Avis du vol entre Paris et Nice en classe Economique avec Air France

Allez zou, suite de mon routing de malade direction Nice.
Il aurait été sympa de faire le vol en Antonov 74 pour concurrencer Lucky Luke, de passer par un salon digne de ce nom pour aller manger de la chiffonnade chère au Jacks, le faire en business où le champagne coule à flot, mais j'ai pris l'option de le faire sur La Navette d'Air France. En même temps, il n'y avait pas beaucoup d'alternatives.
Alors à défaut d'avoir un FR original je vais essayer de l'écrire au second degré.
L'expédition commence donc en montant les escalators depuis le hall d'arrivée. Le Nirvana se trouve en haut.

En lieu et place de Nirvana, c'est plutôt la Bérézina, c'est le Hall 1 qui s'offre à moi :

Un blockbuster américain confirme que le vol de Nice est à l'heure :

Rendons nous donc au Concourse F pour prendre mon vol. Euh non, Hall 2 plutôt :

Space shuttle c'est bien par là. Bon, je l'avoue, on laisse le "space" de côté et on garde "shuttle" en français :

Mon Tupolev 321 est bien là :

Aux côtés d'un Antonov 320 :

(Vous ferez les corrections d'usage vous même, j'ai décidé d'apporter de l'exotisme dans ce FR d'une banalité affligeante ^^).
Direction le Royal Orchid lounge, mais pour ça, il faut prendre l'escalier, l'ascenseur est momentanément indisponible. Pas de porteur pour nos bagages. Incroyable.

L'accueil est très cordial, l'agente est vraiment sympathique. Elle se propose de nous faire visiter le salon et nous décline l'offre de massages disponibles. (la vérité est dans la première phrase)
Le salon est juste superbe, à l'image de la vue :

Je suis bluffé par tant d'opulence mais dans un luxe feutré. C'est tout juste magnifique. D'ailleurs voici le repas préparé par les cuisines du Peninsula :

(ma description est un poil exagérée)
Notre chauffeur privé viendra nous chercher pour nous emmener en Bentley au pied de notre Airbus 321, totalement privatisé pour notre vol : (la vérité est plus proche d'un embarquement dans la cohue par un jet bridge)

A défaut de siège de première classe, je m'offre un pitch de première classe :

Comme nous sommes en issue de secours, voici le siège du PNC et sa lampe torche :

La safety card est en papyrus brodé main par un bourricot du Paraguay, une merveille :

Tiens, le commandant prend la parole :

Non, ce n'est pas lui, c'est un appel "Très chers PNC, je vous serai absolument gré de bien vouloir armer les toboggans pour une éventuelle évacuation" :

La poignée d'armement est en or massif.
Tiens, un Hawker HS 748 à notre droite :

Le commandant nous demande quand nous souhaitons décoller et si nous souhaitons toujours aller à Nice, le temps n'étant pas très beau là bas. Maman souhaite voir la mer sous la pluie, nous donnons le feu vert pour le décollage :

Ce sera champagne brut noir et sticks de caviar osciètre pour le dîner :

Les verres sont en cristal de baccarat et la serviette en lin.
Dehors il fait beau (nous avions demandé au commandant de ne prendre qu'une route ensoleillée !)

Cette porte est d'une beauté sans nom. Elle me fascinera pendant tout le vol et me tiendra une compagnie absolument délicieuse :

Comme prévu et demandé, nous atterrissons sous la pluie à Nice :

Quelques avions d'autres fortunés nous tiendront compagnie au parking VIP :

Nous serons récupérés en Rolls Royce et nos valises Louis Vuiton nous suivront en Mercedes classe S.
(Pour ceux qui n'auraient peut être pas compris, tout le report est vraiment à prendre au second degré)