Bonjour et bienvenue dans la suite de mon voyage vers Singapour !
Petit rappel de mon voyage à Singapour :
-> Bordeaux-Istanbul : http://flight-report.com/fr/report-13369.html
-> Istanbul-Singapour : vous y êtes ^.^
-> Singapour-Istanbul : non-reporté
-> Istanbul-Bordeaux : bientôt.
Je vous ai laissés à la sortie du vol Bordeaux-Istanbul. J'ai passé la totalité du temps d'escale sur un banc à faire charger mon portable et mon ordinateur. J'avais d'ailleurs choisi un endroit assez calme du terminal international, dans une salle d'embarquement non-utilisée et où quelques passagers en transit venaient s'asseoir.
A minuit 10 heure locale, je me rends à la porte d'embarquement, et dois donc traverser la totalité du terminal, ce qui me prendra dix bonnes minutes. La porte pour le vol de ce soir est au rez-de-chaussée, ce qui implique que nous aurons droit au paxbus pour rejoindre notre destrier.


L'embarquement est appelé à 00h30, avec quelques minutes de retard. Les priorités sont plus ou moins respectées, et nous sommes guidés vers les célèbres Cobus 3000. Nous traversons la moitié de l'aéroport pour rejoindre une aire de stationnement juste devant le hangar de maintenance TK.
L'avion de ce soir est un Airbus A330-300 immatriculé TC-JOA, baptisé Pamukkale, et livré neuf à TK en Mars 2014 (il avait donc un peu plus d'un an).


Juste à côté de nous, un Boeing 777-300ER de TK se prépare pour son prochain voyage.

Et derrière nous, un autre Airbus A330-300 vient de repousser.

La section Business vue depuis la passerelle.

Les PNCs sont à la porte avec le chef cuisinier, qui office normalement en cabine Business. L'accueil est souriant et chaleureux. A noter qu'un paillasson était posé à l'entrée de l'avion.
Je me rends à mon siège, situé dans la première cabine Economy qui est juste derrière la classe Business. Le pas est très convenable.

L'embarquement se termine, mais nous ne bougeons pas pour autant. Les consignes de sécurité sont diffusées mais nous ne faisons aucun mouvement, alors que l'heure de décollage approche lentement. J'en profite alors pour faire la connaissance de ma voisine, Antonetta, une Australienne venant de Londres et rentrant chez elle à Melbourne. Nous nous inquiétons du retard. Finalement, à 01h40 (soit 20 minutes après l'horaire de décollage prévu), le Cap'tain prend la parole et nous annonce que nous n'avons pas assez de carburant dans les réservoirs, qu'un camion devrait arriver d'ici quelques minutes, et que nous devrions partir après, le tout sans nous donner d'estimation de temps.
Les PNCs gagnent du temps et distribuent des bouteilles d'eau et des oshiboris. Certes, on est pas en Business ni en First, mais un oshibori est toujours apprécié. ^.^

Les "Turkish delicacies" suivent peu après.

Une vue de dehors avec le hangar de maintenance.

L'IFE est débloqué, et nous annonce un temps de vol magistral :

A 02h00, le plein n'est toujours pas terminé. Les PNCs distribuent les trousses de confort, fournies par Chopard.

Un coup d'oeil au contenu : pantoufles, chaussettes anti-dérapantes, boules quies, baume à lèvres, masque pour les yeux, dentifrice et brosse à dents.

Finalement, à 02h15, on repousse, et on roule pour la piste en service. Etant donné le peu de trafic à cette heure là, nous nous alignons sans s'arrêter. Les moteurs de General Electic sont lâchés, et nous décollons à 02h30.
Nous survolons Istanbul, magnifique à cette heure de la nuit.

La cabine est rallumée pour le service du dîner. Ce service pourrait être raccourci en ne proposant qu'une collation, étant donné l'heure tardive du départ. Les menus sont distribués.



Les plateaux sont servis environ une heure après le décollage (il est alors presque 2h30 du matin à l'heure française). Tout a du goût sauf la salade : quelconque, assez fade et sans intérêt.


Le logo TK nous illumine de son halo rouge.

Alors que le service se termine, je relève le cache-hublot pour prendre quelques photos du lever du jour.


