Avis du vol entre Paris et Milan en classe Economique avec Air France

Avant de commencer, je vous souhaite une très bonne année 2016 en espérant qu’elle soit riche en vols et expériences ! Je vous adresse également mes meilleurs vœux.
Bienvenue à bord de ce Flight-Report relatant le premier segment de mon récent voyage en Sicile, pendant les vacances de Noël 2015.

INTRODUCTION

Avec ma famille, nous voulions découvrir la Sicile, qui est desservie par plusieurs aéroports : Les deux principaux sont Palerme (PMO) au nord-est et Catane (CTA) à l’ouest. Nous pouvons ajouter les petits aéroports de Trapani (TPS) à l’est, et de Comiso (CIY) au sud-ouest.
L’Etna est du côté de Catane mais nous voulions découvrir en cette saison Palerme et ses alentours. Cependant, en basse saison, beaucoup de lignes ne sont pas opérées car saisonnières (c’est le cas de Paris-Orly - Palerme avec Transavia) ou alors avec des fréquences réduites et des vols non quotidiens. À noter également que Catane semble mieux desservie que Palerme en hiver.
N’étant pas flexible sur la date de départ en raison des fêtes en famille, nous n’avons pas pu prendre une des options directes depuis Paris à savoir ORY-PMO avec Vueling le Samedi 26 Décembre.
Ayant réservé les billets environ un mois à l’avance, tout était cher et impossible de s’en sortir pour moins de 300EUR par personne, y compris en envisageant l’A/R depuis Paris BVA avec Ryanair !
J’ai envisagé en vain des correspondances sur billets séparés donc sans garantie en cas de retards ou de perturbations, en regardant les vols depuis Paris vers Bologne, Turin, Venise, Rome FCO entre autres pour espérer réduire le coût du billet en prenant ensuite un vol low-cost sur le réseau domestique avec Volotea ou Ryanair bien implantées à PMO. Au final, le prix dépassait largement les 300EUR.
J’ai donc choisi des vols avec Alitalia (qui propose de bonnes fréquences via FCO ou LIN) au prix un peu « excessif » de 390 EUR par personne, avec l’avantage d’avoir une correspondance à Milan dans les deux sens viable et reconnue, un bagage, des miles et un choix de siège gratuit avec ce billet « ECONOMY CLASSIC », et surtout un temps de voyage relativement court.
Les options de vols sont multiples avec un large choix d’horaires, j’ai préféré payer quelques dizaines d’euros de plus pour arriver à PMO à 11h15, l’itinéraire le moins cher faisant arriver à 15h10. Le retour se fera vers Paris ORY qui est beaucoup plus pratique et confortable pour moi, habitant en banlieue sud de Paris, avec un horaire laissant une bonne matinée sur place.

1. 1- Paris, Roissy Charles de Gaulle (CDG) – Milan, Linate (LIN)
Air France, Airbus A319-111 AF1212 SOLD AS AZ7297 [VOUS ÊTES ICI]
2. 2- Milan, Linate (LIN) – Palermo, Falcone e Borsellino - Punta Raisi (PMO)
Alitalia, Airbus A320-214 AZ1763

[PROCHAINEMENT]
Durée totale : 03h55
[*]3- Palermo, Falcone e Borsellino - Punta Raisi (PMO) – Milan, Linate (LIN)
Alitalia, Airbus A319-111
AZ1764
[PLUS TARD]
[*]4- Milan, Linate (LIN) – Paris, Orly Ouest (ORY).
Alitalia, Airbus A320-216
AZ356
[ENCORE PLUS TARD]
Durée totale : 05h25

RECIT DU VOL

Dimanche 27 Décembre 2015.
Je quitte mon domicile en proche banlieue sud de Paris à 05h50 en taxi, j’arrive à Paris Roissy-CDG aux alentours de 06h15 après 25 minutes de trajet !
Le bien connu Terminal 2F au petit matin.

