Avis du vol entre Kraków et Frankfurt en classe Economique avec Lufthansa

Bonjour à tous,
Dernier volet de ma balade Polonaise, il sera agrémenté d'un bonus retour vers l'enfer en fin de report.
Départ de la gare centrale de Cracovie via le bus, deux lignes desservent l'aéroport Jean Paul II, en quarante minutes de trajet

L'aérogare est en travaux, l'entrée se fait entre les planches

Petit tableau des vols en partance

L'aérogare n'est pas très grande, la zone landside

Une terrasse bien indiquée est située sur le toit, dans la cave ce serait bizarre.

Pas énormément de mon aux stands LH

Une file dédiée aux privilégiés

Je m'avance dans cette allée, l'agente au comptoir est tout sauf aimable. Elle feuillette un roman, c'est avec la tête baissée qu'elle me remet les BP, avait t'elle des verrues sur la langue ! Pitoyable

Grognon, direction les salles airside, possibilité d'emprunter l'ascenseur ou l'escalier, je choisi le mode sportif

Sur la mezzanine, un bar est ouvert

Passage les doigts dans le nez à la PAF, elle est déserte

Ce n'est pas le cas du PIF

Passage relativement rapide, tous les sas sont disponibles, du monde dans le concourse

Après quelques emplette au duty free, le salon tout proche me tend les bras, enfin !

Le gardien des lieux est réservé, accueil neutre avec un bonjour Monsieur Chevelan discret. Première impression, le lounge est tout petit

L'offre presse est disséminé dans l'antre

Un coin pour les studieux

L'offre liquide

Les alcools forts au frais ?

Les copines de Numero_2

Pour Marathon

Machine à café, pour tout le monde

3 bouteilles qui se battent, isolées sur ce meuble

Pour les douceurs, ce n'est pas la spécialité de la maison, snif !

Les sauces…

… Pour la salade

Dessertes à couverts et verres

Mon choix famélique, j'ai pris un solide déjeuner à Kazimierz

Un tour aux commodités, modernes et propres

On y accède par cette porte

Mauvaise nouvelle, le départ est retardé de trente minutes, j'en profite pour présenter la doc de voyage

Lorsque l'heure sonne, direction la porte située à quelques mètres du salon, j'ai juste le temps de photographier l'écran que l'annonce présentant l'embarquement retentit

Les priorités sont respectées malgré le trajet en paxbus

Destination, cette A320

A l'abordage !

Bien content de ne pas entendre des No Photos, par ci et par là

Escabeaux et chasse neige s'observent

Accueil sympa à bord par deux PNC des deux sexes, voici ma place

Malgré une installation près des issues le pas(laiseau), est moins spectaculaire que sur le B737-500 qui a fait mon bonheur précédemment.

Ces places seront occupées dans quelques secondes

Oh le beau plafonnier

les cartes de sécurité

Le hublot avec son store à fermeture inversé

Documentation de bord tout y est

La route du jour

La météo c'est dégradé, la voiture suivez moi est bien en place

décollage imminent sous la pluie

La cabine est remplie à 90%

Vol au dessus des nuages, c'est beau

Le service commence selon le protocole LH, sandwichs au choix, toujours le même

Chevelan n'en démord pas, boeuf…

Puis suit le trolley boissons

En rouge et blanc, aux couleurs de la Pologne, bien sur…

Le vin provient d'Afrique du Sud, santé !

Début de descente

L'aile et son ailette

Nous nous sommes bien posé à FRA

La tour version david Hamilton, sans les filles dénudées, dommage Cobra.

Arrêt à côté d'une baleine

Sortie rapide, toujours 1/2 heure de retard, heureusement que la porte A11 est située à quelques encablures de là, mais encore pas de salon cette fois ci à Francfort, la prochaine fois, peût être ?
Le vol suivant ne sera pas reporté. J'ai été surclassé, plateau moyen, PNC super sympa surtout la cheffe de cabine, A321 ce soir, c'est plutôt rare vers LYS. Rien de bien particulier donc.
Merci de m'avoir lu
Bonus, retour vers l'enfer
Je reviens à Auschwitz, (Oswiecim en Polonais) , 24 ans après une première visite. Le site est maintenant un musée, il a été ouvert aux visiteurs en 1948, soit 3 ans après sa libération par l'armée rouge. Aujourd'hui, on visite les deux camps accompagné d'un guide, avec possibilité de réservation dans sa langue natale, à l'heure de son choix, quatre visites par jour en français. Des casques sont distribués, ça évite au guide de hausser la voix, autant dire que des centaines de personnes défilent en saison pour essayer de se rendre compte de ce qu'on pu endurer 1,5 million de déporté entre 1941 et 1945, sinistre période de l'histoire. C'est un endroit terrible. Il est d'ailleurs déconseillé aux enfants de moins de 15 ans de se rendre sur ces lieux.
ARBEIT MACHT FREI, Le travail rend libre !

Les évasions sont rares, lorsque les SS constatent une évasion, dix détenus de la chambrée ou se trouvait les évadés sont tués, lorsque l'évasion échoue, les fuyards sont pendus devant tous les autres.

