Avis du vol entre Cairo et Abu Dhabi en classe Affaires avec Etihad Airways

Bonsoir à tous,
Suite du voyage aller.

1. CDG - IST, A333 TK, Economy : CLIQUEZ ICI
2. IST - CAI, A321 TK, Business : CLIQUEZ ICI
3. CAI - AUH, A346 EY, Business : VOUS Y ETES
4. AUH - JFK, A380 EY, Business : CLIQUEZ ICI
5. JFK - AUH, A380 EY, Business : CLIQUEZ ICI
6. AUH - CAI, A320 EY, Business : CLIQUEZ ICI
7. CAI - IST, A321 TK, Economy : CLIQUEZ ICI
8. IST - CDG, A332 TK, Business : CLIQUEZ ICI

Ou en plus direct ^^

1. BRU - JFK, B767 DL, Business CLIQUEZ ICI
2. JFK - CDG, B77W AF, Business CLIQUEZ ICI

Je suis arrivé au terminal 3 du Caire avec mon vol en provenance d’Istanbul. Mon prochain vol est avec Etihad, mais au départ du terminal 1. Malheureusement, je n’ai pas pu m’enregistrer en ligne sur mon billet EY car à la fin du processus, le site me précise qu’il faudra que je montre la carte de crédit ayant servi au paiement. J’avais bien sûr photocopié la carte de mon père avant de partir de chez moi.
Je me présente donc au comptoir transferts, sans trop savoir comment ça allait se passer car je n’avais rien trouvé sur internet. J’explique mon cas, l’agent est un peu surpris de mon trajet mais me prend mon passeport et mon billet électronique pour mes vols EY et m’invite à m’asseoir un peu plus loin.

Un 77W de MS est visible.

Après environ 30 minutes d’attente (qui paraissent longues, se retrouver sans passeport à l’étranger n’est jamais très agréable…), on revient me voir, me rend mon passeport et le billet que j’avais donné (mais pas de BP à l’horizon), puis ensuite direction quelques couloirs « dérobés ». Un ascenseur plus tard, me voilà à l’extérieur, sur le tarmac devant un minibus estampillé « VIP services ». Je monte dedans avec mon accompagnateur et c’est parti pour 10 bonnes minutes de trajet sur le tarmac, au milieu des avions, des camions de catering, des bagages… J’ai même vu un Antonov et un Tupolev ! Le conducteur me parle de 7 km entre les 2 terminaux, en vérifiant sur internet c’est plus 4 km. On arrive ensuite au T1, et mon accompagnateur me laisse au niveau des arrivées pour les débarquements par bus (il n’y a aucune passerelle au T1). Je lui demande pour mes BP, il me dit « inside, inside ». Bon très bien, je le remercie pour la ballade et je rentre dans le T1.
Je tombe sur un policier qui fait office de comptoir transfert, je lui explique pourquoi je suis là. Il me dit qu’il est trop tôt et qu’il faut que je revienne à 11h quand l’enregistrement du vol sera ouvert (à cette heure-là il est environ 9h30). Entre temps, il garde billet électronique et passeport. Super… En plus de ne pas avoir de papier d’identité, je ne peux même pas aller au salon (bon je découvrirais après que je ne rate rien ^^). J’ai donc 1h30 à glander dans le terminal… Il y a bien quelques réseaux wifi de disponibles mais je n’ai réussi à accéder à aucun d’entre eux. En plus je trouve qu’il faisait assez froid (pourtant j’avais pull et manteau !).

Un 737-500 Aviator

Une partie du terminal.

Les compagnies de cette partie du monde sont bien évidemment présentes.

Après avoir fait les 100 pas, je retourne à 10h50 voir mon policier préféré. Il me dit que c’est trop tôt, je m’assoie donc dans la salle qui est juste à côté de lui. Puis 25 minutes sans rien. Je vois enfin une femme passer avec mon passeport et mon reçu de billet. Elle part en fait en zone public pour aller m’enregistrer à ma place. Après 15 minutes d’attente, elle revient vers moi, et me demande la photocopie de la carte de crédit (ça c’est bon j’avais) et ma green card (!!) : visiblement il ne doit pas y avoir des tonnes d’européens qui passent par le Caire pour aller aux US. Après quelques minutes de négociations, je la convaincs d’aller vérifier sur internet que non je n’ai pas besoin de visa pour aller à JFK, qu’un ESTA suffit (heureusement que j’avais pris une photocopie de mon ESTA d’ailleurs…). C’est reparti pour 15 minutes d’attente et enfin elle arrive avec mon BP (oufff ! :)). Après un tampon « transit » sur mon passeport, je le récupère et je peux enfin me diriger vers le salon. Sauf qu’elle ne m’a pas ramené d’invitation pour le salon… J’arrive donc devant les 2 cerbères du salon en leur disant que j’ai un billet J mais que je ne sais pas à quel salon j’ai le droit (en fait il y a plusieurs noms de salon : Américain, Italien et d’autres (il me semble)) car je n’ai pas d’invitation. Et on me répond que si je n’ai pas le droit au salon, visiblement Etihad ne leur disait rien (!), et qu’ils me laisseront passer que si j’ai une invitation. J’insiste un peu, j’explique que j’étais en transit et visiblement le mot « transit » a suffit à le convaincre car après une rapide demande à son superviseur, il gribouille quelque chose sur mon BP et me laisse rentrer.
J’avance un peu, il y a une grande mezzanine complétement pleine (de personnes), totalement fumeur, et un coin couvert, un peu plus lounge avec de vrais fauteuils. Je m’installe, pars demander le code wifi et vais voir s’il y a quelque chose d’intéressant à manger : à part 3 poivrons, 4 concombres et quelques viennoiseries qui se battent en duel, rien ! Tant pis, je mangerais dans l’avion, donc en attendant je vais m’occuper avec le wifi… Et bien non, ni mon téléphone, ni l’iPad ni l’ordinateur n’a voulu se connecter au wifi ! Pffff j’en avais vraiment marre, je prends donc 3 poivrons et m’installe sur la seule table libre de la mezzanine, et je bouquine un peu en attendant l’heure d’embarquement. A noter qu’un « serveur » passera régulièrement voir toutes les tables pour leur demander s’ils désiraient des boissons. Toutes les tables, sauf la mienne… Je ne vais donc pas garder un souvenir mémorable de lounge, c’est d’ailleurs le pire que j’ai connu… Pour l’info, il y a un lounge AF/KL aussi, j’espère qu’il est mieux :)
Allez, je vous offre la seule photo que j’ai de ce lounge, désolé mais je n’avais vraiment pas envie d’en prendre plus.