Je somnole pendant quatre heures. Le siège est plutôt confortable, et des coussins assouplissent le siège. Les couvertures distribuées par les PNCs sont les bienvenues : il fera assez froid pendant le vol.
Après avoir regardé quelques films, je vais faire un tour aux commodités dont la propreté est convenable.


Je passe le temps en regardant encore d'autres films. L'IFE de TK est très bien fourni, tant en musique qu'en films et séries. Les sous-titres en Français manquent toutefois (même si beaucoup de films étaient proposés en Français, je préfère toujours regarder un films en version originale et sous-titrée).
Deux heures avant l'arrivée, les petits-déjeuners sont servis. Encore une fois, tout a du goût (TK me surprend).

Quelques images du ciel sud-asiatique. Le soleil ne tarde pas à faiblir.


Nous commençons la descente au-dessus de la Malaisie. Comme nous sommes partis en retard, nous avons manqué notre slot, et nous devons faire des cercles en attendant que le contrôle aérien nous donne une place. Le ciel se couvre, et nous passons à travers trois couches nuageuses.
Air to air manqué avec ce Boeing 777 de Singapore Airlines :

L'IFE nous indique que nous nous rapprochons de Changi.





Nous apercevons enfin la terre singapourienne.

Nous touchons le sol à 18h40 heure locale, soit avec 1h15 de retard.

Un DC-10-30F dans la zone cargo.

Un A330-200 de China Eastern Airlines repousse pour son retour à Shanghai Pudong.

Nous passons devant quelques aéronefs de Singapore Airlines.

Si quelqu'un a des doutes sur l'endroit où nous sommes :

Nous sommes précédés par un Boeing 787-8 d'Air India, a/k/a les destructeurs d'avions neufs (à ce qu'il paraît).

Nous nous garons au Terminal 1 et débarquons. L'immigration est passée très rapidement, en à peine une ou deux minutes. Changi reste imbattable sur ce point.
Toutefois, l'histoire ne peut pas bien se terminer, sinon ce ne serait pas une bonne histoire. Je rejoins le tapis roulant pour récupérer ma valise. Le tapis est déjà en marche lorsque j'arrive. Les passagers récupèrent leurs bagages, mais aucun signe du mien. Après 20 minutes, je regarde l'écran, qui indique "Last baggage delivered". C'est avec tristesse que je réalise que ma valise n'arrivera pas, sûrement encore dans les entrailles d'Istanbul Atatürk.
Je vais donc au bureau des réclamations remplir un formulaire de perte. L'agente, très rassurante, vérifie que je remplisse le formulaire et passe quelques coups de téléphone. Et là, elle raccroche et me dit : "Sir, there must have been a mistake, your baggage is here". MIRACLE ! Je la remercie et cours au tapis roulant. Ma valise se trouvait parmi celles du vol qui devait suivre sur ce même tapis, un vol d'Air Asia en provenance de Malaisie. L'histoire ne se termine donc pas si mal, finalement ! ^.^
Au final, je sortirai de Changi à 19h25, environ deux heures après l'heure théorique d'atterrissage.
C'est sur cette petit histoire que se termine le voyage aller vers Singapour ! Je vous remercie de m'avoir lu, et j'espère vous retrouver prochainement pour la fin de ce voyage ! ^.^
Merci pour ce FR,
Joli produit economy de la part de TK, les tarifs pour l'Asie sont souvent intéressants, c'est une compagnie à essayer !
Catering appétissant, trousse de confort... tout y est !
Dommage cependant pour la ponctualité
A bientôt pour la suite
Bonjour et merci pour votre commentaire !
En effet, une compagnie à essayer : un très bon produit Y, et des tarifs avantageux. J'ai été agréablement surpris par TK. AF/KLM/LH/BA devraient fortement s'en inspirer.
La ponctualité n'a pas été au rendez-vous pour ces deux premiers vols, malheureusement. Toutefois, si pour le premier vols la ponctualité importait peu, ici elle a été plutôt gênante : mes amis ont dû m'attendre pendant deux heures, ce qui aurait pu être largement évité.
A bientôt ! ^.^
Merci pour ce bon FR. Belle cabine et catering pas mal.
A bientôt.