et Hop !

Contrairement à mes précédentes expériences, au lendemain du jour de l’An, ce n’est pas la foule en ce jeudi de février : pas de rush des retours ; l’étalement des vacances scolaires doit y être pour quelque chose.
N’ayant pu imprimer mes BP lors de l’enregistrement en ligne, je pianote sur la borne automatique qui se sent obligée de me délivrer les étiquettes bagages. J’ai horreur de cela.

Puis direction le pôle Sky Priority pour déposer les bagages. Accueil très sympathique. Je reçois même des félicitations pour la qualité du collage des étiquettes bagages….

Fidèle à mes habitudes, je décide de rejoindre le PIF du Hall B.

Même au bar, la clientèle ne se bouscule pas.

Des points internet payants ; il paraît toutefois qu’il existe un wifi gratuit dans l’aéroport.

J’avais conclu mon précédent FR par « a tribute to Dr Douste », je commence celui-ci par « a tribute to Icare. »

Passons à des objets plus avgeeks.

Avec quelle compagnie vais-je passer une très longue journée ?

Je poursuis donc mon chemin.

A l’instar de la zone d’enregistrement, l’accès au PIF n’est pas bondé.

Je n’en utilise pas moins la piste des « privilégiés »…. « Pourvu que ça doure… » comme aurait dit la vieille Letizia.
Pas d’attente, mais un zèle rarement vu des PIFmen. Des chaussures qui n’ont jamais sonné sonnent, la sonnerie continue, votre serviteur pieds nus, palpation, puis vérification de je ne sais quoi (des traces d’explosifs ?) à l’aide d’une sorte de chiffonnette, dont la récolte est analysée. Certes, je n’ai pas pris la peine de me raser et mon physique méditerranéen….

Après de longues minutes d’une inspection au final Premium (faut tout de même pas exagérer, mais on se sent tout con surtout quand on est mal réveillé), je suis libéré. (Je vous fais grâce des autres épithètes gaulliennes.) Et airside.

Je me dirige vers la Croix du Sud (le salon, pas celle que je vois le soir depuis mon jardin.)

L’éléphant n’a pas trouvé preneur depuis le 28 août.

Même quand son équipe fétiche connaît des moments difficiles, défaite à la maison contre Montpellier le précédent dimanche, le supporter reste fidèle.
Ce qui ne signifie pas acheter les produits aux couleurs du ST, bien trop onéreux à mon sens.

Nous y voilà.
Le salon est totalement bondé. Il est difficile de trouver une place et l’arrivée de viennoiseries dont les responsables du salon ont du mal à assurer l’approvisionnement déclenche des réflexes grégaires.
Voici ma sélection, acquise de haute lutte.

Latécoère survole la Ville rose.

Une vue réalisée après le départ de la foule.

A mon tour, je quitte les lieux. Les incontournables de la zone airside.

Les petits font encore dodo.

L’embarquement commence à l’heure prévue.

L’étrange configuration des lieux conduit les pax à se mettre à la queue leu leu.

Le statut SP permet d’avaler la concurrence et d’embarquer rapidement… Toujours cette angoisse du rangement du bagage à main… et de ne plus trouver de presse.

La cabine est plaisante à regarder.

Les rangées avant n’étant pas totalement occupées, mes bagages à main sont aisément rangés.
Mon siège.

L’embarquement se poursuit lentement mais sûrement.

Un voisin dans la nuit.

Le pas(trocle.)

Planches à repasser en enfilade.
Personne ne viendra occuper le siège central de ma rangée.

Têtière.

Consignes.

Les voisins sont à l’honneur. On note l’absence dans la rubrique « y aller » de tout avertissement concernant le service COI.

« In the unlikely event of an emergency. »

Plafonnier.

Nous commençons notre roulage, à l’heure. Ambiance tristounette de matin blême et pluvieux.

Nous nous acheminons vers la 32.

« Airbus Delevery Centre » visité par Alcam la veille à l’occasion de la livraison du premier A-350 à SQ.

