C’est le retour de mes vacances, dont l’aller a été décrit ici : AF1024 (CDG-LIS). Il commence dans le métro de Lisbonne, qui n’est pas bondé un samedi matin en été. Il est impeccablement propre, tout au plus peut-on remarquer quelques vitres rayées de graffiti.

Arrivée dans le terminal

Le FIDS

Je laisse Mme avec les bagages dans la queue pour l’enregistrement des vols Skyteam

… pour aller retirer nos BP à ces automates (AF nous a enregistrés automatiquement, mais je ne voyais pas de raison de dépenser quelques euros à l’hôtel pour obtenir une copie papier des BP reçus au format PDF)

AF avait dû être satisfait de notre connaissance du français et de notre état de santé à l’issue du vol aller, car c’étaient à nouveau les sièges 10A et 10B, en issue de secours, qui nous étaient attribués.

Je n’ai pas cherché à savoir quels étaient les sièges qui pourraient me procurer plus de confort qu’un hublot à une issue de secours du côté qui n’est pas à contre-jour, testé avec satisfaction à l’aller, et qu’AF pouvait nous proposer pour 15 EUR par personne.

Je rejoins assez rapidement Mme dans la queue. A gauche, c’est la file Skypriority, qui ne donne pas l’impression d’aller plus vite, car il n’y a qu’un guichet ouvert, et les PAX J/Elite ont une manifeste tendance à utiliser au maximum leur franchise accrue de bagages en soute. Au centre, c’est un employé qui oriente au besoin les PAX.


Je n’ai pas compris cette restriction « BP [reçu par] internet ou sur smartphone uniquement ». Mon BP imprimé à la borne n’a pas semblé poser de problème.

Il y avait une grappe d’enfants en tenue de sport au comptoir groupe

Ils avaient un long voyage devant eux, sans doute via un autre aéroport européen et HKG : ces jeunes Macanais rappelaient le lien historique avec le Portugal de ce confetti colonial restitué à la Chine en 1999, avec le même statut « un pays, deux systèmes » que Hong-Kong.

Après l’ouverture d’un deuxième guichet Skypriority, la file correspondante s’est résorbée très rapidement.

La seule particularité à la dépose de nos bagages en soute, c’est que l’employée a demandé à voir nos bagages à main (sans les peser) et a attaché ces étiquettes indiquant de les placer sous le siège devant nous… alors que justement, c’est interdit en phase de décollage et d’atterrissage quand on est au rang d’une issue de secours.

Bref, passage du PIF sans histoire, à cette particularité près que les appareils photos, même compacts, doivent être sortis de leur contenant comme les ordinateurs et autres tablettes.

Après l’escalier mécanique qui conduit au niveau Départs et procure une vue plongeante sur le PIF, on passe devant un guichet de détaxe qui ne nous concernait pas.

Je n’ai pas cherché à comprendre la différence avec cet autre guichet

LIS fait partie de ces aéroports un peu agaçants qui vous font d’abord zigzaguer dans une galerie marchande de duty-free pour accéder aux portes d’embarquement.

Je n’ai pas compris la différence entre un paquet de cigarettes pour PAX restant dans l’UE ou la quittant, respectivement. Dans les deux cas, il est précisé que l’usage de ce produit peut le tuer, sans doute de la même manière fort désagréable. Les fumeurs qui ont commenté les premiers m'ont donné l'explication : il n'y a pas de détaxe pour les PAX sur des vols intra-européens.

Cette photo m’a valu un signe dépourvu d’agressivité d’un employé : pas de photos ! Bah, j’avais déjà fait celles qui m’intéressaient.

Arrivée dans la rotonde au centre du terminal, où les FIDS affichent notre porte d’embarquement qui était encore inconnue quand j’ai récupéré nos BP (cf. la borne d’enregistrement automatique). Il y a un peu de monde à cet endroit, mais il reste suffisamment de sièges libres pour ceux dont les portes ne sont pas encore connues.

