Bonjour à tous,
L'intérêt suscité par le FR récemment publié sur un vol LHR-JFK en B787-9 de VIRGIN ATLANTIC m'a encouragé à relater ici-même le tronçon retour de cet A/R express à New York effectué en juin 2015, en dépit du fait que le type d'appareil et la compagnie soient moins glamour qu'à l'aller^^.
Un jour et quelques heures après être arrivé aux USA, il est déjà temps de reprendre le chemin de Kennedy, en Airtrain comme il se doit afin d'éviter les embouteillages. Nous sommes en milieu d'après-midi et traverser le Queens en taxi en venant de Manhattan est souvent un enfer. S'il y a des taux de noshows élevés au départ de JFK, c'est souvent pour cette raison.
C'est donc avec satisfaction de j'arrive à Kennedy à 17h pour un départ prévu à 18h20.
Un peu plus tard, me voici airside où j'aperçois mon avion du jour au bout de la jetée. C'est ce B757-200, équipé de winglets, aux pleines couleurs d'AER LINGUS. Immatriculation EI-LBS. Age à cette date : 17 ans.
Je me rends ce soir à Shannon. Heureuse coincidence entre une visite professionnelle à New York le mercredi matin et un séminaire dans le sud-ouest irlandais (Kerry County) à partir du jeudi. Vu le timing, pas trop le temps de faire le tour de la planète pour aller de l'un à l'autre. Aussi, je me réjouis de pouvoir voler en B757 EI pour la première fois, car ce type d'avion est plutôt atypique dans la flotte d'AER LINGUS. On y reviendra plus loin.
Ma carte d'embarquement a été éditée dans la matinée dans les bureaux où je me trouvais à Manhattan. Elle indique une fermeture des portes 45 minutes avant le départ. Ne nous affolons pas, ce n'est pas easyjet quand même…
AER LINGUS opère au T5, l'ancien mythique terminal de TWA, aujourd'hui dédié à jetblue et à ses partenaires. Cette aérogare n'est plus habilitée à traiter les vols nécessitant des contrôles d'immgration. Comme chacun sait, ceux-ci sont inexistants au départ des Etats-Unis donc pas de débat dans ce sens, on se rend directement en salle d'embarquement comme pour n'importe quel autre vol, qu'il soit domestique ou international. La raison pour laquelle AER LINGUS peut se payer le luxe d'opérer au T5, c'est qu'à l'arrivée de Dublin et de Shannon, ses passagers sont déjà pré-clearés par l'immigration américaine, puisque les formalités sont effectuées aux deux aéroports irlandais. Un confort très appréciable, qui permet des correspondances domestiques accélérées à JFK, ce dont EI ne se prive pas puisqu'elle a passé un accord de code share majeur avec B6 (jetblue) pour cela. Ce montage astucieux survivra-t-il aux exigences de ONE WORLD et donc d'AMERICAN une fois l'acquisition d'AER LINGUS par BRITISH AIRWAYS achevée ?
L'embarquement a commencé. Séparation Y/J comme il se doit, avec tapis vert pour la business.
Devant moi, dans le jetbridge, une bande de joyeux drilles passablement éméchés, sympa mais bruyants et pas vraiment discrets dans leurs faits et gestes. Je les avais repérés en salle d'embarquement en train de se charger copieusement à la bière au bar. Par chance pour moi, car il va falloir songer à dormir un peu pendant ce vol, ils fileront vers le fond de la cabine et je ne les entendrai plus.
Je découvre de plus près ce B757 AER LINGUS au sujet duquel voici quelques explications : ayant opté pour l'A330 en ce qui concerne sa flotte long-courrier (en Irlande, long-courrier est synonyme de transatlantique nord) la compagnie au trèfle s'est vite rendue compte que son marché ne lui permettait pas toujours de remplir des avions de 300 sièges. Et surtout, cela l'obligeait à se limiter à quelques lignes majeures, comme Dublin-New York ou Dublin-Washnigton, sans possibilité de beaucoup se développer. Elle a donc décidé en 2014 de se doter de trois narrow-bodies afin d'exploiter des lignes plus fines, à savoir SNN-JFK, SNN-BOS et DUB-YYZ.