Campagne toulousaine.

Etalement urbain.

La clarté est plus vive au-dessus des nuages.

Le service est effectué à un rythme tranquille. Mon voisin, un Chinois, demande un jus de fruit. Indisponible lui répond-on. AF ne propose plus que de l’eau, du café, du thé, du cappuccino ou du chocolat.
Beckett attendaient Godot, le pax AF, lui, attend BoB…

La viennoiserie du matin a disparu. « Ce temps n’est plus Juniac… »
La Mère Poulard n’a pas résisté aux 30 grammes de Georges Laporte, pâtissier (industriel plutôt.)

Au fond, le voyageur occasionnel que je suis sur les lignes intérieures françaises est aux premières loges pour constater les dégradations du service.
La cabine est calme. Je remarque que les adeptes de la presse papier sont beaucoup plus nombreux que les sectateurs de la tablette.

La couverture nuageuse nous accompagne.

Le sol réapparaît alors que la descente a débuté depuis longtemps.

« Mon chien, une île et moi. »

« Monseigneur, touchez cette Beauce. »

Habitat groupé et openfield.

Territoire sous haute tension (ne chercher aucune allusion à l’actualité.)

La météo est plus clémente qu’à Toulouse.

Roissy, nous voici !

Toucher, freinage un peu sec et long roulage.
Les nombreuses photos que je réalise suscitent, de la part du passager assis derrière moi, des sarcasmes, mais dits à voix suffisamment basse pour que je ne puisse pas vraiment relever. Cette belle âme se préoccupait de ma santé mentale…

Les numéros gagnants du loto de la veille.

Où que l’on soit, certains tapent l’incruste.

Teasing.

Tour, Camembert et SQueue.

Extrêmes.

Jadis.

Hello Cobra !

L’un des A32X quittant ou arrivant au 2F.

Cousins germains ou rivaux ? Compagnies ou aéronefs ?

Notre futur voisin.

Dernier virage.

Débarquement rapide. Au revoir bel oiseau.

La visite s’annonce courte même si nous arrivons un peu en avance.

A droite toute ! (ce n’est toujours pas un message politique.)

Le FIDS m’apprend que mon avion pour TNR m’attend en porte M44. Bonne nouvelle.
La balade le long des couloirs de CDG commence.
En chemin, je repère cet A-350 VN.

AF.

Dernier virage avant le bus qui va me conduire au 2E M.

Dépêchez-vous ! Le bus va partir ! Là il n’y a personne, mais en cas d’affluence je n’ai pas remarqué de procédure particulière pour les passagers éligibles à l’Accès N°1.

Je m’exécute. Mais je prends aussi le temps de faire un nouveau cliché de l’A-350 VN. Le soleil met en valeur sa livrée.

Le bus n’est que modérément rempli. Cela permet à chacun de s’asseoir avec ses bagages à main.

Je descendrai au prochain arrêt.

Je sais d’ores et déjà que le vol vers TNR s’effectuera en A-340. Est-ce celui-ci ?

Arrivée au Terminal 2E M. A droite, à l’arrière-plan, des agents DL interceptent les pax à destination des Etats-Unis.

Le PIF du 2e M que je n’ai pas besoin de repasser. TLS doit être considéré comme une station plus sûre que TNR.

La galerie marchande de ce terminal propose une vision très orientée de la France.

Cette échoppe ne propose pas d’Ariary. Logique puisqu’ils ne peuvent quitter le pays.

J’attendrai un peu pour les fruits de mer et le caviar. N’est-ce pas la norme à destination de TNR ? ;=)

Je fais un tour du côté des vins et alcools pour constater qu’il vaut mieux faire provision dans son hyper favori et fourrer le tout dans la valise.
Pour les journaux, on verra ce que nous réserve le salon.

Je retrouve une collègue de travail devant le salon AF où je l’invite à m’accompagner.
Ici s’achève la première étape du (dernier ?) retour vers TNR, au moins au départ de Paris.

Merci de votre lecture et à bientôt !