La porte 14 est près de l’extrémité sud du terminal, ce qui nous vaut un long cheminement, passant devant des PAX qui se reposent sur des sièges faits pour cela.

… ou pas faits pour cela

Nous arrivons juste au moment où l’A319 AF arrive au contact

De même que le pare-feu de mon PC refuse de me laisser accéder à internet aux salons AF à CDG, et dans plusieurs hôtels portugais, il bloque airside à LIS.

Mon niveau en portugais est assez limité, mais j’ai compris ce message

Ce qui m’a permis d’accéder au site que je désirais

Il va y avoir trois UM sur ce vol

La salle d’embarquement ne donne pas l’impression d’être pleine, mais le vol, lui, le sera, ou peu s'en fallait.

Un bon point pour LIS : il y a des points d’alimentation électrique clairement identifiés

Ils sont sous ces sièges à gauche et à droite

Et deuxième bon point, ces prises électriques sont multistandard, ce qui est assez rare hors des salons d‘aéroports, Chine exceptée.

Ce PAX a trouvé un autre endroit pour donner à manger à son joujou ultra-plat.

Il l’a posé au pied de cette borne à écran publicitaire.

Contrairement aux apparences, la plus grande partie du terminal n’est pas spotter-friendly, car les grandes baies vitrées sont couvertes de points noirs pour lutter contre l’effet de serre, qui rendent les photos impossibles dès qu’on s’approche des vitres. Mais grâce au WE Flight Report de décembre 2014, je sais qu’il y a quelques baies vitrées sans points noirs du côté de la porte 12, à l’extrémité du terminal, laquelle est très vide à ce moment là.

Notre A319 en cours d’avitaillement

En revanche, les bagages ne sont pas encore arrivés au pied de l’avion.

Et c’est donc la pause pour ces bagagistes qui prennent le frais dans la soute

Voici les appareils visibles depuis cet endroit
B777-200ER Euro Atlantic

A340-300 TAP

A330-200 TAP, en livrée Star Alliance

Départ d’un 738 Ryanair

Et arrivée d’un autre, à proximité du terminal 2, dédié aux LCC. Comme l’a rappelé un commentateur de mon FR de l’aller, les PAX ne passent dans ce terminal qu’au départ; à l’arrivée, les PAXbus arrivent au terminal 1 (en PAXbus, je suppose).

Un A310 Air Transat ; ce type d’appareil commence à se faire rare

Arrivée d’un 738 Norwegian. Lui aussi va au terminal 2.

Là-dessus, annonce trilingue (portugais – anglais – français) de l’embarquement de notre vol, et il est temps de revenir vers Mme qui gardait les bagages à main. Il y a un présentoir honorablement fourni de presse française et portugaise avant la passerelle.

La PNC s’est amusée de me voir prendre la photo de l’immatriculation, mais m’a interdit de photographier de là où j’étais le cockpit dont la porte était ouverte. Je ne sais pas ce qui se serait passé si je n’avais pas demandé préalablement ; j’ai plaisanté sur le caractère hautement confidentiel de la planche de bord d’un A319. Ca bouchonne un peu, comme souvent, mais les PNC n’ont pas utilisé le porte-voix qui y stocké ici.

La classe avant est identifiée par des têtières rouges.

Nos places étant à l’issue de secours, je demande à la PNC qui se trouve juste là si elle pourra me restituer après la fin de montée ma sacoche PC que je place dans le coffre à bagages, pour m’éviter de déranger la passagère en 10C.
- Pas de problème, bien sûr, vous savez que c’est une issue de secours ?
- Oui, je fais beaucoup de vols [sans préciser que ce n’est quasiment jamais en issue de secours]
La PNC se croit sans doute autorisée à ne pas faire le topo « issues de secours » à des PAX présumés habitués, mais négligera aussi de le faire aux autres PAX assis au rang 10.