Mais dans le monde impitoyable de l'aérien, on n'est pas toujours mieux servi que par soi-même. Dans une logique économique tout à fait compréhensible, AER LINGUS n'a pas pour autant monté un secteur B757 de toutes pièces, ce qui aurait alourdi sensiblement ses coûts fixes. Et surtout, elle aurait inéluctablement été entraînée dans l'un des jeux les plus pervers que les syndicats de pilotes ont pour habitude de pratiquer : la promotion à l'ancienneté, à partir de listes de séniorité bien ficelées, entraînant -notamment dès lors qu'un nouvel appareil entre en service- des qualifs machine en cascade qui plombent les finances des dirigeants naifs quand ils se laissent prendre au jeu. La solution a un nom : sous-traitance ! Et c'est comme ça que les B757 d'AER LINGUS sont en fait des B757 AIR CONTRACTORS, les bien nommés, qui se sont occupés de tout sans avoir à demander la permission à maman.
Le vol est très chargé. Je rejoins péniblement mon siège (16A) en cabine centrale. La photo parle d'elle-même : le peu d'espace disponible se passe de commentaires.
Je m'apprête à passer un peu plus de six heures boudiné dans cet espace confiné, en jouant des coudes et des genoux avec un illustre inconnu, assis au 16B, pas spécialement grand mais dont la position des jambes révèle ô combien le pitch de cette cabine est peu généreux.
Quelques minutes plus tard, c'est le miracle : mon éphémère voisin, qui n'en pensait sûrement pas moins, se lève et part vers l'avant de l'avion. Je ne le reverrai plus de tout le vol. Il a visiblement trouvé un siège moins inconfortable et il ne s'est pas fait prier pour l'occuper. Du coup, ce qui doit être à présent le seul siège vacant dans tout l'avion devient… celui à côté de moi !
Quel chanceux ce Lucky Luke! Le fameux best travel companion ever : ce siège vide juste à côté…
Dès lors, toute la cabine me semble tout à coup plus confortable… Comme quoi tout ceci est très subjectif.
Une chose est certaine : tous les équipements sont neufs et ont été choisis à dessein par AER LINGUS quand cette compagnie a décidé de mettre trois B757 en ligne en les confiant à AIR CONTRACTORS, qui ne possédait d'ailleurs pas de B757 pax auparavant, et pour cause c'était jusqu'alors une compagnie cargo ! La customisation des cabines de ces trois appareils précédemment exploités par FINNAIR s'est donc faite from scratch, dans ce cadre.
IFE dernier cri par voie de conséquence, donc polyglotte et même francophone !
La vie est belle : l'IFE a l'air de fonctionner, les ivorognes sont bien plus loin derrière, mon voisin du siège du milieu s'est miraculeusement volatilisé, et pour couronner le tout, nous quittons le parking avec 5mn d'avance, à 18h15 locales, soit 23h15 heure irlandaise, nous permettant même de brûler la politesse à l'A330 AER LINGUS programmé à la même heure vers Dublin.
Roulage d'une vingtaine de minutes environ, plutôt court pour Kennedy à cette heure-ci. Le grand bal du soir des départs vers l'Europe a déjà commencé avec Swiss et Austrian devant nous.
C'est à notre tour !
Un décollage de JFK, c'est toujours un grand spectacle !
Vu d'en haut, on prend la mesure de l'importance prise par DELTA au Terminal 4 de JFK depuis le début des travaux des T2 et T3. Cela oblige inexorablement les compagnies historiques de cette aérogare à se pousser sur les côtés pour faire de la place à DL…
En contrebas, le terminal 5 d'où nous sommes partis.
En route vers l'Irlande.
Il y a comme il se doit un magazine de bord…
… qui indique à ceux qui ont pour habitude de picoler avant et pendant le vol qu'on les a à l'oeil.
Catalogue de ventes à bord. J'avoue ne pas l'avoir ouvert.
Consigne de sécurité,
co-logotée comme il se doit avec les noms des deux opérateurs, le virtuel et l'officiel.
Jusque là, tout va bien. Mais un document m'inquiète un peu plus dans la pochette du siège, c'est ce catalogue BOB…
Ah, non, je me rassure, c'est pour les vols intra-européeens. Bizarre, les B757 EI n'en font jamais, ils sont dédiés exclusivments aux transatlantiques…
Aie aie aie, mais non, ça marche aussi vers les USA, bien que les B757 EI n'aillent jamais à SFO, ni à MCO. AER LINGUS serait donc comme ICELANDAIR, une compagnie long-courrier BOB ?
Je n'y comprends rien. Mon billet aller simple a coûté 600€ à mon entreprise (achat à J-10), je suis ratatiné dans un avion petit format et en plus je vais devoir payer pour manger ?…
… et pour boire ?
Passe encore le grignotage, ça fait désormais partie du décor, mais du BOB y compris pour le repas, j'hallucine. Comme il n'y a eu aucune annonce du PNC sur le déroulement du service, la seule lueur d'espoir, c'est cette distinction faite un peu plus haut pour SFO et MCO. La ligne de JFK serait-elle une exception ?