Je me dirige vers la dépose bagage 5-6 affecté à mon vol AF1212 partant à 07h20, Heure Limite d’Enregistrement et de dépose des bagages, fixée à 06h40, embarquement prévu à 06h50, fermeture de la porte à 07h00.
Je m’étais préalablement enregistré 30 heures avant le départ en ligne, à noter que le système m’a proposé qu’un choix limité de sièges, comme d’habitude à l’arrière de la cabine, avec plus de 3/4 des sièges bloqués alors que j’étais un des premiers à m’enregistrer. Merci Air France, cette restriction est comme même pénible. (C’est lié au statut je crois, désolé de n’être que FB Jeune ^^). La cabine J étant vide, un surclassement à 89EUR que je déclinerai m’a été proposé.
Après avoir tenté en vain d’imprimer une étiquette bagage sur une borne libre-service afin d’être autorisé à utiliser la dépose-bagage automatisée et self-service de la zone 5 où l’attente était minime, me voici réduit à rejoindre la zone 6 pour déposer la valise après vérification de la carte d’embarquement à l’entrée. Il est 06h18.

Ce défaut d’impression provient du fait que j’ai un billet AZ 055 avec un PNR à 6 caractères (numéro de réservation) attribué par Alitalia. Or dans son système, Air France attribue un nouveau numéro de réservation à mon numéro de billet avec un transfert des données incomplet : la franchise bagage est qualifiée d’« inconnue » par le système.
C’est sans compter que la zone 6 est pleine à craquer et que la file d’attente arrive jusqu’au portique de contrôle d’accès à cette zone. Les passagers partant à 07h15 sont traités prioritairement, je pars à 07h20.

À 06h30, j’ai avancé de quelques mètres seulement, je veux bien comprendre qu’il y ait de l’affluence du fait des vacances et que ce créneau corresponde à la première vague des départs Schengen du réseau moyen-courrier, mais je ne compte que 5 positions ouvertes !
06h45, l’H.L.E. est dépassée ainsi que l’heure limite de dépôt des bagages, ça fait déjà quasiment 30 minutes d’attente.
Un agent demande enfin s’il y a des passagers pour 07h20, des passagers dans ce cas-là qui étaient derrière nous dans la file mais plus proches de l’agent sont invités à venir au comptoir, un comble !

J’étais en effet dans le dernier « virage » loin des 5 comptoirs et des agents, je vais donc me signaler et l’agent peu aimable m’ordonne d’attendre, et me dit qu’il va remonter la file au fur et à mesure. Tout simplement inadmissible, sentiment d’abandon.
06h55, alors qu’il me reste quelques mètres finalement, nouvelle demande s’il reste des passagers pour 07h20, ma voix est finalement entendue, je suis invité à me placer à un comptoir derrière 4 autres personnes !

Ma valise est finalement expédiée et étiquetée jusqu’à PMO via LIN quelques minutes avant 07h00. L’expérience client au sol fut désastreuse, mais quel bazar alors même que nous sommes dans le hub d’Air France !
Le passage de la sécurité est rapidement expédié en moins de deux minutes !
Il est 7h00 bien passées, l’embarquement est censé être clos mais je vois encore « Last call » sur les panneaux, je me presse pour rejoindre la porte F31, située tout au bout de la péninsule du 2F1.

Petite photo le temps d’admirer la belle architecture de la jetée !

L’offre de journaux en cours de réapprovisionnement.

Il n’ y avait plus aucun passager en porte évidemment, dernier appel - last call - ultima chiamata !

Dans la passerelle, mon appareil est un A319-111 immatriculé F-GRXL, livré en 2006 et âgé de 9 ans.

Accueil sympathique du chef de cabine en porte, apparemment nous n’étions pas les derniers, je verrais un couple monter à bord quelques minutes plus tard.

Arrivé à mon siège 23F, l’intérêt d’avoir choisi ce vol opéré par AF en A319 est de pouvoir tester les nouvelles cabines Smart & Beyond, installées sur A319 en 2015.

Annonces d’accueil du chef de cabine et du commandant de bord, nous sommes prêts mais nous attendons soutes ouvertes les tous derniers bagages (ils ne courent pas dans les galeries ^^) ce qui engendre un léger retard.

Push-back, F-GRXL quitte le point de stationnement à 07h28 avec 8 minutes de retard.