Un 738 Ryanair nous précède

Exactement la même place qu’à l’aller, et donc exactement le même pitch royal pour cause d’issue de secours

37 cm du dossier du siège précédent à l’assise du mien, c’est très généreux

C’est le même siège qu’à l’aller, avec les mêmes indications relatives à l’issue de secours.

Les mêmes interdictions de mettre des bagages à main, qui ne sont applicables qu’en phase de décollage et d’atterrissage.

Et le même cache hublot qui se remonte au lieu de s’abaisser.

Un aperçu du terminal 2 (low cost), avec deux appareils Easyjet et Norwegian. Il n’y a évidemment pas de passerelles.

Le point de spot de LIS, près du seuil de la piste 03. On notera qu’il y a la place pour se stationner.

Décollage à 10h52, donc à l’heure, et même plutôt en avance.

La couche de nuages est rapidement atteinte, et il n’y aura pas grand-chose à voir pendant une grande partie du trajet. Avec tout le respect que je dois aux habitants du nord de l'agglomération lisboète, ce paysage periurbain n'est pas très passionnant (mais je vous l'inflige quand même).





L’aile et le winglet qu’AF n’a pas jugé bon de décorer


La fiche de sécurité recto-verso


La moquette est propre

La grande classe du PAX assis en 11A derrière moi.

Fin de la montée. J’attends un peu, constate que la PNC a disparu dans le galley arrière, et avec un peu de souplesse, j’arrive à le récupérer sans demander à la PAX en 10C de se lever, le pitch me permettant d’être debout devant Mme qui est en 10B.
C’est après quarante minutes de vol que je vois arriver la PNC remonter le couloir rapidement pour venir s’excuser d’avoir totalement oublié de me redescendre mon PC. Son sourire mêlé de contrition est convainquant (manifestement, elle a brutalement pensé « Oh M***, j’ai oublié le PC du PAX en issue de secours ») : faute avouée est à moitié pardonnée, et même totalement pardonnée par la suite.

Cinq minutes plus tard arrive le repas, ou plutôt l’idée que se fait AF du repas éco sur un vol de 2h30 à l’horaire.

- Il y a l’étiquette ; cela ne fait pas terrible [je ne garantis pas le verbatim de la PNC, mais c’était le sens]
Un bref coup d’œil, et :
- Ah mais la date n’est pas périmée, donc l’honneur est sauf !
[avec un grand sourire qui ne laisse pas entendre qu’AF donnerait parfois des collations périmées]

Ce petit gâteau typiquement portugais, qui aurait dû être chaud mais ne l’est pas, est réglementairement comestible, mais avec 7 cm de diamètre et un poids net de 70g, il ne va pas nous faire tenir longtemps.

Pour un vol pile à l’heure du déjeuner, c’est ridiculement insuffisant, et nous regrettons tous les deux d’avoir pris un petit déjeuner un peu moins copieux que d’habitude : faire confiance à la collation d’AF était une erreur de débutants, et nous sommes arrivés chez nous en ayant faim.

La PNC avait été intriguée par ma demande de photo du « plateau » en carton de collation, et à son passage suivant, alors que le service est terminé, je lui explique le pourquoi de cette photo. Oui, elle connait Flight-Report, a des commentaires élogieux à son sujet (« un très bon site, il nous aide à progresser »). S’ensuit une conversation sympathique sur les produits d’AF. C’est une PNC qui aime manifestement son métier, et elle efface définitivement son petit raté initial.

Descente vers CDG. Je demande à l’autre PNC qui passe avec quelques gobelets usagers à une main si elle peut remettre mon PC dans le coffre à bagages. Oui, mais elle n’a qu’une main libre ? Pas de problème, je lui propose de lui tenir ces gobelets (ce qu’elle se refusait manifestement à me demander de faire) le temps de l’opération. Un échange de sourires et de remerciements plus tard, je suis convaincu d’avoir tiré le gros lot à la loterie des PNC AF sur ce vol là.