Premier élement de réponse bientôt avec l'arrivée de ce trolley de boissons.
Verdict : tout ce qui est dessus (eau, coca ou sprite ou jus de fruit au verre) est gratuit. Le reste, c'est dans les tiroirs et c'est payant, comme indiqué dans la carte BOB. Ce sera donc un verre d'eau pour moi.
Un passager assis au 15C, un rang devant le mien, voit arriver son repas qu'il arrose d'un quart de vin.
Il ne se passe ensuite plus rien et le PNC disparaît. Je me dis alors que ce pax du 15C qui déguste son repas doit l'avoir commandé à l'avance et que pour les autres, ça sera ceinture jusqu'à Shannon, à moins que le trolley de BOB ne circule une deuxième fois durant la soirée. En attendant la suite de ce suspense insoutenable, je tourne les pages de l'IFE, me disant que je ne vais pas me lancer dans un film mais plutôt un court métrage qui me permettra de dormir au plus tôt, une fois l'hypothétique dîner achevé. Ma préférence, comme de nombreux amateurs de ce site, va pour la rubrique football. C'est parti pour visionner 250 des plus beaux buts des dernières décennies…
C'est en effet un festival de lucarnes, retournés acrobatiques, volées du coin des 16 mètres, tout y passe.
Au nom de la corporation des très médiocres gardiens de but dont j'ai le triste privilège de revendiquer l'appartenance, je proteste énergiquement contre ce court-métrage qui glorifie tout autant les buteurs qu'il ridiculise les gardiens : nez dans le gazon, fautes de main multilples, ballon entre les jambes, dégagement dans son propre but, etc.
C'est un vrai calvaire. J'en ferai des cauchemars les dix nuits suivantes au moins^^.
Revenons aux choses sérieuses… et à la réalité de ce vol. Contre toute attente, vu le temps qui s'est écoulé depuis le service de boissons, un trolley de repas chauds arrive !
Et en plus, c'est gratuit !
La cassolette n'est pas des plus appétissantes, mais, bon, vu que je m'attendais au mieux à sortir 10$ pour un sandwich, c'est inespéré.
Le débarrassage sera précédé de café ou thé, servis avec le sourire par la PNC visible à gauche et carrément en tirant la gueule par cette de droite, qui sera aussi antipathique que sur la photo de la première à la dernière minute du vol. Je ne sais pas si les PNC de cet avion sont des salariés AER LINGUS (dans ce cas le contrat avec AIR CONTRACTORS est un damp lease) ou si ce sont des AIR CONTRACTORS en uniforme EI, mais ce n'est pas le point fort du système mis en place entre les deux compagnies…
La cabine va ensuite progressivement passer en mode dodo, enfin plutôt en mode on essaie de faire dodo, car vu l'horaire (pas plus de 21h à New York) et l'inconfort, pas facile de dormir.
Les journées sont longues en juin et l'on ne sait plus très bien si ce soleil de minuit correspond à la fin de journée aux USA ou au début de matinée en Europe…
Au dessus de Terre-Neuve…
… à environ la moitié du voyage puisqu'il reste 3h28 à voler sur une étape d'environ 6 heures.
Je somnolerai tant bien que mal pendant près de trois heures, avant le début de la descente, avec ce paysage clair-obscur qui n'a pas évolué depuis qu'on a quitté l'Amérique du Nord.
Le service du petit-déjeuner est alors effectué. Non, je plaisante, on aura droit en tout et pour tout à ces 8,9cl de jus d'orange, balancés à la chaîne par qui vous savez.
Dès qu'on traverse la couche nuageuse, on perd tout repère par rapport au soleil et on entre dans une soupe de nuages toute britannique.
Le vol touche à sa fin. C'est l'un des transatlantiques les plus courts que j'aie jamais effectué… Enfin, pas LE plus court, pour lequel il faudra patienter quelques semaines afin d'en avoir le récit ici-même… Petit teasing à l'attention de ceux qui penseraient que je me laisse aller^^.
Survol de la campagne irlandaise au petit matin.
Approche au dessus de l'embouchure de la Shannon river.
Atterrissage sans attente, et pour cause ce n'est pas Heathrow avec ses célèbres hippodromes avant de pouvoir se poser.
Le roulage est court, et l'on arrive à notre point de stationnement en un temps record.
Bloc avec 25 minutes d'avance sur l'horaire prévu.
Dernier coup d'oeil à notre 757. C'est le 17éme type d'appareil différent que je prends aux couleurs d'AER LINGUS, après 707, SH6, B11, 747, 737, F50, SF3, 767, 146, 330, L10, M11, 321, 320, AT7 et 319, dans l'ordre chrnonologique.
