Avis du vol entre Abidjan et Paris en classe Affaires avec Air France

Bonjour et bienvenue pour le dernier épisode africain de l'année.
Pour rappel, le routing :
Paris –> Abidjan en prémium eco : http://flight-report.com/fr/report-11806.html
Abidjan –> Cotonou en affaires : http://flight-report.com/fr/report-11839.html
Cotonou –> Abidjan en affaires : http://flight-report.com/fr/report-11900.html
Abidjan –> Paris en affaire : ici!
Sans plus attendre, place au report.
L'arrivée à l’aéroport se fait sans soucis (contrairement à Cotonou):

Puis il est temps d'enregistrer les valises :

Pas mal de monde en affaire, mais très bonne gestion du flux par le personnel de l'aéroport :
Sur la première photo, regardez ou s'arrête le cordon à droite :

Et regardez maintenant ou il se trouve après constatation du flux côté SP :

C'est pro actif, c'est efficace, un très bon point.
La file dédiée la première, avec le tapis rouge pour les éventuelles stars :

Les vols du soir :

Mon BP édité :

Avec la carte d'accès pour le salon:

Grace à l'efficacité des agents de l'aeroport, nous voila vite sur le chemin de PAF le chien.

Contrairement à mon vol pour Cotonou, je n'ai pas oublié ma tête et ai pensé à mettre le couteau suisse en soute.
Et me voilà air side :

Rien de bien intéressant, direction donc le salon. Cette fois-ci je devrai avoir le temps de le reporter.

Chose étrange, un passager qui était dans la file la première se voit refuser l'accès…
C'est vaste et aéré, les murs végétaux me rappellent le terminal M à roissy:

Des espaces plus privatifs sont aménagés :

D'autres vues :

Le pass d'accès au salon donne droit à une consommation. Allons donc voir ce qu'on trouve au bar (les alcools ne sont pas en libre service):

Pas grand chose, mais merci à Edmond d'avoir testé la crème. Verdict : ca n'est pas bon.
Les solides :

Ca ne fait globalement pas très envie. Je ne prends rien et me réserve pour le vol.

l'internet fonctionne :

Et les toilettes sont très propres :

Il est temps d'y aller.

Quelques vues sur le chemin.
notre bête :

Air d'ici :

Air facteur :

Plus trop de presse disponible :

Petit passage par la première, qui ne sera pas chargée ce soir : une seule personne.

Et arrivée à la maison :

C'est une ancienne cabine, les B&B ne sont pas pour tout de suite sur Abidjan… Qui doit pourtant être une des lignes les plus rentables de la compagnie.
Le pas, très bon :

Vue de profil :

L'écran, type gameboy (certains écrans en eco sont limite plus grands sur des avions récents).

L'oreiller, moelleux:

Le casque, efficace :

La couette, moelleuse :

Et la trousse:

Le service démarre assez vite sur ce vol de nuit très court.
Serviette chaude :

Coupette :

Et le menu du soir :

La suggestion

Le capitaine est partout.
Les boissons :

Arrivée de la nappe :

Et du plateau, qui comprend l'entrée, le fromage et le dessert :

Les crevettes sont un peu sèches et froides, le capitaine très bon.
J'aime bien la présentation permise par la nouvelle vaisselle.
Ce bon vieux isigny, tel le sparadrap du capitaine (haddock, pas le poisson du soir) dans l'affaire Tournesol.

Malgré les crevettes un peu sèches, tout disparaît assez vite :

Le plat arrive, ca sera le capitaine pour moi.

Je trouve la présentation très réussie, ca change (hormis la coupelle en alu, petite soeur du sparadrap isigny).
Le poisson est lui aussi très bon:

Et le vin blanc qui l'accompagne assure également.

Par contre, je déconseille la sauce (ou alors pour déboucher un évier)

Et quand c'est bon, la vaisselle est tout de suite plus facile à faire…

Fromage, ET dessert :

Le repose couverts, fait maison :

Et pour terminer ce bon repas, un dessert, léger…

Très léger…

La sauce au chocolat fait donc à peu près une demi cuillère d’épaisseur.

Un niveau adhésif digne du futu banane pour ceux qui connaissent…
Et voila!

Et pour passer une bonne nuit, une balade digestive jusqu'au gallet :

Le bar :

Et le bureau du CCP :

Une hôtesse arrive, et me demande presque timidement si elle peut me demander pourquoi je prends toutes ces photos.
Je lui explique le concept de FR, qu'elle connais, on discute, à bâtons rompus, de tout et de rien. De la situation d'AF, de la concurrence, de l'évolution du produit. Elle me montre ses outils très connectés, des évolutions à venir (les PNC pourront bientôt rentrer les habitudes des clients à statuts dans une base de donnée pour leur proposer leur friandise préférée spontanément…)
J'apprends même qu'on peut acheter un surclassement à bord en miles. Je n'ai pourtant recu aucune communication à ce sujet.
Elle prend congés de moi, pour aller s'occuper de l'unique passager la première qui semble turbulent, en me demandant si je souhaite être réveillé pour le petit dej. Je dis oui.
Chose qu'elle fera, mais la nuit est tellement courte (et on ne va pas se mentir, le siège n'aide pas), que je déclinerai, et irai rapidement prendre des croissants juste avant l’atterrissage.
Plus de photos donc.
L'arrivé à Paris se fait en avance, le passage des contrôles est rapide, et, une fois n'est pas coutume, ma valise sort dans les premières…
Merci de m'avoir lu!