Donc sans mon PC, mais avec mon appareil photo, voici les premiers bâtiments de CDG. Auparavant les PAX du côté droit avaient pu voir longuement Paris, mais avec un contre-jour massif qui me laisse penser que des photos auraient été très décevantes.


Le terminal 1 (beaucoup de buée est apparue dans la descente sur le hublot, n’en laissant utilisable qu’une petite partie).


Le même camembert

Ça ne compte pas vraiment comme photo air-to-air, mais un appareil DL est en train de décoller du doublet nord


Un 77W AF au roulage vers la piste d’envol

Toucher des roues à ETA – 29’ : une solide avance que le CDB avait prévue dans son annonce assez verbeuse aux PAX

Beaucoup d’appareils AF au terminal 2F, mais il y a un A330 MU, qui repartira à PVG.

Le 77W AF va traverser la piste derrière cet A32x Easyjet, mais pour nous, il va falloir attendre le décollage successifs de trois avions avant de pouvoir passer.




C’est au tour de ce 777 AF

Bien sûr, il aurait fallu avoir un meilleur appareil photo que le mien, mais quand même, je suis assez satisfait de ce cliché.

C’est au tour de cet A330 MEA de décoller


Arrivée d’un A330 DL, dans l’ancienne livrée

Quoi de mieux qu’un A380 au contact du terminal 2E ?

Trois autres A380 au contact du même terminal, peut-être ? Ce devait être suffisamment rare pour que le CDB, décidément assez bavard, prenne le micro pour le signaler aux PAX.

Un A340 Air Mauritius

Arrivée au contact à côté d’un A321 AF

Arrivée d’un A318 AF

Grand soleil à CDG, et des effets de lumière sur les passerelles vitrées

Bienvenue !

Je ne sais pas si c’est une publicité ou une œuvre d’art

À CDG, l’accès internet par wifi est gratuit, et le temps que les bagages arrivent, je peux consulter ma messagerie et un site internet bien connu de mes lecteurs.

Les priorités ne sont pas totalement respectées à la livraison des bagages, car au milieu des bagages dument étiquetés de jaune arrivent les deux nôtres, qui semblent avoir bénéficié d’un mystérieux passe-droit.

Il est ETA+6’ quand nous récupérons nos valises : il y a probablement de la marge de régularité dans l’horaire, mais ce vol est irréprochablement ponctuel.
C’est la fin de ce vol, et aussi de ce récit de vol ; la suite est un bonus touristique qui va vous faire un grand bond dans le passé.

Tous les Français savent que toute la Gaule a été conquise par les Romains en 52 av. JC, sauf un irréductible village breton qui produisait surtout des menhirs. Bien sûr, ils savent faire la part de la créativité du regretté Goscinny, mais peu savent que le Portugal est bien plus riche que la France en mégalithes, datés selon les lieux de 6000 à 4000 avant JC, soit nettement avant les alignements de Carnac (3300 av. JC).

Carte des mégalithes dans la péninsule ibérique (Musée de Castelo de Vide)
Certains ne sont pas très impressionnants, comme le Dolmen 2 de Coureleiros (ci-dessus), mais les Dolmens 3 et 4 du même ensemble, à quelques centaines de mètres de là, sont beaucoup plus parlants.


Avec 7,15 mètres de haut, le menhir de Meada est le plus haut de toute la péninsule ibérique.

La structure métallique qui protège le dolmen de Zambujeiro est bien laide, mais il mérite néanmoins le détour

Ce sont probablement les vues aériennes qui rendent le mieux le cromlech d’Almendres, dont les 92 pierres dressées formaient deux doubles anneaux.

À un kilomètre et demi de là, sur un axe correspondant approximativement à la direction du lever du soleil au solstice d’hiver (hasard ou coïncidence ?), se trouve le menhir d’Almendres.

Pas très loin de là, il y a des structures dans les champs comme celle-ci, régulièrement espacées d'une grosse centaine de mètres, et formant une ligne sinueuse. Cela n’a rien à voir avec les mégalithes, mais de quoi s’agit-il ?