Le tarmac de SNN au petit matin. Pour un spotter, passer par Shannon et son immense centre de maintenance, c'est toujours l'assurance de voir des avions à des couleurs inédites, ou déjà vues mais supposées disparues.
Le fléchage destiné aux 32 happy few des vols LCY-SNN-JFK effectués tous les jours en A318 British Airways…
L'immigration à l'arrivée s'effectue rapidement. Je traverse la zone de livraison des bagages, qui ne sont pas encore là mais peu m'importe puisque je n'en ai pas.
Le FIDS indique que cette matinée de jeudi 4 juin 2015 est somme toute assez peu chargée, avec en moyenne une arrivée toutes les 1/2 heures.
Je me retrouve landside en avance, ce qui me contraindra à attendre quelques minutes le chauffeur avec qui j'ai rendez-vous afin de me conduire à Killarney…
… le temps d'admirer les vestiges de l'ancienne aérogare de cet aéroport mythique, dont je ne retracerai pas l'histoire ici, mais que tous les AvGeeks connaissent bien.
Vous voyez sûrement de quoi je veux parler.
Ce voyage s'achèvera par deux heures de route en direction d'un des endroits d'Irlande les plus courus par les touristes…
… dont je ne verrai pour ma part que des salles de réunion.
Merci de m'avoir lu jusqu'au bout. Outre l'analyse du produit transtlantique d'AER LINGUS, sur lequel je reviendrai lors de la conclusion plus bas après les notations, ce vol restera surtout un bon souvenir dans le sens où il m'aura permis d'enrichir mon logbook par une pièce pas évidente à attraper : faire du 757 en long-courrier en 2015, et même du 757 tout court, n'est pas chose commune. Je suis donc heureux d'avoir pu prendre cet appareil sur cette compagnie qui s'est convertie sur le tard à ce module, ce qui est pour le moins singulier. Pour le reste, ce n'était pas le vol le plus formidable de ma modeste carrière de passager aérien. Merci encore de votre attention.
Merci pour ce FR.
Hormis l'avantage de vous amener d'un point A au B, ce vol est d'un inconfort et l'attitude d'une PNC n'arrange pas les choses.
Beau tableau de chasse concernant la flotte d'EI !
A bientôt !
Merci du commentaire. Mon meilleur vol AER LINGUS restera à jamais le premier : un Palma-Dublin de nuit en Boeing 707 (EI-ASO) un soir d'été 1985 (ça ne me rajeunit pas...) qui était déjà un avion rare dans les flottes européennes et surtout sur un vol de ce genre.
Merci pour ce FR,
EI ne fait pas rêver concernant les vols LC...
L'IFE a l'air de bonne taille et correct. Quelle chance d'avoir vu le voisin disparaître histoire de gagner quelques centimètres et divers positions pour bien se caler pendant le vol.
Le timing entre les boissons et le repas est pas terrible.
un trolley de repas chauds arrive ! => et la jolie PNC blonde en même temps!
A bientôt
Merci à vous. Jolie, certes, mais aimable comme une porte de prison. Une façon de mettre les distances avec d'éventuels pax éméchés qui se croiraient tout d'un coup affublés de talents de séducteurs ? C'est la seule circonstance atténuante qu'on pourrait lui trouver... A bientôt.
Merci de ce FR. Luke pas très Lucky sur ce vol franchement médiocre.
Un pitch très serré pour un vol transatlantique , un catering qui a le mérite d'exister mais pas terrible et surtout cette PNC qui semble avoit été forcée de monter à bord sous la menace tellement elle respire la joie de faire son travail ! ( l'autre semble plus joviale : sous prozac peut être ;-) ? ).
Ta seule chance ( et très appréciable) est que ton voisin ait trouvé une autre place te donnant un peu plus d'espace vital.
Sympa ton palmarès Air Lingus dont je ne connais que les A320 et les BA 146 !
Merci à toi. AER LINGUS était bien plus sympa quand elle était old school. Avec les croupières que Ryanair lui a taillées sur son marché source, elle s'est en effet globalement ringardisée dans le seul but de survivre. Le résultat est là... A voir ce que ça va donner avec IAG aux commandes... A bientôt.
Je note qu'en éco, il faut choisir entre valise standard de cabine et mallette d’ordinateur portable. Et comme ce dernier ne peut voyager en soute, cela limite à un sac de cabine. Ces restrictions semblaient-elles vérifiées strictement ?
Le commentaire sur le pourquoi d'Air Contractors est intéressant !
