J'appellerai Xiangxiang ma collègue chinoise qui m'accompagne cette fois-là à Xi'an. Elle a comme toujours un bagage à main minuscule, mais c'est pourtant elle qui va se faire bloquer par le contrôle de sécurité : alors qu'elle l'emporte régulièrement en déplacement, cette fois-ci son aérosol ne passe pas. Non, ce n'est pas le volume de 150 ml qui gêne vraiment, mais le logo orange produit inflammable sur l'objet.

Je ne sais pas si vous avez déjà essayé de mettre le feu à un avion avec un déodorant (et sans briquet), ou à attiser un incendie à bord avec ce genre d'aérosol, mais les Chinois semblent penser que c'est possible. Heureusement, nous avons pris des marges considérables pour aller à l'aéroport, et Xiangxiang est bonne pour aller l'enregistrer en bagage accompagné.
Dûment emballé avec du papier bulle dans un petit carton par Air China, ce précieux bagage est chargé sous mes yeux, et ce n'est pas lui qui va retarder le départ de notre vol, mais le contrôle aérien.

C'est l'heure de pointe à l'aéroport de BeiJing où les retards sont monnaie courante, et c'est avec une heure de retard que l'A321 s'élance enfin sur la piste 18L, où il fait maintenant nuit noire.

Deux heures de vol à l'horaire pour faire à peine plus de mille kilomètres, c'est large, et cela permettra à l'équipage de rattraper une demi-heure, en nous laissant le temps de manger un repas dont le menu a un air de déjà vu, mais n'en est pas moins très honorable.

Je n'aurai même pas la possibilité de taquiner Xiangxiang sur le retard que nous cause son dangereux accessoire, car malgré un cheminement très court dans le terminal de l'aéroport de Xi'an, le petit carton arrive en même temps que nous au carrousel de livraison des bagages, preuve encore une fois qu'en Chine, si les avions sont souvent en retard, les bagagistes eux font des prouesses d'efficacité impensables en Europe.

Ce qui n'était pas très efficace en revanche, c'était le stationnement de l'avion à BeiJing. Oui, certes, il était au contact du Terminal 3, mais côté départs internationaux, ce qui imposait de prendre un bus pour aller rejoindre un escalier au pied de la passerelle.

Lol quelle épopée cet aérosol !
Merci !
Ahahah énorme le carton sur le tapis a bagage !
Merci François .
Juste une chose, je note que sur ton plateau repas,l'eau est en capsule, j'ai,vraiment horreur de ce concept ...
C'est exactement comme sur une ligne PTP-ORY pour l'eau en capsule?
Sympa cette épopée de l'aérosol'parfois quand les chinois disent un truc faut pas chercher'peut-être de la superstition lol
Je ne suis pas fana non plus de l'eau en capsule, mais cela a l'avantage de gagner du temps au service, ce qui permet de demander \Beef or chicken?\.
En plus, les Chinois se baladent très souvent avec un petit thermos, qu'il peuvent remplir aux fontaines des salles d'embarquement, car en Chine, si on boit de l'eau aux repas, elle est chaude , et non froide.