Elles suivent une courbe de niveau, et ce n’est pas un hasard.


Il s’agit des regards d’une section presque enterrée de l’Aqueduc des Eaux d’Argent, dont les 18 km ont été achevés en 1537 pour alimenter la ville d’Evora. Il passe ici sous la route nationale 114-4

Mais il est beaucoup plus impressionnant à proximité immédiate de la ville.

Des villes fortifiées alimentées par des aqueducs datant de cette époque, il y en a beaucoup au Portugal, comme Obidos…

… des remparts de laquelle on a la meilleure vue de son aqueduc

Ou Elvas, où l’aqueduc d’Amoreira, commencé en 1537, mais achevé en 1620 culmine à 31 mètres de haut

Ces aqueducs ont été construits longtemps après que la menace espagnole sur l’intégrité du Portugal se soit estompée : c’est en 1385 que le génie militaire de Nuno Álvares Pereira lui permit de remporter avec 6 500 hommes une écrasante victoire contre les 31 000 hommes de l’armée castillane à Aljubarrota (ainsi que deux mois plus tard à Valverde malgré un rapport de forces encore plus défavorable).

Le remarquable musée est particulièrement didactique ; on y trouve notamment une analyse scientifique des blessures des ossements retrouvés, tels ces crânes portant l’un le trou de sortie d’un carreau d’arbalète

Et l’autre les traces de deux mortels coups d’épée.

C’est en action de grâce pour l’intervention divine dans cette victoire miraculeuse que le roi Jean Ier, qui était présent à la bataille, finança la construction à proximité du Couvent de Batalha (= la Bataille, en portugais), l’un des joyaux du patrimoine architectural portugais.



Toute l’histoire du Portugal n’est pas aussi glorieuse. L’église, le pilori et les croix sur cette maison rappellent de douloureux souvenirs.

Ces croix trahissent la maison de nouveaux convertis, c’est-à-dire de Juifs convertis de force au catholicisme quand l’Inquisition fut instaurée au Portugal à partir de 1496.

A Trancoso, la « Maison du Chat » est nommée ainsi à cause du bas-relief qui orne sa façade

Mais il représentait en fait le Lion de Judée.

… de même que cet autre symbolisait le Temple de Jérusalem.

Il régnait dans le petit musée local une insondable saudade, cette mélancolie propre à l’âme portugaise, devant l’évocation de quelques-unes des 671 victimes de l’Inquisition dans ce très petit bourg, condamnées à mort, à la prison à vie, à la déportation, ou au port à vie de vêtements infâmants. Elles avaient déjà été privées de leur identité, les Juifs ayant été forcés d’adopter des noms et prénoms chrétiens.

Incroyablement, ce n’est qu’en 1917 que l’on découvrit à Belmonte l’existence d’une communauté juive qui avait survécu pendant plus de quatre siècles, pratiquant leurs rites dans un secret absolu, et ne se mariant qu’entre eux. Une synagogue moderne a été construite en 1996, matérialisant leur retour à la lumière.

De cette époque date la création par des Juifs convertis de force de l’alheira, une saucisse faite de viande autre que du porc et de mie de pain pour la texture, destinée à donner le change à qui vérifierait le contenu de leur fumoir.

Elle est souvent servie comme ceci dans les restaurants portugais de nos jours. J’ai été amusé de constater que la plupart des ingrédients de cette assiette étaient inconnus en Europe avant les Grandes Découvertes au cours desquelles le Portugal a joué un rôle majeur : la dinde et la pomme de terre sont originaires de l’Amérique du Nord, la tomate d’Amérique centrale, le riz d’Extrême-Orient.

Les Portugais ont fait leur devoir de mémoire, installant notamment ce double monument aux victimes de l’intolérance religieuse, sur le lieu du premier pogrom de leur pays, à Lisbonne les 19-21 avril 1506, cinq siècles après les faits. Celui-ci a été financé par la communauté juive

… et celui-là, situé à quelques dizaines de mètres, par l’église catholique.

