Bonjour à tous,
Voici le deuxième FR de ce voyage extraordinaire, sur le plan littéral du terme, effectué en juin 2013 en Corée du Nord. Pour le contexte et quelques pré-requis, je vous renvoie si nécessaire au FR relatif au vol JS152 du 15 juin de Pékin à Pyongyang, récemment publié, et dont je remercie ceux d'entre vous pour leurs commentaires et compléments d'information.
Le dimanche 16 juin, seule journée de la semaine sans avions, fût consacrée à une excursion vers la frontière sud-coréenne, la fameuse DMZ et à quelques coups d’œil à Pyongyang. No comment.
Allez, juste pour le plaisir des yeux, il y a une boutique juste à côté de la DMZ, et l'on peut y acheter des cartes postales comme celles-ci…
…ou encore celle-là, transition parfaite pour le FR qui va suivre !
La météo n’est pas fameuse en ce lundi 17 juin au matin quand notre groupe arrive à l’aéroport de Pyongyang, pour un enregistrement express sur le vol qui va nous mener un peu plus tard vers le nord-ouest du pays, en l’occurrence l’aéroport de Samjiyon. Nous effectuons très rapidement les formalités de départ tandis que l’Antonov 148 d’AIR KORYO est au roulage à destination de Pékin.
Dans les minutes suivantes, un paxbus nous conduit tout près de notre Tupolev-134 après y avoir emmené notre équipage dans un premier temps (photo). Normalement, les équipages d’AIR KORYO se déplacent à pied sur le tarmac, mais sans doute ont-ils droit à l’unique paxbus de la plate-forme les jours de pluie.
Nous embarquons rapidement, vu la pluie battante. Il paraît que ça ne va pas durer selon nos guides. Les autres photos extérieures du Tu-134 attendront donc plus tard. C'est le P-814, seul et unique Tu-134 d'AIR KORYO encore en service. A lui seul, il vaut le voyage comme dirait le Guide Vert de chez Michelin.
Quel plaisir de se retrouver dans la cabine d’un Tu-134 ! La première fois que j’ai volé sur ce type d’appareil, c’était en septembre 1981 sur LOT. Par la suite, j’ai eu la chance de prendre du TU3 sur Aeroflot, CSA, Aviogenex, Interflug (en vol LH en mars 1991!), Malev, Balkan, Pulkovo et Syrianair. Ce vol AIR KORYO est donc ma 10ème compagnie sur ce type, chiffre sans doute définitif…
Les consignes de sécurité sont en parfait état, comme toutes celles des autres appareils d'AIR KORYO empruntés au cours de cette semaine d'exception. Sans doute échaudés par leur disparition soudaine à l'occasion du premier voyage de spotters occidentaux effectué en 2012, les gentils organisateurs nord-coréens ont été très clairs dès le début de notre séjour : interdiction absolue de se servir à bord. Pour ceux qui sont intéressés, un lot complet des consignes de sécurité de l'intégralité des divers types d'appareils de la flotte d'AIR KORYO (sauf l'Ilyushin 76, on s'en doute bien) sera disponible à l'achat pour la coquette somme de… 50€. Inutile de dire que j'ai fait partie des clients…
Pas de photo du roulage qui a lieu sous la pluie, ni du décollage, et ça ne s’arrange pas un peu plus haut.
Pas de turbulences cependant. On peut à présent se balader dans la cabine, ce dont aucun des 20 passagers présents ne va se priver pour faire des photos un peu de partout. Il s’agit visiblement d’un vol réservé à notre groupe de fanas, ou plus exactement d’un vol où aucun autre groupe de touristes étrangers, pas forcément des « spotters », n’est venu se greffer, contrairement au récit de voyages précédents qui indiquaient que Juche Travel et KTS arrivaient parfois à réunir plusieurs groupes dans le même vol.
En revanche, le nombre de membres du personnel d’AIR KORYO, en uniforme, présents à bord est conséquent. Il est difficile de connaître la raison de la présence de cette douzaine d’ « accompagnants », ainsi que leur fonction eu égard aux nombreux galons que chacun arbore.