J'ai bien souri au commentaire sur le programme choisi sur l'IFE :)
Le billet d'avion mentionnait-il si le repas était inclus ? Car à vous lire, c'est difficile à deviner une fois à bord.
Ce FR est beaucoup plus agréable (à lire) que le vol qu'il décrit. Merci pour le partage !
Merci du commentaire !
J'avais effectivement lu les restrictions concernant les bagages cabine (vu le peu d'espace disponible à bord, c'est compréhensible) et j'ai pris le risque de les dépasser allègrement, surtout en poids, en faisant tout tenir dans un format supposé quasi-standard. Ceci étant, en évitant le comptoir d'enregistrement grâce au e-checkin, je réduisais de 50% le risque de me faire choper et ça a marché.
Concernant le repas, j'ai revu le billet il a 5mn et je confirme que rien n'était mentionné à propos du catering. C'était pourtant un billet émis par le GSA d'AER LINGUS en France, à savoir AVIAREPS. Après avoir fait une résa bidon sur Amadeus j'ai toutefois pu constater que le code M (meal) figurait bien en regard d'un segment identique. Dont acte...
Merci Luc pour ce FR, qui ne contribuera probablement pas à remonter l'image (et les notes !) d'EI sur flight-report. Mais je comprends très bien que tu y aies tout de même trouvé ton compte :) Concernant le TATL le plus court, j'ai un doute mais il me semble que c'est ASL qui le fait ! J'aurai la réponse dans quelques semaines :) A bientôt !
Merci du commentaire. Oui, je suis prêt à souffrir pour ajouter une nouvelle entrée dans mon flight log^^, surtout avec un type avion pas éternel comme le 757. Ca permet de positiver face aux petits soucis de l'inconfort et autres tracasseries rencontrées...
J'ai toujours trouvé les narrow body limite pour les transat mais la faut dire que c'est way worse!!! Le pitch est catastrophique! Je pensais justement que sur EI c'était exclusivement du BOB et je suis ravi de constater que pas du tout.
Merci pour ce FR ;)
Merci à vous. Je dois dire que ça fait longtemps que je n'avais pas enduré un pitch aussi horrible sur un LC, si court soit-il... A bientôt.
Ce vol est un vrai casse tête gastronomique ^^
Manger ou ne pas manger tel est la question !
Sinon leurs A330 sont bien plus confortable que ces 757 même si ils ont une cabine qui est moderne. Fin en règle générale le 757 n'est pas un des meilleurs avions pour un TATL avec leur configuration en 3-3.
Merci monsieur Luke pour ce partage !
Effectivement, comme on a pu le voir dans le FR et dans les compléments apportés par les divers commentaires ci-dessus, l'addition des imprécisions et omissions à propos du catering a été catastrophique :
1/ pas de repas indiqué sur le billet,
2/ pas d'annonce du PNC à ce sujet au début du vol,
3/ une carte BOB dans la pochette qui crée la confusion car elle résume plusieurs réseaux avec des services différents,
4/ on sert un premier pax et on disparaît ensuite avant de servir les autres.
Bref, EI = le b.....l !
Merci et à une prochaine.
J'ai pris une fois EI entre DUB et AMS, déjà en mode BoB...
Je veux bien voler en B757, mais le pitch de celui ci me fait fuir !
L'hôtesse pourtant jolie n'a rien pour elle, pffff.
Un vol assez long pour un confort plus que sommaire, heureusement que le siège d'à côté c'est libéré, n'est pas Lucky Luke qui veut...
Merci pour ce FR
Merci Mr Chevelan de vos commentaires toujours appréciés. Oui, seul un maso comme moi peut trouver son compte avec un vol pareil, car, malgré le côté spartiate de bien des choses, j'avoue que je ne l'aurai pas échangé contre un vol en J ou en P sur un combo avion/compagnie déjà pris... Oui, je sais, c'est grave docteur.
Merci pour ce récit.
Le voyage ne fait pas rêver tant par le confort à bord que par la météo à l'arrivée. Mais au moins, c'est très court.
Le plateau a l'air de rentrer dans la moyenne américaine avec un brownie, une salade et une portion (généreuse) de pain et de crackers.
A bientôt.
Merci à vous. Oui, au final, ce qu'il y avait sur le plateau n'était pas horrible pour un TATL court. C'est plus la manière dont le service est (mal) programmé et (très mal) effectué qui laisse une mauvaise impression. A bientôt.
Merci pour ce très bon FR sur un vol assez singulier.
Reportage très agréable à lire. A part le peu d'espace pour les jambes, la cabine a l'air assez confortable et l'IFE de bon qualité.