Celui qui ne connaît pas l'histoire est condamné à la revivre : cette maxime qui a été attribuée à beaucoup d’auteurs est toujours d’actualité.
Merci de m’avoir lu jusqu’ici !
Merci pour le FR, et les belles photos d'avions lors de votre arrivée à Roissy ^^
Pour les cigarettes les UE et non UE se fait pour les tarifs des cigarettes qui n'ont rien à voir pour les résidents UE et les non UE.
Merci pour le FR, et les belles photos d'avions lors de votre arrivée à Roissy ^^
Pour les cigarettes, la différence entre les UE et non UE se fait pour les tarifs des cigarettes qui n'ont rien à voir pour les résidents UE et les non UE.
Merci pour l'explication au sujet des cigarettes - je ne suis pas fumeur et je ne me suis pas intéressé à leur tarif.
Merci pour ce FR François !
LIS est un aéroport assez joli, malgré ses défauts comme le duty free, les points noirs ou les employés légèrement zélés ^^
Tu as tiré le gros lot avec les PNCs ce jour là !
Le service est pitoyable à l'heure du déjeuner, il faut réellement faire quelque chose. LH propose au moins un sandwich sur un vol de cette durée.
Le 767 DL est en fait un 330.
Très beau bonus, merci de nous avoir fait découvrir le Portugal !
A bientôt :)
Ouïe, encore une faute impardonnable d'identification - je corrige.
Très bon vol en effet, malgré la disette à bord, qui terminait très agréablement des vacances très agréables !
Merci pour le commentaire !
Merci pour ce FR très complet :)
Quel duo de PNC sur ce vol! Un sans-fautes (ou presque) pour elles, par contre le service qu'on leur impose coté catering est tout simplement pitoyable...(enfin moi qui suis un SN-fan, je peux bien parler...)
Af doit vous adorer (issues de secours, arrivée des bagages dans les priorités... ^^
A bientôt pour de nouvelles aventures :)
A supposer qu'AF nous ait accordé un traitement de faveur (pour quelle raison??), je ne pense pas qu'on aurait affecté pour nous leurs meillleures PNC à ce vol... et celles-ci en faisaient partie.
Merci pour le commentaire !
Merci pour ce FR.
Je n’ai pas compris la différence entre un paquet de cigarettes pour PAX restant dans l’UE ou la quittant, respectivement. -> Comme le dit AirOne les prix sont simplement différents puisque la vente hors taxes n'existe plus à l'intérieur de l'Union Européenne.
Vol AF standard avec la satisfaction d'avoir eu la nouvelle cabine.
La prestation à bord est parfaitement risible et de nombreuses compagnies européennes offrent une prestation chaude sur un vol de 2h30.
A bientôt.
Au moins, il n’y a pas de demi-mesure : la collation est purement symbolique, un point c’est tout.
Merci pour le commentaire !
Ce que je ne comprend pas surtout c'est pourquoi il n'y a pas la prestation que fourni AF sur ses vols longs MC...
Merci Françoi :)
Vol agréable, sur la nouvelle cabine, rangée avec super pitch.
La collation est clairement un peu juste,c'est dommage car un pasteis est une belle idée, et c'est bon ^^
Un petit sandwich en plus n'aurait pas fait de mal.
Très bon équipage
Le bonus est superbe, j'étais au courant pour les mégalithes, et puis on a le droit ensuite à du médiéval, du manuélin, et une petite vue d'histoire sur un de ses grands drames, la persécution des juifs en Europe...
Merci !:)
En trois pages pour deux PAX, il n’y a pas un mot au sujet d’une collation servie à bord dans le PDF récapitulant notre billet électronique A/R. Cela aurait dû attirer mon attention ;)
Ce n’est pas cela qui allait nous gâcher le vol, encore moins nos vacances dans un pays dont je ne dirai pas assez de bien.
Merci pour le commentaire !
Merci de ce Fr et du très beau bonus portugais!