Certains en profitent d’ailleurs pour se reposer un peu…
La cabine est divisée en plusieurs compartiments, ce qui est assez singulier pour un appareil d’une telle capacité.
Tout à l’avant, à droite, face à la porte pax, un curieux double bi-place en « face-à-face » dont on peut dire qu’il bat les records de pitch minimal.
Le reste de la cabine est assez harmonieux, et en bon état malgré l’âge de l’avion.La configuration en 2+2 est assez confortable car c’est un avion de formes généreuses par rapport à sa capacité modeste (76 sièges). Un Embraer 175 ou un CRJ-700 de la même capacité feraient tout « rikiki » à côté…
Les célèbres hublots ronds du Tu-134.
L’ambiance est plus que bon enfant. Comme déjà signalé dans un FR précédent, une famille de fanas suisses (Madame fera autant de photos que Monsieur) fait partie de notre groupe et la présence de leur fille de 5 ans sera un gage de sourire et de facilité de contact avec les nord-coréens tout au long du voyage.
Preuve que tout est permis pour notre groupe : une visite, inédite pour moi sur un Tu-134, de l’arrière du fuselage où l’on trouve une sorte de magasin technique, comportant ces caisses en bois. On se pince pour se demander si on ne rêve pas : on est en Corée du Nord, le pays réputé le plus rigide de la planète, et on se balade comme on veut dans les entrailles d’un avion qui nous est réservé…
Bonne surprise en sortant de cet endroit improbable : le temps semble s’améliorer un peu.
La descente vers Samjiyon commence environ ¾ d’heure après le décollage. A l’arrivée, après 1h10 bloc/bloc, nous avons droit à une séance qui s'avèrera traditionnelle sur tous les avions empruntés : la visite du cockpit, auquel on accède par un couloir situé sur la partie droite du fuselage.
Voilà le lieu de travail de nos pilotes nord-coréens.
Puis c'est balade « open bar » autour de l’avion, en d’autres termes : autorisation illimitée de déambuler près du Tu-134 et de le photographier !
Alors, autant ne pas se priver pour en faire « sous toutes les coutures ».
Y compris un gros plan sur la dérive, avec qui vous savez sur le fronton de l’aérogare « VIP ».
L’aérogare « pax » est pour sa part située un peu plus loin, adjacente à la tour de contrôle.
Nos hôtes nord-coréens ne savent pas quoi faire pour satisfaire au mieux les petites manies de leurs visiteurs occidentaux, alors allons-y pour repousser l’escabeau pax de manière à faire coup-double…
… tout d’abord, en profiter pour faire une photo du Tu-134 dans les conditions « spotters » parfaites, toutes portes fermées en sans escabeau qui gâcherait la perspective du bas du fuselage…
… et, ensuite, précisément depuis l’escabeau positionné à dessein, pour une photo d’un peu plus haut, tradition établie lors de passages de groupes précédents qui avaient atterri sur cet aéroport en Ilyushin-18, dont chacun sait que la taille imposante de l’aile empêche les puristes de faire une « ramp shot » idéale, car dans ce cas l’aile cache les titres « AIR KORYO ». Prendre ainsi de l'altitude est il est vrai un peu moins nécessaire pour un Tupolev 134.
« Grrrooooooup Photo ! » appelle alors notre guide avec son accent asiatique inimitable. Nous avons droit à une séance qui se reproduira plusieurs fois dans la semaine : dès que l’occasion se présentera, notre groupe sera réuni pour une image-souvenir de ce type, en présence des pilotes. Le photographe et caméraman officiel de Juche Travel/KTS qui nous accompagne de la première à la dernière minute de notre séjour effectuera lui-même les clichés (qui nous seront vendus 5€ pièce le dernier jour en format 11x16) et se prêtera volontiers au jeu de nous photographier à l’identique avec nos appareils respectifs. Sur un groupe d’une vingtaine de personnes, c’est fait en quelques minutes que nous y consacrerons chaque fois, mais je n’ose imaginer ce qu’il en est lorsque ce groupe dépasse 50 fanas comme ce fût le cas plusieurs fois en 2013 et en 2014.
