Avis du vol entre London et Paris en classe Affaires avec Air France

Bonjour !
Ce FR est dans le cadre d'un routing Toulouse - Londres avec Air France. L'occasion pour moi de tester l'avro RJ85 à l'aller entre Orly et Londres, et la classe business en A319 entre Heathrow et CDG au retour.
Ce voyage se faisant dans le cadre d'entretiens, le trajet en éco m'était remboursé. Cependant, il me manquait environ 3500 miles statuts pour passer Platinum chez Air France, et jamais un voyage en éco MC n'aurait pu en rapporter autant. J'ai donc booké tout d'abord l'intégralité du routing en éco (400€ de mémoire, ça pique), et j'ai ensuite fait changer le retour pour de la business (pas l'aller car cela revenait vraiment très cher !) avec la team Twitter d'Air France. Pour 300€ de plus, ce sont plus de 3000 miles supplémentaires qui s'ajouteront à mon compte. Le compte devrait être bon :-)
Rappel du routing :
- TLS - ORY, AF 6129, A321, Éco (non reporté)
- ORY - LCY, AF 5082/WX 0026, Avro RJ85, Éco
- LHR - CDG, AF 1281, A319, Business (c'est ici !)
- CDG - TLS, AF 7526, A320-100, Éco flex (non reporté)
Le trajet commence donc forcément au centre de Londres après une petite visite rapide (la météo n'était pas très engageante).

Direction le métro pour rejoindre Heathrow. AF décolle du terminal 4, il ne faut pas se tromper de rame (certaines ne desservent que les terminaux 1,2,3 et 5).

Et on arrive en 45 minutes de trajet environ :-)

C'est en zone H qu'il faut se rendre pour récupérer les cartes d'embarquement (ces derniers temps, l'appli AF me donne en moyenne une carte d'embarquement sur les deux nécessaires pour mes voyages, et je ne sais pas pourquoi).

Ce terminal ne fait pas très aéré…

J'arrive au bon endroit.

Je me mets dans la file SkyPriority, et un cerbère viendra me proposer d'imprimer directement le BP sur les bornes vu que les deux comptoirs sont déjà occupés (ce que j'évite vu que de mon expérience, régulièrement c'est lent ou ça ne marche pas). Forcément, la première borne sur laquelle il tente freeze au bout de 20 secondes d'utilisation. La suivante fonctionnera mieux, et au bout de 30s je repars avec mes BP !
Direction la fast track. Au PIF normal, il y a pas mal de monde.

Pour le moment il n'y a personne dans la file prioritaire !

Et en arrivant devant les employés, je serais le seul PAX à attendre de passer la sécurité ! Incroyable. La personne du PIF se révèlera extrêmement sympathique, souriante et me demandant comment s'est passée ma journée. Après tout ce que j'ai lu récemment sur Heathrow, je suis très surpris !
Une fois arrivé de l'autre côté du portique, je sonne et reçois un contrôle anti-explosif. Ensuite, je vois sur l'espace conçu pour remettre ses chaussures deux personnes qui semblent affairées à faire rentrer un énorme sac en toile de jute scellé et marqué Diplomatic Courrier Service dans une valise noire énorme et d'aspect tout à fait miteux. Cette valise faisait bien 4 fois la taille d'une valise cabine autorisée sur les compagnies legacy les moins strictes, comme par exemple AF ^^. Vu que je regardais attentivement leur galère, l'un des deux me lance un regard noir, mais ce sera tout (l'un de mes sacs doit également passer un contrôle anti-explosif, donc je file me préoccuper de son sort).
Je découvre le T4 côté airside, et malheureusement il n'est pas plus spacieux et aéré qu'au check-in…

Fuyons donc vers le salon et son entrée dérobée !

L'endroit est grand et agréable. À cette heure-ci, il est également raisonnablement vide de PAX !

L'offre de presse est conséquente :

Je fais directement un tour du côté du buffet.

L'offre semble un peu pauvre, mais à la décharge des employés, 5 minutes après mon passage ils amèneront un maximum de ravitaillement (la flemme gagnera et donc pas de photos, désolé !).
Maintenant, que donne le bar ?

Pas mal, mais où est donc le champagne ? Après une rapide recherche, du Saumur est planqué au frigo.