Un vol classique dans une cabine très agréable car renovée.
Coté collation c'est franchement décevant et la portion est minuscule ! les Pasteis de Nata ca se mange au moins par deux ! Heureusement c'est servi avec le sourire.
Rine à dire sur le pitch forcément très confortable;
Il y avait une queue déraisonnable à la bien trop célèbre pâtisserie de Bélem où il paraît qu’il « faut » acheter des pasteis. Il faut quand même être AF-fan pour remercier AF d’avoir comblé cette lacune dans nos vacances.
Merci pour le commentaire !
Merci François pour ce très von FR.
Tres belle photo du AF au décollage, bravo!
Bonus instructif et intéressant, comme toujours
La photo AF au décollage, c’est au plus 20% d’expérience et au moins 80% de chance ^^
Merci pour le commentaire !
Merci pour ce FR.
Un bon vol sinon roboratif.
Intéressant que la PNC connaisse FR et courageux de devoir affronter nos commentaires (parfois un peur chercheur de petites bêtes).
Les FR sont souvent sévères, mais rarement injustes envers AF. Ce ne sont pas les enquêtes de satisfaction faites auprès des PAX (nous en avons reçu une chacun) qui peuvent renseigner les PNC sur les sujets qui fâchent vraiment les PAX.
Merci pour le commentaire !
Je croyais qu'AF donnait des plateau repas sur les vols de plus de 2h en Europe, apparemment non. C'est d'ailleurs un peu limite de n'avoir que la pasteis de Nata.
Au moins la cabine semble confortable et les PNC ont été super, un bon vol donc.
Merci pour ce FR :)
Moi aussi, je le croyais. C'était le cas lors d'un vol ARN-CDG l'an dernier, d'une durée très similaire.
Merci pour le commentaire !
Début de report qui me fait pensait aux supers moments passés entre FRistes en novembre dernier...
Cette file d'attente lors de l'enregistrement est calamiteuse, (tout comme la collation servie à bord). La pâtisserie Portugaise se déguste tiède avec un peu de cannelle, bien préparé le gâteau est une tuerie !
Les deux bagagistes assis dans la soute ne se petafine pas la ganache, tout va bien, je vais bien^^
Vol de 2h30 avec une prestation ridicule, quelle plaie. Arrivée à l'heure = très bon point.
Comme toujours ton bonus est fameux
La bonne nouvelle au sujet d'AF, c'était que le point fort de ce vol était son équipage, or c'est un paramètre de la prestation qui est moins facile à améliorer que le catering.
Merci pour le commentaire !
Merci François pour ce FR retour.
les PAX J/Elite ont une manifeste tendance à utiliser au maximum leur franchise accrue de bagages en soute. ==> je confirme !!! Et quand il s'agit de les faire étiqueter en fonction de deux billets différents, cela prend encore plus de temps ;=)
Le 777 Euro-Atlantic est bien connu à TNR où il se substitue régulièrement aux A340 de MD quand la compagnie a de quoi payer...
Même agrémenté de PNC compétents et dévoués, ce vol reste marqué négativement par l'indigence de la collation. Proposer BoB aurait le mérite de la clarté.
Passionnant bonus marathonien, comme à l'accoutumé. Je ferai toutefois remarquer le le Portugal est redevenu espagnol à la fin du XVI° siècle pour ne redevenir indépendant qu'en 1640.
Je ne puis que souscrire à la phrase de clausule et ne cherche pas à en revendiquer la paternité.
A bientôt pour de nouvelles aventures.
Proposer un BoB classerait AF dans la catégorie low cost. Distribuer quelques décagrammes de nourriture permet de conserver une image legacy.
Merci pour la précision historique; j'ai simplifié l'histoire du Portugal en espérant ne pas devoir la revivre, car les Français n'y ont pas toujours eu le beau rôle.
La raison d'Etat mon cher, la raison d'Etat (et quelques histoires de famille !!!)