Ce petit rituel terminé, nous rejoignons l’aérogare en précédant nos pilotes…
… avec lesquels nous nous retrouvons en salle d’embarquement pour un autre moment « culte » : une séance de questions-réponses avec l'équipage, traduites par notre guide (en rouge), au cours de laquelle nous apprendrons notamment que ce Tu-134 volant environ 300 heures par an, il a une durée de vie résiduelle d’une… cinquantaine d’années. Pas faux du tout !
Nous effectuerons ensuite un magnifique séjour de 24 heures dans la région de Samjiyon, avec un trek absolument mémorable sur les flancs du Mont Paetku (photo ci-dessous), ainsi que des visites diverses de forêts et de lacs, tous imprégnés d’histoire plus ou moins récente et étroitement liés à la prise du pouvoir, au nom du peuple nord-coréen, par les ascendants de l’actuel « leader » (terme généralement utilisé par le guide). Les anecdotes et autres petites péripéties seraient trop longues à raconter et nous éloigneraient du sujet principal de ce FR, et de l'objet de ce site : le transport aérien. Citons tout de même quelques moments forts de ce voyage au bout de l'insolite dans le nord-ouest de la Corée du Nord : un pneu de notre bus à changer en pleine forêt, une lunch-box absolument immangeable avant d’entamer le trek, les portables qui se mettent soudainement à fonctionner sur le Mont Paetku, et pour cause nous captons le réseau chinois tout proche, l'hôtel de montagne avec ses lits durs comme de la pierre, l'absence d'eau chaude et d'électricité, qui reviendra subitement vers 22h alors que tout le monde est plus ou moins bourré au bar, aux chandelles et à la bière, etc, etc. Ah, oui, j'oubliais un autre highlight de cette escapade vers cette contrée si particulière : lors d'une visite d'un site culturel historique, toujours en lien avec la révolution menée par le grand-père du leader actuel, une guide locale, jeune et jolie, en uniforme militaire, nous délivrera un discours tellement enjoué et passionné qu'elle en aura les larmes aux yeux du début à la fin. Un moment visiblement très fort pour elle aussi…
Allez, assez parlé de choses extra-aériennes. Retour à l’aéroport de Samjiyon le lendemain en milieu de journée. Notre Tu-134 n’a évidemment pas bougé depuis la veille.
Embarquement immédiat pour Pyongyang, sans aucun contrôle, ni enregistrement, ni fouille, ni PAF, ni PIF, ni autre formalité qui rallonge et complique tant l’expérience de voyage dans le monde occidental…
Décollage.
Virage à droite en montée.
A l’arrivée après une heure de vol, le long roulage à Pyongyang est l’occasion de photographier les deux Ilyushin 76 (P-912 et P-914) qui ne semblent pas avoir bougé depuis 72 heures, quand nous les avions vus au même endroit à notre arrivée de Pékin.
Dernier virage et arrivée au parking. Les moteurs Soloviev et leur sifflement si particulier sont coupés.
Nous quittons notre vénérable Tupolev 134, partagés entre la nostalgie de ce qui ressemble à un adieu, et l’excitation de ce qui va suivre, car notre prochain vol est dans… une heure. L’avion qui va l’effectuer est déjà là. Mais je vous tiens un peu en haleine jusqu’au FR suivant, tout en vous remerciant de m’avoir lu jusque-là.
Absolument fantastique ce FR !
Merci beaucoup. La suite ne tardera pas !
De quoi en rester béat d'admiration... Bravo et mille merci pour ce FR absolument grandiose !
J'ai eu l'occasion de voler à bord d'un Tupolev 134 de la compagnie Bulgare Hémus Air, lors d'un trajet A/R entre Sofia et Varna, j'en avait gardé un souvenir ému, c'était en août 1991...
Le cockpit est d'un autre age, ça c'est du pilotage, les PNT doivent se régaler.
Ces sièges en face à face, quelle idée ?!
Chapeau Monsieur luke
Merci de ce commentaire. Les 4 sièges face à face avec un pitch pour lilliputiens ? Une spécialité nord-coréenne car de mémoire je n'avais jamais vu ça sur aucun des Tu-134
Merci pour ce FR.
Je ne suis pas fan de Best Korea, mais ce FR me donne envie de visiter, donc qui sait, peut-être qu'un jour ?
