Avis du vol entre Rome et Paris en classe Economique avec Alitalia

Bonjour à tous,
Après vous avoir laissé à Rome suite à mon vol reliant Tunis à la capitale italienne, je vous présente aujourd’hui le 3ème leg de ce routing estival qui sera, à coup sur, le Rome-Paris le plus long que FR ait connu ?

1. Aéroport Paris-Orly Sud – Aéroport Tunis Carthage, Tunisair, vendredi 17 Juillet, 19h50, Economy
2. Aéroport Tunis Carthage – Aéroport Rome Fuimicino, Alitalia, mercredi 29 Août, 11h20, Economy
3. Aéroport Rome Fuimicino – Aéroport Paris Charles de Gaulle, Alitalia, mercredi 29 Août, 15h25, Economy
4. Aéroport Paris Charles de Gaulle – Aéroport Tunis Carthage, Air France, lundi 3 Août, 7h35, Economy (précédé d’un train entre Bruxelles et CDG la veille)
5. Aéroport Tunis Carthage – Aéroport Rome Fuimicino, Alitalia, samedi 8 Août, 17h45, Economy
6. Aéroport Rome Fuimicino – Aéroport Milan Linate, Alitalia, samedi 8 Août, 22h00, Economy
7. Aéroport Milan Linate – Aéroport Paris Charles de Gaulle, Air France, dimanche 9 Août, 17h10, Economy
8. Aéroport Paris Charles de Gaulle – Aéroport Barcelona, Air France, dimanche 9 Août, 21h00, Economy
9. Aéroport Barcelona – Aéroport Paris Charles de Gaulle, Air France, jeudi 13 Août, 12h35, Economy
10. Aéroport Paris Charles de Gaulle – Aéroport Milan Linate, Air France, jeudi 13 Août, 18h15, Economy
11. Aéroport Milan Linate – Aéroport Rome Fuimicino, Alitalia, vendredi 14 Août, 12h00, Business
12. Aéroport Rome Fuimicino – Aéroport Tunis Carthage, Alitalia, vendredi 14 Août, 16h40, Business
13. Aéroport Tunis Carthage – Aéroport Paris Charles de Gaulle, Air France, jeudi 20 Août, 10h00, Business

Un Airbus A320 de la Saudia

Pendant que le bus avance, la fumée devient épaisse et me laisse perplexe sur notre capacité à décoller dans l’heure qui suit.

Avec un zoom, voilà ce que ça donne.

La carte d’embarquement du vol reliant Rome à Paris qui m’a été donnée à Tunis n’a pas tenu le choc et on m’en imprime une nouvelle avec le grand sourire. On me confirme également que le salon auquel je peux me rendre est le Lounge Dolce Vita, car le Borromini est fermé suite aux travaux liés à l’incendie.
Je passe donc landside.

Me voici dans le terminal et je me rends vers le lounge où la vie est plus douce.

Une cerbérine, très gentille, m’y souhaite la bienvenue et je m’empresse de me connecter au Wifi… ce qui, comme d’habitude, prendra un peu de temps.

N’ayant pas déjeuné, je me rends au comptoir et y trouve une nouvelle offre solide comparée à mon vol entre Rome et Genève du 11 Juin 2015 : les pâtes aux légumes sont toujours là, mais les pâtes au thon ont remplacé les pâtes au pesto vert.

De nombreux petits sandwichs sont disponibles.

Je repère une employée aux comptoirs qui me semble très sympathique, ce qui se confirmera par son buonjourno enjoué. Je lui dirais donc que j’aimerais accompagner mon assiette de pâtes d’un bon vin rouge et qu’elle a toute ma confiance pour le choix.
Ma 1ère sélection est excellente : les pâtes sont al dente et délicieuses, le vin est très bon lui aussi.

La 2nde sélection sera un peu moins enthousiasmante : les sandwichs sont bons, mais le croissant fourré aurait du rester sur le plat.

Les desserts me font de l’œil, et un café ne serait pas de trop…

Je prendrai donc un « American coffee », un dessert au chocolat (à oublier) et une panna cotta à la poire (très bonne).

Il est 15h06 et je m’apprête à partir rejoindre ma porte d’embarquement (je suis légèrement à la bourre) lorsque je réalise que l’embarquement n’est toujours pas lancé)

La cerbérine en question m’indique que le vol est retardé de 30 minutes et que je peux continuer à me reposer. Ca tombe bien, ce siège à bascule me faisait de l’œil depuis tout à l’heure.

30 minutes plus tard, je me rends vers le PIF SkyPriority filtré par une cerbérine occupée sur son portable. Passage à la vitesse de l’éclair.

On arrive sur le foodcourt du niveau supérieur (ou l’on trouve notamment un McDonalds) et des magasins de prêt-à-porter et de bagagerie (dont un Piquadro) puis l’on redescend au niveau des portes d’embarquement.

En arrivant à la porte B3, scène de désolation qui ne laisse rien présager de bon : les passagers sont par terre, quelques valeureux pax tiennent encore sur leurs pattes, ça n’annonce rien de bon.

Je suis un peu jeune pour ce type de voiture, mais un jour…

10 minutes plus tard, pas de changements et forcément, personne ne sait rien. Il est 16h06.

A 16h42, l’embarquement est enfin lancé.

16h45 : je rejoins mon siège. Va bene.

A partir de ce moment là, rien. Oui, rien. Nous n’avons pas encore eu de clearance de CDG, donc on est bloqué à FCO.
Question : pourquoi faire embarquer les passagers dans un avion qui n’a à aucun moment quitter sa porte d’embarquement ?
A partir de 18h20, les PNC commencent à distribuer des verres d’eaux aux passagers. Petite pause technique qui permet d’apprécier la propreté des WC.

Sinon, pas de crackers, rien rien rien… j’enrage.
A 19h20, le commandant nous annonce qu’on a le clearance de CDG et que l’on peut décoller.
Le push-back se fera à 19h33 et les démonstrations de sécurité se feront durant le roulage.

Nous saluons cet avion de la compagnie Blue Panorama (qui connaît ?)

Nous décollons à 19h44

30 minutes plus tard, la célèbre collation est servie. Je n’ai pas osé demander un deuxième sachet de crackers.

Quatre heures de retard et une demi-consolation : la beauté des paysages en cette fin de journée.

Nous atterrissons à 21h35, soit 4h pile de retard.