Ma sélection après avoir étudié toutes les options :

Et les documents de voyage :

Il n'est pas facile de spotter depuis le salon, dommage.

Je pars du salon un peu après l'heure prévue pour l'embarquement, direction la porte 14. Je pensais arriver en retard car il n'y a aucune queue, mais en fait je pourrais même rentrer dans l'avion avant le début officiel de l'embarquement (la cabine était quasiment déserte quand j'y suis rentré).

Mais quelques minutes plus tard, la foule est là :

C'est une cabine équipée des nouveaux sièges. Le pitch est correct, mais la pochette est sale (un peu de chewing-gum perdu)…

Une fois l'embarquement terminé, le CDB prendra la parole pour annoncer qu'en raison d'un trafic très important, nous devons attendre 20 minutes en porte. Les PNCs semblent exaspérés suite à cette nouvelle… Je les comprends, mais au moins nous sommes stationnés en bout de piste de décollage, donc spotting à venir !
Je compte rapidement les avions qui attendent sur le taxiway… et j'en vois 8 : Bon, ça va. Sauf que : Ah mais attends, ya deux taxiways de l'autre côté ! Oh mince, yen a plus de 15 qui attendent…

L'équipage distribue en attendant de quoi se rafraichir rapidement.

B777-200ER de Turkmenistan airlines :

Un 787-8 de Royal Brunei :

Un pote schtroumpf :

Un local décolle :

Un pote italien :

Un 747 officiel des UAE ?

Finalement, le moment de décoller est arrivé !

Une fois arrivés au-dessus des nuages, l'équipage se libère et passe à l'action : le vol est court !

Menu pour ce saut de puce de 45 minutes.

Les traditionnels couvercles en plastique sont en place, parfait.

Voilà donc le repas tel que je vais le manger :

Couverts en métal, of course.

Globalement c'est bon, mais j'ai été déçu par la salade de fruits ridicule.
La photo signature au champagne (mais dans un verre à eau…) :-)

À peine le temps de finir ce frugal repas (qui en toute honnêteté ne pourrait pas être plus gros, car il n'y aurait simplement pas le temps de le manger en en profitant), et les PNCs préparent la cabine pour l'arrivée.

Atterrissage à CDG sans souci, nous aurons toujours nos 20 minutes de retard du départ (difficile d'en vouloir à AF pour le coup).
Je me mets en direction de ma correspondance au 2F. Il n'y aura absolument personne à part moi au PIF et à la PAF, tout ira très vite ! J'arriverais en porte pile pour l'embarquement des passagers SkyPriority de mon vol vers Toulouse !
Anecdote sur le CDG - TLS qui n'est pas reporté :
Notre vol repoussera à l'heure, mais une fois arrivés à la fin du repoussage et après l'attente usuelle, l'avion repart en avant vers la porte. Je me dis que cela sent le roussi, et effectivement la CC et le CDB nous expliquerons successivement que en raison de l'état de santé de l'un de nos passagers, et après avis d'un médecin présent dans l'avion, nous retournons en porte pour intervention de l'assistance médicale. Aïe Aïe. L'employé à la passerelle n'a pas encore été prévenu, mais la remettra en place immédiatement (il était dans le coin) avant d'aller sortir les bagages des passagers concernés de la soute. Il s'en suit une attente de 40 minutes où les pompiers puis le SAMU interviendront avant d'évacuer le vieux monsieur qui n'avait en effet pas l'air de péter la forme !
Lorsque l'équipe du SAMU est arrivée à bord de l'avion, l'un des médecins n'avait pas de badge employé visible, et refusera assez sèchement de le montrer au CDB. Il se fera donc arrêter (physiquement) au milieu de l'avion par le CDB, qui lui ouvrira la veste, regardera son badge et lui répondra Vous êtes dans mon avion, vous n'y rentrez pas sans mon autorisation et sans justifier de votre identité. Maintenant, vous pouvez passer. Et bim.
Au final, malgré un retard de plus de 50 minutes au départ de CDG, nous arriverons avec une petite demi-heure de retard à Toulouse. Belle performance pour rattraper l'imprévisible !
Pour finir ce voyage, le lendemain dans la journée mes miles seront crédités sur mon compte Flying Blue et … Tada !

Objectif atteint !
À bientôt j'espère pour de nouvelles aventures ;-)