Merci. A priori rien ne s'oppose à ce que ces aviation tours de Juche Travel continuent en 2016.
Juste un mot, un seul : MERCI !
Absolument génial !
Merci Mathieu. A bientôt.
merci pour ce superbe FR très original!!!
Merci à vous d'avoir commenté.
Pour la partie non aérienne: No comment (suivons la consigne de notre cher guide :) )...
Pour la partie aérienne: c'est juste un rêve éveillé !!! :)
Merci. La partie aérienne est à elle seule une découverte du pays... et de ses nombreuses surprises...
Merci pour ce FR exceptionnel ! :)
Merci.
Merci pour ce FR littéralement extra-ordinaire !
Qt à moi j'avais pris avec mon groupe le mm vol mais en Antonov 24 il y 12 ans.
Au lieu de pilotes, nous avion embarqué bcp de fret sans rapport avec notre vol charter.
Pas mal de souvenirs de Samjiyon, Paektusan et la propagande qui va autour.
Choseon Manse !
Merci de votre commentaire. L'avantage avec un pays comme la Corée du Nord c'est son côté comment dire... atemporel... Que vous y alliez il y a 12 ans ou il y a 2 ans, les mêmes avions sont toujours là. L'AN-24 est à paraître bientôt !
?? ?? !
Merci à vous pour cette séance d'évasion !
Merci.
Pas mal les ventilateurs dans la cabine de pilotage :)
Décoration et ambiance qui nous plonge dans le cœur du sujet.
Toujours cette absence de frénésie aérienne sur les tarmacs en guise d'ambiance.
Merci pour ce FR !
Merci. Oui, les ventilateurs dans le cockpit, ça marque tout de suite l'époque de l'avion !
Excellent, merci pour ce FR !
Merci.
Merci pour ce formidable FR. Une perle par sa rareté.
Je trouve que le Tupolev 134 a un très beau design. C'est un gout personnel!
A bientot
Merci. D'accord avec vous. Moi aussi, je le trouve très beau !
Merci pour ce fantastique récit.
Les paysages en montagne sont quand même exceptionnels. Et avec l'absence de réseau (sauf sur la montagne haha), d'eau chaude, et la bouffe dégu*ulasse, c'est une expérience inoubliable!
Les lits durs comme la pierre j'ai connu ça pendant 3 mois en Chine à une université de Chengdu. Je comprends la douleur^^
Sinon l'avion est extraordinaire. On se croirait au musée. Souvenirs exceptionnels.
A bientôt pour la suite!
Merci. Avec plaisir pour la suite à venir.
Merci pour ce FR hors norme.
Une mise en scène efficace pour VIP occidentaux appelés à témoigner.
Ce qui n'enlève rien à l'intérêt du reportage. Bien au contraire.
En attendant la suite !
Merci. A bientôt pour la suite.
Merci pour ce fantastique report.
La cabine nous renvoie des années en arrière et me rappelle celle des Boeing 707.
Je remarque que les PNC portent tous un pin's de Kim Il Sung, fondateur de la Corée du Nord.
Les photos du Tupolev sont magnifiques.
C'est un plaisir de lire le récit de ce vol,on s'y croirait presque.
C'est vraiment le type d'escapade dans un pays compliqué à visiter qui bien sur me plairait.
Merci vivement pour ce FR.
Merci. Une fois les formalités accomplies, s'agissant d'un voyage en groupe totalement encadré de la 1re à la dernière minute, ce n'est pas compliqué du tout. Il suffit de se laisser guider et 100% du programme annoncé est respecté.
Encore merci pour ce superbe récit ! J'attends la suite avec impatience.
Merci. Je suis sûr que la suite vous plaira.
Le Tu-134 est pour moi un vieux souvenir soviétique à la fin des années 70. Cela ne nous rajeunit pas :)
Je me souvenais de ce rideau à l'avant de la cabine, mais pas de ces porte-bagages ouverts.
Incroyable, la visite de la soute technique !
Je ne sais pas ce qu'il faut le plus remarquer dans le cockpit : l'avionique ou les ventilateurs.
