Avis du vol entre Seoul et Jeju City en classe Economique avec Eastar Jet

Après LH entre Nice-Francfort et Séoul, il était temps pour moi de tester une ligne intérieure coréenne ! Ah curiosité quand tu nous tiens !
Comme il était hors de question lors de ce périple coréen de ne pas aller visiter l’île de Jeju, et que depuis Busan, c'est ferry de nuit dans des conditions pas toujours favorables, ni confortables, allons-y en avion !
Une rapide recherche sur les moteurs de recherche internet me renseigne sur les compagnies desservant Jeju : comme c'est le paradis touristique coréen, tout le monde y va : Korean, Asiana, et une foultitude de petites compagnies low cost, dont bien sur je n'ai jamais entendu parler.
Je trouve Eastar jet, la bien nommée, avec beaucoup de dessertes (plus de 15 rotations par jour) et pas trop chère, même si elle n'est pas la moins chère… Elle possède une flotte de 13 B737, dont le plus vieux est de 1998. Ça me semble correct !
En plus cette compagnie n'a été reportée qu'un fois auparavant sur ce site, en 2013 !
Comme d'habitude, je trouve ce qui me convient sur un moteur de recherche de billets, puis je me rends sur le site de la compagnie elle-même pour réserver nos billets. Le site possède une version en anglais, ça va, mais au moment de payer, le site me demande de télécharger un programme de sécurisation du paiement bancaire, tout en coréen, donc une écriture incompréhensible pour le commun des mortels. Zut ! La mort dans l'âme je réserve mon billet par Opodo, qui s'il me trouve la même chose que le site Eastar jet, au même prix, ne manquera pas de m'appliquer 25 Euros de frais idiots supplémentaires. Je peste un peu, mais quand on a pas moyen de faire autrement… Et puis bon, 185 E (soit 92 E par tête) pour 2 AR Séoul-Jeju, ça va encore !
Départ 2 heures avant du centre ville de Séoul. Le métro déssert Gimpo, le Orly local, 2éme aéroport de cette métropole de 25 millions d'habitants. Le parcours est assez rapide car la rame ne s'arrête qu'à 3 ou 4 reprises depuis le centre-ville de Séoul.
Nous ne sommes pas aux heures de pointe, donc nous aurons un wagon pour nous tous seuls, ou presque !

Le couloir final pour arriver à l'aérogare est un peu long, mais rien de bien méchant !

Un dernier escalator…

… et c'est le hall de l'aérogare.

Et ses comptoirs Eastar Jet, bien visibles.

Un oeil sur le tableau des départs. C'est un véritable pont aérien pour Jeju cette plateforme ! Quand je vous disais que c'était la destination vacances (et même week-end) N°1 des coréens !

Ah pardon ! En alphabet occidental, ça sera mieux !

Comme il y a pléthore de comptoirs d'enregistrement disponible avec du personnel compétent et professionnel, la formalité est réglée en quelques secondes.
Nouvel escalator, car les contrôles de police sont au 1er.

Petite vue du passage au contrôle (interdite cette photo; irrécupérable ce photographe !)

Coté airside, il y a des boutiques en nombre suffisant…

… un FIDS énorme…

… et des vues sur l'extérieur, à ravir tout spotteur !

Une vue générale du tarmac, tout d'abord, avec Korean, à gauche, Jin air, une autre low cost, au centre et à droite…

Un B 747-400 Korean, utilisé pour des AR Séoul-Jeju, c'est dire la capacité mise en vol sur cette ligne !

Notre Eastar Jet qui arrive, d'où ? Devinez ! De Jeju, pour ceux qui suivent !

Il est bien reçu en porte !

Le seul Airbus vu à Gimpo ce jour, un vol Asiana pour Busan, au loin, s’apprête à décoller !

Et à part du B737, on se demande ce qu'il y a à photographier sur cet aéroport !

Pendant ce temps, notre appareil est arrivé en porte et vomit son lot de passagers. Il s'intitule HL 8269 !

Je ne suis pas le seul à spotter !

Beaucoup (trop) de B737 à photographier, disais-je il y a quelques lignes. Le salut viendra de ce B787 d'ANA. 787. C'est comme le Port-Salut, c'est écrit en gros dessus !

Pendant que le vol Eastar jet précédent pour Jeju, est en train de prendre l'air !