Démonstrations de sécurité effectuées, taxi vers la piste 26R au sud.

L’intensité lumineuse de la cabine est baissée, à noter que les éclairages ont été refaits avec l’emploi de LED. La Lune nous éclaire !

Alignement puis décollage, nous sommes suivis !

Virage vers le sud, voici l’ouest parisien de nuit.

Le vol vers Milan-LIN est relativement court, les PNC effectuent rapidement le service du petit-déjeuner. L’hôtesse qui s’occupe de l’arrière de la cabine est très professionnelle et aux petits soins, me demande si je souhaite une viennoiserie et me tend la corbeille où est également placée une pile de serviettes. Type de viennoiserie unique sur ce vol, uniquement des croissants.

Je me vois proposer en suite toujours avec le sourire un choix de boissons entre café, thé, chocolat ou de l’eau. La présence de chocolat chaud est un bon point (les compagnies ne le proposent pas toujours), mais je déplore l’absence de jus d’orange comme d’habitude.

Je choisis un capuccino qui apparemment a du succès, ce sera le dernier disponible sur le trolley parti de l’arrière de la cabine alors que nous sommes qu’au rang 23 soit 17 sièges de servis.
Comme cela a été noté ici, le croissant est un peu plus gros qu’auparavant, mais gustativement le compte n’y est pas, il est sec et très froid. Cependant c’est toujours mieux qu’une madeleine en sachet, de mon avis ! ^^
Contenu de la pochette du siège.

Le pas, agréable pour ce vol relativement court.

Porte-gobelet rond (il faut le souligner !) bien pratique, qu’on ne retrouve pas chez d’autres compagnies européennes.

Le soleil s’est levé !

Wingtip sur cet Airbus A319. Le débarrassage sera efficace et un second passage de viennoiseries que je déclinerai est effectué par la même occasion.

Sur ce vol matinal la cabine n’a pas été éclairée totalement ce qui est agréable pour se reposer. La cabine Smart & Beyond est harmonieuse dans le choix des matières (cuir) et des coloris (bleu marine et rouge) et de ce fait très élégante, beaucoup plus que l’ancienne version cabine à bord des A319 et son bleu criard.
Ces nouveaux sièges sont confortables et disposent d’un vrai appui-tête en cuir réglable ce qui est un point très positif !

Ces sièges sont inclinables ce qui reste un atout non négligeable.

Crochet pour suspendre une veste.

Les Alpes font leur apparition et je ne me lasse jamais de ce spectacle !

Les reliefs disparaissent progressivement ce qui signifie que notre approche sur Milan est bientôt.

L’appui-tête évoqué précédemment : les surpiqûres rouges complètent l’ensemble et la têtière reprenant le logo d’Air France est en parfaite harmonie.

L’habillage cabine n’est pas le plus récent comme en témoigne les plafonniers, mais l’avion est propre ! Le commandant de bord prend la parole pour nous souhaiter une agréable fin de vol et nous préciser qu’il y a du brouillard à Milan où il fait 1°C. Par conséquent, il insiste sur le fait que tous les appareils électroniques doivent être mis en mode avion.

Approche sur Milan - Linate.

Un atterrissage dans le brouillard est toujours impressionnant, la visibilité est très réduite et la piste est visible quelques secondes avant le posé.

Nous rejoignions un point de stationnement au contact, de ce fait pas besoin de sortir de la zone airside puis de repasser le filtre de sûreté comme c’est le cas lors des fréquents débarquements en bus à Linate. C’est un bon point pour ma correspondance courte vers Palerme, ayant 50 minutes entre les deux vols.

Nous arrivons à 08h53 avec trois minutes de retard. Ouverture des soutes, en espérant que mon bagage suivra !

Je quitte cette belle cabine, très satisfait d’avoir pu tester ce nouveau produit Smart & Beyond. L’équipage très professionnel et attentif prend congé des passagers en porte.

Bye bye X-Ray Lima !

Je me dirige vers la porte A13 située au rez-de-chaussée, d’où embarque mon vol à 09h10, dans moins de 10 minutes. Nous nous quittons donc sur cette signalétique vers les correspondances.

À suivre !
Flight94