Je reconnais que si le voyage est facturé cher, les Nord-coréens jouent le jeu, pour ne pas dire le grand jeu, pour le plaisir des avgeeks photographes.
La journée autour de Samjiyon semble avoir été mémorable !
Merci pour ce récit hors standard !
Merci à vous. C'est sûr que ce n'est pas donné mais ce n'est pas excessif non plus comme tarif avec tous ces vols, plein de visites sur place, les transports, la pension complète, etc. En tous cas, on sent que les nord-coréens ont envie de satisfaire leurs visiteurs et misent sur le long terme en renouvelant les voyages de ce type depuis 4 ans maintenant.
FR fabuleux! Quel palmarès sur TU-134, bravo! Cet avion a vraiment fier allure avec ses lignes vintage, je n'aurais sans doute jamais l'occasion de voler dedans mais grace à votre FR très détaillé c'est comme ci je l'avais fait. Très malin les hublots de plafond dans la soute arrière, ça règle le problèùe des réacteurs qui empêchent toute ouverture sur les côtés. Je trouve l'aéroport de Samjyon très verdoyant et buccolique, en plus de l'accés direct à l'avion sur le tarmac, c'est un paradis pour avgeek . La photo depuis le Mont Paetku est magnifique. Merci de nous faire partager ce voyage.
Merci pour cet excellent FR ! Enfin un peu d'avions slaves sur FR !
J'ai plus un faible pour le Tu-134A avec son nez vitré contenant le poste du navigateur mais quel avion !
C'est surtout le son des moteurs qui est génial avec ce sifflement, notamment au démarrage des moteurs.
Je crois aussi que les toilettes arrières sont sympa avec la vue sur l'empennage.
La version dans ce report dispose d'un cockpit a peu près normal mais sur le Tu-134A, le poste du navigateur étant dans le nez, la technique de pilotage entre les deux pilotes est inversée puisque les commandes du moteurs sont doublées avec un élément à gauche pour le CDB et un élément à droite pour le FO, ce qui fait que le CDB tient le manche avec sa main droite et les manettes de poussées avec sa main gauche (l'inverse pour le FO). C'est en tout cas assez déroutant pour un occidental. Sans compter certains instruments qui ne fonctionnent pas du tout pareil comme l'horizon artificiel qui ne bascule pas en virage pour rester parallèle au sol mais qui indique l'inclinaison de l'avion en basculant un plan d'ailes sur un fond fixe.
J'attends avec impatience l'Il-62 ;)
Quel FR ! merci et encore merci pour cette rareté !
Je ne peux que me joindre au concert de louanges de mes prédécesseurs....merci et bravo pour cet excellent récit
Merci pour cet excellent reportage !
Merci pour ce nouveau FR, que je chope à la volée ;-))
Les cartes postales sont en vente dans la plupart des librairies que j'ai pu voir lors de mon séjour il y a un an.
Celle de l'avion US qui se prend un coup de point est celle que j'ai envoyée à tous mes amis et proches, et sa traduction est nous rendons coup pour coup ;-))
Interflug (en vol LH en mars 1991!)
=> un des tous derniers vols de cette compagnie, dont les opérations furent arrêtées ce mois-là, une des raisons étant le non-respect des normes ouest-allemandes par la plus grand partie de ses appareils... (BA était pourtant prête à y investir...)
Le Tu-134 a quelque chose d'une caravelle soviétique, et les coffres à bagages ouverts font très vintage aussi.
Le Mont Paektu est un grand classique des visites en RPDC.
Une guide locale, jeune et jolie, en uniforme militaire, nous délivrera un discours tellement enjoué et passionné qu'elle en aura les larmes aux yeux du début à la fin. Un moment visiblement très fort pour elle aussi...
=> Un grand classique en RPDC aussi, j'ai vécu le même scénario à la fin de la visite du Palais du Soleil Kumsusan...
Tout d’abord, en profiter pour faire une photo du Tu-134 dans les conditions « spotters » parfaites, toutes portes fermées en sans escabeau qui gâcherait la perspective du bas du fuselage…
=> vous avez (légèrement certes, mais quand-même...) coupé le portrait du Président Eternel Kim-Il-Sung. Pas très Juche ça... ;-))