Allez, à partir de maintenant j’arrête de râler car les belles choses vont commencer ! :D
Je me dirige ensuite vers la salle d’embarquement : il faut repasser une sécurité, puis on se retrouve dans une toute petite salle où je prends un des derniers sièges.

Puis vient l’heure de l’embarquement, aucune priorité, aucun bus pour les pax J. Il fait super chaud dans le bus : je n’ai qu’une envie c’est d’arriver dans l’avion ! Chose faite après un peu plus de 5 minutes de trajet.
Et voici enfin ce bel A346. J’essaie d’être discret pour la prise de photos.

Je suis un des premiers dans la cabine, l’accueil est excellent. La cabine me fait vraiment une excellente impression !

Rapide coup d’œil en P, où il y aura au moins 4 pax.

Retour en J. C’est la version « mise à jour » des anciens sièges bleu/vert, mais uniquement les tissus et revêtements ont été changés pour avoir quelque chose un plus moderne.

Voici mon siège.

Docs de voyage, et boisson d’accueil. Les PNC se baladent avec un plateau contenant quelques verres avec différentes boissons, pour pouvoir les offrir au fur à mesure que les PAX arrivent.

Dehors l’embarquement continue.

Si vous remontez aux photos de la cabine, vous remarquerez que les menus sont disposés sur chaque ottoman. Il est donc temps de le découvrir.

La PNC s’occupant de ma partie passera prendre, avant le décollage (pour la majorité des PAX), les commandes de chacun. Elle commencera par les clients à statut puis remontera la cabine du premier rang J vers l’arrière. Pour moi qui était au rang 8, je n’ai pas eu de soucis de choix. Par contre visiblement 2 rangs derrière il n’y avait plus de poulet.
La vue que j’ai de mon siège (l’appareil est au niveau de mes yeux). On est plutôt bien isolé.

Quelques détails…

Distribution d’un oshibori peu avant de repousser et diffusion des consignes de sécurité.

Roulage avec la caméra.

Swiss vient au Caire en A320.

Et c’est parti, à 14h26.

La couverture fournie est la même que sur les LC, je la trouve très bien et très confortable avec côté polaire pour avoir plus chaud.

Tous les écrans sont restés bloquer sur « Annonce en cours », donc un reboot général est lancé. Il durera 15/20 minutes. Entre temps les paysages défilent, avec notamment ce parc d’éoliennes.

35 minutes après le décollage le repas arrive : les PAX à statut sont servis en premier, puis les autres. C’est un service sans trolley, probablement en 2 temps (entrée + plat puis fromage + dessert).
Voici le plateau.

Boukhari chicken with rice, steamed vegetable, roasted onion and hashwa

La présentation est plutôt bof bof, mais c’est vraiment très bon (surtout que je commençais à avoir très faim !)
Arabic mezze : a selection of Middle Eastern appetisers

Ils étaient plutôt bons, mais la portion était un peu petite.
La cabine pendant le repas.

La connectivité est complète sur cet appareil : wifi (payant, même en J) et réseau mobile.

Et branchements divers sous l’IFE (+ une prise électrique sur le côté du siège)

Puis je décide de dormir car mine de rien je commence à un peu fatiguer.

Réveil 1h20 plus tard, le siège est bien confortable. Le seul reproche que je pourrais faire est qu’il est un peu étroit. Et au niveau des rangements, ça manque un peu parfois (surtout comparé à celui de l’A380). Mais sur ce type de vol c’est vraiment parfait.

Les connections sont disponibles sur l’IFE, ce sera donc la porte 61 pour moi.

Approche et atterrissage avec 15 minutes de retard.

On aura le droit à un débarquement par bus. Pour l’anecdote, j’ai décidé de sortir à Abu Dhabi pour le temps de l’escale, sauf que j’ai raté la distribution des fast track (je dormais probablement). Le temps que les escaliers se positionnent, je demande à l’équipage s’il est encore possible d’en avoir un. Elle va gentiment m’en chercher un au fond d’un sac dans un rangement du galley : sympa !
Un bus est réservé à la J (il me semble, mais pas certain… En tout cas les PNC ont bloqué les PAX Y le temps que les J et P sortent).

Au final, je suis dans le terminal avec un peu plus de 30 minutes de retard par rapport à ce qui était prévu. Direction ensuite la PAF pour avoir un tampon.

J’avais juste prévu de sortir puis de retourner immédiatement en zone sous douane, sauf que les choses vont malheureusement être un peu plus compliquées que prévu… A suivre !