A l'ouverture du camps, seul les Polonais sont déportés, l'on peut remarquer sous les portraits, la date d'arrivée et la date de décès, certains meurent quelques jours après leur emprisonnement, d'autres quelques semaines, les plus résistants deux à trois mois… Jusqu'en 1943 les détenus étaient photographiés sur 3 faces, par la suite ils étaient tatoués d'un numéro correspondant à un matricule, les gens perdait toute identité !

Auschwitz-Birkenau à la particularité d'être un camp de concentration et d'extermination

Un million cinq cents milles personnes en provenance de toute l'Europe seront interné ici, dont 80% de juifs, un nombre impressionnant de Tziganes, (de Hongrie surtout), homosexuels…

Pithivier, Drancy, Paris et Bobigny en France sont les villes d'ou partent les convois vers le camps de la mort

Beaucoup de déportés pensent qu'ils vont vers un avenir meilleurs, les Nazis leurs vendent des terres fictives, ou des emplois chimériques, ainsi que les billets… De train. Un voyage entre la France et la Pologne dure 3 jours, sans eau et sans nourriture, beaucoup ne survivent pas au voyage, les Grecs mettent 2 semaines pour rejoindre l'Europe centrale depuis Athènes… Tous les objets des déportés sont confisqués dès l'arrivée au camps, ils entreposé dans une zone nommé Canada, (à l'époque, le Canada est considéré par les Migrants comme un Eldorado)

Plusieurs bâtiments du souvenir sont aujourd'hui entretenus par des pays, comme la Belgique, la France, Israël, la Russie… Le pavillon Français est terrible avec une expo de lettres, de photos, de documents ignobles rédigés par les Nazis…

Il y a l'hôpital dirigé par un médecin SS dont la principale activité est la recherche, je vous laisse imaginer la suite… par exemple des détenus, (cobayes), sont immergés dans un bassin d'eau glacé afin de connaitre sa résistance au froid. Ce mur est situé dans la cour de la mort, les détenus sont exécutés d'une balle dans la nuque, avec un pistolet muni d'un silencieux

Difficile de s'échapper

Les barbelés étaient électrifiés

Une journée de travail en été durait 11 heures, 9 heures en hiver, le but n'était pas de construire routes ou maisons, mais d'éliminer les prisonniers par épuisement, la ration quotidienne composée de soupe avec des légumes le plus souvent avariés, un carré de margarine, un erzatz de café… un bout de pain noir, les départs sur le chantier et les retours étaient rythmés par des chants Hitlériens Chantés par les détenus, un orchestre accompagnait les troupes

Les chambres à gaz étaient équipées de faux pommeaux de douche, ainsi que de vestiaires numérotés…

Les fours crématoires, à l'intérieur 900°

La visite dure 3 heures, elle est éprouvante psychologiquement, pas un bruit

Trois kilomètres plus loin se trouve le camp de Birkenau, 127 hectares, les 2 surfaces pouvaient recevoir 100000 personnes ! Une navette par bus est prévue dans la visite.

C'est par cette porte qu'arrivait les convois,

Arrivé à quai, les malheureux étaient jetés en dehors du wagon à bestiaux ou l'on entassait jusqu'à 80 personnes

Fin 1943, les juifs, et uniquement eux étaient sélectionnés. La file des hommes en bonne santé et la file des femmes, des enfants, des vieillards et des personnes handicapés. Un pseudo médecin décidait en deux secondes de la vie et de la mort de milliers de personnes.

Les pauvres hères étaient emmenés à la douche, escorté par un camion avec une croix rouge, le camion contenait le fameux gaz Zyklon B, qui était déversé dans les ouies d'aération, jusqu'à la dernière minutes, les malheureux croyaient à la douche salvatrice, après plusieurs nuits passées entassés dans les wagons.

En 20 minutes 2000 personnes sont asphyxiés, ils sont immédiatement détroussé de leurs dentiers en or, bijoux, etc… Et les corps incinérés, l'odeur de chaire calcinée se propage jusqu'à 30 km alentours, les cendres sont dispersés dans les rivières et les étangs, comme celui ci

Les biens portants pouvant travaillés étaient entassés dans ces cabanes, ou il dormaient jusqu'à quatre par paillasse, (voir la photo plus haut), les Nazis faisait en sorte que les gens se battent afin d'éviter toute tentative de rebelion …

Le seul endroit ou les tortionnaires n'entraient pas était dans les latrines, épidémies et maladies faisaient des ravages, unique moment de détente pour les déportés

Les convois prennent fin en novembre 1944, dès janvier 1945 les SS sachant la guerre perdue, évacue 65000 personnes et les transfères à 50 km de là, en vue des les dispatchés dans les usines en Allemagne, en chemin, 15000 y perdront la vie. Bien entendu ils rasent les chambres à gaz afin de ne pas laisser de traces

On ne ressort pas indemne de cette visite dans ces lieux d'extrême souffrance, j'en ai rêvé la nuit suivante… La dernière image se passe de commentaire