Ca y est, c'est à nous d'embarquer. Vue depuis le jetbridge…

Et pénétration dans l'appareil !

La cabine est belle, et pourtant c'est un appareil déjà ancien (pas de winglets sur ce B737-800). En fait il a été livré en Avril 2005 chez Malev, a connu les cieux hongrois jusqu'en 2012, avant de connaitre la Corée. Hongrois qu'il est ancien, mais pas tant que ça !

Le siège pour ce vol…

Le pitch, je ne m'attendais à rien d'exceptionnel. Je ne suis pas déçu ! Mais le vol ne dure que 65'.

La vue par le hublot. Le plexiglass est victime de l'usure abrasive du temps, je pense que les photos en vont pas être géniales !
A ma gauche, T'way, autre low cost spécialisée dans la liaison Séoul-Jeju.

Dans ma pochette, il y a la notice de sécurité

Le magazine de la compagnie, hélas la plupart des articles intéressants sont en coréen !

Enfin, il y a de la pub pour une grande marque de cosmétiques coréenne…

Le temps de prendre tout ça en photos, hop ça y est, on repousse…

Pour passer devant la tour de contrôle de Gimpo…

… et devant les pompiers de service.

L'appareil s'aligne.

Et c'est parti pour le décollage !

Les faubourgs de Séoul se dévoilent. C'est maintenant que l'on peut voir aisément le déploiement de cette cité tentaculaire.

Une vue d'un noeud autoroutier, quelque part au sud de Suwon.

C'est une compagnie low-cost, donc rien ne nous sera servi à manger, même pas de BOB. Néanmoins un petit quelque chose nous est servi : un jus d'orange fluo, tout droit sorti des usines Stabilo-Boss ! Chimique et industriel à souhait ! Heureusement, ce petit verre à la mérite d'exister !

Les nuages s'espacent, et il m'est possible de voir le sol, ici la côte, au sud de Boryeong (merci Google Earth)

Et la base militaire de Gunsan au fond de la baie de Saemangeun

Pour passer le temps, l'équipage fait participer les passagers à un jeu coréen qui ressemble beaucoup à un Chifoumi/pierre/ciseaux géant, pour vous donner une sorte d'équivalent français. Le gagnant gagne un bon d'achat de 50 Euros valable pour l'achat d'un siège sur cette compagnie. Sympa et rigolo. Ne comprenant pas le coréen, je n'ai pas participé, au risque de faire n'importe quoi !

Je me rends aux toilettes, qui ne sont pas de première jeunesse, comme cet avion, mais elles sont propres et c'est bien là l'essentiel.

Pendant mes ablutions, nous avons dépassé la côte sud-coréenne et nous franchissons le détroit entre la péninsule et l'ile de Jeju.
Nous survolons ici l'île qui n'a pas de nom dans Google Earth, donc impasse !

Le wingtip, photo obligée dans tout FR qui se respecte !

Et c'est l'arrivée sur Jeju, par l'ouest, au niveau de l'archipel de Chuja !

Et Jeju proprement dite se dévoile dans les écharpes de brume.

Nous perdons rapidement de l'altitude, pendant que l'appareil s'aligne sur la piste de l'aéroport, laquelle est axée ouest-est.

En finale, les faubourgs de la capitale de l'île, où se situe l'aéroport.

Et on touche !

Pour rejoindre notre point de stationnement. Nous sommes partis 10' en retard et arrivés… 10' en retard. Et ce, malgré une rotation à Gimpo expédiée en 25' montre en main.

Nous retrouvons à Jeju les mêmes compagnies qu'à Séoul, quand je vous dis que c'est un véritable pont aérien !
T'Way

Jin Air

Korean.

Débarquement par une jetée vitrée. A travers ce couloir, nous ressentons déjà le fait que Jeju bénéficie d'un climat sub-tropical. Ça cogne !

Une derniére vue sur le tarmac avec de B737 de Korean Air,

Et c'est le hall des arrivées.

Un petit tour d'escalator…

… afin de récupérer nos bagages.

Avant d'aller prendre le bus pour Seogwipo, notre destination finale, un petit port de pêcheurs cosy, sur la côte sud de l'île.

Voilà, c'est tout pour aujourd'hui. La prochaine fois, un bonus touristique en photos sur Jeju, parce que vous le valez bien (et surtout parce que ça m'a beaucoup plu !).